Poliomyélite Flashcards
Quelles sont les stratégies d’adaptation face au SPP
Peu ou pas d’implication physique apparente: cachent l’atrophie avec des vêtements, évitent de faire des activités qui montrent leurs faiblesses, investissent beaucoup d’énergie à projeter une image de “normalité”, déni (époux pas au courant), peuvent développer des cas plus sévère, car ce n’est pas pris en charge.
Syndrome post-polio avec implication physique apparente: boiterie, extrémité atrophié ou utilisation d’aide technique à la marche, se poussent à fonctionner à des niveaux normaux, souffrent d’un haut niveau de douleur avant de reconnaître la SPP (surmenage)
Syndrome post-polio avec implication physique sévère: Implication respiratoire ou déficits de mobilité plus sévères, fauteuil roulant ou grand effort pour garder de l’indépendance dans les activités fonctionnelles, intègrent leurs problèmes fonctionnels dans leur image corporelle, mènent une vie active et productive.
Quels sont les symptômes psychologiques liés au SPP
Stress chronique, dépression, anxiété, compulsivité, personnalité de type A
Quelles sont les interventions lié au SPP qui permettent une meilleure compliance au traitement
Bonne relation thérapeute-patient (sensibilité, support, respect, reconnaître les valeurs/buts du patient), être informé/compétent, intéressé et concerné par rapport au patient, commencer avec des traitements conservateurs avant de proposer les orthèses et le FR, soulager la douleur à l’évaluation initiale, fournir de l’information sur des groupes de support, bien connaître leur pathologie et répondre à leurs questions
Que pouvons-nous faire par rapport à la douleur pour les patients souffrant de SPP
Dépend si la douleur est musculaire ou articulaire.
Comprend la réduction de l’activité, modalité de chaleur, cryothérapie, étirement, technique de conservation d’énergie ou articulaire.
Surutilisation chronique: stratégies conservatrices pour ralentir ou prévenir la détérioration: diminuer le stress mécanique, supporter les muscles faibles (aide technique) et stabiliser les mouvements articulaires anormaux, augmenter la biomécanique corporelle, période de repos plus fréquentes, modifier l’activité.
–> difficile pour un patient d’éliminer la douleur, car les autres parties du corps ne peuvent pas compenser (faiblesse).
AINS (avec stratégie conservatrice)
Articulations: Inhibition des spasmes, étirement des fascias et des muscles, diminution de l’oedème, augmenter la nutrition des structures articulaires, mobiliser/stabiliser les articulations.
Relaxation, méditation, tai chi modifié, exercices aquatiques, techniques de conscience corporelle peut être bénéfique
Que pouvons-nous faire par rapport à la faiblesse chez les patients souffrant de SPP
Renforcement non fatigant et exercices aérobiques avec contraction sous-maximale et maximale et un nombre de répétition moindre.
Exercices dépendent du niveau actuel de fonction, des autres symptômes présents et des intérêts du patient. Haute intensité pour ceux qui ont une force près de la normale et aucun signe de réinnervation d’unité motrice. Endurance sous maximale pour patients avec parésie modérée et des signes de réinnervation d’unité motrice. Si patient avec parésie sévère, éviter l’entrainement musculaire, faire un entrainement cardiovasculaire (ergocycle, tapis roulant, natation)
Apprentissage moteur permet d’augmenter la performance plus que le gain musculaire.
3x/semaine
Que pouvons-nous faire par rapport à la fatigue chez les patients atteints de SPP
les patients SPP utilisent souvent une contraction haute intensité lors d’un AVQ ce qui augmente la demande d’énergie.
Intervention: technique de conservation d’énergie, relaxation/respiration/méditation, modification du mode de vie (diminuer demande physique), équilibre repos/activité, sieste pendant la journée, aides techniques légères.
Que pouvons-nous faire pour diminuer la charge physique chez les patients souffrant de SPP
Techniques de conservation de l’énergie, orthèses et adaptations fonctionnelles, modification des déplacements, correction des déficits posturaux, perte de poids, limitation d’amplitude articulaire
Techniques de conservation de l’énergie pour diminuer la charge musculaire
Diminue la charge musculaire sans diminuer la fonction. Établir des priorités, diviser en sous-activités, donner une attention particulière envers les activités qui produisent douleur ou fatigue.
Orthèses et adaptations fonctionnelles pour diminuer la charge musculaire
Attelles et orthèses légères, équipement adapté, marchette, béquilles. Réticence pour les patients nouvellement diagnostiqués, car signifie une défaite s’ils les avaient refusés à l’infection initiale.
Éducation pour augmenter l’adhérence.
Rationnel: Prévenir chutes et fractures, améliorer la posture, diminuer les dépenses d’énergie, limiter ROM extrême et prévenir la douleur et favoriser MEC sur côté faible (KAFO ou AFO).
Cependant, utilisation inefficace ou inappropriée des orthèses mène à des désalignements, des stratégies de mouvement inefficaces et des postures qui causent plus de dommages
Modification des déplacements pour diminuer la charge musculaire
Difficulté à marcher à cause de la surutilisation, des patrons asymétriques, utilisation inefficace des aides techniques. Utilisation conjointe d’orthèses et auxilliaires à la marche (canne, béquille canadienne, support au tronc, souliers correcteurs, nouvelle orthèse pour diminuer la charge.
Plusieurs vont limiter leurs activités plutôt que modifier la marche (diminue la fonction).
FR manuels à éviter, FR électriques préviennent la fatigue, la surutilisation et les dommages articulaires (augmentent la fonction)
Correction des déficits posturaux pour diminuer la charge musculaire
Renforcement pour corriger les atteintes posturales initialement avec des orthèses comme contrôle alternatif.
Commun: Genu recurvatum, genu valgum, manque de FD à l’oscillation, instabilité médio-latérale à la cheville, slapfoot.
Adaptations fonctionnelles et corsets: restauration mécanique de la courbe lombaire avec support rigide pour le tronc: diminue la mobilité pour la fonction donc peuvent être portés pour une partie de la journée où la mobilité du tronc n’est pas nécessaire.
Collets cervicaux pour muscles faibles du cou
Exercices posturaux incorporent exercices de respiration et d’étirement.
Perte de poids pour diminuer la charge musculaire
Diète/alimentation saine (modifier habitudes alimentaires mais éviter les régimes, activité physique régulière (plus lent sans exercice). Modification permanente du style de vie
Groupe de support, diététiste
Limitation d’amplitude articulaire pour diminuer la charge musculaire
Raideur et limitation pas toujours nuisible. Raideur sélective peut fournir une stabilité aux articulations instables avec les muscles paralysés, augmente la fonction.
Avec le temps, contracture en flexion plantaire et 3-4 pouces manquant pour la MEC sur MI raccourcit. Soulier adapté.
Libération myofasciale légère pour les atteintes secondaires récentes des muscles pour diminuer douleur et spasmes musculaires, augmenter la nutrition de l’aire et allonger légèrement les muscles.
Que pouvons-nous faire par rapport à la condition respiratoire chez les personnes atteintes de SPP
Âgés sont plus vulnérables aux complications respiratoires.
L’insuffisance respiratoire et l’apnée du sommeil amènent assistance au ventilateur (intermittent ou constant).
Thérapie pulmonaire et exercices de respiration pour éviter la trachéotomie.
Rôle du thérapeute: maintenir la fonction, modifier les activités, drainage bronchique, enseigner la respiration glossopharyngienne, enseigner la toux assistée manuellement, prévenir l’immobilité
Que pouvons-nous faire par rapport au dérangement du sommeil chez les personnes souffrant de SPP
Matelas de mousse ou matelas à pressions d’air, oreillers cervicaux, modifier les postures de sommeil (position de congruence articulaire). Référer à des spécialistes si apnée du sommeil.
Pourquoi le changement de paradigme d’intervention pour les patients souffrant de SPP est un défi autant pour les physiothérapeutes et les patients
Nouveau paradigme de traitement du SPP vise: conservation de l’énergie, protection articulaire, activités non-fatigantes, utilisation d’aides techniques si nécessaire.
Opposition complète par rapport aux principes et approches de traitement de la phase aigue de la polio: Traitements très agressifs avec beaucoup de renforcement et d’étirements, chaque jour, sans se soucier de la douleur. Utilisait aides techniques le moins longtemps possible, favoriser les compensations corporelles sans se soucier des troubles que ça pourrait entrainer.
Physio: compréhension limitée de la polio et de l’expérience des survivants
Patients: philosophie contraire à ce qu’ils ont connu et contraire à l’attitude qu’ils ont eu toute leur vie face à leurs limitations physiques
Approche pharmacologique pour les SPP
Pyridostigmine: lègère amélioration de la marche, mais pas fonction musculaire
Lamotrigine: diminue douleur, fatigue et augmente qualité de vie
Immunoglobine intraveineuse: diminue les cytokines pro-inflammatoires au niveau du LCR, 2 mois après le début du traitement.
Effets variables sur la force, dlr, activité physique et qualité de vie.
Agonistes dopaminergiques: traitent les symptômes des jambes sans repos
Traitement des symptômes: antidépresseurs et analgésiques
Prednisone (corticostéroïde) et amantadine inefficace pour dlr et faiblesse
Modofinil: Inefficace pour fatigue
Principales chirurgies SPP
Arthrodèse, transferts de tendons, transplantation musculaire
Chirurgie pour sténose spinale et hernie si nécessaire
Effets de l’âge sur les lésions médullaires
Changements dans tissus conjontifs, sensoriels et articulaires
Augmente faiblesse, douleur, raideur, prise de poids
Trouble musculo MS (bursite, tendinopathie)
Maladies chroniques cardiaques et pulmonaires
Problèmes reliés à l’acceptation sociale, culturelle et aux barrières physiques
Diminution des activités fonctionnelles comparé à celles post-réadapt aigue
Symptômes: fatigue, douleur et faiblesse
Difficultés AVQ: transferts, bain, habillage (besoin de plus d’équipement)
Infections urinaires
Détérioration fonction intestinale et de la vessie (constipation)
Augmentation des atteintes psychosociales associées à l’anxiété à propos des accidents des intestins dans les situations sociales et de travail
Distension abdominale et douleur, augmente les lésions cutanées périnéales et sacrées (dysréflexie autonome)
Femmes âgées plus à risque d’ostéoporose et maladies coronariennes
Personnes âgées même problèmes que sans lésion médullaire –> perte de force et d’endurance peut être amplifiée.
Effets de l’âge sur les TCC
Doivent s’adapter au vieillissement en plus des limitations physiques et déficits cognitifs
Déclin cognitif: affecte mécanisme d’adaptation face à ses besoins de santé et ses besoins.
Peu de patients voient thérapeute avant qu’un événement aigu survienne comme un problème musculosquelettique, convulsions ou désordres de la médecine interne
Patients qui ont eu un TCC plus vieux ont une plus longue période de réadaptation lors de l’hospitalisation et sont retardés au niveau fonctionnel lors de leur congé
Problèmes de sommeil
Patients âgés peuvent nécessiter gestion continue à cause des conséquences du processus de vieillissement.
Décrire la poliomyélite
Maladie très contagieuse causée par un virus qui entre dans le corps par la bouche
Aucun symptôme: virus détruit dans l’estomac ou excrété par le tractus intestinal
Non-paralysante: dans la circulation sanguine, symptômes similaires à la grippe, guérison, aucun déficit ou minimes et développent une immunité
Paralysante: Virus travers la barrière hématoencéphalique ce qui amène des conséquences fonctionnelles. Cellules spécifiques détruites dans la ME, le cerveau et le tronc. S’attaque aux motoneurones inférieurs. Cellules sensorielles, fonction sexuelle et fonction vésicale/intestinale intactes.
2 semaines de maladie intense.
Signes et symptômes de la poliomyélite
Mal de tête, mal de gorge, vomissements, paralysie/parésie, fatigue, raideur au cou, douleur musculaire sévère
Quelles sont les atteintes possibles des motoneurones et leur récupération
Degré de paralysie variable et imprédictible. Certains motoneurones sont détruits, combattent le virus et récupèrent ou son inaffectés (donc un muscle peut être partiellement dénervé).
Récupération = remodelage des motoneurones.
50% après 3 mois et 75% après 6 mois. Récupération maximale après 2 ans.
Capacité de récupération compromise si traitement mal guidé, suractivité ou exercices intensifs
Quelles sont les 4 phases de la récupération de la force musculaire
Régénérescence neuronale: neurones qui ont récupéré produisent de nouveaux axones pour réinnerver les fibres musculaires dénervées. Un MNI peut innerver jusqu’à 5 X le nombre de fibre qu’il innervait auparavant
Hypertrophie de dénervation: au niveau des fibres musculaires qui sont innervées grâce à l’exercice intensif et l’activité pendant la phase de réadaptation.
Augmentation via apprentissage neuromusculaire: pratique d’un exercice mène à l’augmentation des habiletés et de performance sans augmenter la force.
Augmentation de recrutement des unités motrices géantes: utilisation des muscles via une sollicitation ++ de leur capacité déjà réduite.