Tuto 7-Syndrome Post-Poliomyélite Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la poliomyélite?

A
  • Maladie hautement contagieuse causée par un entérovirus entrant le corps humain par voie buccale.
  • -> Virus habituellement détruit au niveau de l’estomac ou excrété par la voie intestinale sans manifestation.
  • Poliomyélite non-paralytique :
  • -> Lorsque le virus entre dans la circulation sanguine et produit des symptômes grippaux.
  • -> Il y a récupération, des déficits minimaux et un développement du système immunitaire.
  • Poliomyélite paralytique :
    –> Passage du virus à travers la barrière hémato-encéphalique puis destruction de cellules spécifiques du cerveau, de la moelle épinière et du tronc cérébral.
    –> Caractéristique distincte : prédilection pour les motoneurones,
    o Affecte les motoneurones supérieurs de la corne antérieure et laisse intactes les cellules qui contrôlent les systèmes sensitif, sexuel, urinaire et intestinal.
    –> 2 semaines de maladie au cours desquelles certains neurones moteurs sont infectés et détruits tandis que les autres se battent et récupère.
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2
Q

Quels sont les symptômes associés à la poliomyélite?

A

Symptômes primaires :

  • -> Maux de tête.
  • -> Vomissements.
  • -> Fatigue.
  • -> Raideur du cou.
  • -> Irritation de la gorge.
  • -> Douleurs musculaires sévères.
  • -> Paralysie ou parésie flaccide.
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3
Q

Quel est le processus physiologique de la récupération de la force musculaire et de la fonction suite à la poliomyélite?

A
  • Le degré de paralysie ou de parésie initiale est imprédictible et variable ;
  • Durant les 2 premières semaines : un motoneurone (innervant 5 à 1500 fibres musculaires) peut être NON AFFECTÉ, en RÉCUPÉRATION ou DÉTRUIT résultant en une dénervation des fibres musculaires qu’il innerve.
  • Tous les motoneurones d’un muscle peuvent être non-affecté, en récupération, détruit ou le muscle pourrait être partiellement innervé (détruit + récupération).
  • La récupération implique un processus continu de remodelage des motoneurones incluant la dénervation et la réinnervation qui permet éventuellement aux unités motrices d’atteindre un niveau stable de force musculaire.

Convalescence :
La force musculaire des muscles partiellement dénervés atteindra son maximum en 2 ans :
–> 50% de la récupération en force se fait dans les 3 premier mois.
–> 75% de la récupération en force se fait dans les 6 premier mois.

Le taux et le degré de récupération seront compromis par un traitement incorrectement guidé, un excès d’activité et un niveau excessif d’exercices.

La récupération de la force musculaire et ↑ des capacités fonctionnelles est répartie en 4 processus physiologiques

Stade 1:
Les neurones qui ont récupéré produisent de nouveaux axones (sprouting axonal) pour réinnervé les fibres musculaires « orphelines ».
–> Un seul neurone moteur peut innerver jusqu’à 5x ou plus le nombre de fibres musculaires auparavant innervées, créant une unité motrice géante
–> Ces unités motrices permettent à moins de neurones moteur d’accomplir le travail que plusieurs faisaient auparavant
EMG : Potentiels d’action de l’unité motrice sont poly-phasiques avec de grandes amplitudes.

Stade 2:
Hypertrophie de dénervation : Les fibres musculaires innervés peuvent être hypertrophié par des exercices et activités intense durant la phase de réadaptation

Stade 3:
↑ habiletés et de la performance sans ↑ de la force musculaire : la pratique d’un exercice ou d’une activité –> apprentissage neuromusculaire –> ↑ des habiletés.

Stade 4:
↑ recrutement des unités motrices géantes pour la tâche : Utilisation des muscles à des hauts niveaux de leur capacité réduite. (Utilise au max le muscle - efficace)

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4
Q

Quels sont les quatre compensations les plus fréquentes chez les patients suite à la récupération et à la rééducation de la poliomyélite?

A
  • Usage des muscles résiduels à de hauts niveaux de leur capacité.
  • Substitution des muscles + forts avec une ↑ de la dépense énergétique.
  • Usage des ligaments pour ↑ la stabilité –> causant de l’hypermobilité.
  • Mauvais alignement du tronc et des membres.
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5
Q

Qu’est-ce que le syndrome post-poliomyélite?

A

Syndrome neurologique clinique qui décrit des nouveaux symptômes tardifs de faiblesse, de fatigue et de douleur chez les survivants d’une poliomyélite paralytique aigüe.

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6
Q

Quels sont les symptômes (déficiences et limitations) les plus communs du syndrome post-poliomyélite?

A

Plus communs :

  • Fatigue
  • Manifestations musculosquelettiques (douleur articulaire et musculaire).
  • Manifestations neurologiques (nouvelles faiblesses à des groupes musculaires déjà affectés ou non-affectés).
  • Intolérance au froid.

Problèmes de santé

  • Fatigue générale (89%) : diminution de l’endurance (caractère physique) et parfois fatigue mentale.
  • Douleur musculaire (71%).
  • Douleur articulaire (71%).
  • Faiblesse :
  • -> Aux muscles primairement affectés (69%).
  • -> Aux muscles non-affectés initialement (50%).
  • Intolérance au froid (29%).
  • Atrophie (28%).

Limitations

  • Marche (64%).
  • Escaliers (61%).
  • Habillage (17%).
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7
Q

Quel est le processus de la progression des nouveaux symptômes du syndrome post-poliomyélite?

A
  • Les symptômes apparaissent après une longue période de stabilité fonctionnelle et neurologique suite à la récupération de l’épisode primaire de polio.
  • Dans plusieurs cas, le SPP semble précipité par un évènement tel que :
  • -> une chx, une chute ou une blessure mineure
  • La plupart des symptômes apparaissent tous ensemble entrainant :
  • -> ↑ ou nouvelle difficultés dans la AVQ et la mobilité physique
  • Apparition graduelle des symptômes (lente, insidieuse)
  • Les gens qui ont garder des plus grandes incapacités post première récupération ont + de chance d’avoir un SPP.
  • Temps moyen d’apparition de la SPP = 35 ans suite au premier épisode de polio.
    o peut apparaître entre 8 et 71 ans post-polio.
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8
Q

Quels sont les facteurs prédictifs du syndrome post-polio?

A

Facteurs significatifs :

  • Faiblesses plus grandes pendant l’épisode initial de poliomyélite.
  • Âge avancé
  • Période plus longue depuis le diagnostique initial de polio
  • -> Risque de syndrome post-polio ↑ de 1,8 à chaque décennie de vie et de 1,6 pour chaque décennie après la poliomyélite.

Autres facteurs :

  • Période plus longue depuis infection initial à la polyo
  • Plus de faiblesse durant la polio aigue
  • Douleurs musculaires liées à l’exercice.
  • Douleurs articulaires.
  • Gain de poids récent.

Facteurs non contribuant :

  • âge auquel la polio a été contractée,
  • récupération post-polio,
  • activité physique,
  • sexe.
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9
Q

Quels sont les critères pour établir un diagnostic médical et expliquer la complexité d’établir un diagnostic médical?

A

Le diagnostic est basé sur les signes et symptômes cliniques du patient (tous les signes et symptômes ne doivent pas nécessairement être présents).

  • -> Diagnostic basé sur l’exclusion.
  • -> Le diagnostic se base sur l’évaluation électrophysiologique incluant l’électromyographie (EMG) qui indique l’étendue de la dénervation et du processus et réinnervation.

Critères diagnostic :

1) Histoire confirmée de polio paralytique lors de l’enfance ou de l’adolescence.
2) Récupération partielle ou complète de la force musculaire et fonctionnelle.
3) Une période minimale de 15 ans de stabilité neurologique et fonctionnelle.
4) Apparition de 2 problèmes de santé ou + parmi les S & S de objectif 2.2 ou ceux ci-dessous :
- -> + commun = triade : fatigue, détérioration de la force du muscle, douleur
- -> faiblesse
- -> douleur
- -> fatigue
- -> hypoventilation
- -> dysphagie et dysphonie
- -> aréfléxie ou absence de réflexe
- -> intolérance au froid (peut être présente)
- -> fonction pulmoanire altéré, sleep disroder breathing.
5) Aucun autre problème médical pour expliquer les nouveaux problèmes de santé.

Critères d’inclusion additionnels :

  • Atrophie musculaire résiduelle asymétrique avec faiblesse.
  • Aréflexie et sensation normale dans au moins 1 membre.
  • Fonction normale des sphincters.
  • Détérioration de la fonction après une période de stabilité fonctionnelle inexpliquée par une condition primaire ou secondaire.
  • Symptômes doivent être présents depuis 1 an.

Complexité d’établir un diagnostic médical :

  • Symptômes très généraux et variables.
  • -> Les autres diagnostiques qui peuvent contribuer aux symptômes doivent être éliminés avant que le diagnostic définitif de polio soit fait.
  • -> Diagnostic d’exclusion : éliminer tous les diagnostics différentiels (avant de donner le diagnostic de SPP).
  • Symptômes de fatigue/faiblesse/douleur ne sont pas spécifiques au syndrome post-polio.
  • Doit prendre en compte l’effet des comorbidités existante et de l’âge

**Le disgnostique est supporté par une examination incluant un EMG.

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10
Q

Nommer et expliquer les principales causes du syndrome post-polio (SPP)…

A

Selon le Umphred :
L’étiologie exacte est inconnue. Il n’est pas encore clair quelle est la cause des nouveaux symptômes, mais les évidences sont insuffisantes pour supposer qu’une réactivation du poliovirus est en cause.

Plusieurs hypothèses tentent d’expliquer la cause des nouveaux symptômes :

  • Sévérité de l’atteinte des cellules de la corne antérieure lors de l’épisode initiale :
  • -> La sévérité des atteintes des unités motrices initiale est critique pour prédire le syndrome post-polio.
  • -> Les individus les plus à risque de syndrome post-polio sont ceux ayant eu des attaques paralytiques de polio sévères.
  • Vieillissement :
    –> La perte de cellules de la corne antérieure débute à 50 ans et à 60 ans, la perte de neurones peut atteindre 50 %.
    –> Les changements reliés à l’âge se superposent aux dommages déjà subis par les motoneurones.
    o La diminution du nombre de neurones est tellement grande que les déficits initiaux causés par le virus ne peuvent plus être compensés.
    o La perte de quelques neurones seulement pourrait entrainer une perte disproportionnée de fonctions musculaires.
    –> Aucune étude à ce jour n’a réussi à prouver un lien direct entre l’âge chronologique et le commencement de nouveaux symptômes.
    o C’est plutôt le temps entre le début de l’épisode de polio initial et le début des symptômes post-polio qui est déterminant.
  • Fatigue et surutilisation des muscles déjà affaiblis :
    –> Entraine de nouvelle faiblesse musculaire.
    –> Le temps depuis l’épisode aigue de polio, la douleur articulaire et musculaire, L’activité physique et le gain de poids sont des facteurs associées à la SPP.
    –> Les années de surutilisation après la récupération de la polio entrainement une insuffisance métabolique menant à l’incapacité de régénérer de nouveau bourgeons d’axone.
    o La cause exacte de la dégénération des bourgeons d’axone n’est pas connue.
    –> Hypothèse déduite à partir de biopsies musculaires, tests électrodiagnostics et réponse clinique à l’exercice.
  • Neurones pas physiologiquement normaux suite à la récupération de la première épisode de polio :
  • -> Les neurones qui ont été atteintes par la polio, puis qui ont histologiquement récupéré suivant la première épisodes ne seraient pas physiologiquement normaux et plus vulnérables au vieillissement prématuré et à la défaillance.
  • Poliovirus en dormance réactivé par des mécanismes inconnus.
  • Réponse auto-immune.
  • Déficiences hormonales.
  • Contaminants environnementaux.
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11
Q

Fiche gratuite sur les principales causes du syndrome post-polio (SPP)…

A

Selon le Gonzalez :

  • Stress ou surutilisation des unités motrices :
  • -> Le syndrome post-polio serait causé par une dégénération des axones terminaux et une incapacité de l’unité motrice de maintenir la demande métabolique accrue de l’unité motrice élargie.
  • -> La surutilisation des unités motrices restantes mène à l’activation de mécanismes de compensation : changements du type de fibres musculaires (de vitesse de contraction rapide à lente) et hypertrophie musculaire.
  • -> Ces changements compensatoires dans le muscle entraînent des effets négatifs, soit de la fatigue et de la douleur musculaire dues à la diminution de la capillarisation et au changement dans les propriétés contractiles des fibres restantes.
  • -> Ces changements favorisent la force musculaire en dépit de l’endurance (Type II –> I) –> débalancement entre la basse resynthèse d’énergie et la grande demande d’énergie dans les fibres surutilisées –> fatigue.
  • Vieillissement :
  • -> Le temps entre l’épisode aigue de polio et le début des symptômes est un facteur de risque du syndrome post-polio.
  • -> Le processus de vieillissement normal peut aussi entraîner une faiblesse musculaire chez les patients avec le syndrome post-polio.
  • Virus persistant :
  • -> La persistance de fragments du poliovirus pourrait causer le syndrome post-polio. Des séquences génomiques mutantes du virus ont été retrouvées dans le LCR chez certains patients.
  • Facteurs immunologiques et inflammation chronique :
    –> Des changements inflammatoires surviennent dans la moelle épinière au niveau du LCR chez les patients avec le SPP :
    o La concentration de cytokines (avec une action pro-inflammatoire) est haute dans le LCR des patients, ce qui reflète probablement une inflammation chronique du parenchyme de la moelle épinière avec un dommage potentiel aux motoneurones.
    o Les concentrations élevées de TNF dans le sang ont été associées à la douleur musculaire accrue.
    o La présence d’un processus immunologique actif est supporté par la présence d’anticorps au poliovirus et de cellules T.
    –> Le rôle de cette inflammation chronique en SPP n’est pas clair et nécessite de plus amples études.
    –> Les causes potentielles d’une inflammation chronique incluent : une réponse immunitaire tardive aberrante, une persistance de particules virales, une complication tardive de l’infection auto-immune d’origine et une réponse immunitaire secondaire à une neurodégénérescence causé par d’autres facteurs.
  • Génétique :
  • -> Délétion du gène SMN (une cause de l’amyotrophie spinale) n’est pas présente (ce gène subsiste alors).
  • -> Polymorphisme du récepteur Fc-gamma IIIA pourrait être un facteur de risque.
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12
Q

Nommer et expliquer la pathophysiologie du syndrome post-polio (SPP)

A

Physiopathologie du syndrome post-polio
Il s’agit d’un processus continu de dénervation-réinnervation.

  • Ce processus est probablement initié après l’épisode de poliomyélite. À un certain niveau, la réinnervation n’est pas assez efficace pour compenser la dénervation.
  • Avec le temps, chez les patients avec le SPP, il se produit un grossissement des zones des unités motrices via le bourgeonnement collatéral des motoneurones adjacents à l’intérieur de la moelle épinière (processus normal durant le vieillissement, mais qui ne se produit par avant le 7e décennie).
  • Le territoire d’une unité motrice peut se multiplier jusqu’à 20 fois, atteignant un niveau où davantage de réinnervation est impossible (niveau maximum).
  • La dénervation, désormais non-compensée, entraîne de l’atrophie musculaire et une faiblesse musculaire. La cause de dénervation est inconnue, mais elle aurait une composante inflammatoire.
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13
Q

Quels sont les particularités de la prescription d’exercices chez le patient souffrant de SPP? (sans les points clés)

A
  • La plupart des patients avec un syndrome post-polio bénéficient d’activité physique appropriée et la majorité bénéficient d’un entrainement musculaire personnalisé.
  • Les personnes atteints du syndrome post-polio qui font de l’activité physique régulière ont moins de symptômes et ont un meilleur niveau fonctionnel que ceux qui ne sont pas actifs.
  • La plupart des patients avec SPP ont des faiblesses asymétriques et des parésies qui diffère dans le temps et d’un patient à l’autre, les programmes d’exercice doivent donc être individualisé afin d’éviter la surutilisation ou la non-utilisation, et le niveau d’activité modifiée afin de diminuer la douleur.
  • Le patient doit être monitoré pour identifier les signes d’augmentation de la faiblesse musculaire et de la douleur musculaire (afin d’éviter des effets indésirables).
  • L’entraînement en endurance et en résistance serait efficace pour augmenter la force et l’endurance chez les patients avec le SPP.
  • Le type d’entrainement privilégié est variable selon l’atteinte :
  • -> L’entraînement avec lourde résistance recommandé pour les patients avec un syndrome post-polio ayant une force musculaire près de la normale et pas de signes de réinnervation des unités motrices.
  • -> L’entraînement en endurance sous-maximal (augmente la force et l’endurance) est recommandé pour les patients avec une parésie modérée et des signes de réinnervation.
  • -> Les patients avec une parésie sévère devraient éviter l’entrainement musculaire.
  • Les activités de conditionnement cardiovasculaire sont importantes (même chez les patients avec une parésie sévère).
  • -> Augmentent la tolérance à l’effort.
  • -> Ergomètre, marche sur tapis roulant, piscine.
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14
Q

Quels sont les particularités de la prescription d’exercices chez le patient souffrant de SPP? (les points clés!!)

A

Points clés dans la recommandation d’exercices :
• Consulter une équipe de soins avant de commence run programme d’exercice (un ergothérapeute et un physiothérapeute peuvent fournir des recommandations sur l’intensité et le type d’activité à privilégier).

  • Éviter de surutiliser un groupe musculaire.
  • Programme d’exercice judicieux avec des intensités de faible à élever. Inclure un réchauffement et un retour au calme.
  • Faire des brèves périodes d’exercices.
  • Prendre un repos adéquat entre deux activités.
  • Dépendamment des activités, il peut être préférable de faire de l’exercice selon des journées alternées pour s’assurer de la récupération complète
  • Faire un programme d’exercices individualisé afin d’adresser les besoins uniques de chacun.
  • Utiliser des techniques de conservation d’énergie et des techniques de protection articulaire.
  • Incorporer des exercices de respiration, de relaxation, d’imagerie mentale et de méditation aux activités quotidiennes.
  • Faire attention à l’alignement des segments lors des activités fonctionnelles.
  • Incorporer des exercices posturaux et des corrections posturales afin de corriger les mauvais alignements et l’utilisation inutile des muscles et des articulations.
  • Compliance au recommandations cliniques  peut significativement diminuer les symptômes et prévenir un plus grand déclin.

• Le patient doit écouter son corps : l’apparition de douleur est un signe du corps qui signifie qu’il faut ralentir ou arrêter.
–> Doit aussi identifier les signes de faiblesse pour éviter les effets indésirables.

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15
Q

Décrire et expliquer la fatigue comme symptôme du syndrome post-polio?

A

Fatigue

  • Le problème le + souvent rapporté et le + limitant et le - étudié
  • Fatigue généralisée décrite comme :
  • -> Une sensation d’épuisement intense ou une grippe douloureuse accompagnée par des changements marqués au niveau de l’énergie, de l’endurance et de la vigilance (problèmes cognitifs et d’attention).
  • Le manque d’énergie avec une activité minimale est souvent décrit comme frapper un mur (hitting a wall/polio wall)
  • Les survivants de la polio différencie entre la fatigue associée avec une faiblesse et une « fatigue central » qui mène à problèmes d’attention et problèmes cognitifs.
  • Fatigue sévère affecte les fonctions physiques et mentales.

Descripteurs de fatigue associés au syndrome post-polio sont différents :

  • -> Fatigue n’apparait pas nécessairement à l’activité
  • -> La récupération ne se produit pas avec une période de repos typique.
  • -> Destruction soudaine et anéantissante totale
  • -> Parfois accompagnée de maux de tête et de sudation (suggérant une surcharge du SNA)
  • -> Survient généralement en fin PM ou en début de soirée.
  • -> Fatigue persistante tout au long de la journée n’est pas typique du syndrome post-polio –> considérer un autre diagnostic.
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16
Q

Décrire et expliquer la douleur comme symptôme du syndrome post-polio?

A

Peut être de type musculaire et/ou articulaire ou les 2
La source de la douleur doit être considéré parce que la douleur peut limiter les capacités fonctionnelles de l’individus et mener à un déclin ultérieurement

Douleur musculaire :

  • -> Description : profonde, sensation de muscle endolori similaire à la douleur ressentie lors de l’infection initiale.
  • -> Augmentée par : l’activité physique, le stress et le froid.
  • -> Apparition inhabituel : elle n’apparait pas au moment de l’activité, mais 1-2 jours après un évènement précipitant.

Douleur articulaire :

  • -> Augmentée par : Fréquemment associée à l’activité physique (rarement à l’inflammation).
  • -> Localisation : Part souvent des épaules, cou et dos pour irradier vers les hanches et les jambes (chez 65% des patients avec syndrome post-polio).
  • -> Cette douleur est prévue dû à l’incidence d’anormalités postural majeure et de l’importance des altérations à la marche.

Autres aspects contribuant à la douleur articulaire:
- Failing joint fusions, inégalité des membres, progression de la scoliose, pauvre posture, mécanique anormal

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17
Q

Décrire et expliquer la faiblesse musculaire comme symptôme du syndrome post-polio?

A
  • Peut toucher autant les muscles affectés ou non par l’infection initiale.
  • -> principalement plus importante dans les muscles sévèrement atteints initialement.
  • La faiblesse est asymétrique,
  • Elle peut être distale/proximale/dispersée.
  • Plus observées avec des contractions répétitives ou de stabilisation, plutôt qu’avec contractions maximales isolées.
  • -> Pourrait être dû à la diminution de la capacité du muscle a récupérer rapidement après la contraction
  • Les nouvelles faiblesse et l’atrophie sont attribué à : surcharge métabolique des unités motrices géantes, with more pruning of muscle fibres than axon sprouting

S & S associés à une nouvelle faiblesse :
o Fasciculations
–> Se produisent au repos et à l’activité (durant contraction)
–> Tend à persister même quand la fatigue et douleur musculaire ont été résolues.

o Crampes

  • -> Commun a/n des muscles fatigués,
  • -> Soulagées avec le repos
o Atrophie (à l’occasion).
--> Plus remarquable a/n des gastrocnémiens ou du tibial antérieur

o Augmentation des enzymes dans le sang
–> (indique un dommage musculaire et est relié à l’intensité de la tâche).

  • La récupération du quad suite à un exercice épuisant est moindre par rapport aux patients sains.

** Importance d’évaluer tous les muscles au bilan musculaire pour connaître l’atteinte musculaire. Par contre, il ne révèle pas toujours l’étendue complète de l’atteinte musculaire. L’évaluation fonctionnelle donne un meilleur portrait du potentiel de l’individu et de ses difficultés.

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18
Q

Décrire et expliquer l’altération de la mobilité et de la posture comme symptôme du syndrome post-polio?

A
  • Chez les individus avec limitations fonctionnelles chroniques, adressé alignement et la posture inefficace = importance critique (particulièrement si non adressé en précoce.
  • Patron de marche asymétrique ou anomal, marche avec béquille et mauvaise propulsion du FR pendant des décennies sont souvent des causes majeures de douleur, fatigue et faiblesse.
  • Prévalence élevée ostéoarthrite dans la main et au poignet chez les SPP (risque augmenté avec utilisation d’aides techniques ou MI paralysés)

À la marche :
- Lorsque le soléaire n’est pas fonctionnel (EMG) –> Surutilisation et activités de substitution du vaste latéral, du biceps fémoral et du grand fessier.
o À long terme : micro-trauma des structures ligamentaires et articulaires + épuisement des unités neuromusculaires.

Position assise :

  • En plus de s’assoir sur des chaises qui offrent peu de support (ex : sofas, fauteuil roulant), les individus peuvent avoir une parésie des muscles du tronc ou une asymétrie au niveau du bassin et les gens peuvent passer jusqu’à 16 heures par jour assis dans cette position.
  • Posture typique : « écrasé » / «slumped», accoté dans les ligaments vertébraux postérieurs avec une perte des courbures cervicales et lombaires
  • Une dlr au cou, aux épaules et aux dos est souvent rapportée.
19
Q

Décrire et expliquer la diminution de l’amplitude articulaire et de la longueur musculaire comme symptôme du syndrome post-polio?

A
  • Cause : contractures musculaire et racourcissement des structures ligamentaires = commun chez SPP
  • Hypermobilité est un technique de compensation afin d’augmenter la mobilité
  • IMP : évaluer le niveau d’activité et les buts du patient avant d’intervenir sur les déficits musculaire ou articulaire.
  • -> Thérapeute doit évaluer la fonction qui peut être gagné (à quel coût) vs perdu si on obtient une  AA.

Contractures :

  • Parfois raideur sélective était permise afin de donner plus de stabilité à l’articulation avec des muscles paralysés.
  • Le corps peut développer des contractures utiles afin de maintenir ou regagner des fonctions
  • IMP : après 20-40 ans, les contractures résistent à toute élongation et qu’une intervention agressive pourrait causer plus de mal que de bien.
20
Q

Décrire et expliquer l’intolérance au froid comme symptôme du syndrome post-polio?

A

Déficits sensoriels ne sont pas un symptôme caractéristique chez les patients atteints de polio, cependant une intolérance au froid est un symptôme commun qui se développe plus tard.

  • Les extrémités atteintes sont fréquemment anormalement froides à cause de l’implication des cellules nerveuses sympathique (SNAS) = ↓ de vasoconstriction et de vénoconstriction avec la perte de chaleur de l’environnement.
  • Les déficits peuvent s’empirer avec le SPP
  • Les adaptations environnementales sont une bonne solution pour ce problème en autant que l’individu soit conscient du problème et des adaptations nécessaires pour éviter une instabilité thermique –> empowerment.
21
Q

Décrire et expliquer le dérangement du sommeil comme symptôme du syndrome post-polio?

A

Plus de 50% des patients ont des difficultés à dormir causées par :
- Douleur.
- Stress.
- Hypoventilation.
- Apnée obstructive.
Rôle physio : intervenir a/n de la douleur

22
Q

Décrire et expliquer la diminution des activités fonctionnelles comme symptôme du syndrome post-polio?

A

La performance lors des activités fonctionnelles donne un meilleur portrait des déficiences liées aux nouveaux symptômes de PPS que l’évaluation au bilan musculaire.
- Les individus rapportent davantage une perte de fonction ou une limitation plutôt qu’une faiblesse à un muscle spécifique.

  • Évaluation fonctionnelle des individus avec limitations de mouvement chronique donne une image plus pratique et plus claire des capacités et limitations reliées à la condition initiale ou au perte dû aux nouveaux déficits.
  • -> Activités fonctionnelles représentent des performance visible et reportable de tâche pertinente pour l’individus.
  • -> Implique un but spécifique et peut aller d’une tâche de simples à complexes ;
  • -> Important de prendre en compte la tâche spécifique et le contexte environnemental lors de l’évaluation.

Une limitation fonctionnelle décrit une difficulté à performer des tâches spécifiques.

  • Les patients qui ont un SPP avec une faiblesse significative performent leur AVQ à un niveau différent d’effort que les autres individus.
  • Leur muscles peuvent avoir à travailler près d’un effort maximal durant les activités, tandis que les individus sains peuvent l’exécuter à un faible niveau d’effort.

Difficultés les + souvent rapportées pour :

  • -> Marcher.
  • -> Escaliers.
  • -> S’habiller.
  • -> Transférer pour entrer et sortir du lit.
  • -> Difficulté à répondre aux demandes à la maison et au travail.

Il faut déterminer si la cause de la nouvelle faiblesse est due à une surutilisation ou à une sous-utilisation.
–> On fait donc l’inventaire des activités (être précis dans nos questions) du patient à la maison, au travail et dans la communauté.

23
Q

Quels sont les stratégies d’adaptation lié au syndrome post-polio? (en fonction de l’atteinte)

A

Les stratégies d’adaptation sont souvent liées à la sévérité de l’atteinte musculaire :

SPP avec peu de déficits physiques ou déficits physiques non apparents lors de la polio

  • Cacher l’atrophie avec les vêtements.
  • Éviter les activités qui révèlent leurs faiblesses.
  • Ils mettent beaucoup d’énergie à cacher la maladie (paraître normal)
  • Ils sont dans le DÉNI : ils se dissocient/se déconnectent de la maladie –> souvent l’époux(se) n’est pas au courant.
  • Peut développer les cas les plus sévères de syndrome post-polio :
  • -> le déni les rend détacher des autres individus avec SPP = difficile de les aider.

SPP avec déficits physiques apparents importants (boiterie, extrémité atrophiée, aide technique)

  • Se poussent à atteindre un niveau fonctionnel normal ou au-dessus de la normale, se surmènent.
  • Vont supporter beaucoup de douleur avant d’admettre qu’ils subissent les effets tardifs de la polio.

SPP avec atteintes sévères (difficulté respiratoire ou déficits de mobilité + sévère)

  • Plusieurs utilisent FR
  • Plusieurs doivent mettre beaucoup d’effort et de persévérance pour acquérir indépendance dans activités personnelles.
  • Ont intégré leurs problèmes fonctionnels dans leur image de soi
  • Mènent des vies actives et productives.

Selon une étude, le stress diminue avec le temps et éventuellement les modifications de style de vie et les traitements contribueront au processus de stratégies d’adaptation.

24
Q

Quels sont les émotions ressenties à l’annonce du diagnostic de SPP?

A

Réponse à l’annonce d’un nouveau diagnostic :

À l’annonce du diagnostic de SPP, les patients peuvent ressentir plusieurs émotions qui varient de soulagement au désespoir.
o Soulagement : Chez les patients qui se sont fait dire que leurs symptômes étaient psychosomatiques.
o Désespoir : Changements au niveau du traitement et des habitudes de vie et changement de paradigme contraire à celui véhiculé durant l’épisode aigue (« no pain, no gain » –> techniques de conservation de l’énergie et repos).
o Stress chronique : Long processus de diagnostic.
o Anxiété : La peur de perdre leur indépendance, la connaissance inadéquate du syndrome post-polio, la prévision des pertes fonctionnelles et les changements du rôle social peuvent contribuer à l’anxiété des survivants de la polio.
o Impulsivité.

25
Q

Nommer les interventions qui permettent une meilleure compliance au traitement lié au syndrome post-polio?

A

La relation pht-pt est un élément clé à la compliance.

Même si quelques individus avec syndrome post-polio vont accepter les suggestions de changement a/n du style de vie, peu vont faire une changement IMMÉDIAT et certains vont refuser de considérer tout changement. La plupart vont éventuellement faire des changements, mais auront besoin de support, patience et temps.

Donc, important :

(1) Bonne relation thérapeute-patient
- -> Être sensible, supportant et respectueux
- -> Connaître le niveau d’activité actuel du patient + valeurs/buts du pt
- -> Permettre au pt d’exprimer ses sentiments à propos des nouveaux défis, des capacités physiques (high levels of physical achievement) et des tx antérieurs

(2) Être informé/compétent, intéressé et concerné p/r au patient augmente significativement la compliance du pt aux recommandations du pht.
(3) Commencer avec traitement conservateur avant de proposer une gestion + agressive ou une intervention life-changing comme orthèses, FR…
(4) Suggérer des stratégies conventionnelles et soulager-diminuer la douleur lors de l’évaluation initiale –> augmente la compliance.

(5) Fournir information sur groupe de support de SPP (renforcement positif)
- -> Afin de montrer toutes les facettes de la vie avec le SPP
- -> Membre = modèle positif pour les pts récemment diagnostiqués

26
Q

Quelles sont les interventions physiothérapiques pouvant être utilisées chez les patients souffrant du syndrome post-polio?

A
  • Contrôle de la douleur
  • Faiblesse musculaire
  • Contrôle de la fatigue
  • Diminution de la charge musculaire
  • Condition respiratoire
  • Dérangement du sommeil

Les buts à court termes sont dirigés sur les symptômes présents et ils portent sur : modification du style de vie, correction postural, conversation d’énergie, modifié le conditionnement et le renforcement, mobilité et locomotion, équilibre dans les AVQ, diminuer la douleur, orthèses ou aides à la marche, améliorer l’endurance fonctionnelle, améliorer la capacité de transfert, contrôle du poids et les soins respiratoires.

27
Q

Décrire le contrôle de la douleur comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées chez les patients souffrant du syndrome post-polio?

A
  • La gestion de la douleur chez les patients avec le SPP dépend de la cause de la douleur musculaire ou articulaire –> identifier la cause et éliminer la douleur.
  • Interventions typiques :
  • -> Diminution des activités.
  • -> Thermothérapie.
  • -> Cryothérapie.
  • -> Étirements.
  • -> Techniques de conservation d’énergie.
  • Si la cause de la douleur est une surutilisation chronique : Les mesures conservatrices peuvent ralentir ou prévenir une plus grande détérioration et peut même améliorer la fonction.
    Les mesures conservatrices incluent :
    –> Diminuer le stress mécanique.
    –> Ralentir le rythme des activités.
    –> Supporter les muscles faibles (aide technique).
    –> Stabiliser les mouvements articulaires anormaux.
    –> Améliorer la biomécanique du corps.
    –> AINS.
    Activités également utilisées pour diminuer la fatigue et les faiblesses (aussi utile pour diminuer la douleur) :
    –> Activités fonctionnelles non fatigantes.
    –> Conservation d’énergie.
    –> Périodes de repos fréquentes.
    –> Changement d’activité.
  • Techniques de conservation des articulations :
    –> Appareils ergonomiques.
    –> Chaises surélevées.
    –> Banc de bain ou de douche.
    –> Contrôle du poids.
    –> Recommandations pour le cou et les MS :
    • Correction de la position assise et du poste de travail.
    • Casque d’écoute téléphonique.
    • Charriots pour transporter des items.
    • Support pour lire.
    • Écran d’ordinateur ergonomique.
    • Appuie-poignets et claviers.
    Une intervention réussi de douleur articulaire, nécessite l’identification et l’élimination de la cause de la douleur.
  • Autres techniques d’intervention :
  • -> Inhibition des spasmes musculaires.
  • -> Étirement des muscles et fascias.
  • -> Diminution de l’œdème.
  • -> Augmentation de la nutrition des structures articulaires.
  • -> Mobiliser ou stabiliser les articulations.
  • -> À un certain point, méditation, tai chi modifié, exercices sous l’eau, techniques de conscience corporelles peuvent être bénéfiques.
  • -> Champ magnétique statique.
- Douleurs articulaires :
La plupart des douleurs articulaires peuvent être soulager et contrôlées par un programme à domicile d’intervention qui incluent : 
--> Repos des articulations blessées.
--> Corrections posturales mécaniques.
--> Packs froids.
--> AINS.
--> Orthèses.
--> Exercices de ROM dans l’AA non douloureuse. 
  • Douleur patello-fémorale :
  • -> Taping McConnell (diminue 50 à 78 % de la douleur lors des activités). Cependant, ne semble pas changer l’alignement osseux.
28
Q

Décrire le traitement des faiblesses musculaires comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées chez les patients souffrant du syndrome post-polio?

A
  • Éviter l’inactivité et la surutilisation des muscles faibles. L’activité physique augmente la fonction chez les survivants de la polio lorsqu’elle reste dans un intervalle sécuritaire.
  • La prescription d’exercices dépend de plusieurs facteurs : niveau de fonction actuel, symptômes, intérêt du patient.
  • Les exercices permettent d’augmenter la performance dans les AVQ telles que marcher, monter les escaliers et se lever d’une chaise.
  • Exercices de renforcement :
  • -> Non fatigants.
  • -> Contraction sous-maximale/maximale.
  • -> Peu de répétitions.
  • -> Isométrique.
  • -> Fréquence : au moins 3x/semaine.
  • -> Journées alternées.
  • -> Programme individualisé.
  • Exercices aérobies : ergomètre, marche, nage (le patient doit avoir de l’intérêt afin de favoriser l’adhérence au traitement).
  • Programme d’entraînement en endurance : effets cardiovasculaires et renforcement bénéfiques.
  • Type d’entrainement :
    o Entrainement en force : pour les patients ayant une force musculaire près de la normale.
    o Entrainement en endurance sous-maximale : pour patient avec une parésie modérée et des signes de réinnervations des unités motrices.

** NOTE : Incertain si cette clientèle démontre de vrais gains de force musculaire ou simplement un apprentissage moteur qui fait en sorte que le mouvement ou la tâche est plus facile à exécuter malgré le fait que la force ne soit pas augmentée.

29
Q

Décrire le contrôle de la fatigue comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées chez les patients souffrant du syndrome post-polio?

A
  • L’utilisation des muscles à des hauts niveau pour des périodes prolongées entraîne une surutilisation de ces muscles.
  • Surcharge musculaire : pour performer une même activité avec des muscles faibles, les muscles doivent se contracter à un plus haut pourcentage de leur capacité qu’il est requis normalement.
    o Contraction à une plus grande intensité et parfois durant une période prolongées ou continue  entraîne une augmentation de la demande d’énergie et une diminution de la nutrition des muscles à cause de la contraction prolongée qui maintient les capillaires compressés.
  • Interventions :
    –> Activités de la vie quotidienne non-fatigantes.
    –> Techniques de conservation d’énergie.
    –> Siestes et repos fréquents.
    –> Relaxation, respiration, méditation.
    –> Modification du mode de vie qui diminue la demande physique et prévient un déclin plus important (stratégie la plus efficace pour cibler les déficiences liées à la fatigue).
    –> Aides techniques et aide motorisées au besoin.
    –> Équilibre entre le repos et l’activité.
    o Les patients qui pratiquent une activité entrecoupée par des périodes de repos démontrent moins de fatigue locale et une meilleure récupération de la force que ceux pratiquant l’activité en continue jusqu’à l’épuisement.
    –> Éviter la surcharge.
    –> Exercice aérobiques.
  • La compliances aux recommandations améliore les symptômes de fatigue.
30
Q

Quelles sont les différents moyen de diminuer la charge musculaire comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées chez les patients souffrant du syndrome post-polio? (nommer)

A
Techniques de conservation d’énergie
Orthèses et aides techniques
Modification de la marche 
Correction des déviations posturales 
Perte de poids
Limitations d’AA
31
Q

Discuter des techniques de conservation d’énergie comme moyen de diminuer la charge musculaire; une intervention physiothérapique pouvant être utilisée chez les patients souffrant du syndrome post-polio?

A

Techniques de conservation d’énergie :

  • Moyen le plus facile de diminuer travail musculaire sans perte de fonction.
  • Analyser le type, le temps, la distance et l’intensité de toutes les activités –> base de l’intervention afin de déterminer leurs priorités (où et comment utiliser leurs capacités limitées).
  • Questions à adresser aux patients :
  • -> Est-ce possible de ne faire qu’un voyage plutôt que 2 ou 3 ?
  • -> Est-ce que l’activité peut être adaptée pour être moins fatigante (en s’assoyant ou en roulant un objet plutôt que le lever) ?
  • -> Est-ce que l’activité peut être scindée en plusieurs parties, en intégrant des changements et des périodes de repos ?décomposé activité
  • -> Y-a-il des façons plus faciles de faire l’activité (confort, technologie, incluant la technologie électrique et motorisée) ?
  • -> Est-ce qu’une autre personne pourrait réaliser certains aspects physiques de l’activité ?
  • Suggestions spécifiques :
  • -> Fractionner l’activité en plusieurs plus petites tâches.
  • -> Adapter l’environnement –> hauteur de travail, localisation.
  • -> Repos fréquents pendant les activités.
  • -> Utilisation d’équipements ergonomiques et adaptés.
32
Q

Discuter des orthèses et aides techniques comme moyen de diminuer la charge musculaire; une intervention physiothérapique pouvant être utilisée chez les patients souffrant du syndrome post-polio?

A

Orthèses et aides techniques :
Aides techniques (béquilles, bâton de marche) et orthèses légères peut permettre de diminuer la surutilisation musculaire et la fatigue.
- Patient peut avoir des sentiments négatifs sur l’utilisation d’aides techniques (les patients peuvent voir les orthèses et les aides techniques comme un symbole de défaite et d’acceptation des pertes).
- Éducation au patient (rationnel et but de l’intervention) –> permet de gagner la confiance du patient et augmente l’adhérence.

  • Explications rationnelles derrière l’utilisation d’orthèses:
  • -> Prévenir les chutes et les fractures.
  • -> Limiter le ROM extrême et prévenir la douleur.
  • -> Favoriser la MEC sur le côté faible (afin de diminuer le travail du MI moins affecté dans la marche).
  • -> Améliorer la posture et diminuer la douleur au dos.
  • -> Diminuer la dépense d’énergie.
  • Recommandations d’aide technique ou d’orthèse :
  • -> Il est critique que le thérapeute s’assure que l’aide technique est réellement nécessaire et appropriée pour le patient –> une aide technique inefficace et inappropriée peut entraîner un mauvais alignement, des stratégies de mouvement inefficaces et des postures nuisibles.
  • -> Les aides techniques doivent être prescrites avec soins et ne doivent pas être prescrites au hasard ou comme seul option de traitement.
  • -> Le thérapeute doit aussi considérer la fonction qui pourrait être gagner ou perdue avec une AT et le coût physique et émotionnel lié.
  • Exemples :
  • -> AFO : pied tombant, slapfoot, faiblesse des fléchisseurs plantaires, instabilité médio-latérale, douleur dans l’articulation médio-tarsienne.
  • -> KAFO : hyperextension genou, douleur au genou.
  • -> Semelles rocker-bottom : favorise la FP.
33
Q

Discuter de la modification de la marche comme moyen de diminuer la charge musculaire; une intervention physiothérapique pouvant être utilisée chez les patients souffrant du syndrome post-polio?

A
  • Malgré les difficultés à la marche due à une surutilisation, les patrons de marche asymétriques, l’utilisation inefficace des aides techniques, les changements ou les modifications sont difficile à considérer pour plusieurs survivants de la polio.
  • Lorsque la marche devient plus difficile, plusieurs personnes avec le syndrome post-polio vont préférer limiter leurs activités plutôt que modifier leur patron de marche (entraine une diminution de la fonction).
  • La résistance aux changements dans les habitudes de vie est fréquente chez cette population et entraîne une souffrance inutile et un déclin fonctionnel.
  • Afin de restaurer la fonction perdue, le patient doit diminuer la quantité de marche ou de propulsion de FR et changer pour des méthodes de locomotion qui n’entraînent pas de douleur, de faiblesse et de fatigue.
    o Marcheur indépendant ou avec une aide à la marche inappropriée –> Canne, béquilles canadiennes, support au tronc, souliers correcteurs, nouvelle orthèse pour diminuer la charge musculaire.
    o Marcheur avec béquilles depuis des années –> développe des douleurs aux épaules, aux coudes et aux poignets, en plus de nouvelles faiblesse, douleur musculaire et fatigue. Ces clients devraient considérer l’utilisation d’un fauteuil roulant électrique afin de prévenir la fatigue, la surutilisation musculaire, les dommages articulaires.
    –> FR manuel allégé ne fait qu’augmenter les dommages ou crée de nouveaux problèmes en général l’utilisation peut entraîner le développement de blessures de stress aux épaules, coudes, poignets).

• Justifier le changement de locomotion :
Le client doit comprendre les raisons qui nous poussent à recommander un FR motorisé (particulièrement chez les patients résistants).
–> Augmenter la sécurité.
–> Diminuer les chutes pouvant causer des problèmes sévères.
–> Diminuer la dépense d’énergie et la fatigue.
–> Prévention de blessures et de douleurs.
–> Augmenter la fonction et la qualité de vie.

34
Q

Discuter de la correction des déviations posturales comme moyen de diminuer la charge musculaire; une intervention physiothérapique pouvant être utilisée chez les patients souffrant du syndrome post-polio?

A
  • Déviations posturales communes : Genu recurvatum, genu valgum, manque de flexion dorsale à l’oscillation, instabilité médio-latérale à cheville, footslap.
  • Traitement :
  • -> Exercice de renforcement (utilisé initialement).
  • -> Orthèses (stratégie alternative).
  • -> Exercices posturaux combinés à des exercice respiratoires et des étirements (permet de corriger les mauvaise postures).
  • -> Restauration mécanique des courbes lombaires en position assise et dans les activités (règle le problèmes lorsque les contractures ne limitent pas le mouvement).
  • -> Équipement adapté.
  • -> Imagerie mentale.
  • -> Corset thoraco-lombaire –> Pour les personnes avec une paralysie abdominale.
  • -> Collet cervical –> Pour les personnes avec une paralysie aux muscles du cou.
35
Q

Discuter de la perte de poids comme moyen de diminuer la charge musculaire; une intervention physiothérapique pouvant être utilisée chez les patients souffrant du syndrome post-polio?

A
  • La perte de poids lorsque approprié est une façon efficace de diminuer l’effort des muscles, mais c’est l’une des interventions les plus difficiles.
  • Une perte de poids sans exercice est un processus lent, mais possible.
  • Viser une modification permanente des habitudes alimentaires plutôt qu’un court régime.
  • Groupe de support et diététiste (composantes importantes).
36
Q

Discuter de la limitation de l’AA comme moyen de diminuer la charge musculaire; une intervention physiothérapique pouvant être utilisée chez les patients souffrant du syndrome post-polio?

A
  • Toutes les contractures/limitations de ROM ne sont pas nuisibles –> certaines permettent d’assurer une meilleure stabilité et d’augmenter la fonction.
  • Des relâchements myofasciaux doux peuvent être bénéfiques pour des récentes déficiences secondaires afin de diminuer la douleur et les spasmes musculaires, augmenter la nutrition de la zone et allonger légèrement les muscles.
37
Q

Décrire le traitement de la condition respiratoire comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées chez les patients souffrant du syndrome post-polio?

A

Les individus plus âgés avec une maladie neuromusculaire peuvent avoir une vulnérabilité augmenter aux complications respiratoires.

  • Insuffisance respiratoire et apnée du sommeil –> nécessite des appareils respiratoires intermittents ou constants.
  • La thérapie pulmonaire et les exercices de respiration peuvent permettre d’éviter la trachéotomie.
  • Si le patient fait de l’hypoventilation : assistance ventilatoire, exercice de respiration, trachéotomie.
  • Interventions – Rôle du thérapeute :
  • -> Modifications des activités.
  • -> Enseignement de la respiration glossopharyngienne.
  • -> Toux assistée manuellement.
  • -> Drainage bronchique si indiqué.
  • -> Évaluer la capacité vitale (lorsqu’un support au tronc et considéré, évaluer la capacité vitale avec et sans la sangle abdominale afin de déterminer l’effet sur le respiration).
  • -> Prévention de l’immobilité au lit et des problèmes qui s’en suivent.
  • -> Maintenir un maximum de fonction.
38
Q

Décrire le dérangement du sommeil comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées chez les patients souffrant du syndrome post-polio?

A
  • S’informer sur la qualité du sommeil.
  • ATCD de douleur ou engourdissement qui empire la nuit ou qui sont causés par un matelas ferme : couvrir le matelas ou avoir un nouveau matelas à air, oreillers cervicaux, modification des postures de sommeil.
  • Si la cause est plus complexe (par exemple, apnée du sommeil), alors référer à un spécialiste.
39
Q

Fiche gratuite: RÉSUMÉ DES INTERVENTIONS POUR LES SYMPTÔMES DES PERSONNES AYANT UN SPP

A

Douleur

  • Thermothérapie.
  • Cryothérapie.
  • Diminution des activités.
  • Étirements.
  • Changements dans les habitudes de vie.
  • Perte de poids.
  • Dispositifs d’aide.
  • Orthèses.
  • Fauteuil roulant motorisé.
  • AINS.

Faiblesse généralisée

  • Exercices d’étirement (thérapeutiques, non-fatigant).
  • Changements dans les habitudes de vie.
  • Perte de poids.
  • Dispositifs d’aide.
  • Orthèses.
  • Éviter surutilisation.
  • Exercices aérobies.

Fatigue

  • Changements dans les habitudes de vie.
  • Techniques de conservation d’énergie.
  • Programme d’exercices non-fatigants.
  • Orthèse légère.
  • Diminution des activités.
  • Pauses/repos fréquents.
  • Siestes.
  • Fauteuil roulant motorisé.

Dysfonctions pulmonaires

  • Mesures préventives.
  • Assistance respiratoire non invasive.
  • Thérapie pulmonaire.
40
Q

Pourquoi le changement de paradigme d’intervention pour les patients souffrant de syndrome post-polio est un défi autant pour les physiothérapeutes que pour les patients?

A

Réadaptation de l’épisode aigu de la polio
- On a enseigné aux patients à travailler très fort en utilisant le plus possible le membre atteint (« use it or lose it »).
o Cette approche a permis d’atteindre de hauts niveaux d’activités et des styles de vie productifs, mais elle ignorait la douleur dans le processus. On limitait aussi le port d’orthèse.

Réadaptation du syndrome post-polio

  • L’idéologie d’autrefois ne fonctionne pas. On doit enseigner une nouvelle façon de penser et de faire au patient. La nouvelle approche prône plutôt la conservation d’énergie, la protection des articulations, les activités non fatigantes et l’utilisation d’assistances à la mobilité.
  • On doit apprendre au patient à s’écouter et à savoir s’arrêter quand la douleur ou la fatigue apparait.

Paradigme

  • L’individu ayant survécu à la polio rencontre deux philosophies de traitement totalement opposées pour adresser un problème qui découle du même virus.
  • Le client fait face à une nouvelle philosophie d’intervention qui est contraire à l’ancienne approche et de l’attitude adoptée tout au long de sa vie sur ses limitations physiques.
  • Il a « vaincu » sa maladie et regagné son indépendance et maintenant il est confronté à de nouvelles pertes.
  • Le physiothérapeute peut avoir une compréhension limitée de la polio ou de l’expérience des survivants de la polio. C’est donc un défi pour les deux personnes.
41
Q

Discuter de l’approche pharmacologique pour les patients souffrant de syndrome post-polio?

A

Il n’existe pas de traitement pour la maladie, seuls les symptômes peuvent être traités.

  • Pyridostigmine –> Légère amélioration de la marche.
  • Lamotrigine –> Améliore la douleur, la fatigue et la qualité de vie.
  • Immunoglobulines intraveineux (doses élevés) afin de diminuer la concentration de cytokines pro-inflammatoires –> améliore les signes et symptômes et possède des effets variables sur la douleur, la force, la qualité de vie.
  • Agonistes de la dopamine –> Traitent efficacement le syndrome des jambes sans repos.
  • Anticonvulsivants –> diminuer la douleur.
  • Analgésiques et antidépresseurs devraient être considérés –> traitent la fatigue et d’autres symptômes.

Il n’existe pas de traitement pour la maladie, seuls les symptômes peuvent être traités.

  • Syndrome des jambes sans repos : traité avec agonistes dopaminergiques
  • Diminution de la dlr + diminution de la fatique + augmentation de la qualité de vie : lamotrigine
  • Diminution de la concentration de cytokines : immunoglobine IV à doses élevées (effets sur la douleur, la force, la qualité de vie).
  • Analgésiques et antidépresseurs devraient être considérés.
42
Q

Quelles sont les principales chirurgies pour les patients souffrant de syndrome post-polio?

A

Problèmes pouvant nécessité une Chx :
o Déformation d’une articulation,
o Arthrose,
o Inégalité longueur MIs.

Chirurgies pour augmenter la fonction :
o Arthrodèse: Fusion osseuse pour corriger une déformation ou obtenir indolence
o Transferts de tendon: Déplacement de l’insertion du tendon (origine reste à même place)
o Transplantation musculaire

Des désordres secondaires comme sténose spinale et hernie discale peuvent nécessiter une chx
ATTENTION : Les motoneurones des patients atteints de post-polio peuvent être plus sensibles aux anesthésies, donc ils doivent être monitorer tout au long de l’intervention chirurgical.

43
Q

Quels sont les principaux effets de l’âge sur les lésions médullaires?

A
  • Problèmes musculosquelettiques (surtout MS) –> bursite, tendinite, etc.
  • Changements articulaires, sensoriels et au niveau des tissus conjonctifs.
  • Infections urinaires chroniques.
  • Maladies chroniques (cardiovasculaires, respiratoires et autres).
  • Complications secondaires de la lésion initiale (ex : syringomyélie).
  • Problèmes reliés à l’acceptation culturelle et sociale.
  • Diminution des performances fonctionnelles dans certaines activités.
  • -> Personnes plus âgées (45 ans) et avec une période post-blessure plus longues (18 ans)
  • -> + besoin d’aide aux AVQ/AVD et à un plus jeune âge que les patients âgés sain.
  • -> Symptômes les plus communs des personnes rapportant une diminution AVQ : fatigue, douleur, faiblesse musculaire.
  • -> Difficulté aux AVQ : (1) Transferts (2) Bain (3) Habillage.
  • -> Besoin de plus d’aides techniques et équipements pour maintenir leur niveau d’indépendance fonctionnelle.
  • -> Personne avec tétraplégie nécessite de l’aide plus tôt (49 ans) que ceux avec paraplégie (54 ans) pour maintenir leur niveau fonctionnel.
  • Femmes âgées : + à risque problème musculosquelettique (liés au différences biomécanique femmes vs hommes)
    + à risque d’ostéoporose et de maladie coronarienne qui sont aggravé par la mobilité réduite et le mode de vie sédentaire résultant.
  • Aggravation des symptômes neurogéniques de la vessie et des intestins :
    o Constipation + problématique (polymédication, sédentarité, carences nutritionnelle).
    –> Importante distension abdominale et douleur.
    –> Plus grande incidence de lésions cutanées au niveau de la peau au niveau sacré et périnéal.
    –> Parfois dysréflexie autonome.
    –> Augmentation du temps pour les soins des intestins ce qui peut diminuer la qualité de vie et  l’anxiété relié aux problèmes intestinaux en société.
    o Difficultés gastro-intestinales augmentées  causé par les traitements médicamenteux de la douleur.
    –> L’origine de la douleur est souvent illusoire et le traitement le plus commun est relié à l’utilisation de médication orale plutôt qu’une référence à des interventions thérapeutiques.
    –> Les recommandations pour les médicaments anti-douleurs, spécialement les opioïdes, augmente les difficultés intestinales.
    –> Importance de la médication en prophylaxie pour prévenir ou minimiser la constipation.
  • Ont des problèmes similaires à n’importe qu’elle population vieillissante, mais la perte de force musculaire et d’endurance peuvent être amplifiée
44
Q

Quels sont les principaux effets de l’âge sur les traumatismes crâniens?

A
  • Relation possible entre un TCC et une augmentation des changements cognitifs au travers d’un continuum de démence avec l’âge.
  • Le déclin cognitif dans la population non-handicapé est problématique, mais l’effet additif pour une personne avec un historique de TCC peut sérieusement altérer les mécanismes de coping de la personne lorsqu’elle doit gérer ses propres soins personnel et sa propre santé
  • Peut de patients voient un thérapeute après qu’ils soient libérés de la réadaptation, jusqu’à ce que des évènements aigus surviennent (problèmes musculo-squelettiques, convulsions ou désordres de la médecine interne)
  • Patient ayant subi un TCC à 60 ans ou plus peut nécessiter des soins différents d’un patient plus jeune :
  • -> Période de réadaptation plus longue lors de l’hospitalisation
  • -> Retard sur leur statut fonctionnel au moment du congé (comparé au + jeune)
  • Patients âgés peuvent nécessiter une gestion continue à cause des conséquences sous-jacentes au processus de vieillissement
  • Nécessite des programmes de traitement interdisciplinaires pour gérer les médicaments (medical), la réadaptation, la famille et les besoins sociaux chez les gens de + de 65 ans ayant un TCC.
  • Ces patients (TCC) rapportent plus de problèmes au niveau métabolique, endocrinien, du sommeil, de la douleur, musculaire, neurologiques et psychiatriques par rapport aux gens sains du même âge