UA 5 Flashcards
définition bronchite aigue
inflammation de la trachée et des bronches causée le plus souvent par une infection virale ou parfois bactérienne.
définition bronchite chronique
maladie des bronches caractérisée par une toux très productive presque quotidienne pendant au moins 3 mois consécutifs par année pendant au moins 2 ans. Elle est généralement causée par des substances irritantes (tabagisme) qui compromettent les fonctions sécrétoires et mucocilliaires normales.
définition bronchiolite
infection virale des voies inférieures qui affectent les enfants en jeune âge causée généralement par le virus respiratoire syncytial.
définition pneumonie acquise en communauté
infection du parenchyme pulmonaire acquise en communauté.
définition pneumonie d’aspiration
infection du parenchyme pulmonaire secondaire à une aspiration du contenu orophayngé ou gastrique
définition pneumonie associée aux soins de la santé
infection du parenchyme pulmonaire chez un patient ayant des critères qui augmentent le risque de pathogènes résistants. Les principaux critères sont les suivants : hospitalisation pour plus de 48 heures dans les 90 jours précédents, vivre en résidence ou en établissement de soins de longue durée, utilisation long-terme de thérapie intraveineuse à domicile, hémodialyse dans 30 jours précédents, soins de plaies à domicile. La présence d’une maladie immunosuppressive ou de médicaments immunosuppressifs a également été considéré dans plusieurs études.
définition pneumonie nosocomiale
infection du parenchyme pulmonaire acquise en milieu hospitalier (> 48 hrs après l’admission).
pathogène les plus souvent en cause de pneumonie chez les enfants de 3 mois à 6 ans (5)
- Streptococcus pneumoniae,
- H.Influenzae,
- Virus respiratoire syncytial (VRS ou RSV),
- adenovirus,
- parainfluenza
pathogène les plus souvent en cause de pneumonie chez les enfants de plus de 6 ans (3)
- Streptococcus pneumoniae,
- Mycoplasma pneumoniae,
- adenovirus
pathogène les plus souvent en cause de pneumonie chez les adultes en santé (4)
- Streptococcus pneumoniae,
- Mycoplasma pneumoniae,
- Chlamydophilia pneumoniae,
- Hemophilus influenzae
pathogène les plus souvent en cause de pneumonie chez les gens MPOC ou fumeur
- Streptococcus pneumoniae,
- Hemophilus influenzae,
- Moraxella catarrhalis
pathogène les plus souvent en cause de pneumonie chez alcooliques (7)
- Streptococcus pneumoniae,
- Hemophilus influenzae,
- Staphylococcus aureus,
- anaérobies de la flore orale,
- Klebsiella pneumoniae
Également rencontré: - Mycobacterium tuberculosis,
- acinetobacter sp.
pathogène les plus souvent en cause de pneumonies d’aspirations
- Anaérobies de la flore orale,
- Staphylococcus aureus,
- bacilles gram négatifs entériques
pathogène les plus souvent en cause de pneumonie lorsque séjour récent (moins de 2 semaines) en croisière ou dans un hôtel
Legionella sp.
pathogènes les plus souvents en cause de pneumonies nosocomiales (4)
Bacilles gram-négatifs :
- Klebsiella pneumoniae,
- Enterobacter sp.,
- Pseudomonas aeruginosa
Staphylococcus aureus dont le SARM
pathogène les plus souvent en cause de pneumonies chez les adultes âgés en institution (3)
- Bacilles gram-négatifs,
- Staphylococcus aureus,
- Mycobacterium tuberculosis
pathogène les plus souvent en cause de bronchites chez les adultes en santé
origine virale
pathogène les plus souvent en cause de bronchites chez les adultes en santé avec persistance des symptômes (3)
- Mycoplasma pneumoniae
- Chlamydia pneumoniae
- Bordetella pertusis
pathogène les plus souvent en cause de bronchites chez les patients MPOC ou fumeurs (5)
- Hemophilus influenzae
- Streptococcus pneumoniae
- Moraxella catarrhalis
- Bactéries gram – (E.Coli, Klebsiella…)
- Virus (influenza A et B, parainfluenza, métapneumovirus)
Les microorganismes atteignent les voies respiratoires basses via 3 routes. Pouvez-vous les énumérer?
- Inhalation de micro-organismes via particules en aérosols;
- Aspiration du contenu oropharyngé;
- Dissémination hématogène à partir d’un autre foyer d’infection
Nommez les mécanismes de défense au niveau des voies respiratoire basses qui nous protègent contre les infections des voies respiratoires inférieures. (4)
- Anticorps IgG présent au niveau du parenchyme pulmonaire (par les vaccins)
- Système du complément
- Phagocytose via les macrophages et les neutrophiles alvéolaires (réduction si prise d’alcool)
- microbiome local
Nommez les mécanismes de défense au niveau des voies respiratoire hautes qui nous protègent contre les infections des voies respiratoires inférieures. (6)
- Filtration d’air
- Réflexe de déglutition
- Réflexe de la toux
- Clairance mucociliaire
- Turbulence dans les voies respiratoires
- Sécrétion d’IgA diminuant l’adhérence des micro-organismes
M. Georges, un homme de 59 ans, se présente à l’urgence de votre hôpital avec une histoire de toux productive avec des expectorations rouille, de fièvre, de dyspnée, de douleur pleurétique au côté droit et de malaise généralisé depuis 24 heures. À l’examen physique on remarque une tachypnée, une tachycardie, une matité à la percussion au lobe inférieur droit, une diminution de l’entrée d’air au lobe inférieur droit à l’auscultation. La radiographie du thorax démontre un infiltrat au lobe inférieur droit
Quels signes et symptômes de pneumonie sont présents chez M. Georges? Nommez 2 autres signes ou symptômes de pneumonie
Signes présents : toux productive, expectorations colorées, fièvre, dyspnée, douleur pleurétique, malaise généralisé
Autres signes : frissons, hémoptysies
M. Georges, un homme de 59 ans, se présente à l’urgence de votre hôpital avec une histoire de toux productive avec des expectorations rouille, de fièvre, de dyspnée, de douleur pleurétique au côté droit et de malaise généralisé depuis 24 heures. À l’examen physique on remarque une tachypnée, une tachycardie, une matité à la percussion au lobe inférieur droit, une diminution de l’entrée d’air au lobe inférieur droit à l’auscultation. La radiographie du thorax démontre un infiltrat au lobe inférieur droit.
Quels sont les signes de pneumonie à l’examen physique de M. Georges? Nommez 3 autres signes de pneumonie à l’examen physique.
Signes présents : tachycardie, tachypnée, matité à la percussion, diminution de l’entrée d’air à l’auscultation dans la zone affectée.
Autres signes : crépitants à l’auscultation, augmentation de la transmission de la voie parlée dans la zone affectée (egophonie), diminution de l’amplitude respiratoire
M. Georges, un homme de 59 ans, se présente à l’urgence de votre hôpital avec une histoire de toux productive avec des expectorations rouille, de fièvre, de dyspnée, de douleur pleurétique au côté droit et de malaise généralisé depuis 24 heures. À l’examen physique on remarque une tachypnée, une tachycardie, une matité à la percussion au lobe inférieur droit, une diminution de l’entrée d’air au lobe inférieur droit à l’auscultation. La radiographie du thorax démontre un infiltrat au lobe inférieur droit. Ses antécédents inclus une hypertension et une maladie pulmonaire obstructive chronique.
Considérant les antécédents de Georges, quels pathogènes sont susceptibles d’être en cause?
- Streptococcus pneumoniae,
- Hemophilus influenzae,
- Moraxella catarrhalis
Quels changements vous attendez-vous à la formule sanguine lors d’une pneumonie?
Leucocytose avec augmentation des neutrophiles. Thrombocytose ou thrombopénie sont également possible.
M. Georges, un homme de 59 ans, se présente à l’urgence de votre hôpital avec une histoire de toux productive avec des expectorations rouille, de fièvre, de dyspnée, de douleur pleurétique au côté droit et de malaise généralisé depuis 24 heures. À l’examen physique on remarque une tachypnée, une tachycardie, une matité à la percussion au lobe inférieur droit, une diminution de l’entrée d’air au lobe inférieur droit à l’auscultation. La radiographie du thorax démontre un infiltrat au lobe inférieur droit. Ses antécédents inclus une hypertension et une maladie pulmonaire obstructive chronique. À l’histoire médicamenteuse, il mentionne qu’il a été traité il y a 6 semaines pour une sinusite avec de la pénicilline et qu’il est allergique à la ciprofloxacine (rash).
L’urgentologue vous consulte pour suggérer une thérapie empirique. Il considère que M. Georges pourra être traité à la maison. Que recommandez-vous comme traitement? Justifiez votre choix.
Amoxcilline haute-dose ou Clavulin (amoxicilline/acide clavulanique) +
macrolide ou doxycycline.
Les recommandations de l’INESSS suggèrent une durée de 7 jours. M. Georges devrait être afébrile depuis 48 à 72 heures et être cliniquement stable.
pte de 43 ans fumeuse (1 paquet par jour). prescription d’azithro 500 die x 10j pour toux avec expectorations verdâtres et fièvre depuis 2 jours. Diagnostic de pneumonie acquise en communauté.
Quelles sont les pathogènes les plus susceptibles d’être impliqués? (5)
- Streptococcus pneumoniae,
- Hemophilus influenzae,
- Mycoplasma pneumoniae,
- Chlamydophilia pneumoniae
- Moraxella catarrhalis:
Quel est le spectre d’activité de l’azithromycine? (11)
- Streptococcus pneumoniae,
- staphylococcus aureus (MSSA),
- Streptococcus pyogènes,
- Streptococcus agalactiae,
- Hemophilus influenzae,
- Mycoplasma pneumoniae,
- Chlamydophilia pneumoniae,
- Moraxella catarrhalis. et
- Legionella pneumophila.Autres bactéries :
- Chlamydia trachomatis,
- Hélicobacter pylori
En quoi l’azithromycine diffère t’elle de la clarithromycine et de l’érythromycine?
Atteinte de concentrations tissulaires 10 à 100 fois plus élevées que les concentrations plasmatiques permettant des durées de traitement plus court et un risque d’interactions médicamenteuses beaucoup moindre car ne passe pas par le cytochrome P450 3A4.
En quelques mots, résumez le mécanisme d’action des macrolides.
Inhibition de la synthèse protéique (ARN-dépendante) en se liant de façon réversible aux sous-unités ribosomiques 50S. En empêchant la synthèse des protéines, la croissance bactérienne est inhibée.
pte de 43 ans fumeuse (1 paquet par jour). prescription d’azithro 500 die x 10j pour toux avec expectorations verdâtres et fièvre depuis 2 jours. Diagnostic de pneumonie acquise en communauté.
Que pensez-vous de l’ordonnance de Mme Leclerc? Commentez les aspects suivants : dose, durée de traitement, choix de l’agent.
Le choix de l’agent est correct puisque Mme Leclerc est en santé à part son tabagisme et n’est pas à risque pour une souche résistante de Streptococcus pneumoniae car elle n’a pas reçu d’antibiotiques récemment. Par contre, la posologie recommandée de l’azithromycine dans le traitement de la pneumonie acquise en communauté est généralement de 500mg le premier jour suivi de 250mg pendant 4 jours pour un total de 5 jours. La dose de 500mg po die peut être utilisé dans les cas de pneumonies sévères ce qui ne semble pas être le cas.
pte de 43 ans fumeuse (1 paquet par jour). prescription d’azithro 500 die x 10j pour toux avec expectorations verdâtres et fièvre depuis 2 jours. Diagnostic de pneumonie acquise en communauté.
En combien de temps l’état clinique de Mme Leclerc devrait-il s’améliorer?
Une amélioration graduelle et persistante des symptômes devrait être observée tout au long du traitement. Entre autres, l’état du patient dont la chute de température devrait s’être amélioré < 72 heures.
pte de 43 ans fumeuse (1 paquet par jour). prescription d’azithro 500 die x 10j pour toux avec expectorations verdâtres et fièvre depuis 2 jours. Diagnostic de pneumonie acquise en communauté.
Trois jours plus tard, Mme Leclerc vous téléphone car elle fait toujours de la fièvre et elle n’a ressenti aucune amélioration depuis le début de l’azithromycine
Peut-on parler d’échec au traitement? Si oui, quelle est la cause la plus probable?
Oui puisque la fièvre et les symptômes ne sont pas résolus > 72 heures suivant le début de l’antibiothérapie. Les causes probables sont soit un problème d’observance au traitement ou une résistance au traitement. Dans ce cas-ci, la résistance du Streptococcus pneumoniae à l’azithromycine (près de 25% des souches au Québec) est la cause la plus probable.
pte de 43 ans fumeuse (1 paquet par jour). prescription d’azithro 500 die x 10j pour toux avec expectorations verdâtres et fièvre depuis 2 jours. Diagnostic de pneumonie acquise en communauté.
Trois jours plus tard, Mme Leclerc vous téléphone car elle fait toujours de la fièvre et elle n’a ressenti aucune amélioration depuis le début de l’azithromycine
Que suggérez-vous comme conduite pour Mme Leclerc?
Selon le guide l’INESSS, les quinolones respiratoires sont une bonne option mais elles devraient être réservées aux patients qui ont des co-morbidités. Dans le cas de Mme Leclerc, il est recommandé d’essayer une autre classe d’antibiotique. L’amoxicilline à haute-dose (1000mg tid) serait une option intéressante.
Pt de 62 ans MPOC avec VES de 70% (fait 1 à 2 exacerbation par années) consulte à l’urgence pour une toux productive et une dyspnée progressive depuis 36h. fait une légère leucocytose majoritairement composée de neutrophiles. créat à 130 (était à 100 il y a 3 mois), urée à 12 et k+ à 4,2
Quels devraient être les symptômes pour déterminer s’il s’agit d’une exacerbation de la MPOC?
Augmentation de la quantité des expectorations, présence de purulence dans les expectorations et augmentation de la dyspnée. Une exacerbation aigue de la MPOC est présumée bactérienne et nécessite un traitement antibiotique s’il y a :
- présence d’expectorations colorées (purulentes)
et au moins un des deux critères suivants :
- augmentation de la dyspnée
- augmentation de la quantité d‘expectorations.
Pt de 62 ans MPOC avec VES de 70% (fait 1 à 2 exacerbation par années) consulte à l’urgence pour une toux productive et une dyspnée progressive depuis 36h. fait une légère leucocytose majoritairement composée de neutrophiles. créat à 130 (était à 100 il y a 3 mois), urée à 12 et k+ à 4,2
À la lumière des informations, s’agit-il d’une exacerbation simple ou complexe?
Il s’agit d’un cas simple. Il ne prend pas de corticostéroïdes de façon chronique, ne souffre pas de maladie cardiaque ischémique, a moins de 3 exacerbations par année, n’a pas d’oxygénothérapie et n’a pas pris d’antibiotiques au cours des 3 derniers mois.
Pt de 62 ans MPOC avec VES de 70% (fait 1 à 2 exacerbation par années) consulte à l’urgence pour une toux productive et une dyspnée progressive depuis 36h. fait une légère leucocytose majoritairement composée de neutrophiles. créat à 130 (était à 100 il y a 3 mois), urée à 12 et k+ à 4,2
Selon vous, quels pathogènes sont à risque d’être en cause?
- Hemophilus influenzae,
- Streptococcus pneumoniae,
- Moraxella catarrhalis,
- Virus (influenza A et B, parainfluenza, adenovirus, coronavirus, rhinovirus, VRS)
Pt de 62 ans MPOC avec VES de 70% (fait 1 à 2 exacerbation par années) consulte à l’urgence pour une toux productive et une dyspnée progressive depuis 36h. fait une légère leucocytose majoritairement composée de neutrophiles. créat à 130 (était à 100 il y a 3 mois), urée à 12 et k+ à 4,2
Suggérez des thérapies antibiotiques (par voie orale) potentielles pour traiter M. Robert. Spécifiez la dose et la durée de thérapie. (6)
- Amoxicilline 1000mg TID X 7 jours;
- Cefuroxime axétil 500mg bid X 5 jours;
- Clarithromycine 500mg BID ou 1000mg DIE x 7 jours
- doxycycline 100mg bid X 7 jours
- TMP-SMX (DS) 1 co BID X 7 jours;
- azithromycine 500mg die J1 puis 250mg die X 4 jours.
levofloxacin en IRC
77% de l’élimination est rénale. Un ajustement en insuffisance rénale (<50 ml/min) est recommandé.
ofloxacine en IRC
73% de l’élimination est rénale. Un ajustement en insuffisance rénale (< 30 ml/min) est recommandé
ciprofloxacine en IRC
40% de l’élimination est rénale. Un ajustement en insuffisance rénale (< 30 ml/min) est recommandé.
femme de 68 ans avec IRC (DFG de 24), hospit pour une pneumonie lobaire. A reçu ceftriaxone 2g IV q24h et azithro 500mg IV q24h au début hospit.
cultures viennent de sortir : : Streptocoque pneumoniae sensible (CMI < 2 mg/L) à la pénicilline
Quel agent préconisez-vous pour Mme Mongrain? Identifiez l’agent, la dose, les paramètres de suivi, ainsi que votre raisonnement.
Pénicilline V potassique ou l’amoxicilline car Streptcococcus pneumoniae sensible à la pénicilline et spectre moins large. La dose de pénicilline est de 500 000 unités (300mg) aux 6 heures et ne nécessite pas d’ajustement avec une ClCr > 10 ml/min. La dose d’amoxicilline doit être ajustée à 500mg q12h pour sa fonction rénale qui est de 24 ml/min.
femme de 68 ans avec IRC (DFG de 24), hospit pour une pneumonie lobaire. A reçu ceftriaxone 2g IV q24h et azithro 500mg IV q24h au début hospit.
cultures viennent de sortir : : Streptocoque pneumoniae sensible (CMI < 2 mg/L) à la pénicilline
À l’histoire médicamenteuse, vous observez que Mme Mongrain a été vaccinée pour la grippe pour la dernière fois en 2009 et jamais pour le pneumocoque. En quelques lignes, résumez les avantages de la vaccination pour la grippe et le pneumocoque pour Mme Mongrain.
Le vaccin Pneumovax contre le Streptcococcus pneumoniae ne prévient pas les pneumonies mais joue un rôle dans la prévention des infections invasives. La vaccination contre l’influenza permet de réduire le risque d’infections secondaires comme la pneumonie qui suivent fréquemment une infection à influenza et qui sont responsables, en grande partie, pour sa morbidité et mortalité importante.
Mme Thomas 68 ans, se présente à votre pharmacie avec une ordonnance de lévofloxacine 750mg DIE X 5 jours. Elle a une toux creuse et productive (pneumonie)
Médicament au dossier : Norvasc 10mg die
Caltrate D 500mg 1 comprimé bid
Tiotropium 18 mg 1 inhalation die
Ventolin HFA 100mcg 1 à 2 inhalations qid prn
Avelox 400mg po die X 10 jours en août dernier
En regard aux médicaments que prend présentement Mme Thomas, quel horaire d’administration de la lévofloxacine suggérez-vous? Justifiez.
Étant donné le risque d’interaction entre le carbonate de calcium et la lévofloxacine, il faut administrer la lévofloxacine 2 heures avant ou 2 heures suivant la dose.
Mme Thomas 68 ans, se présente à votre pharmacie avec une ordonnance de lévofloxacine 750mg DIE X 5 jours. Elle a une toux creuse et productive (pneumonie)
Médicament au dossier : Norvasc 10mg die
Caltrate D 500mg 1 comprimé bid
Tiotropium 18 mg 1 inhalation die
Ventolin HFA 100mcg 1 à 2 inhalations qid prn
Avelox 400mg po die X 10 jours en août dernier
Après 72 heures de traitement, vous recontactez Mme Thomas pour effectuer un suivi. Elle vous rapporte ne vraiment pas se sentir mieux. La fièvre persiste et la toux productive lui semble inchangée malgré l’antibiothérapie. Quelles sont, selon vous, les causes potentielles de cet échec au traitement?
Résistance ou problème d’observance ou d’interaction médicamenteuse (ex : antiacides)
Mme Thomas 68 ans, se présente à votre pharmacie avec une ordonnance de lévofloxacine 750mg DIE X 5 jours. Elle a une toux creuse et productive (pneumonie)
Médicament au dossier : Norvasc 10mg die
Caltrate D 500mg 1 comprimé bid
Tiotropium 18 mg 1 inhalation die
Ventolin HFA 100mcg 1 à 2 inhalations qid prn
Avelox 400mg po die X 10 jours en août dernier
Après 72 heures de traitement, vous recontactez Mme Thomas pour effectuer un suivi. Elle vous rapporte ne vraiment pas se sentir mieux. La fièvre persiste et la toux productive lui semble inchangée malgré l’antibiothérapie
Suggérez une alternative pour Mme Thomas.
La résistance aux quinolones n’exclut pas une sensibilité aux beta-lactames. L’obtention de cultures afin d’objectiver la résistance serait idéal. En attendant les cultures, les agents disponibles qui couvrent les pneumocoques résistants sont la vancomycine (IV seulement) et le linezolide (IV et PO).
moxifloxacine en IRC
20% de l’élimination est rénale. Aucun ajustement en insuffisance rénale.
rôle aspiration du contenu oro-pharyngé en pneumonie
Voie la plus commune
Dépend de la colonisation oro-pharyngé
Micro-aspiration > 45% personnes saines
Facteurs de risques et flore respiratoire
Macroaspiration
quel pathogène cause souvent des pneumonies en inhalation via des particules en aérosols
légionella
facteurs de risque non-modifiables pneumonie (6)
- Âge
- Histoire de pneumonie récente
- MPOC et autres maladies pulmonaires chroniques (asthme, fibrose, etc)
- Immunosuppression (incluant les corticostéroïdes oraux)
- Problèmes de déglutition et de protection des voies respiratoires
- Infection virale des voies respiratoires (commence avec IRVS ou covid puis bactérie en profite pour s’infiltrer )
facteurs de risque modifiables pneumonie (6)
- tabagisme
- consommation d’alcool
- statut nutritionnel
- contact avec les enfants
- hygiène dentaire
- vaccination contre la grippe et le strep. pneumo
rx qui met à risque de pneumonie
IPP
mesures préventives pneumonie
- Arrêt tabagique
- Éviter alcoolisme et assurer hygiène dentaire
- Lavage des mains
- Vaccination
chez qui donner le vaccin contre le pneumocoque (5)
- Âgées de plus de 65 ans;
- asplénie anatomique ou fonctionnelle; - immunosuppression;
- insuffisance rénale;
- maladie chronique ou condition chronique (maladie pulmonaire / cardiaque / hépatique);
- diabète
pourquoi on voit quelque chose à la radiographie en pneumonie
macrophage vont créer un exsudat pulmonaire (explique ce qu’on voit à la radipographie)
pathogènes les plus fréquemment impliqués en pneumonie (5)
S. pneumoniae
H. influenzae
- Atypiques (environ 20%):
M. pneumoniae
C. pneumoniae
Legionella spp
quel pathogène peut être vu en pneumonie si perroquet à la maison
Chlamydia Psittaci
pathogènes les plus vu en PAC traités à domicile
- M. pneumoniae
- S.pneumoniae
- Chlamydophila pneumoniae
pathogènes les plus en cause des PAC de sévérité basse
- M. pneumoniae
- S.pneumoniae
- Chlamydophila pneumoniae
pathogènes les plus en cause de PAC de sévérité moyenne
- S. pneumoniae
- Staph aureus
- H. influenzae
- legionella
facteurs de risque de strep. pneumo résistant
- asthme (pour la résistance aux macrolide et pénicillines)
- maladie hépatique (pour tétracycline)
- bronchiectasies (pour pénicilline)
facteurs de risque de legionella (8)
- âge avancé
- alcoolisme
- tabagisme
- maladie chronique
- immunosuppression
- transplantation d’organe
- changement dans la plomberie à la maison
- voyage récent
facteur de risque pour mycoplasma pneumo et chlamydophila pneumo
- jeune
- femme
- ne pas avoir ou peu de comorbidités
facteur de risque pour enterobacter
- homme
- PAC sévère
- IMC de moins de 18,5
- infection récente traité par beta-lactamase à large spectre
facteur de risque pour enterobecter multi-résistant
- maladie cardiovasculaire
- hospitalisation dans les 12 derniers mois pour cette bactérie
facteur de risque pseudomonas aeruginosa
- infection par pseudomonas aeruginosa récente ou colonisation
- tracheostomie récente
- bronchiectasie
- utilisation de support respiratoire invasive
présentation pneumonie
- Fièvre ou hypothermie
- Frissons et sudation
- Toux d’apparition récente
- Dyspnée
- Symptômes non-spécifiques: fatigue,
myalgies, douleurs abdominales,
anorexie et céphalées.
CRB65 en pneumonie
- C : confusion
- R : rythme respiratoire de plus de 30 resp/min
- B : basse pression (diastolique de 60 et moins ou systolique de moins de 90)
- 65 ans et plus
si 0 : risque faible = traiter à la maison
si 1 : risque intermédiaire = diriger vers l’hôpital (sauf si point vient de l’âge, on utilise jugement clinique)
si 2 : risque intermédiaire = diriger vers l’hôpital
si 3-4 : risque élevé = diriger vers hôpital
traitements pneumonie si individu en santé
- amox 1000 mg TID x7j (ne couvre pas les atypiques)
- doxy 100 mg BID x 7 j (ne couvre pas legionella)
- azithro 500 mg 1er j puis 250 mg die x 5 j en tout
- clarithro 500 mg BID ou XL 1000 die x 7j
quand choisir amoxicillin en 1ère ligne de pneumonie
si choisi amox en première ligne, on doit vrm penser qu’il n’y a pas d’atypique, car ne le couvre pas, utiliser haute dose pour s’assurer de ne pas avoir de résistance
cible majoritairement le S.pneumoniae
quels antibios de 1ère ligne en pneumonie couvrent les atypiques
avantage clarithro, azithro et doxy couvrent les atypiques, mais doxy couvre pas legionella
tx pneumonie si présence de comorbidités
amox 1000 mg TID ou amoxi-clav 875/125 mg PO BID x 7j
avec
- doxy 100 mg BID x 7 j (ne couvre pas legionella)
- azithro 500 mg 1er j puis 250 mg die x 5 j en tout
- clarithro 500 mg BID ou XL 1000 die x 7j
pour quel bactérie le clavulin est meilleur que l’amox en pneumonie
amoxi-clav couvre mieux les h. influenzae, mais moins s,pneumoniae)
quels sont les antibiotique de 2e intention de la pneumonie
à utiliser si chec de tx avec 72-96h
si individu en santé : choisir un antibiotique de classe différente parmi les choix de 1ère intention ou employer une bi-thérapie
si présences de comorbidités importantes :
- lévofloxacine 500 mg die x 7j
- lévofloxacine 750 mg die x 5j
- moxifloxacine 400 mg die x 7j
disparition des symptômes en pneumonie
3j : fièvre disparu
1 semaine : douleur pleurale et production d’expectorations devraient avoir considérablement diminué
4 semaines : toux et dyspnée bcp diminué
3 mois : majorité des symptômes disparus, sauf fatigue qui peut être présente
6 mois : retour à la normale
traitement pour pneumonie si strep pneumoniae
Sensible à la pénicilline (MIC < 2 mg/L):
- Pen G orale, amoxicilline, céphalosporine ou macrolide
Résistance (MIC ³ 2 mg/L) :
- Cefotaxime 1g IV q8h, ceftriaxone 1g IV q24h, quinolone respiratoire (amoxicilline ou pénicilline hautes doses)
tx pneumonie si Hemophilus influenzae et Moraxella catarrhalis
- Céphalosporines de 2ième génération (ex : céfuroxime)
- Céphalosporines de 3ième génération (ex : céfotaxime, ceftriaxone)
- B-lactame + inh. bêta-lactamases
tx pneumonie si Chlamydia pneumoniae et Mycoplasma pneumoniae
Macrolide ou doxycycline
tx pneumonie si legionella
Macrolide ± rifampin ou quinolone
tx pneumonie si staph aureus
- Sensible à la méthicilline:
cloxacilline (les céphalosporines de 1ière génération ou la clindamycine sont des alternatives valables) - Résistant à la méthicilline: vancomycine
ou linezolide
tx pneumonie si bâtonnets gram - entériques
Céphalosporines de 3ième génération ± aminoside
épidémiologie des pneumonies par Chlamydia pneumoniae et Mycoplasma pneumoniae
Pathogènes les plus communs chez les 5-35 ans
Agent transmissible
Incubation de 10-14 jours
Contacts rapprochés: familles, écoles, militaires
présentation clinique des pneumonie par Chlamydia pneumoniae et Mycoplasma pneumoniae
Symptômes initiaux semblables à influenza
Progression graduelle
Identification
épidémiologie pneumonie par legionella
Habitat naturel (eau, lacs, rivières)
Sources de contamination (climatisation, douches)
Hôpitaux et hôtels
Alcoolisme,
- abagisme,
- immunosup.,
- corticostéroides
présentation clinique des pneumonies par legionella
Incubation de 2 à 10 jours
Sx extrapulmonaires
Laboratoires (hyponatrémie, fonction hépatique altérée, hypophosphatémie)
pathogènes bâtonnets gram - entériques en pneumonie (6)
- K.pneumoniae,
- Enterobacter sp.,
- E.Coli,
- Proteus sp.,
- Serratia marcescens,
- Acinetobacter sp.
principales bactéries liées à l’EAMPOC
- H. influenzae
- strep. pneumo
- moraxella catarrhalis
principales bactéries EAMPOC si exacerbations fréquentes, hospitalisation récente, bronchiectasie ou faibles fonction pulmonaire (6)
- H. influenzae
- strep. pneumo
- moraxella catarrhalis
- pseudomonas aeruginosa
- bactéries gram -
- staph aureus
EAMPOC à faible risque d’échec ou de complications
*< 2 épisodes/an et aucun épisode ayant nécessité une hospitalisation ET
*VEMS >50 % ET
*Comorbidité avec risque limité ET
*Personne en milieu ambulatoire
tx EAMPOC si risque faible
- amox 1000 mg TID x5j (5-7j)
- doxy 100 mg BID x 5 j (5-7j)
- azithro 500 mg 1er j puis 250 mg die x 5 j en tout
- clarithro 500 mg BID ou XL 1000 die x 5j (5-7j)
- TMP-SMX 160/800 mg BID x5j (5-7j)
autres options, mais plus de c.diff
- céfuroxime axetil 500 mg BID x5j (5-7j)
- cefprozil 500 mg BID x5j (5-7j)
EAMPOC à risque élevé d’échec ou de complications
*≥ 2 épisodes/an dont un dans les 6 derniers mois ( ≥ 4 épisodes/an = risque + de P. aeruginosa) ou ≥ 1 épisode ayant nécessité une hospitalisation OU
*Comorbidité majeure établie
*VEMS < 50 % OU
*Hypoxémie ou hypercarpnie OU
*Antibiorésistance au traitement 1ère intention OU
*Personne hospitalisée ou avec désaturation
tx EAMPOC si risque élevé
- Amoxi-clav 875/125 mg PO BID x 5j (5-7j)
Si P. aeruginosa suspectée : Lévofloxacine 750 mg PO DIE x 5j (5-7j)