Tumeurs et chirurgie Flashcards

1
Q

Principes d’évaluation de la coordination

A

Environnement: calme, espace suffisant et bien éclairé
Préparation du patient: reposé, bonne description de l’exercice et démonstration
Observations préliminaires: Mobilité au lit, soins personnels, déplacements, transferts, marche. Donnent le niveau d’habileté et l’aide requise, instabilité, situations qui augmentent les atteintes.

Évaluation: Tests sans équilibre avant ceux d’équilibre. Mouvements doivent être précis, directs. Observer temps, différence si vitesse est augmentée, enlever la vision, augmenter la fatigue

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2
Q

Effets initiaux et tardifs pathologiques d’une tumeur du SNC

A

Initiaux: tumeur entraine déplacement du tissu cérébral ou de la ME ou un blocage du LCR ce qui cause une augmentation de la pression intracrânienne. Déficits non spécifiques: léthargie, maux de tête, diplopie.

Tardifs: compression ou destruction locale des tissus nerveux ce qui cause des déficits neurologiques spécifiques.

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3
Q

Signes et symptômes des tumeurs cérébrales (16) et de la ME (6)

A

Cérébrale: léthargie, épilepsie, perte de vision, paralysie, maux de tête, nausées et vomissements, changements cognitifs, faiblesse, syncope, hémiparésie, apraxie, ataxie, incoordination, paralysie NC, dysfonctions sensorielles, changement comportements

Moelle épinière: douleur, déficits sensoriels, faiblesse, paralysie, léthargie, symptômes en lien avec MNS ou MNI

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4
Q

Pourquoi les tumeurs du SNC n’ont pas tendance à faire des métastase à l’extérieur du SNC

A

à cause du manque du système lymphatique au niveau du SNC pour transporter les cellules cancéreuses. Barrière hématoencéphalique au niveau du SNC empêche également le passage des cellules cancereuses.
Rarement, métastases vont jusqu’à la ME, “drop metastasis”.

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5
Q

Distinguer tumeur bénigne et maligne et expliquer pourquoi le terme bénin est moins approprié pour une tumeur du SNC

A

Maligne (astrocytome): haut taux de croissance et très invasives. Capables de moduler la matrice extracellulaire l’entourant en sécrétant des substances qui lui permettent d’envahir les tissus environnants. Peut créer des nouveaux vaisseaux sanguins pour subvenir aux besoins de la tumeur (angiogenèse). Cellules non spécialisées

Bénigne (méningiome, neurinome, hémangioblastome): croissance lente et relativement non invasif. Cellules spécialisées, ressemblent à l’hôte. Puisqu’elle occupe de l’espace et cela amène de grandes limitations fonctionnelles, on ne peut pas dire que c’est bénin. Donc on traite n’importe quelle tumeur qui grossit comme maligne.

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6
Q

Proportion d’une tumeur bénigne et maligne parmi les personnes ayant survécu à une tumeur cérébrale primaire

A

Tumeur cérébrale primaire: tumeur qui vient des cellules ou des structures qui se trouvent normalement dans le cerveau.
Secondaire: Métastase qui provient d’une structure qui ne se retrouve normalement pas dans le cerveau.

75% des américains avec une tumeur au cerveau en ont une bénigne, 23% maligne et 2% type inconnu

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7
Q

Pourquoi une tumeur cérébrale qui se développe lentement peut présenter très peu de manifestations cliniques lors des premiers mois

A

Cerveau a une capacité d’adaptation donc les symptômes sont minimes. Le développement de la tumeur passe inaperçu.
Mécanismes compensatoires: diminution du volume de tissus cérébral, diminution du liquide céphalorachidien et diminution du volume sanguin cérébral.
Quand le cerveau ne peut plus compenser, la PIC augmentée est encore plus évidente.

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8
Q

Symptômes et principales complications suite à une chirurgie intracrânienne et spécifier les implications pour un physiothérapeute

A

Symptômes: confusion, douleur, faiblesse, maux de tête

Complications: atélectasie, pneumonie, arythmie cardiaque, débalancement des électrolytes, hémorragie intracrânienne, troubles rénaux, troubles gastro-intestinaux, anémie, infection de la plaie, thrombophlébite, embolie pulmonaire

Augmentation de la PIC (majeure complication): cause une diminution du niveau de conscience, maux de tête, trouble de vision, troubles du langage, faiblesse musculaire, changement a/n des pupilles, vomissements, changements respiratoires. En physio:

  • Élever le lit à 20-30 degrés
  • PIC >15 mm Hg, contacter infirmière ou médecin
  • Protéger le patient des positions de drainage du LCR
  • Éduquer patient pour observer drainage et signes d’infection
  • Informer patient qu’il ne doit pas tousser, éternuer, se moucher

Trouble de la température: hypothermie et hyperthermie. S’informer auprès de l’infirmière

Méningite: Refroidissement, fièvre, rigidité nuchale, maux de tête, irritabilité, augmentation sensibilité à la lumière, diminution du niveau de conscience. Apparait 2-3 jours post chirurgie

Observer patient pendant la thérapie!

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9
Q

Particularité du positionnement du patient ayant eu une chirurgie intracrânienne en phase aiguë

A

Au-dessus de la tente du cervelet (supratentoriel): éviter l’abaissement de la tête, éviter la flexion extrême des jambes, garder le cou en position neutre

Sous la tente du cervelet (infratentoriel): coucher patient à plat, tourner tous les deux heures, élever la tête du lit graduellement tout en surveillant les signes vitaux. Éviter que le cou soit angulé atérieurement ou latéralement, même s’il n’y a pas de restrictions pour les mouvements de rotation

Au niveau de la fosse postérieure: Positionner sur le côté avec un oreiller sous la tête (protège le site de l’opération)

Retirement d’un os du crâne pour décompression: sur le dos ou le côté non opéré.

Grosse tumeur retirée d’un hémisphère: éviter de coucher sur le côté opéré (prévenir déplacement des composantes avec gravité

Patient instable avec PIC >20 mmHg: Éviter position à plat ou abaissement tête de lit. Placer oreiller sous la tête. Protéger les hanches avec une flexion maximale si patient en DL (évite d’augmenter la pression intra-thoracique)

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10
Q

Informations à recueillir au dossier médical avant d’entreprendre réadaptation si chirurgie intracrânienne

A
  1. Rapports chirurgicaux, radiologiques, pathologiques
  2. Valeurs prises en laboratoire hématologique (anémie –> fatigue –> risque d’infection/thrombocytopénie –> risque de saignement)
  3. Rapports infirmières et médecins
  4. Niveau de la PIC et autres signes vitaux
  5. Saturation
  6. Cotation échelle de Karnofsky
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11
Q

Échelle de Karnofsky

A

échelle de performance fonctionnelle pour indiquer le niveau d’activité d’un patient à l’hôpital, à domicile ou dans la communauté.

Incapable de prendre soin de lui-même. Requiert l’équivalent de soins institutionnel ou hospitalier. Maladie peut progresser rapidement (0-40)

Incapable de travailler, capable de vivre à la maison, mais soins personnels nécessaires. Degré variable d’assistance nécessaire (50-70)

Capable de faire ses activités normales et de travailler. Aucun soin particulier nécessaire (80-100)

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12
Q

Précautions et contre indications à observer lors de l’évaluation et du traitement avec patient post chirurgie intracrânienne

A

Précautions: évaluer ROM, force, statut perceptuel et sensoriel, signes neuros, patrons de douleur, fatigue, mobilité
Contre indication: Manoeuvre de Valsalva, éviter de secouer le lit du patient ou de causer des mouvements soudains (douleur)

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13
Q

Interventions physiothérapiques en phase aiguë

A

Repos au lit de 24h. Si patient stable, exercices de ROM passif
Changements de positions importants.
Exercices au bord du lit (balancement assis)
Vérifier pression sanguine pour HTO
Surveiller rythme respiratoire, rythme cardiaque et PIC
Conditionnement général tôt dans la récupération

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14
Q

Intervention physiothérapie en phase subaiguë et ambulatoire

A

Continuer à surveiller les signes vitaux, changements neuro, signes et symptômes d’aggravation (épilepsie), saignement, changement du statut mental
Vérifier informations diagnostiques, rapports de laboratoire et les traitements médicaux (peut venir changer notre programme, ex: chimio donne fatigue ++)
Zones irradiées doivent être protégées contre les lésions cutanées. Éviter d’appliquer chaud/froid/agent topique

Précaution lors des mobilisations, exercices d’équilibre, marche, entrainement force, entrainement fonctionnel, utilisation d’équipements, exercices aérobiques

Long terme: éducation et entrainement avec la famille. Enseignement des soins personnels, sécurité, retour au rôle familial, retour au travail, loisirs

Travailler sur la fatigue (programme structuré d’exercices) 11 à 14/20 sur l’échelle de perception de l’effort

Éviter exercices isométriques ou résistance intense (augmente la PIC)

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15
Q

Indications et effets secondaires liés à l’utilisation des corticostéroïdes et pourquoi c’est déconseillé à long terme

A

Indications: Réduit oedème cérébral
Effets secondaires: faiblesse proximale, changements comportements, ostéoporose, augmentation appétit, ballonnement, hypertension, infections, sueurs nocturnes, hyperglycémie

Utilisation à long terme: tous les effets secondaires vont finir par diminuer la fonction du patient

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16
Q

Impact de la prise et de l’arrêt des corticostéroïdes sur le statut neurologique du patient et implication du physiothérapeute

A

Après l’arrêt des corticostéroïdes, il peut y avoir une augmentation de l’oedème cérébral donc une récurrence des symptômes présents avant. Si l’arrêt est trop rapide, il peut y avoir un oedème péritumoral ce qui cause des fluctuations de l’oedème et fait varier les améliorations et régressions du statut neurologique

Thérapeute observe lors de l’arrêt de la médication et rapporte toute diminution de fonction au médecin. Éviter de créer des faux espoirs ou être pessimistes par rapport à la variation de performance du patient dû à des fluctuations d’oedème

17
Q

Incidence des tumeurs de la ME comparé à tumeur cérébrale et identifier les tumeurs de la ME les plus fréquentes

A

Incidence 1:6 par rapport aux tumeurs cérébrales

Plus communes: Schwannome (neurinome), méninginome, gliome

18
Q

Principes généraux du système de classification anatomique utilisé pour les tumeurs de la ME

A

Selon la relation de la tumeur par rapport à la ME et la dure-mère

  • Intra-durale et intramédullaire: dans la ME
  • Intra-durale et extramédullaire: hors de la ME mais dans la dure mère
  • Extradurale: extérieur de ME et dure mère
19
Q

Déficiences et limitations associées aux tumeurs de la ME

A

Douleur, faiblesse, changements sensoriels, fréquence/urgence miction, désordres sphincters, symptômes apparent à syringomyélie, symptômes similaires à Brown-Séquard, hydrocéphalie
Augmentation PIC, Papilloedème, atrophie, hypo ou hyperréflexie, spasticité, altération marche, dysfontions sexuelles

20
Q

Contrôle postural statique vs dynamique

A

Statique: maintenir une stabilité posturale et son orientation dans le centre de masse au dessus de la base de support lorsque le corps est au repos.

Dynamique: Maintenir une stabilité posturale quand les parties du corps sont en mouvement. La personne ne doit pas balancer dans toutes les directions et doit garder le contrôle de son corps.

21
Q

Définir équilibre et limite de stabilité

A

Équilibre: Toutes les forces qui s’appliquent sur le corps sont balancées de façon que le centre de masse reste dans les limites de stabilité (intérieur de la base de support). Dépend de l’interaction entre les afférences sensorielles (proprio, tactiles), l’intégration centrale et la planification/exécution de la réponse motrice.

Limite de stabilité: Distance maximale qu’un individu est capable ou est prêt à se pencher dans toutes les directions sans perdre l’équilibre ou changer la base de support. Influencées par les caractéristiques individuelles (taille, grandeur des pieds, distance entre les pieds).

22
Q

Différence entre réactions posturales et contrôle postural anticipatoire

A

Réactions posturales: Forces externes agissant sur le corps, déplançant le centre de masse ou bougeant la base de support. Feedback des systèmes sensoriels donne la rétroaction nécessaire à l’adaptation corrective

Contrôle postural anticipatoire: Survient en réponse à une anticipation de forces déstabilisantes internes imposée par les mouvements même du corps de l’individu. Se base sur les expériences précédentes de la personne pour diriger le système du contrôle postural dans les actions qui vont suivre.

23
Q

Stratégies pour augmenter la mobilité

A

Rouler sur le côté, passer couché –> assis, position assise –> debout, transferts.

24
Q

Stratégies pour augmenter le contrôle postural statique

A

Posture antigravitaire, couché sur les coudes, position quadrupède, assis, sur les genoux, position 1/2 genou plantigrade ou debout. Progresser en maintenant position de plus en plus longtemps.

Techniques de stimulations sensorielles neuromusculaires (tapotement, indication verbale, quick stretch). Theraband pour garder la position, ballon thérapeutique, thérapie aquatique

25
Q

Stratégies pour augmenter le contrôle postural dynamique

A

Avoir tous les membres fixes et en bouger 1
Transfert de poids en augmentant amplitude
Doubles tâches
Thérapie avec ballon
Pratiquer les différentes stratégies (chevilles, hanches, pas)
Prise de conscience de la posture
Améliorer déficits musculosquelettiques
Exercices actifs: lever le talon, lever les orteils, squat partiel,
Démontrer une bonne posture

26
Q

Stratégies pour augmenter les habiletés à la marche et aux escaliers

A

Marche: séquences de mouvements coordonnés pour atteindre l’action désirée. Expérience et pratique. Tâches discrètes, continues, en série
Commencer avec aide technique pour finir par l’enlever
Mobilisation précoce
Prérequis (force, endurance, équilibre)

Entrainement aux escaliers: Prérequis. Ensuite, travailler avec une seule marche, progresser vers plusieurs, montée et descente alternée, diminuer aide des MS

27
Q

Service parents plus

A

Parent de > 18 ans, condition médicale stable et déficience pour plus de 6 mois.
Parents, grand parents ou futurs parents d’un bébé 0-2 ans.
Déficience motrice ou neurologique qui affecte la capacité fonctionnelle à prendre soin du bébé
Toutes les régions du Québec

Rôle: Compenser les incapacités affectant les soins physiques. Acquérir sentiment de compétence parentale. Bénificier d’un environnement favorable à la réalisation du rôle parental

Services offerts: évaluation en ergothérapie capacités/incapacités
Salle de démonstration et d’essaie d’équipement
Évaluation à domicile, recommandation d’équipement, enseignement de techniques facilitatrices.
Location d’équipements de bébé adaptés.
Suivi clinique durant les 2 premières années de croissance du bébé