Tuto 2-AVC Flashcards
Qu’est-ce que la kinesthésie et la proprioception et comment l’évalue-t-on?
Kinesthésie : Conscience du mouvement. Peut être évalué en demandant au patient de :
- décrire verbalement le mouvement passif réalisé avec ses membres par le physiothérapeute,
- ou encore en reproduisant le mouvement avec les membres du côté non atteints.
- *La prise du physiothérapeute devrait être constante et minimale, afin de réduire les stimulations tactiles.**
Proprioception : Conscience de la position des articulations et la conscience des articulations au repos. Le membre atteint est positionné passivement puis maintenu dans une position statique. Le patient décrit ou reproduit le mouvement avec son membre non atteint.
Quelle est l’échelle de cotation des réflexes?
Un réflexe ostéotendineux (ROT) est le résultat de la stimulation de fibres neuromusculaires sensibles à l’étirement, produisant une contraction réflexe. Le muscle doit être positionné dans une amplitude moyenne et doit être complètement relâché. Le réflexe est coté selon l’échelle suivante :
• 0 : aucune réponse.
• 1+ : réflexe faible, sous la normale.
• 2+ : réflexe normal, moyen.
• 3+ : réflexe vif, possiblement mais pas nécessairement anormal.
• 4+ : réflexe très vif, anormal; clonus.
Qu’est-ce que l’Échelle d’Ashworth modifiée?
L’échelle d’Ashworth modifiée est utilisée pour coter la spasticité musculaire. Un mouvement passif est utilisé pour évaluer la résistance au mouvement due à la spasticité. La fidélité intra-juge est moyenne à bonne, alors que la fidélité inter-juges est faible. Les limites sont l’incapacité à détecter de petits changements, l’incapacité de distinguer les changements tissulaires des changements neuraux, et un problème au niveau des propriétés psychométriques.
- 0 : pas d’augmentation du tonus musculaire.
- 1 : légère augmentation du tonus avec simple sensation d’accrochage puis un relâchement ou minime résistance en fin d’amplitude.
- 1+ : légère augmentation du tonus musculaire avec simple sensation d’accrochage suivie d’une minime résistance pour moins de la moitié de l’amplitude disponible.
- 2 : augmentation importante du tonus dans toute l’amplitude. Le segment est facilement mobilisable.
- 3 : augmentation considérable du tonus musculaire. Le mouvement passif est difficile.
- 4 : hypertonie majeure. Mouvement passif impossible, segments demeurent immobiles en flexion ou extension.
Quelles sont les stratégies d’équilibre utilisées au niveau de la hanche, de la cheville et du pas?
Stratégies de support fixe : mouvements utilisés pour contrôler le centre de masse (CdeM) alors que la base de sustentation est fixe.
- Stratégie de cheville : déplacer le CdeM en bougeant les jambes et le tronc par rapport aux chevilles.
• Pour des perturbations faibles et lentes.
• Les muscles sont activés de distal en proximal.
o Balancement avant : activation gastrocnémiens → ischiojambiers → para-spinaux
o Balancement arrière : tibial antérieur → quadriceps → abdominaux - Stratégie de hanches : déplacer le CdeM en fléchissant ou en étendant les hanches.
• Pour des perturbations plus grandes et plus rapides.
• Activation musculaire proximale > distale.
o Balancement avant : abdominaux → quadriceps
o Balancement arrière : para-spinaux → ischiojambiers
o Balancements latéraux : ABD et ADD des hanches
Stratégies de changement de support : mouvements des membres pour faire un nouveau contact avec la surface de support.
• Stratégie de pas : pas rapides ou sauts dans la direction de la force de déplacement pour réaligner la base de support avec le CdeM. Pour des perturbations majeures et rapides
Quel est l’impact de l’AVC sur les stratégies d’équilibre?
La perturbation des processus sensorimoteurs centraux cause l’incapacité de recruter des stratégies posturales efficaces et de moduler la posture aux demandes changeantes des tâches et de l’environnement. Les patients ayant eu un AVC démontrent une mauvaise distribution de leur poids et une augmentation d’oscillations en position debout.
augmentation du délai d’activation de l’activité motrice + mauvaise séquence d’activation musculaire + co-contractions anormales –> causant une désorganisation des synergies posturales normales –> entrainent une perte d’équilibre et une augmentation des chutes. Les patients atteints d’hémiplégie tombent habituellement du côté faible.
Discuter de l’incontinence urinaire chez le patient AVC?
- Une dysfonction de la vessie arrive dans 29% des cas en phase aigüe.
- Elle peut - être causée par :
a) hyperréflexie ou une hyporéflexie de la vessie,
b) perturbation du contrôle sphinctérien
c) ou par une perte de sensibilité. - Un horaire de toilette peut être mis en place pour réduire l’incidence d’incontinence. Ce problème se résorbe généralement rapidement.
- Une persistance de l’incontinence est généralement due à une condition médicale traitable comme une infection urinaire.
- La persistance de l’incontinence est associée à un mauvais pronostic à long terme de récupération fonctionnelle.
Qu’est-ce que le syndrome du pousseur?
- Comportement moteur inhabituel caractérisé par une poussée active des extrémités plus fortes vers le côté hémiplégique.
–> Mène à un déséquilibre postural latéral : la personne a tendance à tomber du côté hémiparétique = instabilité et chutes
o Le patient se tient de façon asymétrique, avec la majorité du poids du côté faible/parétique.
–> Le résultat final est une perception altérée au niveau de l’orientation du corps par rapport à la gravité.
o Les personnes atteintes de ce trouble perçoivent donc qu’elles sont à la verticale alors qu’elles sont penchées à environ 20° du côté hémiparésique.
- Le patron du syndrome du pousseur est complètement à l’opposé au déficit postural généralement observé chez les patients ayant eu un AVC. En effet, chez les personnes ayant subi un AVC, la personne présente une augmentation de MEC sur le côté sain pour compenser les déficits du côté atteint.
Quelle est la région cérébrale particulièrement associée au syndrome du pousseur?
- Région postéro-latérale du thalamus.
Quels sont les déficits perceptuels sous-tendant le syndrome du pousseur?
Quelle est la relation entre le syndrome du pousseur et les autres troubles rencontrés suite à un AVC (héminégligence, anosognosie, aphasie, apraxie)?
Déficits perceptuels sous-tendant le syndrome du pousseur:
- Altération de la perception de l’orientation du corps en relation avec la gravité.
- La personne a une mauvaise perception de la verticalisation du corps
- Cependant, les entrées visuelles et vestibulaires restent intactes.
- Avec l’aide d’indices visuels, le patient peut se redresser à la verticale.
Relation entre le syndrome du pousseur et les autres troubles rencontrés suite à un AVC:
- Il semblerait n’y avoir aucune association significative entre ce syndrome et l’héminégligence, l’anosognosie, l’aphasie ou l’apraxie.
Quelles sont les conséquences du syndrome du pousseur sur la fonction du patient?
Conséquences sur la fonction :
Atteinte significative des habiletés fonctionnelles.
- Position assise : forte inclinaison latérale vers le côté atteint, le patient est penché sur appui-bras en fauteuil roulant.
- Debout : instabilité et haut risque de chute car le membre hémiparésie est trop faible pour supporter le poids du corps.
- –> Le patient ne démontre pas de peur de tomber, même quand il est instable.
- -> Résiste fortement toute tentative passive de corriger sa posture à la verticale.
- Transferts : du côté moins impliqué, augmentation de la poussée l’éloignant de ce côté.
- Patron de marche : problèmes sévères.
- -> Extension inadéquate du MI et incapacité de transférer le poids vers le côté sain.
- -> Forte adduction du MI plus utilisé pendant la phase de propulsion
- -> Usage de la canne problématique –> le patient l’utilise pour augmenter la poussée du côté hémiplégique.
Quelles sont les conséquences du syndrome du pousseur sur le pronostic de réadaptation du patient?
Pronostic de réadaptation :
- Moins bons résultats en réadaptation.
- Plus longs séjours à l’hôpital.
- Temps de rémission plus long.
- Scores fonctionnels significativement plus faibles à l’admission et au congé, avec dépendance plus élevée au congé.
- Cependant, avec entraînement, le cerveau apprend à bien compenser et le syndrome est rarement encore évident après 6 mois.
Quelle est le traitement du syndrome du pousseur?
Correction posturale passive inefficace. Le patient pousse encore plus fort vers le côté atteint.
–> On veut mettre l’emphase sur le positionnement vertical via des mouvements actifs de « shift » vers le côté sain à l’aide de stimuli visuels / feedback verbal ou tactile.
- Correction de la posture assise :
- -> S’asseoir sur un ballon thérapeutique (améliore la symétrie) ou croiser le MI parétique sur le MI sain (augmente la MEC sur le MI sain).
- Correction de la posture debout :
- -> MI parétique a une tendance en flexion, donc il faut favoriser l’extension avec une attelle ou une facilitation du quadriceps (tapotement).
- -> Demander au patient de regarder sa posture et demander s’il est droit.
- -> Utiliser un miroir si le patient n’a pas de déficit visuospatial.
- -> Utiliser des structures verticales de l’environnement : patient debout avec le côté le plus fort à côté du mur, lui demander de se pencher dans la direction du mur.
- -> Se concentrer sur le support unilatéral en utilisant le MS plus faible (canne).
- Stratégie d’apprentissage moteur :
- -> Démontrer une bonne orientation.
- -> Feedback constant sur l’orientation du corps.
- -> Pratiquer les transferts de poids.
- -> Poser des questions (De quel côté penches-tu?).
- -> Bloquer ou limiter la poussée fait par le côté sain (bloquer le membre du côté sain pour qu’il ne pousse pas).
- Faire les exercices dans un coin de mur (empêche le patient de tomber et lui permet de recevoir du feedback sensoriel) ou le mettre de l’autre côté et lui demander d’aller toucher le mur avec son corps.
Nommer les complications et conditions associées découlant de l’AVC… (nommer également la cause de chaque catégorie de complications ou conditions associées s’il y a lieu)
- Parole et langage: Aphasie et Dysarthrie
Cause : Lésions au niveau de l’hémisphère dominant (souvent gauche). - Dysphagie
Cause : AVC hémisphérique, AVC au tronc cérébral, paralysie pseudo ou supra-bulbaire (implication des nerfs crâniens).
- Implication des NC :
o Stade oral : NC V (trijumeau) + VII (facial)
o Stade pharyngien : NC IX (glossopharyngien) + NC X (vague) + XI (accessoire)
o Stade oral et pharyngien : NC XII (hypoglosse) - Statut émotionnel: Affect pseudobulbaire, Apathie, Euphorie, Irritabilité/frustration, Comportement socialement inapproprié, Stress, Dépression
Cause : Des lésions au niveau du lobe frontal, de l’hypothalamus et du système limbique peut entraîner des changements émotionnels. - Atteinte perceptuelle: Trouble du schème corporel et de l’image corporelle, Syndrome des relations spatiales, Agnosie, Héminégligence
Cause : Lésions du lobe pariétal droit (surtout chez les hémiplégie gauche). - Épilepsie
Cause : surtout lors d’un AVC de la carotide, mais parfois de l’ACM, peut commencer à la phase aigüe, mais aussi jusqu’à quelques mois après l’AVC. - Thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire
- Ostéoporose et fracture
Qu’est-ce que l’aphasie comme complications/conditions associées découlant de l’AVC (décrire les types d’aphasie)?
- Trouble de la communication acquis, causé par un dommage au cerveau.
- Altération de la compréhension, de la formulation et de l’utilisation du langage.
- Se retrouve chez 30-36% des personnes avec AVC.
–> Aphasie fluide (Aphasie de Wernicke/sensorielle/réceptrice) :
o La parole est fluide, avec de multiples constructions grammaticales.
o La compréhension auditive est altérée, donc la personne a de la difficulté à suive des commandes.
o Ceci est dû à une lésion au lobe temporal latéral gauche (cortex d’association auditive).
–> Aphasie non-fluide (Aphasie de Broca/expressive) :
o Débit de langage lent et hésitant, avec une syntaxe incorrecte et un vocabulaire limité.
o Production du langage laborieuse ou absente, mais bonne compréhension.
o Ceci est dû à une lésion au lobe frontal gauche (aire prémotrice).
–> Aphasie globale :
o Déficience dans la production et la compréhension du langage dû à une atteinte importante au cerveau.
- Des problèmes sévères en communication peut limiter l’habileté du patient à apprendre et nuit à la réhabilitation.
Qu’est-ce que la dysarthrie comme complications/conditions associées découlant de l’AVC?
Désordre moteur causé par une lésion au SNC ou SNP, dans des zones qui gèrent la production du langage. Présent chez 48-57% des personnes avec AVC.
- La lésion peut affecter différents éléments nécessaires à la parole comme : o L’articulation o La respiration o La phonation o La résonance o Les afférences sensorielles
- Les mouvements automatiques (ex. mâcher, avaler et les mouvements de la langue) sont altérés, ce qui résulte en des troubles d’élocution importants.
- Dysarthrie peut se présenter avec de l’aphasie, ce qui complique la réadaptation.
- Si les capacités de communication du patient sont affectées, alors on doit utiliser des techniques alternatives (Gestuel, démonstrations, tableau de communication).
- La lésion peut être au cortex moteur primaire (lobe frontal), au cortex somatosensoriel primaire (lobe pariétal) ou au cervelet.
Qu’est-ce que la dysphagie comme complications/conditions associées découlant de l’AVC?
Incapacité ou difficulté à avaler qui se produit chez 51% des patients AVC.
- 81 % des patients qui ont fait un AVC du tronc cérébral ont de la dysphagie.
- Commune chez les patients avec AVC multiples.
- Les problèmes les plus communs chez les patients dysphagique sont :
o Action retardée du réflexe de déglutition,
o Diminution du péristaltisme du pharynx,
o Diminution du contrôle de la langue. - Une fermeture incomplète des lèvres et de la mâchoire, un statut mental altéré, un mauvais contrôle de la tête, des sensations altérées et une mauvaise posture assise contribuent aussi à l’augmentation de la difficulté à avaler.
- Complication importante de la dysphagie : Risque d’aspiration (pénétration de nourriture, liquide, salive ou reflux gastrique dans les conduits aériens) qui se produit chez environ 1/3 des patients dysphagique. L’aspiration peut mener à une détresse respiratoire en quelques heures, une pneumonie d’aspiration et sans traitement, peut entraîner la mort.
- Autres conséquences : Baver, déshydratation, déficit alimentaire, difficulté à ingérer de la nourriture.
- Référence nécessaire à un spécialiste de dysphagie ou à une équipe multidisciplinaire.
Décrire l’Affect pseudobulbaire, l’Apathie, l’Euphorie, l’Irritabilité/frustration, les Comportements socialement inappropriés, le Stress et la Dépression comme complications/conditions associées découlant de l’AVC …
Affect pseudobulbaire :
o Labilité émotionnelle, c’est-à-dire des rires ou des pleurs incontrôlables, inconsistants avec l’humeur.
o Présent dans 18 % des cas
o Le patient peut rapidement passer du rire aux pleurs avec seulement une petite provocation.
o Il est typiquement incapable de contrôler ces épisodes ou d’inhiber l’expression d’émotions spontanées.
Apathie :
o Affect plat et réponses émotionnelles fade (peu d’expression émotionnelle)
o Présent dans 22 % des cas.
o À ne pas confondre avec la dépression ou un manque de motivation.
Euphorie : Sentiment de bien-être exagéré.
Irritabilité, frustration : Parfois présents excessivement.
Comportement socialement inapproprié : Comportements parfois présents
Stress :
o Sentir un changement dans sa capacité à sentir, bouger, communiquer, penser ou agir comme avant est extrêmement frustrant et stressant
o Une augmentation du niveau d’anxiété, d’irritabilité et de frustration sont les résultats normaux d’un niveau élevé de stress.
o Ces comportements associés avec une mauvaise perception de soi peut conduire à de l’isolement social et à un retrait social.
Dépression:
o Présent chez 31% des personnes ayant subi un AVC. Le pourcentage diminue à 25 % 1 ans post-AVC et à 23 % 5 ans post-AVC.
o Caractérisé par un sentiment persistent de tristesse accompagné de sentiments de désespoirs, de dévalorisation et/ou d’impuissance.
o Les patients déprimés peuvent aussi ressentir des pertes d’énergie, une fatigue persistante, une difficulté à se concentrer, une diminution d’intérêt pour la vie de tous les jours, des changements dans leur poids, de l’anxiété généralisée et des idées récurrentes de suicide/mort.
o La dépression est vue avec des lésions du lobe frontal G (stade aigu) et avec des lésions au niveau des lobes pariétaux (stade subaigu).
o La période la plus à risque de dépression est entre 6 mois post-AVC jusqu’à 2 ans post-AVC. La plupart des patients restent déprimés plusieurs mois (moyenne de temps déprimé = 7 à 8 mois).
o La dépression n’est PAS reliée au niveau d’atteinte moteur, car elle est présente autant chez les AVC légers et sévères.
o La dépression est souvent plus fréquente et plus sévère avec les lésions au niveau de l’hémisphère G ou au niveau du cervelet –> indique qu’elle pourrait être une conséquence directe de l’AVC et non seulement une conséquence psychologique d’une incapacité.
o Une dépression prolongée post-AVC peut interférer avec le succès de la réadaptation et est associée avec une moins bonne récupération fonctionnelle à long terme.
Décrire les atteintes perceptuelles (Trouble du schème corporel et de l’image corporelle, Syndrome des relations spatiales, Agnosie, Héminégligence) comme complications/conditions associées découlant de l’AVC…
Trouble du schème corporel et de l’image corporelle :
- Schème corporel : modèle postural du corps incluant les relations des différentes parties du corps entre elles et avec l’environnement.
- Image corporelle : image visuelle et mentale du corps d’une personne, incluant ce que la personne ressent vis-à-vis son corps.
- Troubles incluant la négligence unilatérale, l’anosognosie (méconnaissance de l’individu sur sa perte fonctionnelle), la somatoagnosie, l’agnosie des doigts et la discrimination gauche/droite.
Syndrome des relations spatiales :
- Difficultés à comprendre le lien entre soi-même et 2 objets ou plus dans l’environnement.
- Inclut la discrimination de formes, la position dans l’espace, les relations spatiales et la désorientation topographique.
Agnosie :
- Incapacité à reconnaitre de l’information afférente malgré des capacités sensorielles intactes (visuelles, tactiles, auditive).
Héminégligence (négligence unilatérale) :
- Diminution de la conscience d’une partie du corps ou de l’environnement externe.
o Limite le mouvement et l’utilisation du membre atteint (habituellement la conséquence d’un AVC affectant le côté dominant du cerveau, soit le côté droit, alors affecte souvent le côté gauche du corps).
- Le patient ne réagit pas aux stimuli sensoriels (visuel, auditif, somatosensoriel).
- Une héminégligence persistante peut entraîner des ecchymoses ou un trauma au membre atteint et affecte négativement la réadaptation.
Qu’est-ce que l’épilepsie et les problèmes cardiovasculaires comme complications/conditions associées découlant de l’AVC?
Épilepsie
- Commune tout de suite après l’AVC en phase aigüe.
- Peut être mortelle si non contrôlée par des anti-convulsant (Dilantin, Tegretol, Solfoton).
Cardiovasculaire
- La majorité des AVC sont causés par des problèmes cardiovasculaires. En effet, les patients ont souvent des troubles de décompensation cardiaque, des troubles du débit cardiaque et des troubles du rythme cardiaque.
o Si ces problèmes persistent, cela cause des troubles de perfusion cérébrale entrainant une confusion mentale.
- Les troubles cardiaques peuvent :
o diminuer la tolérance à l’effort
o diminuer le potentiel de réadaptation.
o Les patients sont souvent déconditionnés et alités.
- La fonction pulmonaire est souvent altérée = augmentation de la demande en oxygène à l’effort.
Changements musculosquelettiques : Diminution de la masse musculaire et de la force, diminution de la densité osseuse et de la flexibilité = affecte la tolérance à l’effort et l’endurance.
Qu’est-ce que la thrombose veineuse profonde et l’embolie pulmonaire comme complications/conditions associées découlant de l’AVC?
- 47% des patients ont une thrombose veineuse profonde due à la stase veineuse dans la phase aigüe.
- Les risques sont plus élevés si :
o Ils sont paralysés,
o Repos au lit prolongé,
o Héminégligence
o Fonctions cognitives altérées. - La mobilisation précoce, le pompage des jambes et les bas de compressions aident à diminuer les chances.
Thrombose veineuse profonde :
- -> Signes & Symptômes : douleur, sensibilité, enflure, l’impression d’être serré dans les mollets.
- -> Traitement : injection d’héparine sous-cutanée ou en infusion continue.
Embolie pulmonaire :
- -> Signes & Symptômes : douleur poitrine, tachypnée, tachycardie, anxiété, agitation, appréhension, toux persistante.
- -> Traitement : oxygénation supplémentaire, intubation, anticoagulants, thrombolytique, chirurgie.
Qu’est-ce que l’ostéoporose et les fractures comme complications/conditions associées découlant de l’AVC?
- Perte de masse osseuse se voit lorsque :
o sédentarité,
o déficience en protéine ou en calcium,
o déficiences hormonales,
o immobilisation et limitation en MEC. - Peut s’accompagner d’atrophie musculaire.
- Les risques de chutes et de fractures (surtout au niveau vertébral et de la hanche) sont multipliés.
Pourquoi est-il important de connaitre les capacités cognitives du patient avant d’entreprendre l’évaluation?
- Les capacités cognitives du patient peuvent affecter la validité des tests et des mesures, puisqu’une mauvaise compréhension du test peut limiter la performance du patient.
- Il n’est pas rare que les capacités de compréhension du patient soient surestimées, particulièrement si le patient est coopératif.
- Il faut donc vérifier :
o l’orientation, (qui, où, quand)
o l’attention,
o la mémoire et
o la capacité à suivre des instructions avant de commencer notre évaluation.
**Cela peut être fait via observation des intéractions du patient et réponse spécifiques à des question.