Tx de la douleur aigue et chronique non cancéreuse Flashcards
Caractère de la douleur nociceptive somatique
► Généralement bien localisée.
► Augmentée à la pression de la structure en cause, par la mobilisation ou par mise en charge.
Caractère de la douleur nociceptive viscérale
► Localisation moins précise.
► Peut être référée (projetée).
► Selon l’organe en cause, peut être constante ou d’allure crampiforme.
Caractère de la douleur neuropathique
Constante ou intermittente.
► Peut être ressentie sous forme de picotements, de fourmillements.
► Peut être associée à une atteinte neurologique sensitive et/ou motrice.
Traitement des Douleurs modérées ou ne répondant pas aux médicaments du palier 1
Opioïde de faible puissance
(Codéine ou Oxycodone ou Tramadol) ± Co Analgésique
Protocole d’analgésie post-op pour par exemple une chirurgie dentaire
Une administration régulière d’analgésie en postopératoire est
immédiatement recommandée puisque la douleur qui s’ensuit est
souvent constante. La durée de la prescription doit être adaptée à
l’importance du choc opératoire. Dans la plupart des cas, une
prescription pendant 2 jours est suffisante
► Selon l’intensité de la douleur. Objectif: Cote de douleur <3/10;
► Analgésique de niveau I ou II (Acétaminophène, AINS);
► Prescription de Morphine SC ou PO de secours en cas de
douleur aiguë (5 à 10 mg SC q4 à 6 h PRN).
Place du kétoralac en douleur aigue post-opératoire
Kétorolac 30mg IM q6-8h (aussi efficace que morphine 10mg IM, pas effet anti-inflammatoire à cette dose)
- bon choix pour patients connus pour dépendance aux opioïdes
- les effets secondaires des AINS incluent
l’augmentation du risque de saignement intra et post
opératoire en raison de l’inhibition de COX-1 qui diminue l’agrégation plaquettaire et prolonge le temps de saignement. = éviter lorsque le risque de saignement postopératoire est important.
Traitement de choix pour une patiente suite à chirurgie pour fracture tibia droit non soulagée par acétaminophène-codéine et prenant de la paroxétine
- Paroxétine = inhibiteur 2D6 donc codéine n’est pas transformée en morphine = inefficace (tramadol ne serait pas actif non plus)
- Traitement = oxycodone à faible dose (2,5mg q4-6h)
Traitement de choix pour une patiente ayant fait un rash et difficultés respiratoires avec la prise d’Atasol-30
- Allergie à la codéine donc contre-indiquée.
- Éviter autres opioïdes naturels (morphine) et semi-synthétique (oxycodone, hydromorphone) puisque risque d’allergie croisée
- Éviter aussi tramadol (CI lors d’hypersensibilité aux Opioïdes)
- Traitement : Mépéridine = dérivé synthétique (utilisation à court terme seulement)
Comment expliquer au patient la prise de ces médicaments prescrits ainsi :
Acétaminophène 325mg 2 co 4-6h PRN
Morphine 5 mg 1 co q6h PRN
(douleur modérée post-opératoire)
- Si douleur entre 3 et 6 sur 10, prendre 2 co d’acétaminophène. Après 30-60minutes, si aucun soulagement, prendre 1 co de morphine.
- Si douleur de plus de 7 sur 10, prendre 1 comprimé de morphine 5 mg
Principes d’analgésie avec opioïde lors de douleur chronique non cancéreuse
► Administration régulière, éviter PRN;
► Privilégier la voie orale ou transdermique;
► Ne pas associer 2 analgésiques opioïdes;
► Individualiser la thérapie (on vise une amélioration de 30-50%);
► Intervenir sur la composante affective;
► Prévenir et traiter les effets indésirables;
► Associer les co-analgésiques;
► Prévoir toujours des entre doses
► Ajuster la dose en fonction du nombre d’entres-doses (ajustement initial après 7 jours puis après 1 mois)
Traitement de choix pour patient avec lombalgie chronique non soulagée par acétaminophène 500mg QID + ibuprofène 400mg TID
- Tenter un autre AINS (Naproxène 500mg B-TID)
- Si non efficace, envisager opioïde à faible dose (signature de l’entente) comme la codéine ou le tramadol à courte action
Suivi médical nécessaire en début de traitement avec un opioïde pour des douleurs chroniques non cancéreuses
une visite médicale une
fois par semaine ou aux 2 semaines est recommandée.
- lorsque la douleur est assez contrôlée, suivi à tout les 1-3 mois
Ajustement des doses d’opioïdes si effets secondaires importants
- si analgésie optimale = diminuer les doses
- si analgésie non optimale = ajouter un co-analgésique pour permettre de diminuer la dose
Rôle du pharmacien lors de l’arrêt d’un opioïde
DIMINUTION GRADUELLE
- réduire d’au plus 10% la dose quotidienne toutes les 1-2 semaines
- lorsque 1/3 de la dose de départ est atteint, réduire de 5% toutes les 2-4 semaines
- éviter sédatifs hypnotiques pendant le sevrage