Week 4 : Perception et reconnaissance des objets Flashcards

1
Q

Perception

A

L’ensemble des mécanismes qui permet la reconnaissance, organisation et compréhension des sensations qu’on reçoit à partir des stimuli de l’environnement.
- Il y a plein de situations qui pose problème sur la perception, comme le stimili dégradé, caché, ambigu ou complexe, etc.

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2
Q

Sensation perception cognitive

A

Parties d’un continuum dans lequel “l’information” circule. On a différents mécanismes servant différents buts :
- Sensation : Qualité de la stimulation
- Perception : La forme, identité ou le mouvement d’un objet
- Cognition : Le raisonnement ou décision suite.

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3
Q

Profondeur du traitement perceptive

A

On distingue la profondeur de traitement perceptive (du simple au élaboré).

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4
Q

Perception stable

A

Les constances perceptives de forme, de taille, etc. On trouve la perception étant évalué par l’image rétinienne en 2D et la perception d’un espace en 3D, grâce aux indices de profondeur (monoculaires et binoculaires).
Les sensations sont jamais identiques. Une variation de stimulus est nécessaire pour une perception stable.

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5
Q

Théorie de la Gestalt

A

La première théorie de la forme. Elle rejète la conception structuraliste selon laquelle la perception ne serait que le résultat de l’addition de nombreuses sensations élémentaires.
- Par exemple, la dynamique d’une structure (mélodie) diffère des éléments constitutifs (notes).

L’objectif de cette théorie est d’aborder directement les mécanismes globaux impliqués dans la structure perçue dans l’environnement où le tout diffère de la somme de ses parties. Elle prend en compte à la fois les propriétés du stimulus et l’état cognitif du sujet.

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6
Q

Ségregation figure-fond

A

Un objet est perçu lorsqu’il constitue une figure qui se distingue du fond. On a des indices qui favorisent cette distinction figure-fond : la symétrie, l’orientation, la taille, la convexité, la signification de l’image et l’attente. L’absence de ces indice peut conduire aux illusions.

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7
Q

Les lois regroupement

(lois de ségregation figure-fond)

A
  • Loi de proximité : On regroupe des figures qui sont proche.
  • Lois de similarité : On regroupe les figures qui sont similaires. On distingue ici la similitude de forme et la similitude d’orientation.
  • Loi de continuité : On regroupe ce qui semble appartenir au même objet.
  • Loi de fermeture : On regroupe des objets dont l’espace entre les objets peut être imaginé comme une continuation d’un objet entier.
  • Loi de destin commun : On regroupe les objets qui pointent dans la même direction.
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8
Q

Les lois de structuration perceptive

(lois de ségregation figure-fond)

A

Loi de bonne forme (prégnance) : parmi plusieurs interprétations possibles on privilégie toujours l’interprétation la simple.
Loi de familiarité : On structure des objets familière à partir des figures (attentes, mémoire et expériences personelles sont importants ici).

Nicolas S. (2003), La psychologie cognitive, A. Colin

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9
Q

Les approches théoriques de la perception

A

On distingue 2 approches :
- Approche directe qui concerne les traitements ascendants guidés par le stimulus.
- Approche indirecte qui concerne les traitements descendants guidés par les concepts.

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10
Q

Théorie d’appariement au gabarit

Approches direct de la perception

A

On stocke dans notre mémoire LT des différents “gabarits” (copies, modèles) des formes perçues et ce stockage nous aide à interpréter ce qu’on voit.
Limites :
- C’est impossible de tout stocker.
- On peut interpréter une figure différemment dépendant des stimulations qui l’entour.
Ex. T/-\E C/-\T (the cat)

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11
Q

Théorie d’ajustement au prototype

Approches direct de la perception

A

Reconnaissance par ajustement au prototype qui intègre l’ensemble des traits les plus typiques de la forme (représentatif d’une forme ou pattern). Cette théorie a ses points positifs, par exemple le prototype peut ne pas être un exemplaire déjà rencontré.

Limites : cette théorie n’explique pas les intérpretation différées.

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12
Q

Théories de décomposition en traits

Approches direct de la perception

A

Reconnaissance par décomposition en traits distinctifs, puis ajustement. Un trait peut être l’orientation, la couleur, la concavité, le mouvement de l’objet, etc. On trouve ici quelques modèles (démons) selon ““Le pandémonium” de Selfridge.

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13
Q

Théorie de description structurales

Approches direct de la perception

A

Reconnaissance en composants. On crée des représentations mentales d’objets en 3D à partir de primitives volumétriques (Geons). Les geons sont résistants au « bruit » visuel (= myrkrig). Le reconnaissance d’un objet peut se faire à partir d’un sous-ensemble de ces geons.
Limites : Il faut prendre en compte le contexte/atteintes qui peuvent influer la perception.

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14
Q

Les théories descendantes

Approche indirecte guidés par les concepts.

A

Le sujet a un rôle actif et constructif dans la perception. Il y a une interaction entre le stimulus et les hypothèses formulées sur ce stimulus. La motivation et les attentes du sujet ainsi que le contexte influencent la perception. Cette théorie explique l’existance des illusions.
Limites : Sous-estimation des données sensorielles.

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15
Q

Théorie de l’intégration des attributs

A

Cette théorie complète la théorie de la gestalts (le tout est supérieur à la somme des parties). Cette théorie s’intéresse au traitement de recherche d’un objet particulier dans un tout, c-à-d d’aller justement chercher ces parties. L’identification des objets se fait en 2 étapes:
- Étape pré-attentif : Le traitement des primitives visuelles^ qui permettent d’identifier un objet est précoce, rapide, automatique, parallèle et ne nécessitent pas d’attention cognitive.
- Étape de l’attention focalisée va combiner ces attributs entre eux. En faisant cela, on les localise. Cela demande un traitement en sériel, plus lent, contrôlé, et nécessite de l’attention cognitive.

primitives visuelles = attributs : couleur, forme, orientation…

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16
Q

Paradigme de recherche visuelle

A

Le sujet doit trouver un objet cible parmi d’autres objets distracteurs.
- Dans la condition disjonction, tous les objets se différencient seulement par 1 primitive (ex. couleur)
- Dans la condition conjonction, les objets se différencient par 2 primitives (ex. le couleur et l’orientation ou la forme). Le TR est plus long dans condition conjonction et plus courts dans condition disjonction.

17
Q

Théorie computationnelle de la perception

A

Cette théorie tient en compte la richesse des infos sensorielles et l’importance des connaissances de l’individu. Elle intègre des principes tels que, les indices de profondeur, les constances perceptives et les lois gestaltistes de la perception des formes.

Elle identifie 3 étapes du traitement de l’environnement visuel:
- Esquisse^ primaire en 2D : identification et regroupement des primitives.
- Représentation 2D : La représentation dépend du point d’observation.
- Représentation 3D : Représentation indépendante du point d’observation

esquisse = outline

18
Q

La perception des objets au niveau cérébral

A

Voie dorsale : Traite les informations visuo-spatiales (localisation et interaction avec l’objet).
Voie ventrale : Traite la reconnaissance des objets.

19
Q

Le processus de dénomination des objets et les troubles qui le touche

A
  1. Stimulation
  2. Codage sensoriel : Trouble lié à cet étape → Achromatopsie
  3. Codage structural (preceptif) : Trouble lié à cet étape → Agnosie aperceptive
  4. Codage sémantique : Trouble lié à cet étape → Agnosie associative
  5. Codage phonologique : Trouble lié à cet étape → Anomie
  6. Articulation