Tuto 3-Tumeurs et chirurgies du SNC Flashcards
Quels sont les principes d’évaluation de la coordination?
Préparation :
- Environnement.
- -> Calme, espace suffisant, bien éclairé.
- Préparation du patient.
- -> Doit être bien reposé.
- -> Donner une bonne description de l’exercice, démonstration et expliquer l’objectif recherché.
- -> La fatigue, l’appréhension ou la crainte peut influencer négativement l’évaluation.
- Observations préliminaires.
- -> Fournissent beaucoup d’information.
- -> Selon l’environnement, observer mobilité au lit, soins personnels, déplacements, transferts, marche.
- -> Permet de déterminer niveau d’habiletés et aide requise, instabilité, extrémités spécifiquement impliquées, situation qui augmente ou diminue les atteintes, sécurité et risque de chute, etc.
- -> Sélection des items à évaluer selon les observations.
Évaluation :
- Tests : voir tableaux 6.2 + 6.3 p.200-201
- Compléter les tests de coordination sans équilibre avant les tests d’équilibres.
- Relever si les mouvements sont précis, directs, le temps pris pour compléter la tâche, la différence lorsque la vitesse est augmentée, les effets d’enlever la vision, si la fatigue est présente rapidement, etc…
- Prendre en note les résultats pour observer l’évolution.
Quels sont les effets pathologiques d’une tumeur du système nerveux central (SNC) en départageant ses effets initiaux de ses effets tardifs?
Effets initiaux :
- Déficits neurologiques non spécifiques.
- Déplacement physique du tissu cérébral ou de la moelle épinière, ou un léger blocage de circulation du LCR ce qui entraine une augmentation de la pression intracrânienne.
Effets tardifs :
- Déficits neurologiques spécifiques causés par la tumeur qui grossit, elle compresse ou détruit le tissu neurologique (cerveau, nerfs) environnants.
Quels sont les principaux symptômes des tumeurs cérébrales et des tumeurs de la moelle épinière?
• Tumeur au cerveau
Les symptômes variant de minimaux (léthargie légère(mild)) à marqués (convulsion, cécité et paralysie) alors que la tumeur progresse.
• Tumeur à la moelle épinière
Les symptômes vont de légers à sévères incluant de la douleur, des déficits sensoriels, de la faiblesse et une paralysie.
Pourquoi les tumeurs du SNC n’ont pas tendance à faire de métastases à l’extérieur du SNC?
Tumeur du SNC typiquement ne se métastase pas à l’extérieur du SNC parce qu’il y a un manque de système lymphatique du SNC pour transporter les cellules cancéreuses,
Il n’y a pas de système lymphatique au niveau du SNC, donc les cellules cancéreuses ne peuvent pas être transportés à l’extérieur.
Il arrive toutefois (rare) que les métastases voyagent jusqu’à la moelle épinière par le LCR pour créer des « drop metastasis » causant des complications au niveau de la moelle.
Quelles sont les caractéristiques permettant de distinguer une tumeur bénigne d’une tumeur maligne et expliquer pourquoi le terme « bénin » semble moins approprié pour une tumeur du SNC?
Tumeur bénigne
- Croissance lente.
- Relativement non-invasive.
- Moins approprié comme terme pour une tumeur du SNC car :
- -> Invasion d’espace dans les tissus du SNC peut poser une menace sérieuse pour les habiletés/limitations fonctionnelles.
- -> Peut être située à un endroit non atteignable par chirurgie ou être situé dans une aire vitale (pont, bulbe rachidien) : Continue à croitre –> augmente la pression intracrânienne –> déficits neurologiques –> syndrome d’herniation –> mort.
- -> Selon la localisation, même une tumeur avec un taux de croissance lent pourrait devoir être considérée comme maligne.
Tumeur maligne
- Taux de croissance rapide.
- Invasive et infiltrative.
- Module la matrice extra-cellulaire adjacente en scérétrant des substances qui permettre l’invasion des tissus environnants par les cellules de la tumeur.
- Les tumeurs ont la capacité : Angiogénèse : la tumeur crée de nouveaux vaisseaux pour assurer sa vascularisation.
Quelle est la proportion de tumeurs bénignes et de tumeurs malignes parmi les personnes ayant survécu à une tumeur cérébrale primaire?
Des survivants d’une tumeur au cerveau :
- -> Tumeurs bénignes : 75%
- -> Tumeurs malignes : 23%
- -> 2% avaient une classification/comportement incertain
Pourquoi une tumeur cérébrale se développant lentement peut présenter très peu de manifestations cliniques lors des premiers mois?
Initialement, le cerveau peut avoir une tolérance suprenante aux effets de compression et d’infiltration d’une tumeur, surtout si elle se développe lentement.
Les mécanismes compensatoires permettant d’accommoder l’œdème et de maintenir une pression intracrânienne normale sont LIMITÉS :
- -> Diminution du volume de tissus cérébral.
- -> Diminution du LCR.
- -> Diminution du volume sanguin cérébral.
Lorsque le cerveau ne peut plus compenser, cela entraine une ↑ de PIC menant à des S&S plus évidents. Résultats potentiels d’une augmentation PI :
- -> herniation intracrânienne
- -> herniation à travers le foramen magnum.
Quels sont les signes et les symptômes communs des tumeurs cérébrales?
(Signes cliniques initiaux reliés à l’augmentation de la pression intracrânienne, Autres signes initiaux communs et les signes à plus long terme)
Signes cliniques initiaux (reliés à l’augmentation de la pression intracrânienne) :
- Maux de tête (1/3 à ½ des cas)
- -> Généralisé ou derrière les yeux
- -> Typiquement pire le matin.
- -> S’intensifient à l’activité qui tend à augmenter la pression intracrânienne (se baisser, forcer, tousser ou l’exercice).
- -> Peut être causé par l’irritation, la compression ou la traction de structures sensitives comme la dure-mère ou les vaisseaux sanguins.
- Atteinte du NC VI (abducens) :
- -> Très vulnérable à cause de sa localisation à la base du pont qui glisse vers le bas lors d’herniation transtentoriel.
- -> Cause faiblesse du droit latéral et diplopie.
- Nausée, vomissements.
Autres signes initiaux communs :
- Troubles cognitifs (mémoire, jugement, personnalité).
- Léthargie.
- Altération de l’état de conscience et de la cognition.
- Syncope (perte de connaissance brutale et complète liée à une soudaine anoxie cérébrale).
- Fatigabilité.
- Épilepsie (20-50%).
- Changements comportementaux :
- -> Irritabilité.
- -> Affect plat.
- -> Labilité émotionnelle.
- -> Manque d’initiative et de spontanéité.
- Troubles de la vision : souvent élément déclencheur pour aller consulter spécialiste.
- -> Augmentation de la pression intracrânienne –> augmentation de la pression péri-optique –> diminution du drainage veineux de l’aire optique de la tête et de la rétine –> ŒDÈME PAPILLAIRE (œdème du disque optique) (70-75% des cas de tumeur cérébrale) –> diminution de l’acuité visuelle, diplopie, déficits champs visuels, augmentation « blind spot ».
À plus long terme:
À mesure que la tumeur croît, causant une destruction progressive ou dysfonction des tissus, des signes locaux surviennent ainsi que d’autres signes de l’augmentation de la pression intracrânienne :
- Hémiparésie.
- Dysfonction d’un nerf crânien spécifique.
- Aphasie.
- Symptômes visuels.
- Ataxie.
Fiche gratuite :), Signes et symptômes d’une tumeur cérébrale à plus long terme..
- Faiblesse.
- Difficulté à avaler.
- Anosmie.
- Incoordination.
- Chez l’enfant, diastase des sutures crâniennes et élargissement de la tête.
- Palsie des nerfs crâniens
- Apraxie.
- Déficits corticaux sensoriels (graphestésie, stéréognosie).
- Dépréciation sensorielle (picotement, chgt orientation spatiale).
- Engourdissements faciaux.
- Perturbations de l’ouïe.
Quels sont les principaux symptômes et les principales complications survenant suite à une chirurgie intracrânienne?
- Les complications des chirurgies intracrâniennes peuvent être très sérieuses même fatale, à cause de la fonction significative des structures impliquées.
- Certaines complications post- Chx peuvent s’améliorer, certaines peuvent être permanente
Complications post-opératoires générales :
- Atélectasie.
- Pneumonie.
- Arythmie cardiaque.
- Débalancement des fluides et électrolytes.
- Infection.
- Méningite.
- Troubles gastro-intestinaux.
Principaux symptômes suite à une chirurgie intracrânienne :
- confusion,
- douleur,
- faiblesse,
- mal de tête
Le thérapeute doit observer attentivement le patient pour noter des signes et symptômes significatifs et faire les adaptations appropriées.
Complications post-opératoires de chirurgie intracrânienne :
- Augmentation de la pression intracrânienne (œdème cérébral ou sang) : complication majeure.
- Signes & Symptômes : diminution du niveau de conscience, maux de tête, troubles visuels et du discours, faiblesse musculaire ou paralysie, changements pupillaires, convulsion, vomissements, changements respiratoires.
- Implication physio :
- -> Élévation de la tête 20-30 degré (est souvent prescrit)
- -> Positionner le patient de façon à éviter la stase du LCR drainé et enseigner au patient à observer son drainage et être avertit des signes d’infection.
- -> Dire au patient de ne pas tousser, éternuer, se moucher. - Variation de la température corporelle.
- Hypothermie ou hyperthermie peut survenir.
- Implication physio :
- -> Vérifier avec l’équipe de soin dans le doute avant de commencer la thérapie s’il y a des préoccupations en lien avec la température anormale - Thrombophlébite profonde.
- -> 1/3 des patients. - Risques de convulsion, écoulement de LCR, infection de plaie.
- Œdème péri-oculaire, troubles du champ de vision temporaires.
Peut avoir d’autres déficits temporaires résultant de œdème cérébral :
- Déficits de communication, moteurs ou sensoriels.
- Diminution du réflexe de déglutition et de vomissements.
- Diplopie.
- Perte du réflexe cornéen.
- Changements de personnalité.
- Pneumonie Pneumocystis carinii (PCP).
–> Infection pouvant être fatale survenant chez les patients immuno-compromis (ex : usage corticostéroïde).
–> Signes & Symptômes : fièvre, dyspnée avec ou sans toux sèche.
–> Risque d’augmentation de la pneumonie avec stéroïdes.
- Méningite.
–> Irritation des méninges par infection ou sang dans l’espace sous-arachnoïdien
–> Survient typiquement 2 ou 3 jours après la chirurgie.
–> Signes & Symptômes : frissons, fièvre, rigidité nucale, maux de tête, irritabilité, augmentation de la sensibilité à la lumière, diminution du niveau de conscience.
Implication physio : Rester vigilant pour ces autres signes aussi :
–> ecchymoses,
–> ulcères de stress,
–> dysphagie/aspiration,
–> changements respiratoires (rythme anormal et profonde indique ↑ PIC )
Quelles sont les les implications pour le physiothérapeute concernant les complications post-opératoires générales?
** ESSENTIEL = Prendre des mesures préventives aux infections –> Se laver les mains. **
1) Température : questionner l’infirmière avant, en cas de grande hausse de température, on ne doit pas trop le bouger.
2) Être à l’affût des troubles dysphagiques, de vision et des signes de méningite.
3) Vérifier la plaie, la pression artérielle, le rythme cardiaque, le patron respiratoire lors des évaluations et des traitements.
4) Observer le patient pendant la thérapie et faire part de nos observations aux infirmiers.
5) Alerter le personnel médical si convulsions ou autres S&S sérieux.
6) Mesures pour diminuer les risques d’augmentation de la pression intracrânienne (PIC) :
- Continuellement surveiller la PIC (valeur normale = entre 0 et 15 mm Hg).
–> Si la PIC ˃ 20 mm Hg et même en haut de 15 mm Hg = URGENCE
–> La PIC peut augmenter avec les mouvements des extrémités et/ou du tronc, la toux, la succion, et certaines manœuvres du thérapeute. On éviter les activités qui augmente la PIC (pas de manœuvre de Valsalva) et on demande au patient d’éviter de tousser, d’éternuer et de se moucher
o ÉLÉVATION de la tête (20-30°), afin d’éviter la stase du LCR.
o Suivre les conseils de positionnements du médecin.
7) Reconnaître les signes d’infection
Quelles sont les particularités concernant le positionnement du patient ayant subi une chirurgie intracrânienne?
Mauvais positionnement peut avoir conséquences FATALES! (Pas de niaisage!)
SI ON N’EST PAS CERTAIN DU POSITIONNEMENT, DEMANDER À INFIRMIÈRE
Phase aiguë chirurgie SUPRAtentorielle :
- Éviter d’abaisser la tête & la tête de lit
- Éviter la flexion extrême des MI.
- Garder le cou dans une position neutre.
Chirurgie infratentorielle :
- Patient est gardé couché et doit être tourné toutes les 2h ; OU indication pour élever la tête du lit.
- Éviter de placer le cou en flexion antérieure ou latérale
- Mais habituellement aucune restriction pour tourner le cou.
- Pour tumeurs infratentorielles qui causent des étourdissements = monter la tête du lit graduellement tout en surveillant les signes vitaux.
Chirurgie de la fosse postérieure :
- DL avec un oreiller sous la tête –> protège site chirurgical de la pression et minimise la tension sur la suture.
Décompression par le retrait d’un fragment de crâne :
- Placer le patient du côté non-opéré ou sur le dos pour faciliter l’expansion du cerveau.
Retrait d’une tumeur volumineuse d’un hémisphère :
- Ne pas placer le patient en DL du côté où la masse a été enlevée, pour éviter que le contenu du cerveau ne se déplace par l’effet de la gravité.
Patient instable neurologiquement et avec une pression intracrânienne critique (+ de 20 mm Hg) :
- Éviter les procédures thérapeutiques nécessitant une position DD –> Placer un oreiller sous la tête pour faciliter le retour veineux.
- En DL, éviter une flexion extrême des MI (car augmente la pression intrathoracique pouvant augmenter la pression intracrânienne).
Quelles sont les informations importantes à recueillir au dossier médical avant d’entreprendre la réadaptation du patient ayant subi une chirurgie intracrânienne?
Avant d’entreprendre la thérapie, il est important d’aller voir le dossier médical :
- Les chirurgies effectuées
- Connaissance de la tumeur.
- -> Grade, sévérité, comportement, pronostic.
- -> Suivi médical, procédure chirurgicale.
- Les résultats de radiographies
- Les rapports pathologiques
- Les valeurs des laboratoires
- Les rapports des infirmières
- Les valeurs hématologiques :
- -> Anémie peut causer de la fatigue
- -> Leucopénie : ↑ risque infection
- -> Thrombocytopénie : ↑ risque saignement et peut entraîner des hémorragies intra-crânienne
Il est aussi important d’avoir comme informations :
- Échelle de Karnofsky: Indique le niveau d’activité du patient à l’hopital, à la maison et dans la communauté.
- ECOG: Autre outils pour déterminer le niveau de fonction du pt. (échele de 1 à 4)
- PIC
- Pression sanguine
- Signes vitaux
**Il est important de se familiariser avec la terminologie associée au cancer et aux comportements particulier de la tumeur pour pouvoir avoir une bonne communication à l’intérieur de l’équipe soignante.
**Se renseigner sur les stade et étapes des cancers, le pronostic, la prise en charge médicale, tel les types d’opérations, et les différents types de lignes centrales (ex. le Peakline) et dispositifs de surveillance pour faciltité un plan et un bon Tx interdisciplinaire.
Quels sont les principes de cotation de l’Échelle de Karnofsky?
Utilisée par les oncologues pour déterminer le niveau d’activité du patient à l’hôpital, dans sa communauté et à la maison.
Facilite la communication dans l’équipe sur l’admissibilité du client pour un retour à la maison avec assistance ou le besoin de soins spéciaux de supervision
Description 1:
- Capacité à réaliser ses activités normales et à travailler
- Soins spéciaux non-requis
- -> 100 %: Normal sans plaintes; pas de signes de maladie.
- -> 90 %: Capacité à fonctionner normalement; s/s maladie mineurs.
- -> 80: Capacité à fonctionner normalement avec efforts ; quelques s/s.
Description 2:
- Incapacité à travailler,
- capable de vivre à domicile, s’occuper de la majorité de ses besoins personnels (presque autonome);
- niveaux d’assistance requis variables
- -> 70 %: Capacité à prendre soin de lui-même, incapable de réaliser ses activités normales ou de travailler (active work)
- -> 60 %: Requiert de l’assistance occasionnelle, peut tout de même subvenir à la plupart de ses besoins personnels
- -> 50%: Requiert fréquemment de l’assistance et des soins médicaux
Description 3:
- Incapacité à prendre soins de soi,
- requiert des soins similaires à ceux en institution ou CH,
- la maladie peut progresser rapidement
- -> 40%: invalide, requiert des soins particulier et de l’assistance particulière
- -> 30%: Invalidité sévère, admission en CH indiquée malgré que la mort ne soit pas imminente
- -> 20%: Hospitalisation nécessaire, Très malade, traitement du support actif nécessaires
- -> 10%: Mourant, processus fatals progressant rapidement
- -> 1%: inconscient
- -> 0%: Mort
Quelles sont les précautions et contre-indications à observer lors de l’évaluation et lors du traitement physiothérapique du patient ayant subi une chirurgie intracrânienne?
- Éviter la manœuvre de Valsalva lors des examinations et interventions, entraine une augmentation de la pression intrathoracique –> augmentation PIC
- -> Utiliser un drap et assister le patient pour faciliter les changements de position et ne pas augmenter PIC
- Monitorer durant les activités :
- -> Pression artérielle.(hypotension postural)
- -> Rythme respiratoire.
- -> Rythme cardiaque.
- -> Pression intracrânienne.
- Surveiller étourdissements/perte de conscience.
- Surveiller convulsions, saignements au site d’opération, signe de thrombose veineuse profonde.
- Protéger la peau au site de l’administration de radiothérapie.
- -> Attention aux lésions, pas de chaleur, de froid ou agents topiques.
- -> Lors de la série de traitements et jusqu’à plusieurs semaines suivantes celle-ci, jusqu’à ce que la peau ait bien guéri.
- Surveiller les causes de fatigue et tenter d’identifier les causes possibles.
- -> Myélo-suppression, anorexie, douleur, manque de sommeil, somnolence.
- -> Éviter de sur-stresser le système immunitaire.
- Ne pas secouer ou causer de mouvement brusque du lit, car cela pourrait augmenter la douleur au site.
- Ne pas coucher le patient à plat si la pression intracrânienne est élevée (15 mm Hg et plus).
- Ne pas effectuer de flexion complète à la hanche, car ça augmente la pression intrathoracique.
- Éviter les activités qui augmente la pression intracrânienne comme des exercices rigoureux de résistance ou isométriques.