UA 6 -VIH Flashcards
classe pharmacologiques des antirétroviraux
- Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTIs) ou nucléotidiques (ie: ténofovir)
- Inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTIs)
- Inhibiteurs de la protéase (IP)
- Inhibiteur de l’intégrase
- Inhibiteurs de l’entrée
- Antagonistes des co-récepteurs CCR5 (maraviroc)
- Inhibiteur de l’attachement (fostemsavir)
- Inhibiteur de fusion (enfuvirtide) - Inhibiteurs de capside (lenacapavir)
quels sont les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI)
-abacavir
- lamivudine
- Ténofovir disoproxil
- Ténofovir alafénamide
quels sont les inhibiteurs nucléosidique de la transcriptase inverse qui doivent être ajusté en IRC
- lamivudine
- Ténofovir disoproxil
- Ténofovir alafénamide
juste pas l’abacavir
quels sont les inhibiteurs nucléosidique de la transcriptase inverse qui doivent être ajusté en IH
abacavir
quel est le nucléoside analogue de l’abacavir
Guanosine
quel est le nucléoside analogue du lamivudine
Cytosine
quel est l’analogue nucléoside du ténofovir
adénosine
E2 à court terme de INTI
- Céphalées,
- étourdissements,
- fatigue,
- nausée
Réaction d’hypersensibilité à l’abacavir
Test HLA-B*5701 positif –> abacavir contre-indiqué
Réaction multisystémique pouvant être mortelle
Environ 8% population caucasienne
effet à long terme ténofovir
Ténofovir – néphrotoxicité (syndrome de Fanconi, trouble de réabsorption tubulaire, augmentation Cr), ostéopénie/ostéoporose/fractures (perte de phosphore)
Ténofovir alafénamide – faible concentration a/n rénal, alors plus sécuritaire pour reins et os
mécanisme d’action des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse
- Liaison sélective et non compétitive à la transcriptase inverse produisant des changements dans la conformation du site catalytique.
- Empêche la transcription de l’ARN viral en ADN viral.
comment prendre les INNTI
étravirine : avec ou sans repas
rilpvirine : ≥ 500 𝑘𝑐𝑎𝑙, ≥ 20% 𝑔𝑟𝑎𝑠, 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑔𝑎𝑠𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎𝑐𝑖𝑑𝑒 = prendre avec le plus gros repas de la journée
doravirine : avec ou sans repas
quels sont les INNTI
- étravirine
- rilpivirine
- doravirine
interactions rilpivirine avec les agents modifiant l’acidité
Inhibiteurs pompe à proton: tous contre-indiqués
Exception: faire dosage plasmatique rilpivirine et ajuster dose au besoin si doit absolument prendre IPP
} Antiacides / multivitamines:
Donner antiacides 2 h avant ou 4 heures après rilpivirine
} Antagonistes H2
Donner anti-H2 12 h avant ou 4 h après rilpvirine
E2 INNTI
◦ Court terme – effets non spécifiques
◦ Rash vs reaction d’hypersensibilité
◦ Hépatotoxicité (tous, mais plus à risque névirapine)
◦ Effets du SNC (éfavirenz > > rilpivirine > doravirine, étravirine)
mécanisme d’action des inhibiteurs de la protéase
Inhibe le clivage des longues chaînes de polyprotéines; empêche formation des protéines et enzymes fonctionnelles nécessaires pour la survie des virions
IP avec ou sans nourriture
avec nourriture
combien de fois par jour prendre les IP
*Posologie BID si virus avec mutations conférant résistance partiel au darunavir
- sinon donné DIE
si passe de ritonavir à cobicistat ou l’inverse, est-ce qu’on garde les doses pareils
on doit faire attention car les intéractions peuvent changer
millepertuis et ail avec antirétroviraux
ARV substrat CYP3A4 et millepertuis, ail
◦ Induction enzymatique des antirétroviraux par ces produits naturels : à éviter
IP / INNTI /INI et rifampin, phénobarbital, phénytoine, carbamazépine
◦ À éviter si possible car ↓ conc. antirétroviraux et résistance
◦ Faire pharmacocinétique clinique des ARV et anticonvulsivants, au besoin
◦ Ajustement posologique parfois d’emblée
RTV / cobicistat et drogues de récréation (“ChemSex”)
Prudence: Ecstasy (MDMA), amphétamine, crystal meth
1 cas mortalité avec ritonavir (inhibition 2D6)
- prendre 1/4 de la dose
quels sont les IP
- ritonavir
- cobicistat
E2 à court terme IP
nausées, diarrhées, vomissements
peuvent persister dans le temps
E2 IP à long terme
- Dyslipidémie
— Changer l’agent causal
— Traitement idem vs patients non VIH, mais attention aux interactions médicamenteuses
— Association statine + fibrate parfois requise - Résistance à l’insuline, diabète
— Changer l’agent causal
— Traitement idem vs patients non VIH
— 1e choix: metformin - Augmentation du risque d’infarctus myocarde possible
quel est le mécanisme d’action des inhibiteurs de l’intégrase
Empêche le transfert des brins d’ADN viral et la liaison à l’ADN cellulaire de l’hôte
quels sont les inhibiteurs de l’intégrase de 1ère génération
- raltégravir
- elvitégravir
quels sont les inhibiteurs de l’intégrase de 2e génération
- dolutégravir
- cabotégravir
- bictégravir
avec ou sans nourriture les inhibiteurs de l’intégrase
peu importe sauf pour elvitégravir qui doit être pris avec nourriture
E2 court terme des inhibiteurs de l’intégrase
◦ Céphalées, fatigue, étourdissements, insomnie
◦ Effets du SNC – semble plus marqué avec dolutégravir
prise de poids avec les inhibiteurs de l’intégrase
◦ Plus important avec dolutégravir ≥ bictégravir ≥ cabotégravir (elvitégravir, raltégravir moins à risque)
◦ Pire si prise concomitante ténofovir alafénamide
◦ Facteur de risque: femme de race noire
inhibiteurs de l’intégrase avec cations bi ou trivalents
◦ Chélation des cations avec inhibiteur de l’intégrase
Ex: Antiacides, calcium, fer, zinc, multivitamine, magnésium
◦ Raltégravir, elvitégravir:
Séparer cations divalents et trivalents d’au moins 2h, idéalement 4h, des inhibiteurs de l’intégrase
◦ Dolutégravir:
Donner dolutégravir 2 heures avant ou 6 heures après cations ET/OU prise avec nourriture
◦ Cabotégravir per os:
Administrer antiactides 2h avant ou 4h après cabotégravir po
◦ Bictégravir:
Prendre 2 heures avant les antiacides
Autres cations – ok en même temps si prise avec nourriture
quels sont les antirétroviaux qui font une aug de la créat sérique au début de tx, mais sans diminuer le DFG (4)
- Cobicistat
- Rilpivirine
- dolutégravir
- Bictégravir
interaction antirétroviaux et metformin
avec :
- Cobicistat
- Rilpivirine
- dolutégravir
- Bictégravir
limiter la dose à 500 mg BID si prise de dulutégravir 50 mg BID sinon juste faire plus attention
interaction Dolutégravir + étravirine
◦ dim 88% concentration dolutégravir
◦ Dolutégravir 50 mg DIE peut-être donné si prise concomitante de darunavir/ritonavir, atazanavir/ritonavir ou lopinavir/ritonavir
◦ Si non, donner dolutégravir 50 mg BID
dolutégravir et rifampine
Donner dolutégravir 50 mg BID au lieu de 50 mg DIE
Raltégravir + rifampine
Donner raltégravir 800 mg BID au lieu de 400 mg BID
interaction IP et statines
◦ Inhibition 3A4 et OATP1B1/3 par IP, ↑ conc. de la majorité des statines
◦ Lovastatine et simvastatine: contre-indiqués
◦ Atorvastatine: débuter à 10 mg die
◦ Rosuvastatine: precaution, débuter à faible dose
IP / ritonavir et méthadone
◦ Induction 2B6 et UGT, ↓ conc. méthadone
◦ Surveiller pour sevrage après 10 à 14 jours
IP et Rx contre dysfonction érectile
} sildénafil, tadalafil, vardenafil
} diminuer dose du traitement de la dysfunction érectile
interaction avec cabenuva (cabotégravir /rilpivirine IM)
Contre-indiqués avec inducteur métabolique
sévère
◦ Rifampin
◦ Rifapentine
◦ Carbamazépine
◦ Oxcarbazépine
◦ Phénobarbital
◦ Phénytoine
◦ Primidone
modéré
- rifabutine
- dexamethasone
mécanisme d’action maraviroc (celsentri)
Antagoniste sélectif et lentement réversible des co-récepteurs CCR5
◦ Empêche entrée du virus dans la cellule
indication maraviroc
Indiqué en première ligne de traitment (mais non remboursé par RAMQ) et en traitement de sauvetage (Médicament d’exception RAMQ)
efficacité maraviroc
Non efficace contre souche avec tropisme CXCR4 ou mixte / bitropisme
◦ Doit faire test de tropisme avant le début du tx
E2 maraviroc
◦ Nausées,
- insomnie,
- céphalées
◦ À haute concentration – hypotension orthostatique
poso maraviroc si prise concomitante d’un inhibiteur puissant 3A4 ± un inducteur 3A4
150 mg BID (ou 300 DIE si prise avec ritonavir)
poso maraviroc pas d’interaction
300 mg BID (= dose standard)
poso maraviroc si prise d’un Puissant inducteur CYP3A4 (sans inhibiteur 3A4)
600 mg BID
mécanisme d’action fostemsavir
} Prodrogue à métabolite actif temsavir
} Empêche attachement gp120 au récepteur CD4+
quand utiliser le fostemsavir
- Étudié chez patients expérimentés avec virus multirésistants
◦ 60 % charge virale < 40 copies/mL à semaine 96 chez patients avec au moins 1 autre ARV efficace
E2 fostemsavir (6)
- diarrhée,
- céphalées,
- nausée,
- rash,
- douleur abdominale,
- vomissement
mécanisme d’action lenacapavir
Inhibiteur de capside
chez qui est étudié le lenacapavir
Étudié chez patients expérimentés avec virus multirésistants
poso lenacapavir
◦ Jour 1 et jour 2 : 600 mg PO DIE
◦ Jour 8 : 300 mg PO x 1 dose
◦ Jour 15 : 927 mg SC dans l’abdomen (2 injections de 1.5 mL)
◦ 6 mois après la dose du jour 15, et ensuite aux 6 mois (+/- 2 semaines)
- si plus de 2 semaines de retard aux injections, doit refaire les dose de charge
E2 lenacapavir
- Réactions aux sites d’injection,
- nausée,
- diarrhée
Bictégravir / ténofovir alafénamide / emtricitabine (biktarvy)
- pris avec ou sans nourriture
} Excellente efficacité
} Haute barrière génétique à la résistance
} Efficace à la fois contre l’hépatite B
} Interactions – attention cations, inducteurs métaboliques puissants
E2 principaux biktarvy (Bictégravir / ténofovir alafénamide / emtricitabine)
- céphalées,
- fatigue,
- étourdissements,
- insomnie,
- prise de poids
triumeq (Dolutégravir /abacavir /lamivudine)
- pris avec ou sans nourriture
} Excellente efficacité
} Haute barrière génétique à la résistance
} Doit être HLA-B*5701 négatif
} Doit être VHB négatif (ou si +, ajouter un 2e agent efficace contre VHB)
interaction triumeq (Dolutégravir /abacavir /lamivudine)
attention cations, inducteurs
métaboliques puissants, metformine
Dovato (dolutégravir/lamivudine)
- avec ou sans nourriture
} Excellente efficacité (aussi efficace que trithérapie)
} Haute barrière génétique à la résistance
} Doit avoir CV < 500 000 copies/mL
} Doit être VHB négatif (ou si +, ajouter un 2e agent efficace contre VHB)
E2 principaux dovato (dolutégravir/lamivudine) (5)
- céphalées,
- fatigue,
- étourdissements,
- insomnie,
- prise de poids
Interactions dovato (dolutégravir/lamivudine)
attention cations, inducteurs
métaboliques puissants, metformine
delstrigo (Doravirine / ténofovir disoproxil (TDF)/ lamivudine)
- pris avec ou sans nourriture
} Très bonne efficacité
} Relativement haute barrière génétique à la résistance
} Efficace à la fois contre l’hépatite B
E2 principaux delstrigo (Doravirine / ténofovir disoproxil (TDF)/ lamivudine)
- céphalées,
- fatigue,
- étourdissements,
- insomnie,
- toxicité rénale et osseuse osseuse possible avec TDF
} Moins associé avec prise de poids
comment prendre le Complera (Rilpivirine/ténofovir disoproxil / emtricitabine) et le Odefsey (Rilpivirine / ténofovir alafénamide / emtricitabine)
avec repas riche en gras (> 500 kcal, >/= 20 g gras)
efficacité Complera (Rilpivirine/ténofovir disoproxil / emtricitabine) et le Odefsey (Rilpivirine / ténofovir alafénamide / emtricitabine)
} Bonne efficacité, relativement haute barrière génétique à la résistance
} Ne pas initier si CV > 100 000 copies/mL ou CD4 < 200 cell/mm3
} Efficace à la fois contre VHB
E2 principaux Complera (Rilpivirine/ténofovir disoproxil / emtricitabine) et le Odefsey (Rilpivirine / ténofovir alafénamide / emtricitabine)
- céphalées,
- fatigue,
- étourdissements,
- insomnie,
- symptômes dépressifs (rare),
- toxicité rénale et osseuse possible avec TDF (Complera, beaucoup moins Odefsey)
interaction Complera (Rilpivirine/ténofovir disoproxil / emtricitabine) et le Odefsey (Rilpivirine / ténofovir alafénamide / emtricitabine)
inducteurs métaboliques puissants CYP3A4 et agents modifiant l’acidité gastrique
comment prendre le juluca (Dolutégravir / rilpivirine)
avec repas riche en gras (> 500 kcal, >/= 20 g gras)
place thérapie juluca (dolutégravir/rilpivirine)
} Bonne efficacité, haute barrière génétique à la résistance
} Traitement de maintien (CV doit être < 50 copies/mL au moment du switch)
} Non efficace contre VHB
E2 principaux juluca (dolutégravir/rilpivirine)
- céphalées,
- insomnie,
- symptômes dépressifs (rare)
interactions juluca (dolutégravir/rilpivirine)
attention inducteurs métaboliques puissants CYP3A4, cations, metformine et agents modifiant l’acidité gastrique
comment prendre Stribild (Elvitégravir / cobicistat / ténofovir disoproxil/ emtricitabine) et Genvoya (Elvitégravir / cobicistat / ténofovir alafénamide / emtricitabine)
AVEC ou APRÈS repas
place dans tx Stribild (Elvitégravir / cobicistat / ténofovir disoproxil/ emtricitabine) et Genvoya (Elvitégravir / cobicistat / ténofovir alafénamide / emtricitabine)
} Bonne efficacité, faible barrière génétique à la résistance
} Efficace à la fois contre VHB
E2 Stribild (Elvitégravir / cobicistat / ténofovir disoproxil/ emtricitabine) et Genvoya (Elvitégravir / cobicistat / ténofovir alafénamide / emtricitabine) (6)
- céphalées,
- fatigue,
- étourdissements,
- insomnie,
- nausées
- toxicité rénale et osseuse possible avec TDF (Stribild, beaucoup moins Genvoya)
mécanisme d’action cabotégravir
Inhibiteur de l’intégrase, analogue du dolutégravir
administration cabotégravir
- soit PO ou IM dans muscle glutéal
Traitement du VIH: - Administration q 1 mois ou q 2 mois
Prophylaxie du VIH: - Administration q 2 mois
si IMC de plus de 30, quoi faire lors de l’injectons de cabenuva
utiliser une aiguille plus longue
avantages du cabenuva
} Amélioration possible de l’adhésion
} Évite le rappel quotidien du diagnostic VIH
} Absence d’ARV per os à domicile
} Évite la voie per os:
◦ Rilpivirine et prise avec nourriture
◦ Rilpivirine et interaction avec agent modifiant pH gastrique
◦ Cabotégravir et interactions avec cations
désavantages cabenuva
- Patient doit se déplacer pour injection à chaque 1 à 2 mois (vs visite médicale q 4-6 mois)
- Risques de résistance aux INNTI et INI si retard / pertes au suivi
quoi faire si retard de moins de 1 semaine de l’injection de cabenuva
Délai 1 semaine: non significatif
transmission VIH selon charge virale
Corrélation avec charge virale
◦ U=U (indécelable = non transmissible)
< 200
modes de transmission VIH
- relations sexuelles
- parentéral
- vertical
symptomalogie de la primo-infection du VIH (12)
} Fièvre
} Lymphadénopathie
} Pharyngite
} Rash
} Myalgie / arthralgie
} Diarrhée
} Céphalée
} Nausée / Vomissement
} Hépatosplénomégalie
} Perte de poids
} Candidose oro-pharyngée
} Symptômes neurologiques
période fenêtre pour faire un test rapide VIH
3 - 6 mois
95% deviennent séropositifs en 3 mois
quand faire les tests de dépistage VIH après une exposition potentielle
répéter analyse à semaine 6, mois 3 et 6
résultats thérapeutiques recherchés généraux en VIH
} Diminution morbidité (infections opportunistes, maladies CV/rénal/hépatique, néoplasies, cachexie, démence, etc.)
} Meilleure espérance de vie en gardant qualité de vie acceptable
} Prévenir la transmission
} Charge virale sous le seuil de la detection (”indécelable”)
} Amélioration de la fonction immunitaire
résultats thérapeutiques recherchés précis en VIH
- Charge virale < 20 copies/mL en 8 à 12 semaines (Parfois peu prendre plus de temps (6 à 12 mois) si débute avec CV plus élevée, si faible CD4+ ou si infection opportuniste aiguë)
- CD4+
◦ Première année
50- 150 cells/mm3
◦ Ensuite aug de 50-100 cell/mm3/an jusqu’à normal
quand débuter la thérapie ARV
ARV est recommandé chez tous les patients
quels sont les bithérapies VIH avec indication officielle
- Initiation 1e thérapie: Dovato
- Switch / maintien: Juluca, Dovato, CAB/RPV IM
quels sont les stratégies préférées pour débuter un tx VIH chez pt naïf
} 2 INTIs + 1 inhibiteur de l’intégrase
} 1 INTI + 1 inhibiteur de l’intégrase
quels sont les stratégies alternatives pour débuter un tx VIH chez pt naïf
} 2 INTIs + 1 IP
} 2 INTIs + 1 INNTI
} 2 INTI + elvitegravir /cobicistat
précautions avec abacavir
◦ utiliser avec précautions ou choisir une solution de rechange si plusieurs facteurs de risque cardiovasculaires;
◦ contre-indiqué si HLA-B*5701 positif;
◦ combinaison avec abacavir/lamivudine à éviter si co-infection avec virus de l’hépatite B
précautions avec Dolutégravir / lamivudine (Dovato)
régime à ne pas utiliser si co-infection avec virus de l’hépatite B ou charge virale VIH > 500 000 copies/mL;
précautions avec Co-formulation ténofovir alafénamide/emtricitabine (Descovy):
non remboursé par RAMQ sauf par patient d’exception dans situations exceptionnelles
précautions avec rilpivirine
choisir une solution de rechange si charge virale > 100 000 copies/mL ou CD4 < 200 cell/mm3 au moment d’initier
quoi dire lors du conseil pt avec pt naïf VIH
◦ But de la thérapie (CD4, charge virale) et cibles
◦ Importance de la thérapie combinée
◦ Importance de l’adhésion; quoi faire si oubli d’une dose
◦ Horaire d’administration, exigence alimentaire
◦ Effets indésirables à court terme et gestion
◦ Effets indésirables à long terme et suivi
◦ Quand consulter md
◦ Haut risque d’interactions et importance d’aviser avec prendre nouveau Rx
◦ Prévention de la transmission (le rôle de tous !)
suivi efficacité ARV si VIH+
◦ Charge virale (CV): 4 à 8 semaines après nouveau tx jusqu’à CV < 50 copies/mL, ensuite aux 3 à 6 mois (q 6 mois chez pt adhérent avec CV supprimée et CD4 stable > 1 an)
◦ CD4+:
si CD4+ < 300 cell/mm3: aux 3 mois
si CD4+ >/= 300 cell/mm3: aux 6 mois
Après 2 ans avec CV supprimée:
si CD4 entre 300-500 cell/mm3: aux 12 mois
si CD4 entre > 500 cell/mm3: optionnel
suivi adhésion ARV si VIH+
Conseiller adhésion 100%; accepter adhésion 90%
Causes principales pour changer les ARV
◦ Gérer ou prévenir les effets indésirables (47%)
◦ Simplifier la thérapie (27%)
Par exemple, une fois CV supprimée x 6 mois, changement à Cabenuva (cabotégravir/rilpivirine) IM
◦ Échec thérapeutique (17%)
◦ Gérer ou prévenir les interactions (9%)
combien d’antirétroviraux efficaces on veut à la fois
Idéalement 2 à 3 antirétroviraux efficaces
si VIH + et hépatite B +, on veut combien de rx efficace pour l’hépatite B
2
choix intéressants lors d’échec de tx vih
◦ IP de 2e generation: (darunavir)
◦ INNTI de 2e generation: Étravirine, rilpivirine, doravirine
◦ Maraviroc (si tropisme CCR5)
◦ Inhibiteur de l’integrase de 2e generation (dolutegravir, bictégravir)
◦ Fostemsavir, lenacapavir (en dernier recours)
définition échec virologique VIH
impossibilité d’obtenir ou de maintenir une charge virale à < 200 copies/mL après 6 mois
définition échec immunologique VIH
N’atteint pas résultat immunologique visé ou ↓ CD4+ malgré charge virale supprimée
définition échec clinique VIH
Développement d’infections opportunistes malgré une bonne réponse immunitaire
premier soins si possible exposition percutanée au VIH
Nettoyage avec eau, savon ou antiseptique, bien rincer avec de l’eau ou du NaCl 0.9% (ne pas brosser, ne pas
faire saigner la plaie, ne pas utiliser agent irritant)
premier soins si possible exposition sur une muqueuse au VIH
Rincer abondamment avec eau ou du NaCl 0.9%
si PPE VIH indiquée, quand débuter
idéalement < 2 h après exposition, mais au moins <72h)
facteurs de risque accru de transmission VIH si piqûre d’aiguille
◦ Aiguille creuse ou non
◦ Profondeur / site piqûre
◦ Provient ou non vaisseau sanguin
◦ Injection ou non
◦ Présence ou non de liquide sur aiguille avant piqûre
facteurs de risque accru de transmission VIH si coupure
◦ Longueur / profondeur
◦ Présence de sang sur l’instrument avant coupure
facteurs de risque accru de transmission VIH si contact sur muqueuse ou non sur une peau non saine
◦ Quantité de liquide
◦ Durée du contact
◦ Surface touchée
facteurs de risque accru de transmission VIH si morsure
◦ Présence de sang dans la bouche de l’agresseur
◦ Bris de peau
si exposition au sang d’une personne VIH+ mais qui prend des ARV et CV de moins de 200, donne-t-on la PPE
non, indédectable = intransmissible
choix thérapeutique pour PPE VIH
1e choix: Biktarvy (bictégravir / tenofovir alafenamide / emtricitabine 50/25/200mg) 1 co po DIE x 28 jours
2e choix: Truvada (ténofovir disoproxil 300 mg / emtricitabine 200 mg) 1 co DIE + Dolutégravir 50 mg DIE x 28 jours
3e choix
Truvada (ténofovir disoproxil 300 mg / emtricitabine 200 mg) 1 co DIE + Raltégravir 400 mg po BID X 28 jours (femmes enceintes)
si la personne source de l’exposition au VIH est connue VIH +, comment faire le choix de l’antiviral
Choix adapté au besoin selon histoire antirétrovirale, charge virale, données de résistance virale
suivi sérologie VIH si PPE
jour 0 (< 7jours), semaine 4, et mois 3
quoi faire si personne possiblement exposé au VIH est déjà sous PrEP
◦ PPE non indiqué si prise PPrE de façon adéquate
◦ Exposition anale
PPE si PPrE intermittente (« sur demande ») prise de façon inadéquate ou si PPrE continu (po DIE) pris < 4 co/7 derniers jours
◦ Exposition vaginale
PPE si PPrE pris < 6 co/7 derniers jours, ou si pas de dose depuis > 48 heures
quoi faire si personne source de l’exposition VIH est déjà sous PrEP lorsqu’on se demande si doit donner PPE
Considérée cette personne source comme VIH inconnu avec facteurs de risque
quoi faire lorsqu’on prescrit PPE
La prophylaxie post exposition accidentelle au VIH, dans la mesure où le pharmacien dirige le patient vers un professionnel responsable de son suivi clinique dans les 72 heures suivant l’amorce de la thérapie médicamenteuse et inscrits les motifs justifiant cette décision sur un formulaire qu’il remet au patient
quelle est la durée du PPE
28j
quoi dire au conseil patient PPE
} Éviter rapport sexuel non protégé x 6 mois
} Éviter grossesse, allaitement, don de sperme, don de sang/organe x 6 mois
} Importance de consulter md < 72h
◦ Évaluation
◦ Suivi
◦ Dépistage VIH, VHB, VHC et suivis (et autres ITSS prn)
◦ Déterminer si PPE VHB (vaccin, Ig) est requise
} Importance de l’adhésion et de compléter le 28 jours de traitement (si md indique de continuer)
} But/efficacité de la PPE, posologie, durée de traitement, effets secondaires / interactions possibles et gestion
} Selon le cas, évaluer si PPrE pourrait être une bonne option de protection future – amorcer la discussion avec le patient
E2 secondaires à court terme PPE (6)
Nausées / vomissements
Céphalées
Rash
Diarrhée
Insomnie
Fatigue
indication PrEP si HARSH et femme transgenre
ayant eu lors des 6 derniers mois des relations anales non protégées et au moins un des critères ci-dessous:
◦ ITS bactérienne anale ou syphilis lors de la dernière année,
◦ Relation sexuelle avec partenaire VIH + avec un risque significatif de transmission du VIH (ex : non traité ou charge virale > 200 copies/mL)
◦ Utilisation antérieure de prophylaxie post exposition (PPE) ≥ 2 fois
◦ ≥ 2 partenaire sexuel lors des 6 derniers mois
◦ Usage de substances psychoactives lors des relations sexuelles (« chem-sex »)
indication PrEP si hétérosexuelle
Relation hétérosexuelle vaginale ou anale avec partenaire VIH + (couple sérodifférent) avec un risque significatif de transmission du VIH (ex : partenaire non traité ou charge virale > 200 copies/mL) ou risque minime (ex : faible charge virale) mais tentant de devenir enceinte
} Au cas par cas, relation hétérosexuelle vaginale ou anale avec un ou plusieurs partenaires à statut VIH inconnu mais dans groupe à risque
indication PrEP si injection de drogues
Personne partageant matériel d’injection de drogues, en plus des stratégies de réduction des méfaits
options PrEP orale
- Truvada (TD et emtricatabine)
- Descovy (TAF et emtricitabine) (excluant les personnes à risque via des relations vaginales insertives)
poso Truvada PrEP
option 1 : 1 co die (juste protégé après 7j de prise)
option 2 : à la demande = 2 cos 2-24h avant relation sexuelle puis 1 co die jusqu’à 48h après dernière dose
si prise de PrEP sur demande et que nouvelle relation sexuelle moins de 7j après la prise initiale
pas besoin de répéter la dose de charge
points important du tx oral PrEP
} NE PAS servir plus que 3 mois de Rx (sauf exception)
} NE PAS prolonger une ordonnance de PPrE passé 3 mois (exceptionnellement pourrait prolonger pour 1 mois seulement)
◦ Pt doit revoir md à chaque 3 mois pour répéter test VIH et autres dépistages, et pour obtenir nouvelle Rx
(ordonnance 3 mois)
◦ Ou appeler md avant de servir
◦ Truc: vérifier DSQ pour voir si résultat test VIH disponible
cabotégravir en PrEP poso
} Phase orale (30 mg po die x 1 mois) – optionnelle
} IM: 600 mg mois 1 et 2, ensuite aux 2 mois
retard accepté cabotégravir IM PrEP
◦ +/- 7 j de la date prévue d’injection
◦ Si retard >/= 7 jours, reprise cabotégravir oral jusqu’à la prochaine injection
CI cabotégravir PrEP
Contre-indiqué si inducteurs métaboliques modérés à puissants
quoi faire si pt décide d’arrêter PrEP cabotégravir IM
PPrE orale requise pour au moins 1 an
labos qu’on doit suivre en PrEP (7)
- dépistage VIH
- dépistage hépatite A, B et C
- dépistage autres ITSS
- FSC
- ALT
- créat
- analyse urinaire
- test de grossesse prn
Les antiviraux sont parfois utilisés en prophylaxie secondaire de l’herpès génital. Un énoncé est FAUX au sujet des effets des antiviraux lors d’utilisation pour cette indication. Lequel? Les antiviraux donnés en prophylaxie secondaire diminuent :
A) la durée de l’éruption herpétique
B) la résistance virale
C) la transmission virale
D) le nombre d’épisode d’éruption herpétique par année
B) la résistance virale
Quel énoncé décrit le mieux le mécanisme d’action de la rilpivirine?
A) empêche la production d’ADN viral en changeant la conformation de la transcriptase inverse;
B) empêche l’entrée du virus à l’intérieur des lymphocytes CD4+;
C) inhibe la coupure des longues polyprotéines en protéines fonctionnelles;
D) mime les nucléosides endogènes.
A) empêche la production d’ADN viral en changeant la conformation de la transcriptase inverse
Un patient débutant StribildMD (elvitégravir / cobicistat / ténofovir disoproxil / emtricitabine) doit recevoir les conseils suivants, sauf un. Lequel?
A) prendre StribildMD avec nourriture;
B) toujours consulter un pharmacien avant la prise d’un nouveau médicament pour vérifier si interactions;
C) si présence de céphalées, peut utiliser l’acétaminophène;
D) il est important de prendre au moins 80% des doses;
E) peut causer à long terme une toxicité aux reins
il est important de prendre au moins 80% des doses
Quelle classe d’antirétroviraux est associé davantage à la dyslipidémie?
A) inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse
B) inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse
C) inhibiteur de la protéase
D) inhibiteur de l’intégrase
inhibiteur de la protéase
Le domaine des interactions médicamenteuses en VIH est très complexe. Quel énoncé au sujet des interactions médicamenteuses avec les antirétroviraux est FAUX?
A) La simvastatine est un choix plus sécuritaire que la rosuvastatine chez un patient recevant darunavir / ritonavir;
B) En général, les inhibiteurs de pompes à protons devraient être évités avec la rilpivirine. Si absolument requis, un dosage plasmatique de rilpivirine sera requis;
C) La dose maximale de sildénafil doit être réduite lors de prise concomitante de darunavir / ritonavir;
D) Le dolutégravir augmentera les concentrations plasmatiques de metformine;
E) Les antiacides doivent être espacés de la prise de raltégravir d’au moins 2 heures, mais idéalement 4 heures, pour éviter une interaction par chélation.
La simvastatine est un choix plus sécuritaire que la rosuvastatine chez un patient recevant darunavir / ritonavir
Lequel des énoncés ci-dessous N’est PAS lié à la potentialisation des inhibiteurs de la protéase avec le ritonavir?
A) Augmente l’efficacité des inhibiteurs de la protéase contre les souches virales avec résistance intermédiaire;
B) Diminue le risque d’interactions médicamenteuses;
C) Augmente le risque d’effets indésirables;
D) Augmente les concentrations minimales des inhibiteurs de la protéase.
Diminue le risque d’interactions médicamenteuses;
Parmi les analyses suivantes, quelle analyse est la plus importante dans le suivi de l’innocuité pour une personne recevant ganciclovir IV ou valganciclovir?
A) Calcium ionisé
B) Formule sanguine complète
C) Créatine kinase
D) Enzymes hépatiques
Formule sanguine complète
Quel est l’avantage principal du valacyclovir versus l’acyclovir per os?
A) Plus longue demi-vie d’élimination;
B) Meilleure biodisponibilité orale;
C) Moins de rash;
D) Moins de résistance car nécessite qu’une diphosphorylation.
Meilleure biodisponibilité orale;
Quelle association antirétroviral – mécanisme d’action est exacte?
A) Dolutégravir empêche la fusion du virus aux lymphocytes en bloquant le co-récepteur CCR5;
B) Darunavir inhibe la coupure des longues polyprotéines en protéines fonctionnelles;
C) Doravirine mime les nucléosides endogènes;
D) Bictégravir empêche l’entrée du virus à l’intérieur des lymphocytes CD4+;
E) Ténofovir empêche la production d’ADN viral en changeant la conformation de la transcriptase inverse.
Darunavir inhibe la coupure des longues polyprotéines en protéines fonctionnelles;
Sa charge virale VIH est à 60 000 copies/mL et son décompte lymphocytaire CD4+ est 175 cell/mm3. Son statut HLA-B*5701 est négatif. Il a 44 ans et souffre d’hypertension et d’asthme. Monsieur DH n’est pas infecté par l’hépatite B ni l’hépatite C. Il n’a pas encore débuté un traitement contre le VIH.
quelle thérapie est la PLUS appropriée pour Monsieur DH parmis les choix ci-dessous?
A) Genvoya (elvitégravir + cobicistat + ténofovir alafénamide + emtricitabine)
B) Darunavir / ritonavir + Truvada (ténofovir disoproxil / emtricitabine)
C) emtricitabine + lamivudine + rilpivirine
D) TriumeqMD (abacavir + lamivudine + dolutégravir)
D (Le premier (Genvoya) et deuxième choix (régime à base de darunavir/ritonavir) sont des alternatives selon les lignes directrices québécoises et ne font pas partie des choix à privilégier. Le troisième choix (emtricitabine/lamivudine/rilpivirine) contient deux analogues de la cytosine – soit emtricitabine et lamivudine – cette combinaison est contre-indiquée car cause un antagonisme pharmacologique. De plus la rilpivirine n’est pas indiquée chez ce patient car le décompte lymphocytaire est < 200 cell/mm3; la 4e option est un choix de première ligne acceptable (contient un inhibiteur de l’intégrase) et le patient ne présente pas de contre-indication – le patient peut recevoir de l’abacavir car son statut HLA-B*5701 est négatif
un homme de 42 ans (70 kg, créatinine 70 μmol/L), prend depuis 12 jours une nouvelle thérapie antirétrovirale nommée Odefsey (ténofovir alafénamide / emtricitabine / rilpivirine). sa peau au niveau du thorax, des bras et des jambes est devenue rouge vif (comme un homard) depuis 24 heures. Il se plaint également de démangeaisons intenses. Vous croyez qu’il s’agit d’une réaction allergique associée à sa nouvelle médication antirétrovirale.
Selon les données disponibles, que recommandez-vous à Bertrand?
A) Cesser toute sa thérapie antirétrovirale et revoir son médecin à son prochain rendez-vous;
B) Consulter immédiatement son médecin traitant;
C) Continuer le traitement et prendre diphénhydramine 25 à 50 mg aux 6 heures au besoin et compresses d’eau froide;
D) Continuer le traitement et prendre loratadine 10 mg po aux 24 heures;
E) Continuer le traitement et prescrire prednisone 50 mg DIE x 1 semaine
- B [il est important de référer immédiatement à un médecin pour évaluer la sévérité de la réaction et s’assurer qu’il n’a pas de signes et symptômes d’une atteinte systémique (p.ex., hépatotoxicité, Syndrome Stevens Johnson, nécrolyse épidermique toxique). S’il s’agit d’un rash avec prurit isolé il pourra continuer le traitement avec un antihistaminique et la réaction pourrait venir à disparaitre; autrement il devra cesser le traitement].
Pte de 32 ans nouvellement diagnostiquée avec une infection au VIH.
CD4+ : 325 cell/mm3
CV : 120 000 copies/mL.
HLA-B*5701 positif
tropisme CCR5
pas d’hépatite
Parmi les choix ci-dessous, lequel est acceptable et le plus adapté pour Victoria?
A) TriumeqMD (abacavir + lamivudine + dolutégravir)
B) CompleraMD (ténofovir disoproxil + emtricitabine + rilpivirine)
C) Maraviroc + TruvadaMD (ténofovir disoproxil + emtricitabine)
D) DelstrigoMD (ténofovir disoproxil + lamivudine + doravirine)
- D (A n’est pas une option car son statut HLA-B*5701 est positif et donc elle ne peut pas recevoir l’abacavir; la rilpivirine (B) n’est pas recommandée lorsque la charge virale pré-traitement est > 100 000 copies/mL car moins efficace; le maraviroc (C) n’est pas remboursé par la RAMQ s’il s’agit d’un premier traitement. L’option D est un choix acceptable même si pas dans les choix préférés (ne contient pas d’inhibiteur de l’intégrase)
Quel signe ou symptôme n’est généralement pas associé à la pneumonie à Pneumocystis jiroveci?
A) perte de poids
B) infiltrats interstitiaux diffus bilatéraux à la radiographie pulmonaire
C) toux productive
D) fièvre
E) dyspnée
toux productive
En général, quelle option prophylactique contre les infections opportunistes est acceptable?
A) Dapsone monothérapie pour prévenir les infections à Toxoplasma gondii;
B) Azithromycine monothérapie une fois par semaine pour prévenir les infections à Mycobactérium tuberculosis;
C) Atovaquone monothérapie pour prévenir les infections à Pneumocystis jiroveci;
D) Clarithromycine monothérapie pour prévenir une récidive d’infection disséminée à Mycobacterium avium.
Atovaquone monothérapie pour prévenir les infections à Pneumocystis jiroveci;
Quel effet indésirable de la pyriméthamine peut être soupçonné chez un patient présentant de la dyspnée, des palpitations et de la fatigue?
A) Réaction d’hypersensibilité
B) Anémie mégaloblastique
C) Insuffisance cardiaque
D) Thrombocytopénie
B (La toxicité principale de la pyriméthamine est une myélotoxicité : anémie mégaloblastique, neutropénie, thrombocytopénie. Les symptômes de fatigue, dyspnée et palpitations suggèrent une anémie.)
Il vous dit que son patient souffre d’une syphilis. Monsieur St-Pierre a eu une relation sexuelle non protégée il y a 6 semaines. Il dit avoir eu un chancre unique au niveau du pénis il y a 2 semaines et depuis quelques jours il présente un rash. Vous notez au dossier pharmacologique qu’il a déjà fait une intolérance gastro-intestinale à l’amoxicilline.
Que lui suggérez-vous?
A) Doxycycline par voie orale pour 14 jours
B) Pénicilline benzathine par voie intramusculaire pour 1 dose
C) Pénicilline benzathine par voie intramusculaire 1 dose à chaque semaine pour un total de 3 doses
D) Ceftriaxone par voie intramusculaire pour 14 jours
E) Tetracycline par voie orale pour 28 jours
- B (NB : selon les signes et symptômes il s’agit d’une syphilis au stade secondaire)
Une femme enceinte de 23 semaines présente des symptômes compatibles avec une cervicite. Elle n’a pas d’allergie médicamenteuse.
Quel traitement recommandez-vous pour la gestion de cette cervicite? (choisir qu’un énoncé)
A) Cefixime
B) Cefixime et doxycycline
C) Ceftriaxone et azithromycine
D) Ciprofloxacine
E) Ofloxacine et estolate d’érythromycine
- C (Puisque les résultats des tests de dépistage ne sont pas disponibles, on doit procéder avec l’approche syndromique, c’est-à-dire traiter à la fois contre C. trachomatis et N. gonorrhoeae. Par conséquent, céfixime seul ne sera pas suffisant. Ici il est important de reconnaître que la doxycycline est contre-indiquée chez cette femme enceinte et que les quinolones sont à éviter car résistance élevée de N. gonorrhoeae. De plus, les quinolones ne sont pas recommandées en grossesse. La ceftriaxone traitera le N. gonorrhoeae et l’azithromcyine le C. trachomatis. Ces deux traitements sont sécuritaires en grossesse.)
Un patient asymptomatique découvre qu’il est infecté par la syphilis (test EIA +). L’histoire médicale révèle que la transmission a probablement eu lieu il y a 2 ans.
Quelle option recommandez-vous pour traiter sa syphilis?
A) azithromycine par voie orale pour une dose
B) pénicilline V par voie orale pour 14 jours
C) pénicilline benzathine par voie intramusculaire 1 dose à chaque semaine pour un total de 3 doses
D) pénicilline G par voie intraveineuse pour 14 jours
C (il devra recevoir pénicilline benzathine 2.4 millions d’unités (MU) IM q semaine x 3 doses car il s’agit d’une syphilis latente tardive)
Un patient se présente à votre pharmacie avec une ordonnance d’imiquimod Quel(s) conseil(s) au patient N’est (Ne sont) PAS approprié(s)? (plus d’un choix possible)
A) Il faut éviter les rapports sexuels après l’application du médicament;
B) Il faut nettoyer le site d’application avec de l’eau et du savon 1 heure après l’application;
C) La crème peut diminuer l’efficacité des condoms et diaphragmes;
D) Le médicament doit être appliqué trois soirs par semaine (soirs consécutifs);
E) Le médicament peut causer une irritation au site d’application.
B, D
Quel énoncé est FAUX au sujet de l’infection au virus papilloma humain?
A) Les types de virus papilloma humain qui prédisposent aux lésions squameuses intraépithéliales (cancers) sont également responsables des condylomes génitaux;
B) Le vaccin recombinant Gardasil-9TM est indiqué chez les femmes de 9 à 45 ans;
C) La vaccination avec Gardasil-9TM diminue la prévalence de néoplasie du col de l’utérus;
D) Le virus papilloma humain est l’infection virale transmise sexuellement la plus fréquente.
Les types de virus papilloma humain qui prédisposent aux lésions squameuses intraépithéliales (cancers) sont également responsables des condylomes génitaux;
Quel conseil NE doit PAS être donné au sujet de la prévention des infections transmises sexuellement et par le sang?
A) Pour les utilisateurs de drogues intraveineuses, adhérer à un programme d’échange de seringue est recommandé;
B) Le condom féminin est moins efficace que le condom masculin;
C) Même en période asymptomatique, une personne vivant avec l’herpès génital doit toujours utiliser un condom lors de relations sexuelles car est à risque de transmettre l’infection;
D) Le microbicide nonoxynol-9 dans les condoms permet de diminuer la transmission du VIH.
Pour les utilisateurs de drogues intraveineuses, adhérer à un programme d’échange de seringue est recommandé;
Magalie est une femme de 26 ans (62 kg, 1m63) qui se présente à votre pharmacie. Depuis 24 heures elle ressent de la douleur et des picotements au niveau de la lèvre supérieure. Vous notez l’apparition de plusieurs petites vésicules non purulentes. Elle n’a pas d’autres signes ou symptômes. Vous savez que Magalie souffre d’asthme et d’eczema. Elle n’a pas d’autres problèmes de santé connus. Vous consultez le dossier pharmacologique de Magalie et notez qu’elle a reçu du valacyclovir prescrit par son médecin traitant il y a 3 ans, et ce pour de l’herpès labial.
Vous décidez de prescrire valacyclovir 2 g BID x 2 doses et vous lui suggérez un baume pour hydrater les lèvres.
Parmi les énoncés ci-dessous, lequel est FAUX concernant les raisons qui justifient votre prescription de valacyclovir chez cette patiente?
A) Magalie présente des signes et symptômes typiques d’herpès labial;
B) Magalie a reçu une ordonnance pour le traitement de l’herpès labial lors des 5 dernières années;
C) Magalie présente des signes systémiques ce qui oblige la prise d’un antiviral par voie orale;
D) Les signes et symptômes de Magalie se sont présentés depuis moins de 72 heures;
E) Magalie ne semble pas présenter de signaux d’alarmes ou de facteurs d’exclusion.
C (lors des signes et symptômes systémiques (fièvre, frisson, malaise général, léthargie), il est préférable de référer la patiente à un médecin. Dans ce cas précis les signes et symptômes de la patiente n’étaient pas systémiques mais plutôt localisés.)
qu’est-ce que la pneumonie à pneumocystis jiroveci
} Infection fongique
} Impossible de faire croître en culture
} Inhalation de champignon en suspension dans l’air
◦ Mesures non pharmacologiques de prévention: aucune
} Développement d’infection clinique:
◦ réactivation vs nouvelle infection ??
} Tropisme pour le poumon
} Détresse respiratoire accentuée par les
traitements (réponse inflammatoire)
symptômes PPJ (5)
◦ Frissons
◦ Sueurs nocturnes
◦ Dyspnée
◦ Douleur rétrosternale
◦ Fatigue
signes PPJ (7)
◦ Fièvre
◦ Toux non productive
◦ Perte de poids
◦ Hypoxie
◦ Râles à l’auscultation
◦ aug LDH
◦ Rx pulm: infiltrats interstitiaux bilatéraux
facteurs de risque PPJ (7)
} VIH avec faible CD4
Non VIH
◦ Neutropénie prolongée
◦ Leucémie lymphoblastique aiguë; Lymphome (Non Hodgkinien > Hodgkinien)
◦ Post-greffe (coeur, foie, poumon > rein)
◦ Greffe cellules souches allogéniques ou autologues
◦ Maladie greffon vs hôte
◦ Maladies auto-immunes nécessitant traitements immunosuppresseurs
options de 1ère ligne prophylaxie PPJ
- TMP/SMX DS DIE
- TMP/SMX SS DIE
alternatives de tx prophylaxie PPJ
- TMP/SMX DS 3/sem
- Dapsone 100 mg DIE ou 50 mg BID
- Dapsone* 50 mg DIE + (pyriméthamine 50mg et acide folinique (Leucovorin) 25 mg 1/semaine)
- Dapsone* 200mg + pyriméthamine 75mg + acide folinique (Leucovorin) 25 mg, tous 1 / semaine
- Atovaquone 1500 mg DIE avec nourriture
- Pentamidine 300 mg inhalation (Respigard II) q 1 mois
si on veut utiliser de la dapsone, que doit-on faire avant
dapsone à risque d’anomie hémolytique si déficience en G6PD, donc doit faire un test avant si si déficience = CI
si allergie TMP-SMX et doit faire prophylaxie PPJ, que faire
Rash isolé ou réaction légère-modérée
◦ Désensibilisation au TMP / SMX, ou
◦ Dapsone (20-40% risque allergie croisée)
si réaction sévère : utiliser atovaquone (de préférence) ou pentamidine
E2 sévères TMP-SMX
◦ Stevens Johnson / nécrolyse épidermique toxique
◦ Autres réactions d’hypersensibilité sévères (ex, DRESS)
◦ Vasculite
◦ Néphrite interstitielle
◦ Hépatotoxicité
◦ Anémie hémolytique
sources toxoplasma gondii (6)
- selles de chat (si diarrhée infectieuse);
- viande,
- fruits de mer
- légumes non cuits,
- terre avec oocyste,
- transmission mère-enfant
MNP encéphalite toxoplasmose
éviter l’exposition
signes et symptômes encéphalite à toxoplasmose (13)
◦ Léthargie
◦ Déséquilibre
◦ Myélite
◦ Hémiparésie
◦ Ataxie
◦ Tremblements
◦ Akathisie
◦ Dystonie
◦ Perte visuelle et sensorielle
◦ Confusion
◦ Psychose, délire
◦ Convulsions
◦ Coma
facteurs de risque encéphalite T.gondii
} VIH +: IgG+ ET CD4+ < 100 cell/mm3
} Leucémie / lymphome avec greffe cellules souches
◦ Allogéniques 8 / 1000 patients
◦ Autologues 1.9 / 1000 patients
} Femme enceinte (toxo congénitale)
◦ VIH - : surtout si mère infection active
◦ VIH + et CD4+ < 100: transmission possible même si infection latente
options de rx prophylaxie primaire T.gondii
1er choix : TMP/SMX DS DIE
2e choix : Dapsone 50 mg DIE + (pyriméthamine 50mg et acide folinique (Leucovorin) 25 mg 1/semaine)
33 choix :
- TMP/SMX SS DIE ou
- TMP/SMX DS 3/sem
4e choix : Dapsone 200mg + pyriméthamine 75mg + acide folinique (Leucovorin) 25 mg, tous 1 / semaine
5e choix :
- Atovaquone 1500 mg DIE avec nourriture
- Atovaquone 1500 mg DIE + pyriméthamine 25 mg DIE + acide folinique (Leucovorin) 10 mg DIE avec nourriture
tx induction encéphalite à T.gondi
option 1 : donner seulement TMP/SMX (5 mg/kg TMP) iv/po BID
options 2 :
obligatoirement :
- pyriméthamine
- acide folinique
+ un des suivants :
- sulfadiazine (programme d’accès spécial)
- clindamycine
- atovaquone
tx de maintien T.gondii
c’est la prophylaxie secondaire
option 1 :
◦ [Pyriméthamine 25 à 50 mg po DIE +
◦ Acide folinique 10 à 25 mg po DIE +
◦ 3e agent (dose réduite) ] (sulfadiazine, clindamycine ou atovaquone)
option 2 : donner seulement TMP/SMX DS 1 co BID (AII)
E2 pyriméthamine
myélosuppression dose-dépendante,
trouble neurologique dose-dépendante
E2 sulfadiazine
- Rash,
- fièvre,
- dyscrasies sanguines
- Néphrolithiase (boire +++)
E2 atovaquone
- GI,
- rash,
- aug AST/ALT
si à déjà eu une encéphalite à toxoplasmose et que ne prend plus une prophylaxie et qu’on doit en recommander une, quel type de prophylaxie donner
prophylaxie secondaire
source MAC
Eau, sol, aliments, air
facteurs de risque MAC
◦ CD4+ < 50 cell/mm3
◦ Perte immunité cellulaire (déficience IL-2, IL-12, TNF α, INF-γ)
transmission MAC
Inhalation de la mycobactérie en suspension ou via aliments
changements labo quand MAC disséminé
- aug phosphatase alkaline
- aug enzymes hépatiques
- aug bilirubine
- anémie
- neutropénie
} Hémoculture + M. avium
} Frottis Bacille acido-alcoolo-résistant (BAAR)
présentation clinique MAC disséminé
Non spécifique
Fièvre, frissons, sudations nocturnes
Perte de poids ++, perte d’appétit
*diarhée profuse, douleurs abdominales
Fatigue
**Hépatosplénomégalie
**Lymphadénopathie
**Jaunisse
tx MAC prophylaxie primaire
1er choix :
- Azithromycine 1200 mg 1/semaine
- Clarithromycine 500 mg BID
- Azithromycine 600 mg 2/semaine
alternative :
- Rifabutin 300 mg DIE (dose à ajuster selon interactions)
tx induction MAC lors d’une infection
Macrolide (clarithro 500 BID ou azithro 500-600 DIE) + éthambutol 15 mg/kg po DIE +/- 3e / 4e agents
tx prophylaxie secondaire MAC
Macrolide (clarithro 500 BID ou azithro 500-600 die)+ éthambutol