Tuto 5-TCC Flashcards

1
Q

Quels sont les troubles moteurs chez les patients souffrant de traumatismes cranio-cérébraux vs les troubles moteurs observés chez les patients ayant subi un AVC?

A

Troubles moteurs chez les TCC:

Caractéristiques des faiblesses motrices :

  • Incidence faible.
  • Sévérité moindre.
  • Longue durée de récupération.
  • Bon pronostic.

Pronostic de récupération motrice était relié à la durée du coma (pronostic de récupération motrice est favorable si coma < 3 mois). Les gains moteurs sont meilleurs que ceux des aires psychomotrices (psychosocial post 1 ans).

Troubles moteurs chez les AVC:
Caractéristiques des faiblesses motrices :
- Forte incidence.
- Sévérité varie selon l’atteinte.
- Récupération suit les stades de Brunnstrom.

Niveau de récupération dépend de la localisation et de la sévérité de la lésion, ainsi que de la capacité d’adaptation via l’entrainement.
- Incidence de parésie : 80-90% des patients.
- Incidence de spasticité : 90% des patients.
Incidence de la faiblesse moteur : 80-90 % au début
Persistance de déficits résiduels chez 50% des patients. La faiblesse moteur chez les patients avec TCC ont une plus faible incidence et une meilleur pronostic (outcomes)

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2
Q

Quels sont les éléments qui permettent de nous guider dans l’établissement du pronostic de récupération motrice du TCC?

A
  • Durée du coma : le pronostic a/n moteur est favorable si la durée du coma est moins de 3 moins.
    o Le pronostic cognitif est favorable lorsque le coma est moins de 2 semaines.
  • Le mécanisme de blessure influence la récupération. Une faiblesse modérée à sévère des MS est associé à un diagnostic de :
    o Dommage axonale diffus dans 72,2 % des cas. Récupération plus lente (environ 6 mois) que les dommages focaux.
    o Contusion focal cortical (incluant l’hémorragie intracérébral) dans 40,5 % des cas. Récupération plus rapide (environ 3 mois).
    o Engagement (hernie) transtentoriel dans 15,9 % des cas.
    o Lésion hypo-toxique-ischémique dans 6,8 % des cas.
  • La sévérité de la faiblesse motrice initiale et le temps de la perte de conscience sont des prédicteurs importants pour prédire le temps de récupération.
    o La plus grande récupération est dans les premier 6 mois (peut aller de 2 à 11 mois).
    o Une plus grande récupération moteur est corrélé à une plus longue période de récupération.
  • Sévérité initiale du TCC mesurée avec l’échelle de Glasgow (moins favorable stade végétatif, lié à des incapacités sévères).
  • Facteurs reliés à un moins bon pronostic : âge, race, un niveau d’éducation bas, une hémorragie pétéchie, un saignement sous-arachnoïdien, oblitération du 3e ventricule ou des citernes basales, déviation de la ligne médiale du cerveau (shift midline), un hématome sous-dural.
  • Durée de l’amnésie post-traumatique (APT = amnésie antérograde). Tuto AICC
    o APT > 8 semaines = bonne récupération peu probable
    o APT < 4 semaines = bonne récupération ou incapacités modérées après 1 an (limitation sévère est peu probable)
  • Durée de l’amnésie post-traumatique (APT = amnésie antérograde).
    o APT > 12 semaines = incapacités modérées à sévères
    APT < 4 semaines = bonne récupération ou incapacités modérées après 1 an

Résumé:

  • Durée du coma : bon pronostic si coma < 3 mois.
  • Mécanisme de blessure influence temps de récupération.
  • Sévérité de la faiblesse motrice.
  • Temps de la perte de conscience.
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3
Q

Quels sont les cinq mécanismes de blessures responsables des troubles moteurs chez les TCC?

A
  • Lésion axonale diffuse
  • Hémorragie cérébrale profonde
  • Lésion focale corticale
  • Engagement transtentoriel (herniation)
  • Blessure hypoxique-ischémique
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4
Q

Définir la lésion axonale diffuse comme mécanismes de blessures responsables des troubles moteurs chez les TCC?

A
  • Lésions microscopiques étendues (diffuse) dans la matière blanche sous-corticale avec des force accélération/décélération
  • Cause : forces d’accélération/décélération.
  • Mécanisme de blessure le plus prédominant des TCC.
  • Ses séquelles sont la cause la plus fréquente de pauvre résultats cliniques (poor outcome)
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5
Q

Définir l’hémorragie cérébrale profonde comme mécanismes de blessures responsables des troubles moteurs chez les TCC?

A
  • L’hémorragie traumatique des noyaux gris centraux est secondaire à la rupture des artères lenticulostriées ou des artères choroïdiennes (petite artères profondes irriguant les NGC, provenant de la carotide interne).
  • -> L’artère choroïdienne irrigue hippocampe, uncus, amygdale, capsule interne, une partie du thalamus et les NGC.
  • Cause : force de cisaillement résultant d’une force l’accélération/décélération.
  • Prévalence de 3%.
  • La location de la lésion est un meilleur indicateur de pronostic que la grandeur de la lésions. Les zones critiques sont au niveau du bras postérieur (posterior limb) et de la matière blanche périventriculaire moyenne-supérieur.
  • Laisse présager un mauvais pronostic
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6
Q

Définir la lésion focale corticale comme mécanismes de blessures responsables des troubles moteurs chez les TCC?

A
  • Peuvent être diagnostiqué à l’aide d’imagerie :
  • -> On pourrait observer : Consolidation de régions de tissu endommagé (destruction), d’hémorragies et d’œdème s’étendant de la surface corticale jusqu’à des profondeurs variées de la matière blanche sous-jacente, laissant derrière tissu cicatriciel au niveau du parenchyme avec rétraction des cavités.
  • Faiblesse motrice peut survenir si la lésion est assez large et profonde pour endommager les voies cortico-spinales (motrices).
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7
Q

Définir l’engagement transtentoriel comme mécanismes de blessures responsables des troubles moteurs chez les TCC?

A
  • Augmentation de la pression intracrânienne par un hématome/œdème/tumeur important entraîne un déplacement des structures vers l’autre hémisphère et/ou vers le canal rachidien. Des structures supra-tentorielles sont comprimées sur la tente du cervelet et éventuellement poussées en dessous.
  • Peut compromettre les voies efférentes motrices sont au niveau du tronc cérébral supérieur via hémorragie, ischémie et compression du pédoncule cérébral contre le bord/rebord de la tente structures cérébrales sur les rebords du foramen ovale.
  • Mauvais pronostic de récupération motrice.
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8
Q

Définir la blessure hypoxique-ischémique comme mécanismes de blessures responsables des troubles moteurs chez les TCC?

A
  • Provient de l’altération de l’apport sanguin et/ou en oxygène aux tissus nerveux, lesquels en sont fortement dépendant et donc extrêmement vulnérables à leur carence.
  • Causes possibles : hypotension systémique, anoxie, dommages au réseau artériel cérébral.
  • Entraîne des dommages globaux dans le secteur touché, avec un faible pronostic de récupération.
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9
Q

Quelles sont les trois régions les plus sujettes aux lésions axonales diffuses et pourquoi est-il parfois difficile d’identifier celles-ci lors d’examens paracliniques?

A

1) Corps calleux (faisceau d’axones interconnectant les 2 hémisphères et les 4 lobes).
2) Tronc cérébral (particulièrement la région dorsolatérale + pédoncules cérébraux).
3) Matière blanche dans les lobes (corona radiata).

L’identification des lésions axonales diffuses par le CT-Scan et l’IRM peut être difficile parce que les dommages axonaux diffus sont des lésions microscopiques rendant leur détection difficile (le CT-scan et l’IRM sont sensibles pour diagnostiquer les lésions focales).

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10
Q

Quel est le facteur le plus important permettant de prédire la gravité des déficits moteurs lors d’hémorragies cérébrales profondes?

A

Faiblesse dépend de la localisation de la blessure et non de l’ampleur de l’atteinte.

Lésions critiques : bras postérieur + matière blanche supérieure-moyenne périventriculaire.

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11
Q

Quel est le mécanisme pathologique par lequel une hernie transtentorielle pourra mener à des troubles moteurs? (expliquer le mécanisme + signes et sx)

A

Engagement transtentoriel (3) : Engagement du lobe temporal médial, spécialement l’uncus, sous la tente du cervelet. Ce déplacement entraîne une compression du cervelet et des artères cérébrales postérieures.

Signes & Symptômes : L’engagement uncal est annoncé par une triade de symptômes cliniques :
1) Pupille dilatée ipsilatérale qui ne répond plus aux stimuli (la lumière) et plus tard, amène des problèmes au niveau du mouvement des yeux.
–> Cause : compression du NC III.
De plus, la compression des artères cérébrales postérieures résulte en une ischémie ipsilatérale du cortex visuel primaire + entraine déficit des champs visuels controlatéraux de chaque œil.

2) Hémiplégie (souvent controlatérale)
ipsilatérale (syndrome de Kernohan).
–> Cause : compression des pédoncules cérébraux ipsilatéraux. Les pédoncules cérébraux contiennent les voies motrices pré-décussation des voies cortico-spinale et corticobulbaire.
Syndrome de Kernohan (hémiplégie ipsilatérale) : se produit lorsque l’engagement uncal pousse le mésencéphale jusqu’à ce qu’il soit comprimé par le côté opposé de le fente tentoriel, produisant une hémiplégique ipsilatéral à la lésion.

3) Coma : entraîne une diminution du niveau d’état de conscience, et ultimement, le coma.
a. Compression de la formation réticulée du mésencéphale.
Aussi, l’engagement transtentoriel peut aussi entraîner des déficits autres dans le territoire de l’artère cérébrale postérieure si elle est touchée.

Décortication : Atteinte sous-corticale supérieure aux noyaux rouges du mésencéphale ; attitude en flexion.

Décérébration : Atteinte des noyaux rouges du mésencéphale : attitude en hyperextension.

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12
Q

Quelle est la différence entre les blessures axonales diffuses et les lésions focales pour ce qui est du pronostic de récupération?

A

Lésions axonales diffuses : Récupération plus lente que les patients avec des lésions focales ; prend plus de 6 mois.
Nécessite un temps de récupération plus long que les lésions focales

Lésions focales : Récupération plus rapide ; période de guérison de 3 mois ; durée similaire à l’AVC.
- Faiblesse motrice peut survenir si la lésion est assez large et profonde pour toucher les voies cortico-spinales.

Sévérité initial de la faiblesse moteur et durée de la perte de conscience étaient des prédicteurs importants pour prédire le temps de récupération

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13
Q

Qu’est-ce que l’Échelle Ranchos Los Amigos?

A

Échelle descriptive utilisée pour évaluer la récupération cognitive et comportementale des individus avec un TCC au moment où ils sortent du coma.
– Donne une idée du statut comportemental et cognitif général.
– Ne tient pas compte des déficits cognitifs spécifiques.
– 8 catégories qui décrivent le progrès typique au niveau cognitif et comportemental après un TCC.
– Aide pour déterminer le plan de traitement.
– Le client peut plafonner à n’importe quel des 8 stades lors de sa récupération.
– Outil valide et fiable pour individus avec traumatisme crânien.

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14
Q

Quelle est la classification de l’échelle Ranchos Los Amigos (stades I à VIII)?

A

1 - Aucune réponse

  • Semble être dans un sommeil profond.
  • Ne répond à aucune stimulation.

2 - Réponse généralisée

  • Réagit de façon inconstante, involontaire et non-spécifique aux stimuli.
  • Réponse est limitée et souvent les mêmes peu importe le stimulus.
  • Les réponses peuvent être sous forme de changements physiologiques, de mouvements larges ou de vocalisation.

3 - Réponse localisée

  • Réponse spécifique mais inconstante aux stimuli.
  • Réponse en lien avec le type de stimulus.
  • Peut suivre certaines commandes comme « fermer les yeux » ou « serrer la main » de façon inconstante et avec un délai.

4 - Confus- agité

  • État accru d’activité.
  • Comportement bizarre et qui n’est pas en lien avec l’environnement.
  • Ne fait pas de distinction entre les personnes et les objets.
  • Incapable de coopérer directement avec les efforts de traitement.
  • Verbalisation incohérente et/ou inappropriée à l’environnement.
  • Confabulation (trouble de mémoire se manifestant comme une compensation) peut être présente.
  • L’attention globale à l’environnement est très brève.
  • L’attention sélective rarement existante.
  • Perte de mémoire à court et long terme.

5 - Confus - Inapproprié
- Répond à des commandes simples de façon assez constante, cependant plus les commandes sont complexes ou qu’elles manquent de structure, plus les réponses seront alors aléatoires, fragmentées ou inappropriées.
- Démontre un peu d’attention à l’environnement, mais le patient est facilement distrait et il est incapable de se concentrer sur une tâche spécifique.
- Avec une structure, il peut avoir des interactions sociales brèves.
- Verbalisation souvent inappropriée et confabulation.
- Mémoire sévèrement atteinte.
o Démontre souvent une utilisation inappropriée des objets.
o Peut performer une tâche acquise mais ne peut apprendre de nouvelles informations.

6 - Confusion/Approprié

  • Démontre un comportement orienté vers la tâche, mais est dépendant des feedbacks ou des indications (le patient a besoin de se faire guider).
  • Le patient est capable de suivre des ordres simples et peut réapprendre des tâches pour ses soins personnels.
  • Certaines réponses peuvent être incorrectes dû aux problèmes de mémoire, mais les réponses sont appropriées aux stimulations.
  • Les souvenirs anciens ont plus de détail et de profondeur que les récents souvenirs.

7 - Automatique/Approprié

  • La patient apparait comme approprié et orienté à l’hôpital et au domicile, il suit sa routine quotidienne de façon automatique, mais de façon « robotique ».
  • Démontre peu ou pas de confusion et a un souvenir superficiel des activités.
  • Le patient peut faire des apprentissages, mais à un rythme très lent.
  • Avec de la structure, le patient peut initier des contacts sociaux ou des activités récréatives.
  • Jugement déficient.

8 - Contextualisé/Approprié

  • Capable de se souvenir de son passé et peut intégrer de nouveaux évènements.
  • Conscient de son environnement et y répond de façon adéquate.
  • Peut apprendre de nouvelles tâches, et ne requiert pas de supervision lorsque la tâche est apprise.
  • Peut démontrer des déficits persistants tels qu’une diminution du raisonnement abstrait, une tolérance au stress réduite et un jugement déficient en cas d’urgence ou de situations inhabituelles.
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15
Q

Quelles sont les interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase aigüe d’un TCC modéré à sévère (nommer, inclure les objectifs et résultats + précautions)?

A

Liste générale des objectifs et résultats anticipé pour les patient au stade I, II ou III

  • Diminution de l’impact des déficiences
  • risque de déficiences secondaires est diminuée
  • fonction motrice est amélioré
  • intégrité articulation et mobilité est améliorée ou demeure fonctionnelle.
  • Niveau d’éveil et alerte est augmenté
  • Capacité à améliorer actions physiques, tâche ou activité est améliorée
  • Augmentation de la satisfaction du patient

But premiers de la physiothérapie à ce stade :

  • Mobilisation précoce (dès que le patient est médicalement stable).
  • Prévenir les complications secondaires dues au TCC et à l’immobilisation/alitement prolongé.
  • Initier l’éducation au patient et à la famille.

Avant de commencer les interventions en physiothérapie, il est important de faire une révision complète du dossier:

  • Médicalement stable.
  • Précautions / C-I (par exemple à la MEC).
  • État mental –> Voir avec infirmiers/infirmières
  • Complications.
  • Signes vitaux.
  • Fièvre.
  • Niveau d’alerte.
Donc:
• Mobilité précoce 
• Prévention des complications secondaires 
• Stimulation sensorielle 
• Éducation de la famille
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16
Q

Décrire la mobilité précoce comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase aigüe d’un TCC modéré à sévère?

A
  • Plusieurs études supportent que la mobilisation assistée est une intervention importante pour les individus avec un désordre de la conscience.
  • La mobilisation assistée est sécuritaire et entraîne une :
  • -> diminution de la longueur des hospitalisations,
  • -> une augmentation des chances de retour à domicile
  • -> plus faible incidence de complication secondaires comme des infections et des ulcères de pression.
  • Contre-indications à la mobilisation précoce : une colonne vertébrale instable et une augmentation de la pression intracrânienne.
  • Précautions : des restrictions au niveau de la MEC, une altération de l’intégrité de la peau et des articulations, une instabilité autonomique et le statut cardiovasculaire.
  • Le physiothérapeute devrait surveiller les signes vitaux et les changements au niveau de l’état d’éveil.
  • Mobilisation précoce devrait être réalisé d’une façon systématique.
  • Un support de MEC peut assister le patient dans une position debout et faire des pas assisté.
  • Position assise verticale est extrêmement importante –> transférer le patient en position assise et hors du lit vers le fauteuil roulant dès qu’il est stable médicalement.
  • Intervention promouvant la mobilisation précoce : vélo en position assise passive ou on utilise un système électrique pour pédaler, vélo avec stimulation fonctionnel électrique, s’asseoir avec assistance (assisted sitting)
  • La tête doit être supportée adéquatement puisque les patients ne sont pas enclins à avoir un contrôle adéquat du cou et de la tête.
    o Un collier cervical rigide peut être utile pour assister le contrôle de la tête.
  • Utilisation de leviers/tilt table pour verticaliser le patient et permettre une MEC sur les MI –> La position debout peut améliorer le niveau d’éveil.
  • Important : Les physiothérapeutes ne devraient pas assumer que les patients avec un état d’éveil diminué de peuvent pas être mobilisé. Une mobilisation précoce peut être un ingrédient important afin de promouvoir les changements neuro-plastiques et d’améliorer les résultats.
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17
Q

Décrire la prévention des complications secondaires comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase aigüe d’un TCC modéré à sévère?

A

Le patient est incapable de bouger (au niveaux I, II ou III), il est donc susceptible au développements de déficiences secondaires :
- contractures,
- ulcères de décubitus,
- pneumonie,
- thrombophlébite.
Si la prévention n’est pas adressée précocement, ces déficiences vont nuire à la récupération et peut mettre la vie en danger.

  • Bon positionnement :
  • -> Bon positionnement au lit et au fauteuil roulant est essentiel
  • -> Prévient les lésions à la peau et les contractures, améliore l’hygiène et la circulation pulmonaire et peut modifier le tonus musculaire.

a) Au lit :
–> Tête = position neutre ;
–> Hanches et genoux = légèrement fléchis (mais surveiller ROM pour éviter contractures).
–> Orthèse, attelles ou bottes multipodus (pour éviter le pied tombant et les plaies au talon) peuvent être utilisés pour assister au positionnement
–> Changement de position (tourner) au lit à tous les 2h pour prévenir pneumonies et plaies (dégradation peau)
–> Matelas air spécialisés = efficace pour assister avec la prévention des plaies de pression.
–> Plâtres sériés peuvent être utilisés pour maintenir ou augmenter l’AA; souvent pour les contractures de FP ou biceps ;
o Le muscle rétracté est plâtré en position d’étirement pendant 2 à 5 jours
o Retiré le plâtre au 2-5 jours –> étire le muscle –> nouveau plâtres
• Cette procédure est répétée jusqu’à l’obtention AA désiré ou jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’autres progrès.
o Attention avec les patients ayant une blessure au cerveau –> atteinte des voies sensorielles, de la communication, déficits comportement = augmente le risque de se blesser/blesser les autres ou dégradation peau.
La décision d’utiliser un plâtre doit être faite soigneusement : avantages et possible effets secondaires doivent être discuté avec les membres de l’équipe appropriée. Monitorer le patient après la pose du plâtre.

b) Fauteuil roulant :
- -> Un FR avec inclinaison du siège et dossier est généralement nécessaire pour compenser manque de contrôle postural.
- -> Positionnement adéquat de la tête et du bassin sont éléments clés dans la promotion d’une bonne posture.

  • Favoriser fonction respiratoire :
    –> Drainage postural, percussions, vibrations et positionnement
    o Améliorent la fonction respiratoire
    o Préviennent les complications pulmonaires.
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18
Q

Décrire la stimulation sensorielle comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase aigüe d’un TCC modéré à sévère?

A
  • Utilisée pour augmenter l’état d’éveil et le mouvement chez l’individu avec un faible état d’éveil (dans le coma ou dans un état végétatif persistant).
  • Théorie : En fournissant des stimulations de façon contrôlées et multisensorielles, tout en gardant un équilibre entre le repos et la stimulation, on activerait le système d’activation réticulée (responsable du niveau d’éveil) entraînant une augmentation générale du niveau d’éveil.
  • La stimulation multisensoriel implique la présentation de stimuli sensoriels de façon constante et hautement structurée, tout en monitorant le patient afin de déterminer ses réponses comportementales à la stimulation.
  • Stimulation des différents systèmes sensoriels : auditif, olfactif, gustatif, visuel, tactile, kinesthésique, vestibulaire.
  • Une nouvelle étude démontre une forte preuve pour la stimulation multimodale afin d’augmenter l’état d’éveil et le niveau d’alerte des personnes dans un coma ou dans un état végétatif persistant.
  • La valeur des stimulations sensorielles pour les patients qui sont lent à récupérer reste en débat.
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19
Q

Décrire l’éducation de la famille comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase aigüe d’un TCC modéré à sévère?

A
  • Éducation de la famille à ce niveau précoce après l’incident est CRITIQUE.
  • Il est important de fournir un message constant et réaliste aux membres de la famille par rapport au pronostique.
  • Membres de la famille devrait être inclus dans la prise de décision quand on détermine le plan de traitement et les objectifs thérapeutiques.
  • Éduquer la famille sur comment le patient avec des désordres de conscience se présente et la différence entre mouvements réflexifs et significatifs.
  • Éduquer la famille sur comment performer des exercices AA et et comment positionner le patient afin d’aider à prévenir complications secondaires. (Les membres de la famille peuvent aussi assister avec les interventions de mobilisation précoce décrites plus haut)
  • Certains patients avec TCC ne pourront devenir complètement indépendant –> éduquer famille sur comment assister le patient avec AVQ basique.
  • Bien que les membres de la famille estiment la physiothérapie, ils peuvent aussi le voir négativement s’ils perçoivent comme la cause de la douleur ou de la détresse du patient. Alors, c’est important de promouvoir une communication ouverte avec eux.

Éduquer la famille sur comment :

  • -> Présentation d’un patient avec désordre de conscience
  • -> Différence entre mvts réflexifs et significatifs
  • -> Performer des exercices AA
  • -> Positionner le patient (prévention complications)
  • -> Assister le patient dans les AVQ
  • -> Assister avec interventions mobilisation précoce
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20
Q

Quelles sont les interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase active de la réadaptation d’un TCC modéré à sévère?

A
  • Stratégies de réapprentissage moteur
  • Intervention basé sur la restauration versus compensation
  • Intervention restauration et plasticité neural.
  • Approche orientée vers la tâche
  • Entraînement à la marche avec support du poids du corps
  • Thérapie par la contrainte
  • Entraînement aérobique et en endurance
  • Entraînement en résistance
  • Stimulation électrique fonctionnelle
  • Performance en double tâche
  • Éducation du patient/famille/soignants
  • Facteurs comportementaux
  • Programme de réintégration communautaire
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21
Q

Décrire les stratégies de réapprentissage moteur comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase active de la réadaptation d’un TCC modéré à sévère?

A

But : Les sessions de traitements devrait être planifié avec soin afin de maximiser les capacités d’apprentissage moteur du patient.

  • La pratique devrait être distribuée avec des périodes de repos fréquentes.
  • Dû aux déficits cognitifs, les patients peuvent expérimenter de la fatigue mentale et physique durant les sessions de traitement.
  • Les signes de fatigue mentale sont :
  • -> Augmentation de l’irritabilité.
  • -> Diminution de l’attention et de la concentration.
  • -> Diminution de la performance dans les aptitudes physiques.
  • -> Initiative retardée.
  • Les sessions de traitement doivent inclurent suffisamment de période de repos afin de minimiser la fatigue mentale et physique et de maximiser l’apprentissage moteur.
  • Seraient bénéfiques pour la réapprentissage des tâche fonctionnelles :
  • -> Vidéo d’auto-modélisation (« self-modeling videos ») : le patient se regarde faire une tâche.
  • -> Concept d’auto-génération (« self-generation ») : les items pratiqués par le patient sont mieux appris/mémorisés comparée à des informations qui lui sont données.
  • Un horaire de pratique aléatoire serait plus bénéfique pour l’apprentissage.
  • -> Peut seulement être employée une fois que le patient démontre un apprentissage initial des dynamiques de la tâches.
  • Le feedback est aussi très important.
  • -> Le feedback explicite ou augmenté est plus approprié dans les stades aigus de l’apprentissage moteur que le feedback intrinsèque (dû aux déficits cognitifs, sensitif et perceptuels du patient).
  • -> Il ne faut pas non plus envahir le patient de feedback.
  • Les sessions peuvent être progressivement plus challenging mentalement et/ou physiquement (quand barriére cognitives et comportemental au Tx deviennent moins intrusives)
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22
Q

Décrire les interventions basés sur la restauration versus compensation comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase active de la réadaptation d’un TCC modéré à sévère?

A
  • Approche interdisciplinaire à la réadaptation précoce après un TCC a été démontré efficace.
  • Approches interventions qui promouvaient la récupération fonctionnelle après une blessure au cerveau.
  • Approche compensatoire : améliorer les compétences fonctionnelles en compensant la perte de capacité. (enseigner des techniques pour s’habiller à une main à un patient avec hémiparésie du MS suite au TCC)
    –> Intervention : centre sur la compensation résulte en l’apprentissage de comment utiliser le MS moins affecté et apprendre à ne pas utiliser le MS plus affectée.
    • Définie comme la reprise de la capacité à effectuer/compléter un tâche en utilisant des patrons moteurs et des stratégies alternatives.
    • La définition de récupération varie :
    Réfère à la reprise des capacités à compléter un tâche en utilisant le même patron moteur et les mêmes stratégies qu’avant.
    Ou
    Compléter une tâche en utilisant des stratégies similaire malgré l’efficacité, vitesse et/ou exactitude inférieur. (définition voir tableau ci-dessous)
  • Approche restauration : restaurer l’utilisation « normale » du MS affectée.
  • -> Intervention : une expérience de réadaptation restauration permet au patient de se pratiquer à utiliser le MS affecté pour les tâches de tous les jours résultant en une meilleur indépendance fonctionnelle et une meilleure utilisation MS.
  • Les 2 approches chercher à réinstaurer l’indépendance fonctionnelle
  • Dans la majorité des cas impliquant TCC modéré à sévère, la gestion clinique nécessite un équilibre entre approches restauration et compensatoire.
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23
Q

Décrire les interventions visant la restauration et la plasticité neural comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase active de la réadaptation d’un TCC modéré à sévère?

A
  • Les études démontrent que les interventions spécifiques orientées vers la tâche avec beaucoup de pratique peuvent induire des changements neuro-plastique bénéfiques au niveau du SNC et restaurer la fonction.
  • Les traitements les plus bénéfiques sont ceux qui sont spécifiques à la fonction (ou la tâche) réentraînée, qui ont de l’importance pour le patient et qui mettent au défi le système cortical impliqué dans l’activité.
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24
Q

Quels sont les principes de la neuroplasticité?

A

Utilisez-le ou perdez-le
L’incapacité de commander certaines fonctions cérébrales peut entrainer une dégradation de ces fonctions.

Utilisez-le et améliorez-le
L’entraînement à la commande de certaines fonctions peut entrainer l’amélioration de ces fonctions.

Spécificité
La nature de l’entraînement détermine la nature de la plasticité.

Répétitions
La plasticité nécessite un nombre de répétitions suffisant.

Intensité
La plasticité nécessite une intensité suffisante.

Temps
Différentes formes de plasticité surviennent à différents moments durant l’entraînement.

Projection
L’entraînement doit être suffisamment projeté pour induire une plasticité.

Âge
La plasticité survient plus facilement à un plus jeune âge.

Transfert
La plasticité obtenue en réponse à l’entraînement peut entraîner l’acquisition d’autres comportements similaires.

Interférence
La plasticité obtenue en réponse à l’entraînement peut entraver l’acquisition d’autres comportements.

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25
Q

Décrire l’approche orientée vers la tâche comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase active de la réadaptation d’un TCC modéré à sévère?

A

Méthodes :
- Entraînement à la marche avec un support qui permet de diminuer la MEC avec ou sans tapis roulant.

  • La thérapie du mouvement induit par la contrainte pour améliorer la fonction du MS.
  • Pratiquer des tâches en suivant un ordre hiérarchique établir en fonction de la difficulté des tâches. On peut utiliser des tâches comme dans le HiMAT (high-level mobility task).
    o Le patient commence par des tâches simples et progresse avec des tâches plus complexes.
    o Le patient doit maîtriser la tâche avant de pouvoir passer à l’autre tâche.
    o Exemple : Une fois que le patient peut marcher de reculons, la prochaine étape est de marcher sur la pointe des pieds et de traverser des obstacles.
    o Approche orienté vers la tâche qui permet d’améliorer les compétences en mobilités comme marcher et courir.
  • Entraînement intensif de la mobilité orienté vers la tâche pour améliorer la capacité à la marche.
    o Les patients reçoivent un entrainement à la marche avec un support du poids du corps sur un tapis roulant, un entrainement à la marche au sol, un entrainement des transferts assis à debout, des activités d’équilibre debout, un entrainement en résistance, un entrainement en coordination et des exercice de ROM pour un total de 150 minutes par session, pour 20 sessions.
  • Utiliser le bon dosage pour que ce soit efficace.
    o Pour évaluer le dosage de traitement il faut considérer les facteurs suivants :
    –> Le nombre de sessions/jour-semaine,
    –> le temps de pratique par tâche dans une session,
    –> le nombre de répétition de la tâche performé dans une session et
    –> l’intensité de la tâche performée.
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26
Q

Décrire l’entrainement à la marche avec support du poids du corps comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase active de la réadaptation d’un TCC modéré à sévère?

A
  • Le patient est suspendu dans un harnais qui permet de retirer un certain pourcentage du poids du corps. Le thérapeute assiste le patient en procurant une stabilité du tronc/bassin, de l’aide aux transferts de poids et il facilite les pas en avançant le MI (technique peut aussi être faite sur un tapis roulant ou au sol).
  • L’utilisation d’un tapis roulant (avec un harnais) permet un entrainement répétitif du cycle de marche complet.
  • Progression : diminuer le support du poids corporel et/ou augmenter la vitesse du tapis roulant.
  • Paramètres optimaux n’ont pas encore été déterminés. L’entrainement à la marche avec un harnais à une base théorique solide, mais il n’a pas encore été prouvé plus efficace que l’entraînement traditionnel à la marche.
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27
Q

Décrire la thérapie par contraintes comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase active de la réadaptation d’un TCC modéré à sévère?

A
  • Vise l’utilisation du MS atteint dans 90% des heures réveillées et la diminution de l’utilisation du MS sain.
  • Un entraînement intensif, orienté vers la tâche, est donné au MS atteint (6 heures/jour pendant 2-3 semaines).
  • Les patients avec des déficits au niveau comportemental et cognitif nécessitent une bonne structure et un bon support des proches pour maximiser la participation et l’adhérence du patient au protocole.
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28
Q

Décrire l’entrainement aérobique et en endurance comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase active de la réadaptation d’un TCC modéré à sévère?

A

La fatigue et les maladies cardiopulmonaires sont communes après un TCC. La sévérité du déconditionnement chez les TCC est plus grande que chez les personnes sédentaires n’ayant pas de déficits.
Le conditionnement aérobique est efficace pour les personnes avec un TCC.

  • L’exercice de conditionnement aérobique bien dosé a le potentiel de :
    o Diminuer les risques cardio-vasculaires à long terme.
    o Améliorer l’hygiène du sommeil.
    o Diminuer la dépression.
    o Diminuer la fatigue.
  • Le mode d’entraînements peut varier d’exercices traditionnels (marcher, courir, ergomètre, elliptique) à un entrainement en circuit.
  • Il est important que le thérapeute considère les capacités cognitives et physiques du patient lorsqu’il développe un programme de conditionnement aérobique.
  • Selon une étude mener chez les patients avec un TCC, un programme d’exercice aérobique entraînerait une amélioration de la fonction cognitive, de la fonction aérobique et de la fatigue.
  • Paramètres :
    o Intensité –> Entre 60-90% de la FC maximale selon l’âge.
    o Fréquence –> 20-40 min/session, 3-4x/semaine.
29
Q

Décrire l’entrainement en résistance comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase active de la réadaptation d’un TCC modéré à sévère?

A
  • Peu d’étude concernant l’impact de l’entraînement en résistance chez les personnes avec des TCC.
  • Cependant, plusieurs études fait chez les patient avec un AVC et les patients atteints du Parkinson démontrent que le renforcement augmente la production de force, les capacités fonctionnelles et la qualité de vie.
    o On peut supposer que ces bénéfiques seraient vrai aussi pour les patients avec un TCC.
  • Paramètres :
    o Fréquence –> 2-3x/semaine.
    o Intensité –> 3 séries de 8-12 répétitions (10 répétitions maximales).
30
Q

Décrire la stimulation électrique fonctionnelle comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase active de la réadaptation d’un TCC modéré à sévère?

A
  • La stimulation électrique fonctionnel est un outil utile qui peut être combiné à d’autres interventions en réadaptation.
  • Permet d’augmenter la qualité et le nombre de répétitions d’une tâche désirée
  • Ajout efficace à une session précoce orientée vers la tâche.
  • Efficace pour un cas de pied tombant (au niveau du nerf fibulaire pour augmenter la dorsiflexion active à la phase d’oscillation) ou pour augmenter l’extension du poignet (lors des tâches de « reaching » au MS).
31
Q

Décrire la performance en double tâche comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase active de la réadaptation d’un TCC modéré à sévère?

A

La plupart des patients vont s’améliorer significativement au niveau de la fonction physique à ce stage de la réadaptation. Plusieurs vont devenir indépendant à la marche, mais plusieurs vont aussi rester avec des déficits cognitifs.

  • Évaluer la performance en double tâche permet de fournir des informations importantes sur la sécurité et l’efficacité du patient lorsqu’il se déplacera tout en performant une tâche cognitive secondaire.
    o Une diminution de la vitesse ou une instabilité posturale sont communes suite à une atteinte cérébrale, lorsque les patients essaient de pratiquer une double tâche.
  • Les améliorations sont spécifiques à l’entraînement –> les tâches et l’environnement doit être semblable à celui dans lequel le patient retournera.
  • Progression : modifications de l’environnement, de la tâche motrice (type/difficulté), de la demande cognitive de la seconde tâche. La vitesse de marche peut aussi être variée pour augmenter la difficulté de l’activité.
  • Exemples :
    o Marcher en faisant des soustractions (100-97-94…).
    o Marcher dans un stationnement et devoir trouver des caractères spécifiques sur les plaques d’immatriculations.
    o Marcher dans une allée de magasin et devoir trouver des produits spécifiques.
    o Marcher sur un tapis roulant en lisant.
32
Q

Décrire l’éducation du patient/famille/soignants comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase active de la réadaptation d’un TCC modéré à sévère?

A
  • Les buts de l’éducation et de l’entrainement de la famille vont varier selon les capacités cognitives et comportementales du patient.
  • Dans les premières phases de récupération, le patient peut être confus et agité –> il est alors difficile d‘éduquer le patient à ce niveau (peu ou aucune capacité d’apprentissage), cependant, il est extrêmement important d’éduquer la famille.
  • -> La famille doit comprendre que le patient n’a pas le contrôle de ses comportements, il n’agit pas d’un telle manière pour blesser intentionnellement, mais plutôt à cause de l’agitation et de la confusion.
  • -> Expliquer que les comportements sont un symptôme des blessures au cerveau, tout comme ses déficiences physiques (l’incapacité à manger ou à marcher).
  • -> Expliquer les comportements de confusion-agitation sont un bon signe –> c’est un signe que le patient progresse à travers un autre stade de récupération. Les comportements agressifs sont généralement de courte durée, durant environ une semaine à un mois.
  • -> Enseigner à la famille à utiliser des stratégies comportementales spécifiques lorsqu’ils interagissent avec le patient. La cohérence est importante pour tous. Si un plan est implanté, il faut que la famille en fasse partie.
  • Éducation sur la conscience sécuritaire :
  • -> Le patient est plus mobile à ce stade, mais il peut ne pas reconnaître les dangers en marchant ou en réalisant ses transferts seul. Le patient n’est souvent pas sécuritaire.
  • -> Enseigner aux proches et à l’équipe de soins comment assister à la mobilité fonctionnelle du patient (mobilité au lit, transferts, marche, fauteuil roulant).
  • -> Éducation à la famille/personnel sur l’ergonomie de travail lorsqu’ils assistent les patients afin d’éviter les blessures.
  • Éducation à la famille sur comment assister le patient avec ses exercices de renforcement et de PROM.
  • Éduquer la famille sur les méthodes pour améliorer les capacités de prise de décision du patient et faire une sensibilisation à la sécurité.
33
Q

Décrire les facteurs comportementaux comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase active de la réadaptation d’un TCC modéré à sévère?

A
  • Les patients qui émergent du coma peuvent expérimenter une période d’agitation aigüe post-traumatique.
  • -> La confusion, l’amnésie et la désorientation durant cette phase de récupération entraîne souvent des comportements agités, agressifs, non-compliant et combatif.
  • Il est important que le thérapeute s’adapte au patient et soit flexible et créatif dans ses interventions :
  • -> Utiliser des activités familières plutôt que des activités complexes, car le patient n’a pas encore de capacités d’apprentissage.
  • Les interventions devraient être faits dans un environnement clos afin de ne pas surstimuler et distraire le patient.
  • Programme de modification du comportement :
  • -> Technique de renforcement positif avec un système de récompense/points, redirection et l’entrainement à la conformités sont utiles pour gérer les comportements inappropriés et améliorer la participation dans la thérapie.
  • -> En collaboration avec un neuropsychologue.
  • Certains médicaments peuvent être efficace pour aider le patient à gérer son comportement.
  • -> Ex : propranolol, trazadone, SSRI, Tegretol et Seroquel
  • -> Ativan peut aussi être utilisé pour les agitations sévères.
34
Q

Décrire le programme de réintégration communautaire comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées à la phase active de la réadaptation d’un TCC modéré à sévère?

A
  • Avant de donner le congé en physiothérapie, il est crucial de commencer à sevrer le patient du contexte hospitalier. Au fur et à mesure que le patient est capable de se contrôler, le contrôle externe fournit par l’environnement (l’hôpital) devrait être diminué.
  • -> Prépare le patient aux difficulté de la prochaine étape de réadaptation, soit le retour dans la communauté.
  • Programme : interdisciplinaire, l’emphase est mise sur le retour en communauté, le retour au travail ou l’école, et les problèmes cognitifs, comportementaux et psychosociaux.
  • -> Le patient va à sa thérapie 4-5x/semaine et retourne chez lui en fin d’après-midi.
  • -> Si les atteintes physiques sont plus sévères, les patients peuvent être hébergés.

But principal de traitement : assister le patient dans l’intégration des compétences cognitives, physiques et émotionnelles essentielles au retour dans la communauté. On met l’emphase sur le jugement, la résolution de problème, la santé, le bien-être et les interactions sociales.

35
Q

Fiche gratuite :)

A

RAPPEL : TCC léger
o Glasgow entre 13 et 15
o Degré variable de perte de conscience (0-30 minutes)
o Durée de APT + altération de l’état mental  jusqu’à 24h
o Conséquences : Un mélange de déficits cognitifs, mauvais contrôle postural et problèmes d’équilibre
o Symptômes :
–> Nausées
–> Vision floue
–> Sensibilité accrue à la lumière
–> Troubles du sommeil
–> Bourdonnement dans les oreilles
o La plupart des patients récupèrent complètement en environ 3 mois.
o 10-20% des patients ont un syndrome post-commotion → déficits persistent pendant des mois/années après le traumatisme initial

36
Q

Quels sont les les interventions physiothérapiques pouvant être utilisées pour un patient présentant un TCC léger?

A

Repos physique et cognitif est critique à la récupération ; les patients doivent être soigneusement monitorés pendant les traitements pour déterminer s’il y a exacerbation des symptômes –> si oui, il faut diminuer l’intensité, la durée, la fréquence.

  • Vestibulaire, équilibre, double tâche
  • Éducation au patient
37
Q

Décrire le vestibulaire, l’équilibre et la double tâche comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées pour un patient présentant un TCC léger?

A
  • Si le patient a un vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) : faire un repositionnement pour les canaux postérieur/antérieur/horizontal semi-circulaire.
  • Hypofonction unilatérale vestibulaire : faire un exercice de stabilisation du regard.
  • Entraînement de haut niveau, orienté vers la tâche.
  • -> Activités qui sont plus difficiles pour le système vestibulaire : marcher + mouvements de la tête, surfaces variées.
  • Exercice d’équilibre avec utilisation de différentes modalités sensorielles.
  • -> Ex : se tenir sur un foam avec yeux ouverts ou fermés.
  • Exercice à double-tâche
38
Q

Décrire l’éducation au patient comme interventions physiothérapiques pouvant être utilisées pour un patient présentant un TCC léger?

A
  • Éducation sur les symptômes.
  • Informer que les symptômes se résorbent généralement en quelques jours ou mois.
  • Informer sur les dangers du syndrome de 2e impact.
  • Enseigner : exercices de ROM du cou, exercice de renforcement isométrique, posture pour dormir, technique de positionnement vestibulaire, exercice de stabilisation du regard, exercice d’équilibre, exercice aérobique, exercices de renforcement.
39
Q

Quelle est la différence entre un traitement par compensation et par retour à la normale ainsi que les questions guidant le choix de l’un ou l’autre de ces traitements?

A

Les 2 approches visent à retrouver l’indépendance fonctionnelle. En réadaptation, on combine les deux approches avec les patients TCC modérée à sévère.
Une approche précoce interdisciplinaire en réadaptation a été prouvé bénéfique pour les TCC.

Traitement par compensation
- Vise à augmenter la fonction en compensant pour les pertes.
Ex : enseigner à un patient avec un MS hémiparésique à s’habiller avec une main.
- Reprise des capacités à compléter une tâche en utilisant des stratégies et des patrons moteurs alternatifs.
- Apprend à utiliser le membre sain et à délaisser le membre atteint.

Traitement par retour à la normale
- Vise à retrouver la fonction normale du membre atteint.
- Reprise des capacités à compléter une tâche en utilisant les mêmes patrons moteurs et stratégies qu’avant.
Compléter une tâche en utilisant les mêmes stratégies qu’avant, mais avec une efficacité, une vitesse et une précision moindre.
- Se pratique à utiliser le membre atteint dans les AVQ, ce qui entraîne une meilleure indépendance fonctionnelle et plus grande utilisation du MS atteint.

Questions guidant le choix de l’un ou l’autre de ces traitements :

  1. Sévérité de la blessure :
    - Est-ce que les déficits sensorimoteurs sont tellement sévères que l’approche par retour à la normale ne semble pas possible ou inappropriée?
    - Est-ce qu’il y a des complications secondaires ou une comorbidité existante qui posent des barrières à la récupération (ex : contracture, fractures)?
    - Est-ce qu’un programme de récupération motrice approprié est faisable (spécifique, intensité, fréquence, durée, difficulté)?
    - À quel point la lésion est chronique?
  2. Apprentissage moteur :
    - Quelles sont les forces et les faiblesses du patient relativement à son habileté à apprendre des tâches motrices?
    - Y a-t-il présence de barrières cognitives, comportementales ou médicales significatives?
    - Est-ce que le patient a des barrières financières ou un manque de support?
  3. Ressources :
    - Est -ce que la patient a assez d’assez jusqu’à la fin de la récupération ?
    - Est-ce que les ressources financières suggèrent qu’une approche plus rapide serait plus adéquate?
    - Quel impact la destination au congé du patient a sur l’approche de traitement prescrite?
40
Q

Fiche gratuite :)

A

ICF : condition santé (neuronal)

  • Restaurer la fonction dans les tissue neural qui était initiallement perdu après la blessure
  • Tissues neural aquièrent une fonction qu’il n’avaient pas avant la blessure.

ICF : fonctions du corps /structures

  • Restauration de la capacité à performer un mouvement de la même façon qu’avant la blessure
  • Performer un ancien mouvement d’une nouvelle manière.

ICF : activité (fonctionnel)

  • Réaliser la tâche avec succès en utilisant les membres ou « end effectors typically used by nonsisabled individuals
  • Réaliser une tâche avec succès en utilisant un autre membre ou « end effectors »
41
Q

Quelle sont les compensations thérapeutiques particulières pour le patient confus et agité?

A
  1. Cohérence
    - Il est important que tout le personnel et les membres de la famille interagissent et corrigent les comportements inappropriés de manière cohérente.
    - Pour aider à diminuer la confusion, s’assurer que le patient voit les mêmes personne, aux mêmes moments et aux mêmes endroits dans la journée.
    - Établir une routine quotidienne pour le calmer et le rassurer.
    - Orienter (personne, temps, espace) le patient fréquemment plutôt que le mettre au défi sur son orientation (surtout si on sait que le patient ne réussira pas à répondre correctement).
  2. Ne pas s’attendre à une rétention d’informations
    - Enseigner de nouvelles habiletés à ce niveau est irréaliste.
    - Le patient peut commencer à performer des tâches fonctionnelles, comme se brosser les dents ou marcher.
    o Par contre, cela ne signifie pas que le patient a une capacité d’apprentissage générale, car ces tâches sont automatiques et ont un réseau neural implanté.
    - Utilisation de graphiques ou de tableaux est utile pour aider le patient à progresser chaque jour, sans quoi il ne se rappellera pas ce qu’il a fait les jours précédents.
  3. Adopter un comportement calme
    - Garder un comportement calme et en contrôle, car le patient a tendance à percevoir et à refléter le comportement du thérapeute.
    - Le patient peut ne pas être capable de contrôler ses comportements et peut ne pas se sentir en sécurité.
    o Il est donc important que le thérapeute soit perçu comme en contrôle de ses émotions et de ses comportements pour que le patient se sente en sécurité.
  4. S’attendre à ce que le patient soit égocentrique
    - On ne doit pas s’attendre à ce que le patient puisse comprendre un autre point de vue que le sien.
    - Le patient ne pensera qu’à lui, et il n’est pas nécessaire de stresser le patient en essayant de le faire agir autrement.
  5. Flexibilité/Options
    - Capacité d’attention limitée et peut ne pas être en mesure de se concentrer sur une longue période.
    o Il est important d’être préparé et d’avoir plusieurs idées d’activités.
    o Si le patient ne peut pas être rediriger vers la tâche, il est approprié de tenter de l’engager vers une autre tâche.
    - Traiter le patient selon le niveau d’âge approprié.
    - Donner au patient du contrôle lorsque c’est sécuritaire et approprié.
    o Donner au patient un choix entre deux options d’activités en lien avec les objectifs thérapeutiques.
    –> « Aimerais-tu mieux jouer au ballon ou aller prendre une marche? » OUI
    o Ne pas lui demander de façon générale ce qu’il veut faire (évite réponse irréaliste) ou lui demander des questions du type « veux-tu faire…? », car il peut répondre non.
    –> « Aimerais-tu […] » → patient répond souvent non. NON
    –> « Qu’aimerais-tu faire? » → on s’expose à des demandes irréalistes. NON
    - Fournir des choix sécuritaires au patient. Donner des options au patient lui permet de sentir qu’il a un sentiment de contrôle sur la situation, ce qui est important, car le patient ressent typiquement un manque de contrôle considérable durant l’hospitalisation prolongée.
  6. Sécurité
    - Les comportements du patient sont souvent inappropriés et imprédictibles  il faut alors s’assurer que patient et les intervenants sont en sécurité.
    - Le patient nécessite parfois une supervision un-à-un et une assistance tout au long de la journée.
  7. Environnement
    - Initialement, les interventions devraient être réalisée dans un environnement clos avec des distractions limitées.
    o Des environnements ouverts comme un gym de réadaptation rempli est trop distrayant et peut entraîner une augmentation de l’agitation et une diminution de la capacité à participer dans les interventions.
    - Progresser vers des environnements ouverts pour mettre au défi le patient au fur et à mesure qu’il s’améliore.
42
Q

Quelle est la différence entre une crise d’épilepsie généralisée et une crise d’épilepsie focalisée?

A

Crise généralisée

  • Originaire d’un certain point dans l’hémisphère, ce qui active des réseaux (liens) bilatéraux.
  • Ces réseaux bilatérales peuvent inclurent des structures corticales et subcorticales, mais n’incluent pas nécessairement le cortex complet.
  • Elles peuvent être asymétriques
  • Conscience atteinte

Crise focalisée

  • Décrit une activité soit localisée, soit distribuée plus largement à travers un réseau limité à un seul hémisphère
  • Caractérisé par le lieu/point de commencement de l’attaque
  • Elles ont une évidence d’un commencement localisé sur l’EEG ou cliniquement
  • Sont identifiées comme étant temporale, frontale, pariétal ou occipital.
  • Conscience non-atteinte, l’individu peut interagir normalement avec l’environnement (sauf pour les limitations imposées par la crise)

Symptômes sensitifs controlatéraux : paresthésies localisées, engourdissements, vertiges, hallucinations auditives ou visuelles (selon la région cérébrale atteinte).

Symptômes moteurs mineurs : myoclonus, tremblement des muscles, akinésie, atonie.

43
Q

Quels sont les différents types de crises épileptiques?

A
  • Somatosensorielle
  • Pariétale
  • Motrice
  • Motrice supplémentaire
  • Frontale
  • Auditive
  • Olfactive
  • Gustative
  • Vertigineuse
  • Visuelle
  • Temporale ; jonction occipito-temporale-pariétale
  • Limbique
  • Dyscognitive

Autres types:

  • Crise réflexe
  • Crise d’absence
  • Crise myoclonique
  • Crise atonique (drop attack)
  • Crise avec manifestations toniques et/ou cloniques
  • Status epilepticus
44
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise somatosensorielle?

A
  • Picotements, engourdissements, chaleur ou froid, électrique controlatéraux.
45
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise pariétale?

A
  • Agnosie controlatérale d’un membre, membre fantôme, distorsion de la taille ou position d’une partie du corps.
  • Picotements/fourmillements, engourdissement ou douleur ipsilatéral du visage, du tronc ou des membres, ; implique souvent lèvres, langue, bouts des doigts, pieds.
46
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise motrice?

A
  • Saccades cloniques controlatérales régionales, généralement rythmiques, pouvant se propager à d’autres parties du corps (en marche jacksonienne)
  • Souvent accompagnés de symptômes sensoriels dans les mêmes aires.
47
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise motrice supplémentaire?

A
  • Contractions toniques bilatérales des membres causant des changements posturaux,
  • peut présenter réflexe tonique du cou,
  • Peut avoir arrêt de la parole ou vocalisation.
48
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise frontale?

A
  • Retournement controlatéral de la tête et des yeux, salivation, arrêt de la parole ou vocalisation ; peut être combiné à d’autres signes moteurs selon l’étendue de la crise
  • Tendent à commencer et finir abruptement, ont peut, même aucun symptôme postictal, et implique souvent manifestation motrice bizarre (asynchronous thrashing or flailing of arms and legs, pelvic thrusting, pedaling leg movements, and loud vocalizations that may appear as psychiatric disorders.
49
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise auditive?

A
  • Bourdonnement, tambourinage, tonalité, sons atténués (bruits sourds) bilatéral ou controlatéral
50
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise olfactive?

A
  • Souvent une odeur désagréable.
51
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise gustative?

A
  • Souvent un gout désagréable, acide, métallique, salé, sucré, fumé.
52
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise vertigineuse?

A
  • Sensation de déplacement du corps dans des directions variées.
53
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise visuelle?

A
  • Lumières ou formes ou points colorées ou non, statiques, mobiles, clignotante controlatéraux
  • Perte de vision partielle ou complète, controlatérale ou bilatérale.
54
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise temporale ; jonction occipito-temporale-pariétale?

A
  • Scènes visuelles, personnes, visages, objets, animaux formés.
  • Autonomique : soulèvement de l’estomac, nausée, borborygme, pâleur ou rougeur, chair de poule, sudation, changements du rythme cardiaque, douleur à la poitrine, essoufflement, sensations céphaliques, étourdissements/vertiges, sensations génitales, orgasme.
  • Temporal :
  • –> Perte de conscience résulte quand la décharge s’étend bilatérallement et implique les aires de hppocampe et amygdale. Confuse avec marche random, mumbling, head turning or pulling at clothing.
  • -> Tâche motrice peuvent continuer d’une façon étrange (manger, dessiner, marcher) Ces crises épilepsie durant habituellement autour 1 minute, suivi par confusion et désorientation durant plusieurs minutes supplémentaire. Individus son amnésie pour les détails de la crise se produisant après l’aura. Sensation de déjà vu et état de rêves, tels qu’une sentiment d’irréel et de dépersonnalisation, distorstion du temps, était dépressif ou apeuré sont commun.
55
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise limbique?

A
  • Psychique : déjà vu, jamais vu, dépersonnalisation, déréalisation, état onirique, mémoire/pensée forcée, peur, allégresse, tristesse, plaisir sexuel, hallucinations ou illusions visuelles, auditives ou olfactives
56
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise dyscognitive?

A
  • Caractérisé par une altération dominante de l’état de conscience
  • Requiert l’implication d’au moins 2 des 5 composantes de la cognition :
    1) Perception.
    2) Attention.
    3) Émotion.
    4) Mémoire.
    5) Fonction exécutive.
57
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise réflexe?

A

Déclenchées par un stimulus spécifique simple (lumières qui flash) ou élaboré (lire)

  • Crises visuelles sensitives sont le type le plus commun (déclenche par lumière ou patron visuel)
  • D’autres déclencheurs des crises réflexes incluent des pensées spécifiques, des actions, lire, stimuli tactiles, prise de certaines positions, manger, écouter de la musique, contact avec eau chaude
  • La crise déclenchée peut être ; myoclonique, convulsive, atonique ou focale (dépendamment tu stimulus déclencheur)
  • Il est crucial d’éviter le stimulus pour éviter la crise
58
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise d’absence?

A
  • Arrêt soudain de l’activité consciente avec seulement une activité convulsive musculaire mineure ou perte de contrôle postural.
  • Convulsions généralisées débutent de façon diffuse et impliquent simultanément les 2 hémisphères dès le début.
  • La personne regarde généralement dans le vide.
  • Début et fin brusques.
  • Les absences ne sont pas précédées par une aura et sont suivi par une activité normale
  • Si l’attaque se produit durant une conversation, la personne peut manque quelques mots ou peut s’arrêter en milieu d’une phrase pour quelques secondes.
  • Personne n’a pas connaissance de sa perte de conscience.
  • Souvent chez les enfants, disparaissent à l’adolescence.
59
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise myoclonique?

A
  • Contractions musculaires soudaines, brèves, isolées ou répétées impliquant une partie du corps ou le corps entier.
  • Varie de petits mouvements du visage ou des mains jusqu’à des spasmes massifs bilatéraux affectant simultanément la tête, les membres et le tronc
  • Crise myoclonique répété semble augmenté graduellement en importance et se terminent en convulsion tonique-clonique.
  • Peuvent survenir n’importe quand mais arrivent généralement après le réveil ou en tombant endormi.
60
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise atonique?

A
  • Brève perte de conscience et de tonus postural non associé à des contractions musculaires toniques.
  • Caractérisé par une perte soudaine de tonus musculaire résultant en une chute avec blessures.
  • Plus fréquentes chez les enfants avec encéphalopathies diffuses.
  • Parfois, perte de tonus musculaire limitée ou fragmentaire –> peut produire seulement une descente de la tête.
61
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’une crise avec manifestations toniques et/ou cloniques?

A
  • Implique des mécanismes a/n du tronc cérébral, possiblement préfrontal, et ganglions de la base. « Ictal initiation of primarily bilateral events are predominantly disinhibitory, but other mechanisms are responsible for ictal evolution to the clonic phase, involving gradual periodicintroduction of seizue-suppressing mechanisms. »
  • perte total de contrôle totale.
  • Débute par : une perte soudaine de conscience (cause souvent chute),
  • La phase de rigidité généralisé (tonic) est suivie d’une phase clonique (mouvement rapides, secousses).
  • Incontinence urinaire/anale chez les adultes.
  • Crises (tonic/clonic) résultent en une multitude de changements physiologiques frappant/remarquable/saisissant, mais transitoires : hypoxie, acidose lactique, augmentation de la concentration sanguine de CK, prolactine, corticotrophine, cortisol, endorphines bêta et GH.

À continuer ici

  • Dans la phase tonique, la respiration peut être cessée brièvement.
  • Récupération peut être rapide si la crise est courte, mais une crise prolongée peut induire un sommeil profond.
  • Symptômes susceptibles de suivre une crise : altération de la parole, paralysie transitoire ou ataxie, céphalée, désorientation, douleurs musculaires, changements de l’humeur, diminution d’énergie.
  • Une autre crise convulsive peut survenir sans que l’état ait été rétabli ou après la récupération de l’état de conscience, la personne peut expérimenter un autre crise convulsive.
  • Alors que la récupération progresse, plusieurs individus se plaint de céphalé, raqué musculairement, mental dulling, manque d’énergie, ou changement d’humeur d’une durée de 24 heures.
  • Complications possibles : trauma oral, fractures vertébrales par compression, luxation GH, pneumonie d’aspiration, mort subite = peut être relié à arythmie cardiaque, suffocation, œdème pulmonaire aigue.
62
Q

Quelles sont les signes et symptômes d’un Status epilepticus?

A
  • Condition/ dans laquelle les crises convulsives sont si prolongées ou si répétés que la récupération ne se produit pas entre les attaques.
  • Situation dans laquelle les crises convulsives sont si fréquentes et prolongées ou si souvent répétées que la récupération entre celles-ci est impossible.
  • Se produit quand la personne a crises généralisées tonico-cloniques et aucun retour à la conscience entre les crises –> urgence médicale.
  • L’évènements moléculaires qui cause la mort peut se produire avec les premières quelques convulsions.
  • Plus commun chez les personnes dont les convulsions ont une cause connue.
  • Causes typiques : infection du SNC, tumeur cérébrale, overdose (abus drogue).
  • Nonconvulsive status epilepticus sont difficile à définir, mais il peut être décrit comme un syndrome dans lequel la caractéristique la plus fondamental est un changement dans le comportement individuel.
  • -> Un certain degré d’opacification de processus mentaux se produit, allant de la somnolence et confusion à la désorientation et dysphagie.
  • Nonconvulsive status epilepticus est vue dans diagnostique neurologiques variées dans le cadre de l’unité de soins intensifs de courte durée
63
Q

Quelle est la prévalence des crises épileptiques chez les personnes qui ont subi un traumatisme important à la tête (épilepsie post-traumatique) et spécifier à quel moment la première crise survient généralement?

A
  • PRÉVALENCE : 1/3 des individus ayant subi un traumatisme sévère ou des blessures de pénétration à la tête ont une crise d’épilepsie dans l’année.
  • MOMENT 1ère crise : La plupart des individus ont leur 1ere crise d’épilepsie dans la 1ere ou la 2e année après le traumatisme, mais elle peut aussi survenir jusqu’à 5 ans post-trauma.
  • 2/3 des individus avec épilepsé post-traumatique ont crises convulsives généralisées.
  • Une crise d’impact (une convulsion généralisée arrivant au moment, ou immédiatement après la blessure) et une crise précoce (dans les 2 semaines suivantes le trauma) : représente réaction aigue du cerveau au trauma.
  • Crise (seizure) commençant 10 à 14 jours après le trauma reflète risque élevé de développer une épilepsie post-traumatique.
64
Q

Identifier les fausses croyances concernant l’épilepsie…

A

MYTHE : Il est possible d’avaler sa langue pendant une crise.
–> FAIT : Il est physiquement impossible d’avaler sa langue.

MYTHE : Lors d’une crise, il faut contraindre la personne.
–> FAIT : Ne pas utiliser de contention –> la crise va suivre son cours puis s’arrêter.

MYTHE : Les personnes épileptiques ne devraient pas avoir de travail stressant ou avec des responsabilités.
–> FAIT : Les épileptiques ont plusieurs types de travail ; souvent, ils n’informent par leurs employeurs et collègues de leur condition.

MYTHE : Il est impossible de prévoir ce que la personne va faire durant sa crise.
–> FAIT : La forme caractéristique de la crise est cohérente/conséquent/logique pendant chaque épisode ; le comportement peut être inapproprié pour la place et le moment mais ne causera probablement pas de préjudices.

MYTHE : Il est impossible de mourir d’épilepsie.
–> FAIT : Le mal convulsif (status epilepticus) peut causer la mort –> devrait être traité en urgence médicale.

65
Q

Quelle est la marche à suivre pour le physiothérapeute témoin d’une crise d’épilepsie chez un patient?

A
  • Le thérapeute devrait s’assurer qu’aucun objets dans l’espace immédiat peut être frappé sur la personne et que l’individu avec activité épileptive repose sur la surface qui va prévenir les chutes.
  • Protection contre les blessures pouvant survenir dans l’environnement –> pas d’objet dans l’espace immédiat où la personne pourrait se frapper, s’assurer qu’elle est sur une surface confortable de laquelle elle ne peut pas tomber.
  • Rouler la personne en DL peut aider à prévenir l’obstruction des voies respiratoires.
  • Observation des manifestations physiques, statut respiratoire, statut focal ou général, durée de la crise pour aider à la gestion médicale de la condition.
  • -> Quand la crise semble généralisée : noter écume à la bouche, déviation des yeux, incontinence. (will add information for the health practitioners attempting to control the client’s seizures medically)
  • Mesures d’urgence si la personne développe status epilepticus.
  • Dommage irréversible au cerveau peut résulter d’hypoxie, et donc une airway doit être établit, possiblement à travers une intubation endotracheal.
  • Les conséquences psychologiques sont d’intérêt. Activité épileptique peut souvent causer une perte sévère de confidence et restriction de mode de vie.
66
Q

Quel est le rôle du physiothérapeute traitant un patient présentant des crises épileptiques ainsi que les précautions qu’il doit prendre lors du traitement?

A
  • Il est important d’avoir une compréhension des activités déclenchantes associées avec seizure.
  • Connaître les activités déclenchant les crises,
  • Connaître le type et la fréquence des crises aide le thérapeute à faire des recommandations par rapport aux activités qui peuvent être engagé en toute sécurité.
  • Si le patient n’est pas compliant avec la prise de sa médication, le thérapeute devrait donner de l’information à la famille par rapport à l’importance de maintenir un dosage constant.
  • Aider le patient et la famille à comprendre la relation entre épilepsie et dépression, référer au besoin.
  • Évaluer de l’environnement à la maison, au travail et à l’école afin de pouvoir faire des recommandations spécifiques.
  • Parfois le client à besoin d’être encourager à prendre part à des activités (adhérer à un groupe d’activités), recommander des adaptations ou équipements au besoin pour assurer la sécurité lors de la pratique. Nager peut même être apprécié tant qu’il y a supervision directe.
  • Mesures de sécurité après les activités, car les crises se produisent souvent après l’activité.
  • -> Perte de fluide de la transpiration peut affecter les niveaux de sérum sanguin de la médication (serum blood levels of medication) et augmenter le métabolisme des enzymes foie. Décisions par rapport à l’engagement dans des activités vigoureuses devrait être fait sur la base de si les crises sont contrôlées par médication et seulement après une un monitoring rapproché du niveau de médicament dans le sang après l’exercice.
  • Porter attention aux effets secondaires des médicaments (voir 5.7) –> aviser le professionnel de la santé concerné.
  • Le patient et la famille devrait avoir une bonne compréhension des symptômes relié à la toxicité ou au dose de médication nonthérapeutique.
  • Après le début des traitement et jusqu’à ce qu’on est déterminé qu’il est peut probable qu’il y ait d’autres crise –> Restriction des activités peut être importante pendant 2-3 mois suite à une 1ère crise
  • Quand les antiépileptiques sont arrêtés, l’activité devrait être limité initiallement. Dans le cas des enfants qui ont des « epileptic syndrome progresses, les limitations peuvent changer à travers le temps.
67
Q

Quels sont les effets secondaires associés aux anticonvulsivants?

A
  • Ralentissement des fonctions cognitives ou altérer le temps de réaction
  • Troubles du mouvement (dont nystagmus, ataxie, dysarthrie).
  • Peuvent être le signes d’intolérance à la médication :
  • -> Léthargie.
  • -> Nausées.
  • -> Irritabilité.
  • -> Éruptions cutanées.
68
Q

Quelle est la différence entre l’amnésie antérograde et l’amnésie rétrograde?

A

Amnésie rétrograde
Impossibilité de se souvenir des apprentissages qui sont survenus avant l’installation de l’amnésie.

Amnésie antérograde
Impossibilité de former et d’enregistrer de nouveaux souvenirs après l’incident ayant entraîné l’amnésie. Impossibilité de fixer de nouvelles connaissances.
(Incapacité à apprendre du nouveaux souvenirs après l’incident.)