UA 5 Flashcards
définition bronchite aigue
inflammation de la trachée et des bronches causée le plus souvent par une infection virale ou parfois bactérienne.
définition bronchite chronique
maladie des bronches caractérisée par une toux très productive presque quotidienne pendant au moins 3 mois consécutifs par année pendant au moins 2 ans. Elle est généralement causée par des substances irritantes (tabagisme) qui compromettent les fonctions sécrétoires et mucocilliaires normales.
définition bronchiolite
infection virale des voies inférieures qui affectent les enfants en jeune âge causée généralement par le virus respiratoire syncytial.
définition pneumonie acquise en communauté
infection du parenchyme pulmonaire acquise en communauté.
définition pneumonie d’aspiration
infection du parenchyme pulmonaire secondaire à une aspiration du contenu orophayngé ou gastrique
définition pneumonie associée aux soins de la santé
infection du parenchyme pulmonaire chez un patient ayant des critères qui augmentent le risque de pathogènes résistants. Les principaux critères sont les suivants : hospitalisation pour plus de 48 heures dans les 90 jours précédents, vivre en résidence ou en établissement de soins de longue durée, utilisation long-terme de thérapie intraveineuse à domicile, hémodialyse dans 30 jours précédents, soins de plaies à domicile. La présence d’une maladie immunosuppressive ou de médicaments immunosuppressifs a également été considéré dans plusieurs études.
définition pneumonie nosocomiale
infection du parenchyme pulmonaire acquise en milieu hospitalier (> 48 hrs après l’admission).
pathogène les plus souvent en cause de pneumonie chez les enfants de 3 mois à 6 ans (5)
- Streptococcus pneumoniae,
- H.Influenzae,
- Virus respiratoire syncytial (VRS ou RSV),
- adenovirus,
- parainfluenza
pathogène les plus souvent en cause de pneumonie chez les enfants de plus de 6 ans (3)
- Streptococcus pneumoniae,
- Mycoplasma pneumoniae,
- adenovirus
pathogène les plus souvent en cause de pneumonie chez les adultes en santé (4)
- Streptococcus pneumoniae,
- Mycoplasma pneumoniae,
- Chlamydophilia pneumoniae,
- Hemophilus influenzae
pathogène les plus souvent en cause de pneumonie chez les gens MPOC ou fumeur
- Streptococcus pneumoniae,
- Hemophilus influenzae,
- Moraxella catarrhalis
pathogène les plus souvent en cause de pneumonie chez alcooliques (7)
- Streptococcus pneumoniae,
- Hemophilus influenzae,
- Staphylococcus aureus,
- anaérobies de la flore orale,
- Klebsiella pneumoniae
Également rencontré: - Mycobacterium tuberculosis,
- acinetobacter sp.
pathogène les plus souvent en cause de pneumonies d’aspirations
- Anaérobies de la flore orale,
- Staphylococcus aureus,
- bacilles gram négatifs entériques
pathogène les plus souvent en cause de pneumonie lorsque séjour récent (moins de 2 semaines) en croisière ou dans un hôtel
Legionella sp.
pathogènes les plus souvents en cause de pneumonies nosocomiales (4)
Bacilles gram-négatifs :
- Klebsiella pneumoniae,
- Enterobacter sp.,
- Pseudomonas aeruginosa
Staphylococcus aureus dont le SARM
pathogène les plus souvent en cause de pneumonies chez les adultes âgés en institution (3)
- Bacilles gram-négatifs,
- Staphylococcus aureus,
- Mycobacterium tuberculosis
pathogène les plus souvent en cause de bronchites chez les adultes en santé
origine virale
pathogène les plus souvent en cause de bronchites chez les adultes en santé avec persistance des symptômes (3)
- Mycoplasma pneumoniae
- Chlamydia pneumoniae
- Bordetella pertusis
pathogène les plus souvent en cause de bronchites chez les patients MPOC ou fumeurs (5)
- Hemophilus influenzae
- Streptococcus pneumoniae
- Moraxella catarrhalis
- Bactéries gram – (E.Coli, Klebsiella…)
- Virus (influenza A et B, parainfluenza, métapneumovirus)
Les microorganismes atteignent les voies respiratoires basses via 3 routes. Pouvez-vous les énumérer?
- Inhalation de micro-organismes via particules en aérosols;
- Aspiration du contenu oropharyngé;
- Dissémination hématogène à partir d’un autre foyer d’infection
Nommez les mécanismes de défense au niveau des voies respiratoire basses qui nous protègent contre les infections des voies respiratoires inférieures. (4)
- Anticorps IgG présent au niveau du parenchyme pulmonaire (par les vaccins)
- Système du complément
- Phagocytose via les macrophages et les neutrophiles alvéolaires (réduction si prise d’alcool)
- microbiome local
Nommez les mécanismes de défense au niveau des voies respiratoire hautes qui nous protègent contre les infections des voies respiratoires inférieures. (6)
- Filtration d’air
- Réflexe de déglutition
- Réflexe de la toux
- Clairance mucociliaire
- Turbulence dans les voies respiratoires
- Sécrétion d’IgA diminuant l’adhérence des micro-organismes
M. Georges, un homme de 59 ans, se présente à l’urgence de votre hôpital avec une histoire de toux productive avec des expectorations rouille, de fièvre, de dyspnée, de douleur pleurétique au côté droit et de malaise généralisé depuis 24 heures. À l’examen physique on remarque une tachypnée, une tachycardie, une matité à la percussion au lobe inférieur droit, une diminution de l’entrée d’air au lobe inférieur droit à l’auscultation. La radiographie du thorax démontre un infiltrat au lobe inférieur droit
Quels signes et symptômes de pneumonie sont présents chez M. Georges? Nommez 2 autres signes ou symptômes de pneumonie
Signes présents : toux productive, expectorations colorées, fièvre, dyspnée, douleur pleurétique, malaise généralisé
Autres signes : frissons, hémoptysies
M. Georges, un homme de 59 ans, se présente à l’urgence de votre hôpital avec une histoire de toux productive avec des expectorations rouille, de fièvre, de dyspnée, de douleur pleurétique au côté droit et de malaise généralisé depuis 24 heures. À l’examen physique on remarque une tachypnée, une tachycardie, une matité à la percussion au lobe inférieur droit, une diminution de l’entrée d’air au lobe inférieur droit à l’auscultation. La radiographie du thorax démontre un infiltrat au lobe inférieur droit.
Quels sont les signes de pneumonie à l’examen physique de M. Georges? Nommez 3 autres signes de pneumonie à l’examen physique.
Signes présents : tachycardie, tachypnée, matité à la percussion, diminution de l’entrée d’air à l’auscultation dans la zone affectée.
Autres signes : crépitants à l’auscultation, augmentation de la transmission de la voie parlée dans la zone affectée (egophonie), diminution de l’amplitude respiratoire
M. Georges, un homme de 59 ans, se présente à l’urgence de votre hôpital avec une histoire de toux productive avec des expectorations rouille, de fièvre, de dyspnée, de douleur pleurétique au côté droit et de malaise généralisé depuis 24 heures. À l’examen physique on remarque une tachypnée, une tachycardie, une matité à la percussion au lobe inférieur droit, une diminution de l’entrée d’air au lobe inférieur droit à l’auscultation. La radiographie du thorax démontre un infiltrat au lobe inférieur droit. Ses antécédents inclus une hypertension et une maladie pulmonaire obstructive chronique.
Considérant les antécédents de Georges, quels pathogènes sont susceptibles d’être en cause?
- Streptococcus pneumoniae,
- Hemophilus influenzae,
- Moraxella catarrhalis
Quels changements vous attendez-vous à la formule sanguine lors d’une pneumonie?
Leucocytose avec augmentation des neutrophiles. Thrombocytose ou thrombopénie sont également possible.
M. Georges, un homme de 59 ans, se présente à l’urgence de votre hôpital avec une histoire de toux productive avec des expectorations rouille, de fièvre, de dyspnée, de douleur pleurétique au côté droit et de malaise généralisé depuis 24 heures. À l’examen physique on remarque une tachypnée, une tachycardie, une matité à la percussion au lobe inférieur droit, une diminution de l’entrée d’air au lobe inférieur droit à l’auscultation. La radiographie du thorax démontre un infiltrat au lobe inférieur droit. Ses antécédents inclus une hypertension et une maladie pulmonaire obstructive chronique. À l’histoire médicamenteuse, il mentionne qu’il a été traité il y a 6 semaines pour une sinusite avec de la pénicilline et qu’il est allergique à la ciprofloxacine (rash).
L’urgentologue vous consulte pour suggérer une thérapie empirique. Il considère que M. Georges pourra être traité à la maison. Que recommandez-vous comme traitement? Justifiez votre choix.
Amoxcilline haute-dose ou Clavulin (amoxicilline/acide clavulanique) +
macrolide ou doxycycline.
Les recommandations de l’INESSS suggèrent une durée de 7 jours. M. Georges devrait être afébrile depuis 48 à 72 heures et être cliniquement stable.
pte de 43 ans fumeuse (1 paquet par jour). prescription d’azithro 500 die x 10j pour toux avec expectorations verdâtres et fièvre depuis 2 jours. Diagnostic de pneumonie acquise en communauté.
Quelles sont les pathogènes les plus susceptibles d’être impliqués? (5)
- Streptococcus pneumoniae,
- Hemophilus influenzae,
- Mycoplasma pneumoniae,
- Chlamydophilia pneumoniae
- Moraxella catarrhalis:
Quel est le spectre d’activité de l’azithromycine? (11)
- Streptococcus pneumoniae,
- staphylococcus aureus (MSSA),
- Streptococcus pyogènes,
- Streptococcus agalactiae,
- Hemophilus influenzae,
- Mycoplasma pneumoniae,
- Chlamydophilia pneumoniae,
- Moraxella catarrhalis. et
- Legionella pneumophila.Autres bactéries :
- Chlamydia trachomatis,
- Hélicobacter pylori
En quoi l’azithromycine diffère t’elle de la clarithromycine et de l’érythromycine?
Atteinte de concentrations tissulaires 10 à 100 fois plus élevées que les concentrations plasmatiques permettant des durées de traitement plus court et un risque d’interactions médicamenteuses beaucoup moindre car ne passe pas par le cytochrome P450 3A4.
En quelques mots, résumez le mécanisme d’action des macrolides.
Inhibition de la synthèse protéique (ARN-dépendante) en se liant de façon réversible aux sous-unités ribosomiques 50S. En empêchant la synthèse des protéines, la croissance bactérienne est inhibée.
pte de 43 ans fumeuse (1 paquet par jour). prescription d’azithro 500 die x 10j pour toux avec expectorations verdâtres et fièvre depuis 2 jours. Diagnostic de pneumonie acquise en communauté.
Que pensez-vous de l’ordonnance de Mme Leclerc? Commentez les aspects suivants : dose, durée de traitement, choix de l’agent.
Le choix de l’agent est correct puisque Mme Leclerc est en santé à part son tabagisme et n’est pas à risque pour une souche résistante de Streptococcus pneumoniae car elle n’a pas reçu d’antibiotiques récemment. Par contre, la posologie recommandée de l’azithromycine dans le traitement de la pneumonie acquise en communauté est généralement de 500mg le premier jour suivi de 250mg pendant 4 jours pour un total de 5 jours. La dose de 500mg po die peut être utilisé dans les cas de pneumonies sévères ce qui ne semble pas être le cas.
pte de 43 ans fumeuse (1 paquet par jour). prescription d’azithro 500 die x 10j pour toux avec expectorations verdâtres et fièvre depuis 2 jours. Diagnostic de pneumonie acquise en communauté.
En combien de temps l’état clinique de Mme Leclerc devrait-il s’améliorer?
Une amélioration graduelle et persistante des symptômes devrait être observée tout au long du traitement. Entre autres, l’état du patient dont la chute de température devrait s’être amélioré < 72 heures.
pte de 43 ans fumeuse (1 paquet par jour). prescription d’azithro 500 die x 10j pour toux avec expectorations verdâtres et fièvre depuis 2 jours. Diagnostic de pneumonie acquise en communauté.
Trois jours plus tard, Mme Leclerc vous téléphone car elle fait toujours de la fièvre et elle n’a ressenti aucune amélioration depuis le début de l’azithromycine
Peut-on parler d’échec au traitement? Si oui, quelle est la cause la plus probable?
Oui puisque la fièvre et les symptômes ne sont pas résolus > 72 heures suivant le début de l’antibiothérapie. Les causes probables sont soit un problème d’observance au traitement ou une résistance au traitement. Dans ce cas-ci, la résistance du Streptococcus pneumoniae à l’azithromycine (près de 25% des souches au Québec) est la cause la plus probable.
pte de 43 ans fumeuse (1 paquet par jour). prescription d’azithro 500 die x 10j pour toux avec expectorations verdâtres et fièvre depuis 2 jours. Diagnostic de pneumonie acquise en communauté.
Trois jours plus tard, Mme Leclerc vous téléphone car elle fait toujours de la fièvre et elle n’a ressenti aucune amélioration depuis le début de l’azithromycine
Que suggérez-vous comme conduite pour Mme Leclerc?
Selon le guide l’INESSS, les quinolones respiratoires sont une bonne option mais elles devraient être réservées aux patients qui ont des co-morbidités. Dans le cas de Mme Leclerc, il est recommandé d’essayer une autre classe d’antibiotique. L’amoxicilline à haute-dose (1000mg tid) serait une option intéressante.
Pt de 62 ans MPOC avec VES de 70% (fait 1 à 2 exacerbation par années) consulte à l’urgence pour une toux productive et une dyspnée progressive depuis 36h. fait une légère leucocytose majoritairement composée de neutrophiles. créat à 130 (était à 100 il y a 3 mois), urée à 12 et k+ à 4,2
Quels devraient être les symptômes pour déterminer s’il s’agit d’une exacerbation de la MPOC?
Augmentation de la quantité des expectorations, présence de purulence dans les expectorations et augmentation de la dyspnée. Une exacerbation aigue de la MPOC est présumée bactérienne et nécessite un traitement antibiotique s’il y a :
- présence d’expectorations colorées (purulentes)
et au moins un des deux critères suivants :
- augmentation de la dyspnée
- augmentation de la quantité d‘expectorations.
Pt de 62 ans MPOC avec VES de 70% (fait 1 à 2 exacerbation par années) consulte à l’urgence pour une toux productive et une dyspnée progressive depuis 36h. fait une légère leucocytose majoritairement composée de neutrophiles. créat à 130 (était à 100 il y a 3 mois), urée à 12 et k+ à 4,2
À la lumière des informations, s’agit-il d’une exacerbation simple ou complexe?
Il s’agit d’un cas simple. Il ne prend pas de corticostéroïdes de façon chronique, ne souffre pas de maladie cardiaque ischémique, a moins de 3 exacerbations par année, n’a pas d’oxygénothérapie et n’a pas pris d’antibiotiques au cours des 3 derniers mois.