UA3 - Constipation aiguë et chronique Flashcards

1
Q

Fréquence normale des selles

A

varie de 3 selles par jour à 1 selle aux 3 jours.

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Q

Épidémiologie

A
  • les femmes sont plus constipées que les hommes.
  • les patients avec un faible revenu sont plus constipés que les patients avec un revenu élevé.
  • les patients qui habitent en milieu rural sont plus constipés que les patients qui habitent en milieu urbain.
  • la prévalence de patients constipés augmente avec l’âge et est plus élevée chez les personnes âgées hébergées.
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3
Q

Conséquences

A
  • isolement social.
  • diminution de la qualité de vie.
  • diminution de la productivité au travail.
  • absentéisme.
  • les visites médicales et l’utilisation de laxatifs entraînent des coûts.
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4
Q

Définition de la constipation

A

la constipation se définit par une défécation difficile, peu fréquente ou d’apparence incomplète.

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5
Q

Physiologie normale de la défécation

A
  • la digestion et l’absorption ont lieu dans l’intestin grâce aux contractions de segmentation et au complexe moteur migrant (activité péristaltique induite par la motiline).
  • l’absorption des électrolytes et des fluides a lieu dans le côlon grâce aux mouvements de masse.
  • réflexe de défécation : distension des parois du rectum → relaxation du sphincter anal interne de manière involontaire → ouverture du sphincter interne → perception du besoin de déféquer →
    • contraction du sphincter anal externe de manière volontaire → rétention des selles jusqu’à un moment opportun.
    • relaxation du sphincter anal externe de manière volontaire → contraction du diaphragme et des muscles abdominaux suivie de l’élimination des selles.
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6
Q

Physiopathologie

A
  • changements au niveau des neurotransmetteurs ou des cellules pacemakers = transit ralenti = ↑ absorption d’eau = selles plus sèches qui sont difficiles à expulser.
  • coordination des muscles déficiente = dysfonctionnement du plancher pelvien.
  • constipation fonctionnelle :
    • mauvaise interprétation de la fréquence des selles de la part du patient.
    • changements dans la microbiote.
    • facteurs génétiques.
    • changements des habitudes de vie.
    • facteurs psychologiques et comportementaux.
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7
Q

Signes et symptômes

A
  • fréquence réduite de défécation (moins de 3x par semaine).
  • selles petites, dures et sèches.
  • selles difficiles à évacuer.
  • sentiment d’évacuation incomplète des selles.
  • sensation de blocage ou d’obstruction anorectale.
  • utilisation de manoeuvres manuelles facilitant l’évacuation.
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8
Q

Signaux d’alarme

A
  • hématochézie (sang rouge et frais dans les selles) ou méléna.
  • douleur abdominale marquée, distension abdominale marquée ou crampes importantes.
  • changement marqué dans les caractéristiques des selles.
  • anémie.
  • anorexie ou perte de poids.
  • nausées, vomissements ou fièvre.
  • constipation sévère réfractaire au traitement.
  • symptômes qui persistent pour plus de 2 semaines ou qui réapparaissent sur une période de moins de 3 mois.
    • en pratique, on va référer un patient s’il n’a pas eu de selles depuis 5 jours ou plus.
  • constipation d’apparition récente ou aggravée chez les personnes âgées sans cause évidente.
  • histoire familiale de cancer du côlon ou de maladies inflammatoires de l’intestin.
  • condition médicale chronique qui peut empêcher le traitement en autosoins avec des laxatifs (ex : paraplégie ou quadriplégie, colostomie, maladie inflammatoire de l’intestin).
  • âge < 2 ans.
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9
Q

Complications possibles

A
  • fécalome (selles compactées dans le rectum ou au niveau sigmoïde qui sont impossibles à évacuer spontanément).
  • fissures anales.
  • hémorroïdes.
  • obstruction intestinale, volvulus.
  • perforation intestinale.
  • dilatation permanent du côlon (mégacôlon).
  • incontinence urinaire ou fécale.
  • rétention urinaire, particulièrement chez les hommes.
  • mauvaise absorption des médicaments per os.
  • iléus paralytique (occlusion fonctionnelle réflexe associée à une croissance bactérienne, possible translocation bactérienne et septicémie).
  • delirium.
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10
Q

Troubles gastro-intestinaux fonctionnels

A
  1. constipation fonctionnelle.
  2. constipation induite par les opioïdes.
  3. ballonnements abdominaux et/ou distension abdominale.
  4. troubles intestinaux fonctionnels indéterminés.
  5. diarrhée fonctionnelle.
  6. syndrome de l’intestin irritable.
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11
Q

Diagnostic selon les critères de ROME

A
  • symptômes présents au cours des 3 derniers mois et/ou début des symptômes il y a 6 mois ou plus avec au moins 2 critères parmi les suivants :
    1. difficulté à évacuer > 25% des défécations.
    2. selles dures ou fragmentées pour > 25% des défécations.
    3. sensation d’évacuation incomplète pour > 25% des défécations.
    4. sensation de blocage ou obstruction anorectale pour > 25% des défécations.
    5. manoeuvre manuelle nécessaire pour faciliter la défécation pour > 25% des défécations.
    6. moins de 3 selles par semaines.
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12
Q

Diagnostic en pratique

A
  • les patients vont rapporter de la douleur et le fait de passer beaucoup de temps sur la toilette sans évacuer de selles.
  • les médecins s’intéressent à la fréquence et à la consistance des selles.
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13
Q

Évaluation de la constipation selon les 7 dimensions des symptômes

A
  1. chronologie.
    • durée de la constipation.
  2. localisation.
  3. qualité.
    • selles dures ou fragmentées selon l’échelle de Bristol.
  4. quantité.
    • fréquence d’élimination.
    • calendrier d’élimination papier ou électronique.
  5. circonstances d’apparition.
    • changements dans les habitudes alimentaires, l’hydratation, l’activité physique et l’environnement.
    • médicaments concomitants.
  6. éléments aggravants / atténuants.
    • laxatifs ou MNPs essayés.
  7. symptômes associés / signaux d’alarme.
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14
Q

Étiologie

A
  1. troubles gastro-intestinaux :
    • syndrome de l’intestin irritable.
    • diverticulites.
    • hémorroïdes.
    • fissures anales.
    • tumeurs.
  2. troubles psychogéniques :
    • ignorer ou reporter une envie de déféquer.
  3. troubles neurologiques :
    • tumeurs au niveau du SNC.
    • AVC.
    • maladie de Parkinson.
    • maladies du SNC.
  4. désordres métaboliques et endocriniens :
    • diabète avec neuropathie.
    • hypothyroïdie.
  5. troubles cardiaques :
    • insuffisance cardiaque.
  6. causes alimentaires :
    • diète insuffisante en fibres alimentaires et/ou élevée en gras et en aliments transformés.
    • hydratation insuffisante.
  7. changements au niveau de l’environnement ou des habitudes de vie :
    • ne pas répondre à l’envie de déféquer.
    • faible niveau d’activité physique.
  8. causes médicamenteuses :
    • antiacides.
    • anticholinergiques.
    • anticonvulsivants.
    • antidépresseurs.
    • antihistaminiques.
    • antimuscariniques.
    • BCC.
    • calcium.
    • fer.
    • relaxants musculaires.
    • opioïdes.
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15
Q

Opioïdes et constipation

A
  • causée par une diminution de la motilité intestinale.
  • les opioïdes se lient aux récepteurs mus ce qui induit la constipation.
  • on n’observe pas de tolérance à la constipation avec un usage prolongé de narcotiques.
  • la constipation peut varier selon l’agent et le voie d’administration (par exemple, la morphine per os cause plus de constipation que le fentanyl transdermique).
  • NNH = 3,3.
  • ex : morphine, hydromorphone, oxycodone, codéine, fentanyl.
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16
Q

Particularités gériatriques concernant les symptômes

A

présentation :

  • la plainte la plus fréquente est le besoin de forcer pour passer des selles.

facteurs contribuant à la constipation chez la personne âgée :

  • changements physiologiques.
  • diminution de la mobilité.
  • changement au niveau de l’alimentation (diminution de l’apport en fibres) et de l’hydratation.
  • polypharmacie.
  • comorbidités.
17
Q

Prise en charge générale

A

voir photo

18
Q

Objectifs de traitement

A
  1. rétablir les habitudes de défécation normales.
    1. augmenter la fréquence des selles.
    2. régulariser les habitudes intestinales.
    3. obtenir le passage non forcé d’une selle.
  2. soulager les symptômes associés à la constipation.
    1. diminuer l’inconfort à la défécation.
    2. réduire la détresse éprouvée par la personne.
  3. prévenir la récidive et les complications de la constipation.
  4. minimiser les effets indésirables.
    1. promouvoir l’utilisation sécuritaire des laxatifs et éviter les abus.
19
Q

MNPs

A
  • modifications alimentaires et augmentation de l’apport liquidien.
    • augmenter les fibres alimentaires graduellement. on vise 20-30 g de fibres par jour.
    • la restriction liquidienne est une contre-indication de l’augmentation liquidien.
  • modification des habitudes de vie.
    • exercice physique.
  • éducation.
    • ne pas ignorer l’envie de déféquer.
    • établir un horaire régulier de défécation.
  • environnement calme et propre.
    • utiliser un tabouret.
    • favoriser l’intimité.
  • réduire les causes médicamenteuses.
  • rétroaction biologique.
  • traitement chirurgical (réservé pour les patients sélectionnés chez qui tous les autres traitement n’ont pas fonctionné).
20
Q

Généralités concernant le traitement

A

les laxatifs augmentent le contenu en eau des selles par effet osmotique, par augmentation de la sécrétion intestinale ou par augmentation de la vitesse de transit.

les laxatifs sont des médicaments à potentiel d’abus.

contre-indications des laxatifs :

  • douleurs abdominales d’étiologie inconnue.
  • saignements rectaux non diagnostiqués.
  • hypersensibilité aux ingrédients.
  • présence ou suspicion d’occlusion intestinale ou de perforation.
  • les manoeuvres rectales (suppositoires, lavements, etc) ne sont pas recommandées pour les patients thrombocytopéniques (plaquettes < 30 x 10^9/L) ou neutropéniques (neutrophiles < 1 x 10^9/L).
21
Q

Agents de masse

A

fibres indigestes qui absorbent de l’eau et forment un gel émollient qui favorise le péristaltisme par distension mécanique du côlon.
- ex : psyllium (Metamucil), inuline, polycarbophile.
- indications : prévention de la constipation et constipation chronique. ne sont pas recommandés pour le constipation induite par les opioïdes.
- effets indésirables : ballonnements et flatulences qui s’estompent au fil du temps.
- utiliser avec prudence pour les patients alités, peu mobiles et avec une hydratation limitée ainsi qu’en cas de dysphagie ou de sténose de l’oesophage.
- délai d’action : 1-3 jours.
- espacer la prise des autres médicaments de 2 heures.

22
Q

Émollients

A

surfactants anioniques qui ramollissent les selles en permettant l’absorption d’eau et de lipides.
- ex : docusate de sodium.
- indications : prévention de la constipation.
- possèdent peu d’études de bonne qualité, efficacité controversée.
- effets indésirables : diarrhée, nausées, crampes, goût amer.
- délai d’action : 1-3 jours.

23
Q

Lubrifiants

A

huiles minérales non-absorbées qui sont incorporées aux selles, ce qui permet de les ramollir.
- ex : huile minérale lourde (Fleet huileux).
- indications : constipation aiguë.
- pas assez de données pour conclure de l’efficacité.
- effets indésirables : fuites anales, inflammation, prurit du canal anal.
- délai d’action : 6-8 heures pour le per os, 5-15 minutes pour les lavements.
- généralement non recommandés à cause de l’efficacité douteuse et du profil d’innocuité inquiétant.
- les suppositoires de glycérine agissent comme lubrifiant. possèdent peu de données d’efficacité. utilisés en traitement de la constipation aiguë.

24
Q

Laxatifs osmotiques salins

A

ce sont des sels non absorbés qui agissent rapidement en effectuant un appel d’eau dans l’intestin.
- ex : hydroxyde de magnésium, citrate de magnésium, phosphate de sodium.
- indications : constipation aiguë.
- possèdent peu de données probantes.
- effets indésirables : diarrhée, nausées, désordres électrolytiques (attention aux patients en IRC).
- délai d’action : 1-6 heures pour le per os, 5-15 minutes pour les lavements.
- important pour les patients de bien s’hydrater en utilisant ces laxatifs.
- interactions : formation de complexes non absorbés entre le magnésium et les quinolones, la tétracycline, le synthroid et la digoxine.

25
Q

Laxatifs osmotiques sucrés

A

sucres non absorbés qui sont métabolisés dans le côlon et qui exercent un effet osmotique.
- ex : lactulose, sorbitol.
- indications : constipation chronique et induite par les opioïdes.
- effets indésirables : ballonnements, crampes abdominales, flatulences, nausées.
- délai d’action : 1-3 jours.
- contre-indications : patients intolérants au galactose.

26
Q

Laxatifs iso-osmotiques

A

agents non absorbés qui exercent un effet osmotique. peuvent contenir des électrolytes ou non.
- ex : PEG (restoralax, lax-a-day).
- indications : constipation aiguë, chronique, induite par les opioïdes et préparations évacuantes.
- très efficaces, c’est le traitement de première intention.
- effets indésirables : diarrhée, ballonnements, flatulences, nausées, crampes. le profil d’innocuité reste favorable.
- délai d’action : 1-3 jours, < 6 heures pour des doses plus élevées.
- interactions : incompatibles avec les agents épaississants à base d’amidon (ex : thicken up).

27
Q

Stimulants

A

stimulent les muscles des intestins par stimulation directe du système nerveux entérique et de la sécrétion d’eau et d’électrolytes par le côlon.
- ex : sennosides, bisacodyl, huile de ricin. on a aussi des laxatifs stimulants naturels (aloe vera, cascara,
- indications : constipation chronique, induite par les opioïdes et préparations évacuantes.
- effets indésirables : crampes abdominales, désordres électrolytiques avec une utilisation chronique ou un abus. les sennosides peuvent colorer l’urine en rose-rouge et le lait maternel en brun.
- délai d’action : 6-12 heures.
- accoutumance possible.
- peuvent être utilisés en première ligne de traitement et à long terme.

28
Q

Probiotiques

A

peu d’études cliniques qui démontrent l’efficacité.

29
Q

Antagonistes des récepteurs mu

A
  • ex : méthylnaltrexone, naloxégol.
  • indications : constipation induite par les opidoïdes. le méthylnaltrexone peut également être utilisé pour la constipation aiguë.
  • effets indésirables : douleurs abdominales, nausées, flatulences.
  • délai d’action : quelques heures.
  • interactions : le naloxégol est métabolisé par le CYP3A4.
30
Q

Agents prokinétiques

A

agonistes du récepteur de la sérotonine 5-HT4. lorsqu’il est activé, le récepteur permet la libération d’acétylcholine qui stimule la motilité du tractus gastro-intestinal.
- ex : prucalopride.
- indications : constipatio chronique.
- effets indésirables : céphalées transitoires, diarrhée transitoire, nausées transitoires, crampes abdominales transitoires.

31
Q

Agents prosécrétoires

A

stimulent la sécrétion de fluide riche en chlore dans l’intestin, ce qui stimule la motilité intestinale et réduit le temps de transit. ils peuvent (ou non) agir par le récepteur guanylate cyclase C.
- ex : linaclotide, plécanatide.
- indications : consitpation chronique et syndrome de l’intestin irritable.
- délai d’action : 1 semaine.

32
Q

Comparaison de l’efficacité des différents traitements

A
  • PEG > lactulose = sorbitol ≥ psyllium > docusate = placébo.
  • sennosides > placébo.
  • bisacodyl > placébo.
  • antagonistes des récepteurs mu > placébo.
  • prucalopride non inférieur au PEG > placébo.
  • agents prosécrétoires > placébo.
33
Q

Algorithme de traitement de la constipation chronique

A

voir photo

34
Q

Combinaisons de traitement

A

on va privilégier une monothérapie laxative lorsque possible.

  • pour les laxatifs iso-osmotiques, osmotiques sucrés ou stimulants, on va commencer par optimiser le laxatif en cours.
  • si on atteint les doses démontrées efficaces sans obtenir l’objectif de traitement, on peut combiner un laxatif avec un autre de mécanisme complémentaire.

il est préférable de remplacer les agents suivants par un autre agent démontré efficace et sécuritaire :

  • émollients (docusate).
  • agents de masse (psyllium).
  • osmotiques salins.
35
Q

Particularités gériatriques concernant le traitement

A
  • agents de masse : privilégier d’autres agents pour les patients qui sont alités, peu mobiles, qui ont une faible hydratation ou qui ont un péristaltisme diminué.
  • émollients (docusate) : ne sont pas recommandés.
  • suppositoires de glycérine : peuvent être employés occasionnellement pour désimpacter.
  • huile minérale : n’est pas recommandé par voie orale à cause des risques d’aspiration et de la diminution de l’absorption des vitamines liposolubles ADEK.
  • agents osmotiques sucrés et iso-osmotiques : agents à privilégier!
  • agents osmotiques salins : attention pour les patients en IRC.
  • stimulants : sennosides préférés au bisacodyl.
36
Q

Suivi

A
  • efficacité : 2-3 jours.
  • innocuité : 24-48 heures.
37
Q

Algorithme de traitement pour la constipation aiguë

A

voir photo

38
Q

Traitement de la constipation induite par les opioïdes

A
  1. même traitement que pour la constipation chronique en :
    • évitant les osmotiques sucrés et les suppléments de fibres, qui sont moins bien tolérés.
    • privilégiant les iso-osmotiques et les stimulants.
  2. si bowel function index ≥ 30 points, passer à l’étape 3.
    • c’est un formulaire que les patients doivent remplir.
  3. possibilité de tenter un agent opioïde qui cause moins de constipation (fentanyl, méthadone) ou d’initier un traitement avec un antagoniste des récepteurs mu.