Lettre 24 Flashcards
1
Q
I. Une lettre plaisante
A. Le choix du genre epistolaire: des lettres fictives
A
- destinateur et destinataire + utilisation de pronoms personnels tu et je
- situation de communication détaillée : lieux et date renseignés
- la lettre nous apprend que rica séjourne a paris depuis 1 mois
- l’intention de la lettre est donnée “ te parler a fond des moeurs et des coutumes européennes” Rica écrit a Ibben pour partager ses impressions sur l’Europe
- Mais c’est une lettre de fiction, les perso sont inventés: communication supposée d’un perso vers un autre mais elle possède un autre destinataire: le lecteur c’est une double enonciation.
2
Q
I. Une lettre plaisante
B.Le point de vue de Rica: Un regard neuf et étonné
A
- Rica dresse un portrait de Paris selon son regard perse:point de vue etranger
- nbreuses références a l’orient: comparaison “parus est aussi grand qu’isaphab” + métonymie: “le pas réglé de nos chameaux”
- Montesquieu détourne l’expression populaire “ jurer comme un paien” au profit d’un emploi orientalisant et drole: “j’enrage comme un chretien”
- étonnement de Rica traduit par plusieurs procédés : hyperboles: “ ville bâtie en l’air” “ ils courent, ils volent” mouvement continu des parisiens
- adverbes d’intensité: “si…que” “extremement” et emploi répété du verbe croire et etonner
- pour le pouvoir en France des métaphores montrent sa stupeur “ ce roi est un grand magicien”…
3
Q
I. Une lettre plaisante
C. L’ironie
A
- Rica décrit avec un étonnement naïf la société parisienne: la candeur de Rica permet a Montesquieu de critiquer la société européenne de façon détournée derrière les descriptions de Rica apparait l’ironie de l’auteur
- ainsi, Rica fait référence a des réalités contemporaines/
- periphrase: les mines d’or du roi d’Espagne renvoient a ses possessions péruviennes et a la conquête du nouveau continent
- “un écu en vaut deux” fait référence aux nombreuses dévaluations qui ont eu lieu entre 1689 et 1715
- “trois ne sont qu’un” concept chrétien de la sainte trinité
- périphrases aux distances ironique entre les événements et le point de vue étonne et curieux de Rica
- la double énonciation permet la distance ironique sur laquelle Montesquieu s’appuie pour bâtir une critique
4
Q
II. Critique de la société française
A. La critique du peuple
A
- étonnement de Rica vise le mode de vie des parisiens
- champ lexical de l’agitation : “mouvement continuel, coups de coude, ils courent…”
- opposition agitation parisienne calme oriental
- manque de courtoisie, la tolérance de Rica est anéantie par la brutalité des passant qui le poussent
- le comique de situation accentue l’impolitesse et le manque d’egard
- champ lexical de la foule “gens peuplee…” Surpopulation “ six ou sept maisons les unes sur les autres” accentue par la redondance des adverbes” régulièrement et périodiquement”
- –>portrait peu flatteur du mode de vie mais ma critique la plus vive va a l’encontre du pouvoir
5
Q
II. Critique de la société
B. La critique du pouvoir du roi et de l’eglise
A
- pouvoir temporel: le roi et spirituel: le pape visés par Montesquieu grâce au regard neuf de Rica.
- affirmation hyperbolique “ le roi de france est le plus puissant” flatteuse mais raillée par la comparaison su roi d’Espagne riche de mine d’or alors qu’il est riche de la”vanité de ses sujets”
- Montesquieu dénonce les manipulations du pouvoir en évoquent les dévaluations et les guerres aux couts importants
- métaphore naïve “ magicien” qui montrent ironiquement la manipulation
- champ lexical de l’illusion, persuasion “exerce son empire sur l’esprit…” Et pouvoir spirituel qui guérit. “Faire croire” remet en cause les pouvoirs du roi
- absurdité de la formule “le vin qu’on boit n’est pas du vin” pour Rica
- parallélisme qui montre que le roi obtient ce qu’il veut
6
Q
Conclusion
A
Le genre épistolaire permet a Montesquieu de critiquer vivement la société dans un texte pourtant plaisant il dénonce avec ironie les travers des parisiens, du roi, de la religion