Tumeurs et chirurgie Flashcards
Principes d’évaluation de la coordination
Environnement: calme, espace suffisant et bien éclairé
Préparation du patient: reposé, bonne description de l’exercice et démonstration
Observations préliminaires: Mobilité au lit, soins personnels, déplacements, transferts, marche. Donnent le niveau d’habileté et l’aide requise, instabilité, situations qui augmentent les atteintes.
Évaluation: Tests sans équilibre avant ceux d’équilibre. Mouvements doivent être précis, directs. Observer temps, différence si vitesse est augmentée, enlever la vision, augmenter la fatigue
Effets initiaux et tardifs pathologiques d’une tumeur du SNC
Initiaux: tumeur entraine déplacement du tissu cérébral ou de la ME ou un blocage du LCR ce qui cause une augmentation de la pression intracrânienne. Déficits non spécifiques: léthargie, maux de tête, diplopie.
Tardifs: compression ou destruction locale des tissus nerveux ce qui cause des déficits neurologiques spécifiques.
Signes et symptômes des tumeurs cérébrales (16) et de la ME (6)
Cérébrale: léthargie, épilepsie, perte de vision, paralysie, maux de tête, nausées et vomissements, changements cognitifs, faiblesse, syncope, hémiparésie, apraxie, ataxie, incoordination, paralysie NC, dysfonctions sensorielles, changement comportements
Moelle épinière: douleur, déficits sensoriels, faiblesse, paralysie, léthargie, symptômes en lien avec MNS ou MNI
Pourquoi les tumeurs du SNC n’ont pas tendance à faire des métastase à l’extérieur du SNC
à cause du manque du système lymphatique au niveau du SNC pour transporter les cellules cancéreuses. Barrière hématoencéphalique au niveau du SNC empêche également le passage des cellules cancereuses.
Rarement, métastases vont jusqu’à la ME, “drop metastasis”.
Distinguer tumeur bénigne et maligne et expliquer pourquoi le terme bénin est moins approprié pour une tumeur du SNC
Maligne (astrocytome): haut taux de croissance et très invasives. Capables de moduler la matrice extracellulaire l’entourant en sécrétant des substances qui lui permettent d’envahir les tissus environnants. Peut créer des nouveaux vaisseaux sanguins pour subvenir aux besoins de la tumeur (angiogenèse). Cellules non spécialisées
Bénigne (méningiome, neurinome, hémangioblastome): croissance lente et relativement non invasif. Cellules spécialisées, ressemblent à l’hôte. Puisqu’elle occupe de l’espace et cela amène de grandes limitations fonctionnelles, on ne peut pas dire que c’est bénin. Donc on traite n’importe quelle tumeur qui grossit comme maligne.
Proportion d’une tumeur bénigne et maligne parmi les personnes ayant survécu à une tumeur cérébrale primaire
Tumeur cérébrale primaire: tumeur qui vient des cellules ou des structures qui se trouvent normalement dans le cerveau.
Secondaire: Métastase qui provient d’une structure qui ne se retrouve normalement pas dans le cerveau.
75% des américains avec une tumeur au cerveau en ont une bénigne, 23% maligne et 2% type inconnu
Pourquoi une tumeur cérébrale qui se développe lentement peut présenter très peu de manifestations cliniques lors des premiers mois
Cerveau a une capacité d’adaptation donc les symptômes sont minimes. Le développement de la tumeur passe inaperçu.
Mécanismes compensatoires: diminution du volume de tissus cérébral, diminution du liquide céphalorachidien et diminution du volume sanguin cérébral.
Quand le cerveau ne peut plus compenser, la PIC augmentée est encore plus évidente.
Symptômes et principales complications suite à une chirurgie intracrânienne et spécifier les implications pour un physiothérapeute
Symptômes: confusion, douleur, faiblesse, maux de tête
Complications: atélectasie, pneumonie, arythmie cardiaque, débalancement des électrolytes, hémorragie intracrânienne, troubles rénaux, troubles gastro-intestinaux, anémie, infection de la plaie, thrombophlébite, embolie pulmonaire
Augmentation de la PIC (majeure complication): cause une diminution du niveau de conscience, maux de tête, trouble de vision, troubles du langage, faiblesse musculaire, changement a/n des pupilles, vomissements, changements respiratoires. En physio:
- Élever le lit à 20-30 degrés
- PIC >15 mm Hg, contacter infirmière ou médecin
- Protéger le patient des positions de drainage du LCR
- Éduquer patient pour observer drainage et signes d’infection
- Informer patient qu’il ne doit pas tousser, éternuer, se moucher
Trouble de la température: hypothermie et hyperthermie. S’informer auprès de l’infirmière
Méningite: Refroidissement, fièvre, rigidité nuchale, maux de tête, irritabilité, augmentation sensibilité à la lumière, diminution du niveau de conscience. Apparait 2-3 jours post chirurgie
Observer patient pendant la thérapie!
Particularité du positionnement du patient ayant eu une chirurgie intracrânienne en phase aiguë
Au-dessus de la tente du cervelet (supratentoriel): éviter l’abaissement de la tête, éviter la flexion extrême des jambes, garder le cou en position neutre
Sous la tente du cervelet (infratentoriel): coucher patient à plat, tourner tous les deux heures, élever la tête du lit graduellement tout en surveillant les signes vitaux. Éviter que le cou soit angulé atérieurement ou latéralement, même s’il n’y a pas de restrictions pour les mouvements de rotation
Au niveau de la fosse postérieure: Positionner sur le côté avec un oreiller sous la tête (protège le site de l’opération)
Retirement d’un os du crâne pour décompression: sur le dos ou le côté non opéré.
Grosse tumeur retirée d’un hémisphère: éviter de coucher sur le côté opéré (prévenir déplacement des composantes avec gravité
Patient instable avec PIC >20 mmHg: Éviter position à plat ou abaissement tête de lit. Placer oreiller sous la tête. Protéger les hanches avec une flexion maximale si patient en DL (évite d’augmenter la pression intra-thoracique)
Informations à recueillir au dossier médical avant d’entreprendre réadaptation si chirurgie intracrânienne
- Rapports chirurgicaux, radiologiques, pathologiques
- Valeurs prises en laboratoire hématologique (anémie –> fatigue –> risque d’infection/thrombocytopénie –> risque de saignement)
- Rapports infirmières et médecins
- Niveau de la PIC et autres signes vitaux
- Saturation
- Cotation échelle de Karnofsky
Échelle de Karnofsky
échelle de performance fonctionnelle pour indiquer le niveau d’activité d’un patient à l’hôpital, à domicile ou dans la communauté.
Incapable de prendre soin de lui-même. Requiert l’équivalent de soins institutionnel ou hospitalier. Maladie peut progresser rapidement (0-40)
Incapable de travailler, capable de vivre à la maison, mais soins personnels nécessaires. Degré variable d’assistance nécessaire (50-70)
Capable de faire ses activités normales et de travailler. Aucun soin particulier nécessaire (80-100)
Précautions et contre indications à observer lors de l’évaluation et du traitement avec patient post chirurgie intracrânienne
Précautions: évaluer ROM, force, statut perceptuel et sensoriel, signes neuros, patrons de douleur, fatigue, mobilité
Contre indication: Manoeuvre de Valsalva, éviter de secouer le lit du patient ou de causer des mouvements soudains (douleur)
Interventions physiothérapiques en phase aiguë
Repos au lit de 24h. Si patient stable, exercices de ROM passif
Changements de positions importants.
Exercices au bord du lit (balancement assis)
Vérifier pression sanguine pour HTO
Surveiller rythme respiratoire, rythme cardiaque et PIC
Conditionnement général tôt dans la récupération
Intervention physiothérapie en phase subaiguë et ambulatoire
Continuer à surveiller les signes vitaux, changements neuro, signes et symptômes d’aggravation (épilepsie), saignement, changement du statut mental
Vérifier informations diagnostiques, rapports de laboratoire et les traitements médicaux (peut venir changer notre programme, ex: chimio donne fatigue ++)
Zones irradiées doivent être protégées contre les lésions cutanées. Éviter d’appliquer chaud/froid/agent topique
Précaution lors des mobilisations, exercices d’équilibre, marche, entrainement force, entrainement fonctionnel, utilisation d’équipements, exercices aérobiques
Long terme: éducation et entrainement avec la famille. Enseignement des soins personnels, sécurité, retour au rôle familial, retour au travail, loisirs
Travailler sur la fatigue (programme structuré d’exercices) 11 à 14/20 sur l’échelle de perception de l’effort
Éviter exercices isométriques ou résistance intense (augmente la PIC)
Indications et effets secondaires liés à l’utilisation des corticostéroïdes et pourquoi c’est déconseillé à long terme
Indications: Réduit oedème cérébral
Effets secondaires: faiblesse proximale, changements comportements, ostéoporose, augmentation appétit, ballonnement, hypertension, infections, sueurs nocturnes, hyperglycémie
Utilisation à long terme: tous les effets secondaires vont finir par diminuer la fonction du patient