UA 5 Flashcards

1
Q

Parmi les énoncés suivants concernant le diabète chez la femme enceinte, lequel est FAUX ?
a. L’insuline est le traitement de choix
b. Le diabète en grossesse accroit le risque de macrosomie chez le nouveau-né
c. Une aggravation de la néphropathie pré-existante est possible
d. La metformine est déconseillée au premier trimestre car elle augmente le risque de malformations congénitales

A

La metformine est déconseillée au premier trimestre car elle augmente le risque de malformations congénitales

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2
Q

Parmi les énoncés suivants concernant le diabète, lequel est FAUX ?

a. Le diabète est la principale cause de cécité au Canada
b. La prévalence de maladies coronariennes est au moins deux fois plus élevée chez les diabétiques que les non-diabétiques
c. L’incidence d’accidents cérébraux-vasculaires (ACV) est similaire chez les diabétiques et les non-diabétiques
d. Le diabète est la principale cause d’insuffisance rénale au Canada

A

L’incidence d’accidents cérébraux-vasculaires (ACV) est similaire chez les diabétiques et les non-diabétiques

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3
Q

Parmi les énoncés suivants concernant le diabète, lequel est FAUX

a. Les triglycérides sont généralement diminués chez les diabétiques
b. Les PTAG peuvent s’accumuler en présence d’insuffisance rénale
c. La résistance des vaisseaux sanguins a tendance à augmenter chez les diabétiques
d. Les complications chroniques macrovasculaires sont associées à l’accumulation de produits terminaux avancés de glycation (PTAG) chez les diabétiques

A

Les triglycérides sont généralement diminués chez les diabétiques

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4
Q

Parmi les énoncés suivants concernant le diabète, lequel est FAUX
a. Une augmentation de l’hémoglobine glyquée au-dessus de la valeur cible accroit le risque d’évènements cardiovasculaires
b. La microalbuminurie n’est pas un facteur associé à la présence de maladie cardiovasculaire
c. L’hypertension est non seulement un facteur de risque pour les complications macrovasculaires, mais aussi pour les complications microvasculaires
d. La principale cause de décès chez les personnes ayant un diabète est la survenue d’un évènement cérébrovasculaire ou coronarien

A

La microalbuminurie n’est pas un facteur associé à la présence de maladie cardiovasculaire

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5
Q

Parmi les énoncés suivants concernant le diabète, lequel est FAUX
a. La valeur de l’hémoglobine glyquée est suivie périodiquement chez les diabétiques et reflète le contrôle glycémique sur une période de 2-4 mois.
b. Les recommandations du guide alimentaire canadien ne s’appliquent pas aux patients diabétiques puisque l’apport suggéré en protéines est trop élevé.
c. Il a été démontré que le traitement intensif des glycémies chez les diabétiques de type 1 ou 2 réduit de façon significative le risque de complications microvasculaires.
d. Les patients recevant une insulinothérapie intensive doivent habituellement mesurer leurs glycémies cinq fois par jour, soit avant les repas (TID), au coucher, et après un repas.

A

Les recommandations du guide alimentaire canadien ne s’appliquent pas aux patients diabétiques puisque l’apport suggéré en protéines est trop élevé.

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6
Q

Parmi les énoncés suivants concernant le diabète, lequel est FAUX
a. L’hypoglycémie peut survenir jusqu’à deux fois par semaine chez le sujet ayant un diabète de type 1
b. Le glucagon est généralement libéré lorsque la glycémie est sous 4mmol/L
c. La réponse adrénergique à l’hypoglycémie est généralement augmentée avec les années chez les personnes ayant un diabète.
d. Un épisode d’hypoglycémie chez la personne âgée peut se manifester par une détérioration de l’état cognitif

A

La réponse adrénergique à l’hypoglycémie est généralement augmentée avec les années chez les personnes ayant un diabète

La réponse adrénergique a plutôt tendance à diminuer avec les années (neuropathie diabétique, durée du diabète, âge avancé), le lendemain d’un exercice physique, ou lors du sommeil (type 1)

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7
Q

Parmi les énoncés suivants concernant le diabète, lequel est FAUX

a. La correction trop rapide de la glycémie chez la personne ayant une acidocétose diabétique peut engendrer un œdème cérébral
b. En présence d’acidocétose diabétique, une perte potassique est habituellement décelée
c. La présence d’une hyperglycémie prolongée chez la personne âgée ayant un diabète de type 2, et qui est sévèrement déshydratée, mène généralement à l’acidocétose diabétique
d. Le pH est un paramètre qui doit être suivi en présence d’acidocétose diabétique

A

Réponse : La présence d’une hyperglycémie prolongée chez la personne âgée ayant un diabète de type 2, et qui est sévèrement déshydratée, mène généralement à l’acidocétose diabétique

Raison : En général, ce type de patient aura un coma hyperglycémique non cétonique (absence de cétones).

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8
Q

Suzanne, 61 ans, 68,1kg a un diabète de type 2 diagnostiqué il y a 6 ans, et souffre d’hypertension.
Les résultats de son examen physique et les valeurs de laboratoires sont:
TA: 155/95 mmHg
Glycémies capillaires avant les repas varient entre 6 et 7 mmol/L
Hémoglobine glyquée de 6,5 %
Cholesterol-LDL: 4,0 mmol/L
Médication usuelle:
Enalapril 10 mg po bid
Metformine 850 mg po bid
Thérapie non-pharmacologique: exercice et diète

Quel(s) médicament(s) devrai (en) t être instauré (s) pour optimiser la pharmacothérapie actuelle de cette patiente ?

a. Amlodipine 5mg po die
b. ASA 80mg po die
c. Atorvastatine 40mg po die
d. HCTZ 12,5mg po die

A

amlodipine et atorvastatin

on préfère un BCC DHP à un thiazide si un IECA/ARA n’était pas assez

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9
Q

Monsieur RG a une tension artérielle (TA) qui se situe entre 140/90mmHg et 150/95mmHg depuis 2 mois.
Parmi les énoncés suivants, le ou lesquels est ou sont vrai(s) ?

a. L’hyperglycémie, combinée à l’HTA, contribue également au dommage glomérulaire
b. Une diminution de la TA est à envisager afin de réduire le risque de rétinopathie.
c. En présence de microalbuminurie, l’instauration d’un traitement inhibiteur de l’angiotensine II pourrait ralentir la progression de la néphropathie.
d. Une diminution de la TA diminuerait le risque d’ACV.

A

toutes ses réponses

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10
Q

Les objectifs suivants sont visés afin de réduire le risque de complications chroniques pour un patient âgé de 35 ans ayant un diabète de type 1 sauf un, lequel est INEXACT ?
a. Vaccin annuel contre le pneumocoque
b. Pratique d’exercice aérobique d’intensité modérée 150 minutes par semaine
c. Consommation de gras saturés inférieure à 7 % de l’apport alimentaire quotidien
d. Maximum de 1-2 consommations d’alcool par jour

A

Vaccin annuel contre le pneumocoque
on vaccine 1 fois dans sa vie le pneumocoque, c’est le vaccin contre l’influenza qu’on fait annuellement

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11
Q

Quels sont les deux principaux métabolites du glucose qui s’accumulent au niveau de la rétine et des reins, et qui pourraient être à l’origine des complications microvasculaires chroniques

A

Les produits terminaux avancés de la glycation (PTAG) et les polyols

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12
Q

Est-ce qu’un contrôle étroit de la glycémie a été démontré efficace pour prévenir les complications chroniques microvasculaires reliées au diabète.

A

Oui. Afin de prévenir le développement des complications microvasculaires, on doit conseiller au patient de viser et de maintenir un contrôle glycémique adéquat à long terme. En effet, l’étude UKPDs (diabète type 2) et l’étude DCCT (diabète type 1) ont démontré que le contrôle étroit de la glycémie permet de réduire le risque de complications microvasculaires reliées au diabète.

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13
Q

Quels sont les facteurs de risque associés au développement des complications chroniques chez les diabétiques ?

A

Plusieurs facteurs de risque sont associés au développement des complications chroniques, notamment la présence soutenue de l’hyperglycémie, la dyslipidémie, l’hypertension, le tabagisme et le surplus de poids.

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14
Q

Comment procède t’on pour dépister une néphropathie diabétique ?

A

L’albuminurie peut être dépistée par la mesure du ratio albumine/créatinine urinaire (prélèvement d’un échantillon de la première urine du matin).
L’albuminurie peut être décelée par le laboratoire de biologie médicale à partir d’un échantillon d’urine, ou par un test de bandelette urinaire.

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15
Q

Ratio albumine:créatinine urinaire mesuré à trois moments différents, échelonné sur une période de 2 mois: 15 mg/mmol, 12 mg/mmol, et 11 mg/mmol. Créatinine sérique : 138 umol Quels traitements pharmacologiques et non pharmacologiques pourrions-nous proposer dans ce cas ci afin de ralentir la progression de l’atteinte rénale chez ce patient ayant un diabète de type 2 ?

A
  • IECA/ARA
  • SGLT2
  • proposer une diète faible en sel et qui n’est pas trop riche en protéines
  • cessation tabagique
  • statine
  • TA contrôlée
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16
Q

Quelles sont les données nécessaires pour le calcul du risque de maladie cardiovasculaire chez ce patient diabétique en utilisant l’outil qui se nomme le « UKPDS risk engine »? (10)

A
  • Age
  • Durée du diabète
  • Genre
  • Ethnie
  • Présence ou non de fibrillation auriculaire
  • Statut tabagique
  • Valeur de l’hémoglobine glyquée
  • TA systolique
  • Cholestérol total
  • HDL.
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17
Q

Une patiente de 34 ans vous téléphone à la pharmacie pour vous demander un conseil. Cette dernière vomit depuis quelques heures et elle se sent faible et étourdie ce matin. Cette personne a un diabète de type 1 depuis l’âge de 12 ans. Elle a pris sa dose usuelle d’insuline NPH hier en soirée. Sa glycémie était alors à 10 mmol/L (avant le coucher). Sa glycémie ce matin est de 20 mmol/L. Elle a pris sa dose usuelle d’insuline prandiale ce matin et tente de boire un peu de liquide mais elle continue à vomir. La patiente semble avoir de la difficulté à respirer et doit interrompre sa conversation pour reprendre son souffle.
Est-ce que cette patiente devrait être référée chez son médecin ou en service d’urgence ?

A

oui, . Sa glycémie est élevée, elle ne peut manger ou boire (vomissements continuels). Elle est à risque d’acidocétose diabétique.
Le patient ayant un diabète de type 1 doit consulter un service d’urgence lorsque sa glycémie est de 14 mmol/L ou plus à au moins deux reprises ET en présence de vomissements, s’il ne peut ingérer des liquides ou de la nourriture (ex : diarrhées), s’il a de la difficulté à respirer, un changement dans son état de conscience, ou en présence d’une quantité modérée à élevée de cétones.

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18
Q

Quels conseils devons-nous donner à un patient diabétique lorsqu’il est malade ?

A
  • Poursuivre la médication anti-diabétique telle que prescrite (ou modifier les doses selon les directives du médecin, à l’exception des sulfonylurées, de la metformine ou des inhibiteurs du SGLT2 qui doivent parfois être suspendus !).
  • Mesurer la glycémie plus souvent (ex : aux 4 heures). Mesurer les cétones (idéalement par bandelettes capillaires) si la glycémie est supérieure à 14 mmol/L (type 1) ou 20 mmol/l (type 2) à répétition, si le test est positif se rendre à l’urgence.
  • Bien s’hydrater (liquides sucrés si diabétique de type 1 qui s’alimente insuffisamment).
  • En présence de vomissements soutenus chez la personne ayant un diabète de type 1, se rendre immédiatement à l’urgence
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19
Q

Quels conseils donnerez-vous à un patient DB1 en ce qui concerne la pratique d’activité physique en relation avec l’administration d’insuline pour prévenir l’hypo- ou l’hyperglycémie potentiellement associée ?

A
  • éviter d’injecter l’insuline dans le membre actif (ex: dans la cuisse lorsqu’il est prévu d’aller courir) ou d’attendre au moins 30-60 minutes après l’injection
  • dose d’insuline prise avant le repas qui précède l’exercice pourrait être réduite si vous prévoyez faire l’exercice dans les trois heures qui suivent
  • mesurer votre glycémie avant de débuter votre entraînement.
    —Si la glycémie est de 5 mmol/L ou moins, nous vous suggérons de prendre une légère collation avec des glucides avant de commencer. Buvez du jus toutes les 30 minutes pendant la période de course, s’il y a lieu.
    — Si votre glycémie est au-dessus de 14 mmol/L avant de débuter, l’exercice est déconseillé car il peut aussi provoquer une augmentation de la glycémie pendant et dans les heures qui suivent, surtout si l’exercice est intense
  • soulier confortables
  • avoir une source de glucose sur soi et pour les 24h après
  • examiner pied quotidiennement
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20
Q

Il s’agit d’un patient diabétique type 1 de 41 ans (diabétique depuis l’enfance) amené à l’urgence par un ami qui le trouvait ralenti.
Le patient a perdu conscience en arrivant à la salle d’urgence. Sa glycémie à l’arrivée était de 2,9 mmol/L.
Médication usuelle à domicile pour le diabète (bonne adhésion au traitement) :
Humulin Rmd 10-10-10 (unités avant déjeuner-dîner-souper)
Insuline à action prolongée (glargine) 8 unités au coucher.
Données disponibles:
Les électrolytes et la créatinine sérique (90 µmol/L) sont dans les valeurs de référence.
Poids: 77,3 kg
Taille: 1,72 mètres
Hémoglobine glyquée: 7,0%.
Quel traitement proposez-vous en “stat” ?

A

Ce patient présente une hypoglycémie qui doit être traitée rapidement. Puisqu’il est inconscient, on proposera l’administration intraveineuse de glucose, ex : dextrose 50 % 15 mL ou 15 g IV sur 1-3 minutes. La glycémie devrait augmenter dans quelques minutes et le patient devrait retrouver son état de conscience. Si la glycémie demeure basse, on peut administrer à nouveau une dose de dextrose. Les signes vitaux devront être mesurés et les autres causes d’altération de l’état de conscience éliminées

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21
Q

Quelles sont les hormones qui sont habituellement libérées en réponse à un épisode d’hypoglycémie ?

A

Glucagon et épinéphrine principalement, puis l’hormone de croissance. Le mécanisme de compensation peut être compromis chez les personnes ayant un diabète de type 1 depuis plusieurs années

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22
Q

Quels sont les symptômes avant coureurs qui auraient pu amener le patient à réagir plus tôt face à cet épisode d’hypoglycémie ?

A

Symptômes autonomiques (adrénergiques) : palpitations, tremblements, nervosité, diaphorèse, faim.
La réponse peut être altérée en présence de neuropathie qui affecte le système nerveux autonome
Symptômes neuroglycopéniques : céphalée, étourdissements, difficulté de concentration, vision brouillée, irritabilité.

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23
Q

Quelles pourraient être les raisons ayant menées à cet épisode d’hypoglycémie chez un pt DB1

A
  • Prise d’alcool
  • Erreur de dosage de l’insuline
  • Omission d’un repas ou prise d’aliments insuffisante
  • Insuffisance rénale ou hépatique.
  • Diminution de la perception de l’épisode d’hypoglycémie en raison d’un diabète prolongé.
  • Prise en charge inadéquate de l’épisode.
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24
Q

signes et symptômes acidocétose diabétique (15)

A
  • Douleur abdominale
  • Nausées
  • Vomissements
  • Somnolence
  • Fièvre
  • Muqueuses sèches (déshydratation)
  • Tachypnée
  • Hypotension (orthostatique)
  • Hyperglycémie
  • Créatinine sérique élevée
  • Hémoconcentration
  • Cétonémie
  • Cétonurie
  • Glycosurie
  • Acidose métabolique
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25
Q

Énumérez les trois principales étapes de traitement pour une acidocétose diabétique

A
  1. Hydratation
  2. Correction des désordres électrolytiques
  3. Insulinothérapie pour résoudre l’hyperglycémie
26
Q

Quels sont les objectifs de traitement dans le cas d’acidocétose diabétique ?

A
  • Réhydrater
  • Rétablir une perfusion tissulaire adéquate
  • Cesser le catabolisme
  • Corriger les déficits électrolytiques
  • Identifier et traiter les causes sous-jacentes (infection, éducation).

Il faut corriger les déficits graduellement pour éviter certaines complications possibles comme l’oedème cérébral et l’hypoglycémie.

27
Q

En quoi différent l’acidocétose diabétique (ACD) et le coma hyperglycémique non cétonique (CHNC) ?

A

Habituellement, l’acidocétose diabétique se présente chez les diabétiques de type 1 car la déficience en insuline amène la production de corps cétoniques (­lipolyse suite à la sécrétion d’hormones de contre-régulation pour fournir de l’énergie)

Dans le diabète de type 2, il est plus rare d’observer la production de corps cétoniques en raison de la présence d’insuline (évite ce type de catabolisme), c’est pourquoi cette complication aigüe est nommée coma hyperglycémique non cétonique (hyperglycémie très élevée et symptômes neurologiques). Toutefois, la survenue d’une acidocétose diabétique n’est pas exclue chez le diabétique de type 2.

28
Q

Qu’est-ce qui ne caractérise pas l’acidocétose diabétique ?

  1. Déficit « absolu » en insuline en fonction des besoins
  2. Déficit énergétique
  3. Hausse du glucagon
  4. Hausse du cortisol
  5. Baisse de l’épinéphrine
  6. Hausse de l’hormone de croissance
A

Baisse de l’épinéphrine

il y a hausse de l’épinéphrine, tout comme les autres hormones ci-haut de contre-régulation à l’action de l’insuline (c’-à-d. qui ont une action opposée à celle de l’insuline). Ces hormones sont sécrétées en raison du déficit en insuline vs besoin énergétique.

29
Q

Parmi les éléments associés à la présentation clinique, lequel ne corrobore pas avec un épisode d’acidocétose diabétique?

  1. Glycémie très élevée
  2. Taux de bicarbonates abaissé
  3. pH normal
  4. Cétonémie élevée
  5. Trou anionique élevé
A

pH normal, on s’attendrait plutôt à un pH inférieur aux valeurs de références

30
Q

Parmi les énoncés suivants, lequel est FAUX ?

  1. L’hyperglycémie peut contribuer à la déshydratation et à la perte d’électrolytes
  2. Les nausées, vomissements et douleur abdominales sont expliquées par la présence de corps cétoniques
  3. L’acidocétose diabétique touche davantage les diabétiques de type 2 que les diabétiques de type 1
  4. On recherchera si une infection ou un événement cardiovasculaire aigu, par exemple, pourraient avoir précipité cet épisode
A

L’acidocétose diabétique touche davantage les diabétiques de type 2 que les diabétiques de type 1

31
Q

Parmi les traitements suivants, lequel est le moins susceptible d’être prescrit pour une acidocétose diabétique si pH normal?

  1. Perfusion d’insuline IV dans le but de diminuer la glycémie et cesser le catabolisme
  2. Soluté de NaCl dans le but de réhydrater et rétablir une perfusion tissulaire
  3. Supplément de potassium puisqu’un déficit absolu est généralement observé
  4. Supplément de bicarbonates pour corriger le désordre acido-basique
A

Supplément de bicarbonates pour corriger le désordre acido-basique
les bicarbonates sont administrés si pH inférieur à 7 environ, 1 heure après l’hydratation.

32
Q

Parmi les conseils pour une patiente qui a fait une acidocétose diabétique, lequel est FAUX ?
1. Je vous suggère l’achat de bandelettes (ex : Ketostixmd) pour tester les urines et dépister la présence de cétones lorsque la glycémie capillaire est plus grande que 14 mmol/L, à au moins deux reprises, et de consulter s’il y a le résultat « trace » plus de 2 fois.
2. Continuer l’insuline même si vous êtes malade et que les glycémies ne sont pas élevées.
3. Vérifier plus fréquemment votre glycémie en période de maladie (ex : toutes les 2 à 4 heures) et boire des liquides sucrés si vous êtes incapable de vous alimenter.
4. Vérifier la présence de cétones à l’aide d’un lecteur de sang capillaire, seulement si la glycémie est au-delà de 20 mmol/L à au moins deux reprises.
5. Consultez un médecin si vous êtes incapable de boire, de manger, ou si vous avez de la diarrhée ou des vomissements qui persistent.

A

Vérifier la présence de cétones à l’aide d’un lecteur de sang capillaire, seulement si la glycémie est au-delà de 20 mmol/L à au moins deux reprises.

on suggère de vérifier la présence de cétones lorsqu’un patient diabétique est par exemple malade et que sa glycémie à jeun persiste au-delà de 14 mmol/L chez le type 1, ou 20 mmol/L chez le type 2.

33
Q

Dans l’étude « DCCT » et sa suite « EDIC », le contrôle plus étroit de la glycémie (A1c moyenne 7 % avec insulinothérapie via pompe ou au moins 3 injections par jour vs 9 % avec 2 injections par jour), réduisait les risques de:

  1. rétinopathie et néphropathie
  2. hypoglycémie
  3. maladies cardiovasculaires après 6,5 années de suivi
  4. gain de poids
A

rétinopathie et néphropathie

34
Q

Quels sont les médicaments à suspendre à l’admission si déshydratation :
1. Irbesartan 75 mg die
2. Metformin 500 mg bid
3. Gliclazide 40 mg bid
4. Insuline NPH 10 unités hs
5. Salbutamol 2 inh QID et prn
6. Warfarin selon INR
7. Verapamil 240 mg die

A
  1. Irbesartan 75 mg die
  2. Metformin 500 mg bid
  3. Gliclazide 40 mg bid

et réajuster dose d’insuline selon glycémies

35
Q

Quel énoncé est faux parmi les suivants :

  1. On peut viser une glycémie aléatoire sous 10 mmol/L pendant l’hospitalisation
  2. La metformine est contre-indiquée en présence de stéatose hépatique
  3. Des conseils pour la perte de poids sont indiqués afin de réduire les risques de complications chroniques associées au diabète
  4. La prednisone peut accroitre la glycémie
A

La metformine est contre-indiquée en présence de stéatose hépatique

La metformine permet d’adresser une des causes de la stéatose hépatique (résistance à l’insuline). Il en fait donc parti des traitements et non des contre-indications. L’élimination de la metformine est principalement rénale

36
Q

Parmi les alternatives suivantes pour la gestion des épisodes d’hypoglycémie chez cette patiente, laquelle est inexacte ?

  1. Un demi-tube d’insta-glucose gel (1 tube = 37.5 g à 40 % de glucose)
  2. Une cuillère à soupe de miel
  3. 4 comprimés de Dex-4 (4g de glucose/comprimé)
  4. Une tasse de lait
  5. 150 mL de jus d’orange
A

Un demi-tube d’insta-glucose gel (1 tube = 37.5 g à 40 % de glucose)

37,5G x 40/100 = 15 g, on doit prendre le tube au complet

37
Q

Parmi les éléments suivants, lequel est un facteur de risque d’hypoglycémie?
1. Âge
2. Genre féminin
3. La prise de metformine-saxagliptine
4. La prise de canagliflozine
5. La prise de rosuvastatin
6. La prise de chlorthalidone

A

âge est un facteur de risque d’hypoglycémie. Tous les médicaments mentionnés ne provoquent pas d’hypoglycémie

38
Q

Vous expliquez à la patiente la reconnaissance des symptômes d’hypoglycémie, parmi les suivants, lequel n’est habituellement pas rencontré ?

  1. Faim
  2. Sueurs et anxiété
  3. Tremblements et palpitations
  4. Soif
  5. Nausées
  6. Picotements dans les extrémités
  7. Difficulté à se concentrer et maux de tête
  8. Faiblesse et étourdissements
A

soif, c’est un symptôme d’hyperglycémie

39
Q

Quel énoncé est faux ?
1. Le contrôle étroit de la glycémie (6,4% vs 7,5%) réduit les risques de décès chez les diabétiques de type 2
2. Le contrôle étroit de la glycémie (7% vs 7,9%) réduit de 25% les complications microvasculaires chez les sujets diabétiques de type 2
3. Le contrôle étroit de la glycémie (7% vs 7,9%) ne réduit pas les risques de complications cardiovasculaires après quelques années, mais s’il est fait tôt après le diagnostic, il pourrait y avoir des bénéfices à très long terme
4. Le contrôle étroit de la TA (144/82 mmHg vs 154/87 mmHg) réduit les risques de complications microvasculaires
5. Le contrôle très étroit de la TAs (119,3mmHg vs 133,5 mmHg) pourrait réduire les risques d’AVC chez les diabétiques de type 2

A

Dans l’étude « ACCORD » (diabète de type 2), on visait une A1c inférieure à 6% vs 7-7,9% (l’A1c moyenne atteinte était de 6,4% dans le groupe intensif vs 7,5% dans le groupe contrôle), l’étude a été arrêtée prématurément après 3,5 ans en raison d’une hausse du risque de décès. Ainsi, une cible d’A1c de 6,5-7% est visée pour la plupart des patients diabétiques, mais pour certains patients ayant un faible risque d’hypoglycémie, on peut viser une A1c de 6-6,5% si l’objectif est de réduire les risques de complications microvasculaires seulement, tel que démontré dans les études avec un contrôle plus strict

40
Q

Les facteurs suivants sont associés à une albuminurie passagère sauf un, lequel ?
1. Activité physique « majeure »
2. Infection urinaire
3. Fièvre
4. Insuffisance cardiaque décompensée
5. Menstruations
6. Hyperglycémie aiguë et grave
7. HTA chronique

A

HTA chronique, C’est plutôt HTA aiguë

41
Q

Qu’est-ce que les PTAG

A

sont produits par réaction non enzymatique entre les sucres réduits et les résidus amines sur les protéines, les lipides et les acides nucléiques. Les PTAG peuvent également provenir de sources exogènes comme le tabac et l’alimentation

42
Q

Qu’est-ce que les PTAG font?

A

Les PTAG s’accumulent au niveau intracellulaire, ce qui peut activer des signaux et modifier la fonction de certaines protéines. Les PTAG peuvent également agir au niveau extracellulaire en se liant à des récepteurs présents à la surface cellulaire (RAGEs, AGE receptors 1, 2, and 2, ect). Certaines cibles sont le collagène de type IV, la myéline, le facteur d’activation au plasminogène 1, et le fibrinogène. Une altération de la fonction rénale peut engendrer une accumulation des PTAG.Les PTAG ont été décelés au niveau des vaisseaux sanguins de la rétine et ils engendrent un dommage capillaire (corrélation entre présence PTAG et degré de rétinopathie)

43
Q

pathophysiologie de la néphropathie diabétique

A
  1. Hyperglycémie et/ou HTA
  2. dilatation vaisseaux capillaires afférents / vasoconstriction au niveau efférent et aug pression intracapillaire glomérulaire
  3. aug hyperperfusion et hyperfiltration
    glomérulaire
  4. épaississement de la membrane basale glomérulaire et hypertrophie glomérulaire
  5. microalbuminurie
  6. macroalbuminurie
  7. insuffisance rénale (créatinine sérique)
  8. dialyse.
44
Q

facteurs de risque des pieds diabétiques

A

une neuropathie périphérique et une MVAS

45
Q

objectifs de traitement pour réduire le risque de complications microvasculaires

A
  1. TA < 130/80 mmHg (à individualiser);
  2. baisse excrétion urinaire d’albumine;
  3. prévenir le développement de la néphropathie à un stade plus avancé ;
  4. prévenir une aug de la créatinine sérique ;
  5. baisse le risque d’insuffisance rénale terminale nécessitant dialyse ;
  6. prévenir les complications cardiovasculaires associées.
46
Q

résultat des essaies clinique pour la néphropathie diabétique

A
  • L’albuminurie peut diminuer avec un bon contrôle glycémique et avec l’emploi des IECA ou des ARA, même en l’absence d’hypertension.
  • En présence de Db2, HTA, macroalbuminurie, et insuffisance rénale, les ARA diminuent la progression de la néphropathie.
  • En présence de DB1, HTA et albuminurie, les IECA ralentissent la progression de la néphropathie.
  • Les bénéfices observés dans ces études pour les IECA et ARA sont au-delà de la réduction de la TA (donc certains effets bénéfiques sur la néphropathie sont indépendants de l’effet sur la TA).
  • Les inhibiteurs SGLT-2 et aGLP1 ont aussi des bénéfices potentiels de néphroprotection
47
Q

comment l’hyperglycémie chronique peut mener à une insuffisance cardiaque

A
  1. Hyperglycémie chronique
  2. accumulation PTAG
  3. aug rigidité des vaisseaux sanguins,
    remodelage et fibrose du myocarde
  4. hypertension systolique et dysfonction ventriculaire (insuffisance cardiaque)
48
Q

comment l’hyperglycémie chronique peut mener à un événement CV

A
  1. Hyperglycémie chronique
  2. Accumulation de PTAG au niveau de la plaque athérosclérotique
  3. processus inflammatoire
  4. dysfonction endothéliale
  5. instabilité plaque
  6. événements CV.
49
Q

comment l’hyperglycémie fait une vasoconstriction

A
  1. Hyperglycémie
  2. aug stress oxidatif
  3. baisse NO
  4. activation enzyme de conversion de l’angiotensine
  5. vasoconstriction
50
Q

dyslipidémie chez les diabétiques

A
  • les Tg sont souvent élevées,
  • les HDL généralement abaissés
  • prédominance de petites particules denses de LDL athérogéniques. Ces particules de LDL sont plus facilement glycosylées et oxydées, ce qui les rend plus athérogéniques
51
Q

critères associés à l’insulino-résistance

A
  • Tour de taille élevé,
  • élévation TA,
  • Tg élevés,
  • HDL bas,
  • glycémie à jeun élevée,
  • élévation du PAI-1
52
Q

objectif de tx pour réduire risque CV chez les diabétiques

A
  1. Réduire le risque de MCV et prévenir les évènements coronariens.
  2. Réduire le risque de décès.
  3. Améliorer et préserver la qualité de vie des sujets.
  4. Cibles spécifiques :
    a. TA < 130/80 mm/Hg
    § Cible à individualiser selon l’âge et la fragilité (ex : Tas < 140 mmHg pour les patients âgés moins fragiles et < 150 mmHg pour les patients âgés fragiles).
    b. LDL < 2 mmol/L (ou dim 50 % du LDL)
    c. Contrôle glycémique étroit tôt après le diagnostic de diabète.
53
Q

quand utiliser statines chez les diabétiques

A
  • Maladie cardiovasculaire
  • Age 40 ans et plus (Db2)
  • Age > 30 ans et durée diabète > 15 ans
  • Complications microvasculaires
54
Q

rx à utiliser pour TA chez diabétiques

A

Les IECA/ARA sont recommandés en premier choix en présence d’albuminurie, d’autres facteurs de risque CV en plus du diabète et de l’hypertension. 1 Lorsque l’IECA est insuffisant en monothérapie, on suggère l’ajout du BCC DHP en premier choix plutôt qu’un thiazide puis utiliser un thiazide si insuffisant

55
Q

quand utiliser IECA/ARA si Db et pas de HTA

A

Chez les sujets Db qui ne sont pas hypertendus, les IECA/ARA sont suggérés en présence de:
* Maladie cardiovasculaire
* Âge 55 ans et plus ainsi que FR CV ou albuminurie, rétinopathie, hypertrophie ventriculaire gauche
* Complications microvasculaires.

56
Q

effet IECA/ARA sur glycémie

A

on a noté une légère diminution de la glycémie dans certaines études, ex: ramipril (étude « HOPE »), lisinopril (étude « ALLHAT »), captopril (étude « CAPP »), losartan (étude « LIFE »). Les IECA pourrait améliorer la sensibilité à l’action de l’insuline

57
Q

effet BB sur glycémie

A

interfèrent avec la reconnaissance des symptômes d’hypoglycémie, (à l’exception de la diaphorèse), baisse libération insuline du pancréas et résistance
à l’action de l’insuline, mais les bénéfices CV surpassent ces inconvénients

58
Q

effet diurétiques sur glycémie

A

peuvent aug glycémie et résistance à l’insuline et LDL-C, mais ils sont surtout utiles en combinaison avec les autres agents pour réduire TA

59
Q

effet traitement intensif de l’hypertension sur les diabétiques

A
  • ↓ risques de complications micro et macrovasculaires
  • ↓ risque de décès relié au diabète
  • ↓ coûts associés aux complications
  • bêta-bloqueur aussi efficace que IECA pour diminuer TA
60
Q

effet contrôle intensif initial de la glycémie suite au diagnostic

A

contrôle étroit de la glycémie, tôt après le diagnostic de diabète est bénéfique à long terme (« mémoire glycémique »).

61
Q

Mécanisme « physiologique » pour corriger hypoglycémie

A
  • dim insuline,
  • aug glucagon,
  • aug épinéphrine
62
Q

facteurs de risque hypoglycémie (23)

A
  • Épisode antérieur d’hypoglycémie sévère,
  • Hb glyquée basse (< 7,0 %),
  • manque de reconnaissance des épisodes d’hypoglycémie,
  • histoire de traitement d’insuline de longue durée,
  • neuropathie,
  • insuffisance rénale chronique,
  • statut socioéconomique bas,
  • insécurité alimentaire,
  • faible littératie en santé,
  • enfants d’âge pré-scolaire
    qui ne peuvent détecter et/ou traiter les épisodes d’hypoglycémie légère,
  • adolescents,
  • femme enceintes,
  • âge avancé,
  • trouble cognitif,
  • utilisation sulfonylurée à longue action,
  • interactions médicamenteuses,
  • consommation d’alcool,
  • omission d’un repas,
  • exercice,
  • insuffisance hépatique,
  • erreur de posologie,
  • origine afroaméricaine,
  • faible IMC.