Troubles liés à des traumatismes ou à des facteurs de stress Flashcards

1
Q

Quels sont les troubles vus dans ce module?

A

Troubles de l’adaptation
Trouble de stress aigu
Trouble stress post-traumatique
Trouble du deuil prolongé

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2
Q

Définition et 3 phases du SGA?

A

THÉORIE DU SYNDROME GÉNÉRAL D’ADAPTATION (SGA) (3 phases): L’ALARME, LA RÉSISTANCE, L’ÉPUISEMENT (phase dite «pathologique»)

Définition SGA: « (…) une réaction non spécifique de l’organisme à toute agression venant menacer son équilibre ou sa survie, que l’effet soit mental ou somatique.»

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3
Q

Phase d’alarme?

A

L’ALARME  choc, surprise face à ce qui altère l’équilibre fonctionnel, souffrance généralisée et intense. (de quelques minutes à 24 heures)
Si choc ≠ la mort, l’organisme peut se ressaisir. Réaction d’urgence à court terme  la fuite ou la lutte = évitement de la situation pathogène
Phase très couteuse pour l’organisme

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4
Q

Phase de résistance?

A

Phase de résistance: «L’ensemble des réactions non spécifiques provoquées par un agent stressant qui persiste et auquel l’organisme s’est adapté au cours de la phase d’alarme.» (Macaluso, 2008)
Corps est à la recherche de nouvelle énergie, combat inflammations potentielles
Corps optimise des moyens adaptatifs étant face à une situation aversive

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5
Q

Phase d’épuisement?

A

Phase d’épuisement: si adaptation continue, l’organisme ne peut plus s’adapter à la demande  retour à phase initiale de choc
L’épuisement l’emporte sur les défenses de l’organisme ayant sur-travaillé
= fragilité système immunitaire affecté par trop de cortisol, ce dernier se logeant dans les neurones et pouvant faire vieillir prématurément le cerveau

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6
Q

EXPÉRIENCES SUR LES RATS, 3 types de changements constatés?

A

1- la corticale des glandes surrénales était hypertrophiée et hyperactive (reliée à facultés d’adaptation et de survie)
2- les organes lymphatiques étaient atrophiés (associées à la lutte contre les bactéries, les virus et autres corps étrangers)
3- des ulcères gastro-duodénaux apparaissent (ulcères de stress)

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7
Q

Définition du stress?

A

«Le stress est la résultante de transactions entre la personne et l’environnement qui conduisent l’individu à percevoir une discordance réelle ou imaginée, entre les demandes d’une situation et les ressources de ses propres systèmes biologiques, psychologiques et sociologiques.»

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8
Q

6 étapes du processus d’adaptation?

A

1- La demande (la cause)
2- L’évaluation primaire (perte, menace, défi)
3- L’évaluation secondaire (options d’adaptation; ai-je du contrôle ou non?)
4- La réponse de coping (centrée sur le problème, centrée sur les émotions)
5- L’efficacité primaire (dépend des caractéristiques de l’événement et du niveau de contrôle)
6- L’efficacité secondaire (impact sur la santé physique et mentale à long terme)

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9
Q

Facteurs modifiant la réaction au stress chez les personnes âgées?

A

Facteurs modifiant la réaction au stress:
Le stress objectif (score échelle de stress)
Le stress perçu (évaluation subjective de la situation)
Le contrôle perçu (savoir qu’on peut ou non contrôler la situation)
Ressources personnelles (la perception subjective, le locus/lieu de contrôle)
Ressources sociales ou soutien social
Rôle du contrôle perçu (permet de choisir les stratégies d’adaptation à venir dans la situation)

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10
Q

Quels sont les mécanismes de défense de niveau adaptatif élevé?

A

LE NIVEAU ADAPTATIF ÉLEVÉ
Permet adaptation optimale aux facteurs de stress – «Coping fonctionnel»
Défenses permettent la perception consciente des sentiments, idées et leurs conséquences (pas dans l’inconscient à 100%)
Entre autres:
L’humour
La sublimation
L’anticipation
La répression
L’altruisme

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11
Q

Quels sont les mécanismes de défense de niveau inhibitions mentales et formation de compromis?

A

LE NIVEAU DES INHIBITIONS MENTALES ET DES FORMATIONS DE COMPROMIS
Tout le monde les utilise en période difficiles
Défenses ne permettent pas la perception consciente des sentiments, idées et leurs conséquences (maintenus hors de la conscience)
La plupart des défenses = sujets dits «non cliniques»
Entre autres:
Refoulement
Déplacement
Formation réactionnelle
Annulation
Isolation
Dissociation
Intellectualisation

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12
Q

Quels sont les mécanismes de défense de niveau distorsion mineure de l’mage?

A

LE NIVEAU DE DISTORSION MINEURE DE L’IMAGE
Défenses ne permettent pas la perception consciente des sentiments, idées et leurs conséquences (maintenus hors de la conscience)
Défenses visant une régulation de l’estime de soi
Défenses souvent utilisées par personnalité limite et narcissique
Souvent sollicitées à l’adolescence
Adultes «non cliniques» peuvent y recourir aussi
Entre autres:
Idéalisation
Dépréciation
Omnipotence

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13
Q

Quels sont les mécanismes de défense de niveau désaveu?

A

LE NIVEAU DU DÉSAVEU
Défenses ne permettent pas la perception consciente des sentiments, idées et leurs conséquences (maintenus hors de la conscience) de responsabilité + rendre responsable l’extérieur
Utilisation dominée par personnalité limite
Sujets «non cliniques» peuvent y recourir aussi
Entre autres:
Déni
Projection
Rationalisation

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14
Q

Quels sont les mécanismes de défense de niveau distorsion majeure de l’image?

A

LE NIVEAU DE DISTORSION MAJEURE DE L’IMAGE
Défenses  distorsion majeure de l’image de soi ou des autres

Entre autres:
Clivage
Identification projective
Rêverie autistique

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15
Q

Quels sont les mécanismes de défense de niveau agir?

A

LE NIVEAU DE L’AGIR
Action ou retrait

Entre autres:
Passage à l’acte
Retrait apathique
Plainte associant demande d’aide et son rejet
Agression passive

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16
Q

Quels sont les mécanismes de défense de niveau dysrégulation défensive?

A

LE NIVEAU DE LA DYSRÉGULATION DÉFENSIVE
«Défenses caractérisées par l’échec de la régulation défensive provoquant une rupture marquée avec la réalité objective»
Défenses peuvent être adaptatives dans événements extrêmes (p.ex. camp de concentration)
Entre autres:
Projection délirante (rupture contact avec réalité, hallucinations, idées délirantes, idées de persécutions = projection)
Déni et distorsion psychotiques (psychose, déformation majeure de la réalité pour la fondre aux désirs de la personne)

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17
Q

Définition du coping?

A

Ensemble des efforts cognitifs et comportementaux constamment changeant et destinés à maîtriser, réduire ou tolérer une demande interne ou externe spécifique perçue comme menaçant ou dépassant les ressources personnelles d’un individu.

18
Q

Les mécanismes de défense et coping peuvent être des processus adaptatifs ou mal adaptatifs, le caractère fonctionnel ou dysfonctionnel dépend de?

A

type de défense ou de coping,
intensité et durée de sa mise en jeu,
contexte interne et externe de leur mobilisation
interactions éventuelles entre défense et coping

19
Q

Quels sont les critères d’efficacité du coping?

A

Réduire les conditions environnementales nuisibles
Résoudre le problème
Régulariser les émotions
Maintenir une estime de soi positive

20
Q

Comment le stress devient pathologique?

A

POUR QUE LE STRESS DEVIENNE PATHOLOGIQUE (Bousta et coll. 2001):
L’agent stresseur doit être:
INÉVITABLE
INDÉSIRABLE
RÉPÉTITIF (chronique)

21
Q

Que peut-il se passer au niveau du stress en vieillissant?

A

En vieillissant =
capacités d’adaptation diminueraient et ce tant au plan physique que psychologique.
individus = continuellement soumis à des stresseurs tout au long de la vie
un changement dans l’équilibre de vie de la personne peut perturber l’habileté à faire face à l’élément stresseur.

À la vieillesse = Pertes = stresseurs fréquents
perte de l’époux, de membres de la famille proche ou d’amis,
pertes associées aux changements de statut financier
perte de résidence
perte de rôles sociaux
diminution des gratifications sexuelles
maladies physiques

Les réponses psychologiques aux maladies physiques, aussi bien que les effets directs des maladies, provoquent un cercle vicieux dans le système pertes/stress.

22
Q

Quels sont les paramètres du stress chez l’âgé?

A

Les traits de personnalité, les facteurs génétiques, les premières expériences de vie jouent un rôle dans la capacité d’adaptation aux stress du vieillissement.

Les gens ayant vécu plus d’événements stressants à partir de leur enfance et dans leur vie adulte (comme une diète et des soins de santé inadéquats, une éducation insuffisante et d’autres privations ou situations de vie stressantes) pourraient avoir vécu des événements considérés comme favorisant le développement du stress, ce qui compromettrait leur réserve de capacité d’adaptation.

Les personnes âgées qui ont développé de bonnes stratégies d’adaptation antérieurement peuvent plus facilement traverser les difficultés tout en ayant une vieillesse heureuse.

Celles qui ont de la difficulté à s’adapter peuvent se trouver dans l’impossibilité de s’adapter; elles restent souvent sans espoir et peuvent sombrer dans la dépression.

Les difficultés d’adaptation peuvent produire chez l’âgé un syndrome (ensemble de symptômes) suggérant une démence (maintenant appelée trouble neurocognitif). Des stresseurs psychologiques, sociaux et culturels sont impliqués dans cette «pseudo-démence».

Stress psychologique se traduit par de l’anxiété qui elle-même consiste en un stress métabolique au niveau des neurones du cerveau.
Le cerveau de l’âgé s’adaptant plus difficilement à ce stress, la personne présenterait des symptômes des difficultés sur le plan cognitif dans des situations stressantes, manifestations qui diminueraient ou disparaîtraient lorsque le stress serait moins intense ou disparu.

23
Q

Caractéristiques de L’ÉCHELLE DE HOLMES & RAHE?

A

Échelle qui liste les différents stress psychologiques et sociologiques
L’effet combinés de plusieurs stress peut provoquer un niveau de stress très grand et rendre difficile l’équilibre psychologique
Chaque personne aurait une limite quant à sa capacité de répondre au stress et des moyens d’adaptation différents pour y faire face.
Dépendrait de 4 facteurs
1) les prédispositions génétiques,
2) les expériences précoces déterminantes et les mécanismes d’adaptation antérieurs,
3) les profils de la personnalité prémorbides (c.a.d. présentant des signes précurseurs de maladie mentale),
4) la présence ou l’absence de réseau de soutien.

24
Q

Six facteurs mentionnés par PÂ comme faisant ressentir un maximum de stress en moment d’évaluation?

A

Période précédant le rendez-vous
Moyen de transport
Saison
Environnement médical
Comportement du professionnel
Diagnostics

Création d’un guide: Quand on teste, est-ce qu’on stresse? Guide pour les professionnels de la santé et les chercheurs travaillant auprès des personnes âgées

25
Q

Trouble d’adaptation?

A

Déclenchés par des stresseurs/traumatismes identifiables
Dans des cas extrêmes = peuvent temporairement occasionner
détresse,
problèmes cognitifs,
pertes de contacts avec la réalité
mauvais fonctionnements dans les relations interpersonnelles.
Occasionnés par une difficulté à composer avec un stresseur
Ne viennent pas de structures psychopathologiques présentes chez l’individu (régression face à une situation particulièrement stressante)

Le stresseur doit être apparu dans les derniers trois mois
Le trouble d’adaptation ne doit pas dépasser six mois
Même si les symptômes vont disparaître lorsque le stresseur va cesser, la rémission peut être graduelle ou soudaine, immédiate ou retardée et le désordre peut devenir chronique si le stresseur persiste.

Les diagnostics des troubles de l’adaptation ne sont pas appropriés pour les personnes âgées à cause des multiples adaptations concomitantes et de la fragilité de la personne.
Lorsque les désordres d’adaptation apparaissent à un âge avancé, les facteurs de santé physique deviennent extrêmement importants.
En vieillissant, les individus sont susceptibles d’avoir plus de problèmes physiques qui, à leur tour influenceront leur adaptation.
Relation entre santé physique et mentale = complexe (nous ne pouvons pas toujours la déterminer de façon exacte ni savoir quel problème a commencé le premier).

«La plupart des personnes sont bouleversées quand il leur arrive de mauvaises choses. Cette réaction ne constitue pas un trouble de l’adaptation. On doit réserver ce diagnostic à des réactions de détresse (p. ex. altération de l’humeur, anxiété ou troubles du comportement) dont l’ampleur excède ce à quoi on s’attendrait normalement (ce qui peut varier selon les cultures) ou quand l’événement défavorable précipite l’altération du fonctionnement.»

26
Q

Prévalence des troubles de l’adaptation?

A

Troubles fréquents
Mais prévalence varie largement en fonction de la population étudiée et des méthodes d’évaluation utilisées
% d’individus traités en ambulatoire pour un problème de santé mentale avec un diagnostic principal de trouble de l’adaptation est d’approximativement 5 à 20 %
Dans les services de consultation en psychiatrie, c’est souvent le diagnostic le plus fréquent, approchant souvent les 50 %.

27
Q

Facteurs de risque et pronostic du trouble de l’adaptation?

A

Environnementaux
Les personnes qui ont des conditions de vie défavorisées éprouvent un haut niveau de stress et peuvent être plus à risque

28
Q

Caractéristiques trouble de stress aigu?

A

Exposition à un ou des événements traumatiques
Développement de symptômes caractéristiques persistants de 3 jours à 1 mois
Implique réaction anxieuse associée à reviviscence ou de réactivité à l’événement traumatique
Présentations peuvent inclure: symptômes d’intrusion, humeur négative, symptômes dissociatifs, symptômes d’évitement, symptômes d’éveil
Certains rapportent = incapacité de se rappeler un aspect important de l’événement traumatique probablement mémorisé (amnésie dissociative)
Efforts délibérés pour éviter pensées, souvenirs, sentiments, activités, conversations, objets, situations, personnes qui éveillent le souvenir

29
Q

Prévalence trouble de stress aigu?

A

Varie selon la nature de l’événement et le contexte dans lequel il est évalué
Populations américaines et non américaines = le trouble a tendance à être identifié dans :
20 à 50 % des cas après des événements traumatiques interpersonnels (p. ex., agression, viol, fusillade de masse dont la personne a été témoin)
13 à 21 % des cas lors d’accidents de voiture,
14 % des cas lors de lésion cérébrale traumatique légère,
19 % des cas à l’occasion d’une agression,
10 % des cas lors de brûlures graves,
6 à 12 % des cas lors d’accidents industriels.

30
Q

Développement et évolution du trouble de stress aigu?

A

Ne peut être diagnostiqué que 3 jours après un événement traumatique
Peut évoluer vers un trouble stress post-traumatique (TSPT) après 1 mois, mais pas nécessairement
Aggravation des symptômes au cours du premier mois = possible, souvent due à des facteurs de stress persistants ou à la survenue de nouveaux événements traumatiques

31
Q

Impact du genre dans le trouble de stress aigu?

A

Plus répandu chez les femmes que chez les hommes.
Pourquoi?
Différences neurobiologiques entre les femmes et les hommes dans la réaction au stress
Femmes = plus grande probabilité d’exposition à des événements traumatiques comportant un haut risque conditionnel pour le trouble stress aigu (p. ex., viol, violences interpersonnelles)

31
Q

Caractéristiques TSPT?

A

Exposition à un ou des événements traumatiques
La perturbation dure plus d’un mois
La présentation clinique varie en fonction des manifestations au premier plan chez chaque personne
Au premier plan, groupes de symptômes possibles =
Peur de revivre l’expérience traumatique + symptômes émotionnels et comportementaux
Anhédonie (pas émotions positives) ou des états d’humeurs dysphoriques + cognitions négatives
Éveil + symptômes de réaction extériorisée
Symptômes dissociatifs
Combinaisons de ces groupes de symptômes

32
Q

Prévalence TSPT?

A

Aux États-Unis,
le risque sur la vie entière = 8,7 % à 75 ans
La prévalence à 12 mois chez les adultes est d’environ 3,5 %
Estimations inférieures en Europe, dans la plupart des pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine:
environ 0,5-1,0 %
Bien que des groupes différents aient des niveaux différents d’exposition à des événements traumatiques, la probabilité conditionnelle de développer un TSPT après un degré semblable d’exposition peut aussi varier selon les groupes culturels. (Ex. : vétérans, policiers, pompiers, personnel médical de secours).

Les taux les plus élevés (du tiers à plus de la moitié de ceux qui sont exposés) sont trouvés parmi les personnes ayant survécu à:
viol,
combat militaire,
captivité,
internement
génocide pour des raisons ethniques ou politiques.
Varie selon le stade du développement.
Plus basse chez les adultes plus âgés MAIS les cas de TSPT ne répondant pas entièrement aux critères diagnostiques sont plus fréquents et leurs symptômes sont associés à une altération clinique importante.

33
Q

Développement et évolution TSPT?

A

N’importe quel âge, à partir de la 1ere année de la vie
Symptômes débutent habituellement dans les trois premiers mois après le traumatisme mais il peut y avoir un retard de quelques mois, voire de quelques années
Comparativement aux adultes plus jeunes exposés aux mêmes événements traumatisants, les individus qui continuent à souffrir d’un TSPT à un âge adulte avancé ont MOINS :

de cognitions négatives
d’altérations de l’humeur

MAIS PLUS
de problèmes de sommeil
crises de pleurs
Chez les individus plus âgés, le trouble est associé à des perceptions négatives de sa santé, au recours aux soins de santé primaire et à des idées suicidaires.

34
Q

Impact du genre dans le TSPT?

A

Plus répandu chez les femmes sur la vie entière.
Au moins une part du risque accru de TSPT chez les femmes semble imputable à la probabilité plus grande d’exposition à certains événements traumatiques, comme le viol et d’autres formes de violence interpersonnelle.
Les femmes en population générale souffrent de TSPT sur une durée plus longue que les hommes.
Dans les populations exposées spécifiquement à de tels facteurs de stress (voir ci-haut), les différences de risque de survenue d’un TSPT selon le genre sont réduites ou insignifiantes.

35
Q

Risque suicidaire TSPT?

A

Les événements traumatiques comme les mauvais traitements subis durant l’enfance augmentent le risque individuel de suicide.

Le TSPT est associé à une idéation suicidaire et à des tentatives de suicide et la présence du trouble peut indiquer quels individus avec une idéation suicidaire vont en fin de compte planifier un suicide ou faire une tentative de suicide.

36
Q

CARACTÉRISTIQUES DU TROUBLE DU DEUIL PROLONGÉ?

A

Est une réaction de deuil inadaptée prolongée
Pouvant être diagnostiquée après qu’au moins 12 mois se sont écoulés depuis le décès
La durée du deuil adaptatif peut varier d’une personne et d’une culture à l’autre
Le trouble nécessite = développement d’une réponse de deuil persistante
Même s’il y a des variations dans le «comment le deuil se manifeste», les symptômes du trouble du deuil prolongé = peu importe le genre, les groupes sociaux ou culturels

Les symptômes du trouble peuvent être associés à:
Cognitions inadaptées à propos de soi, de la culpabilité face à la mort
Diminution des attentes et objectifs de vie (p. ex. confusion de rôles dans la vie, sentiment d’insignifiance)
Plaintes somatiques (peuvent être similaires à celles vécues par le défunt, p. ex. changements d’appétit)
Perturbation de l’identité sociale
 des visites de soins de santé
Comportement nocifs pour la santé =  des soins et soucis personnels
Hallucinations en lien avec le défunt (p. ex. entendre la voix du défunt) peut être dans deuil normal et + fréquentes dans ce trouble
Amertume, colère, agitation
Reproches à autrui concernant le décès
 quantité et qualité sommeil

37
Q

PRÉVALENCE TROUBLE DEUIL PROLONGÉ?

A

Trouble comme défini par le DSM-5 = Inconnue chez les adultes à ce jour
Les populations très exposées à des traumatismes = des taux de prévalence + élevés possibles
Suite à méta-analyse d’études réalisées sur quatre continents = prévalence groupée de 9,8%

38
Q

DÉVELOPPEMENT ET ÉVOLUTION DU TROUBLE DU DEUIL PROLONGÉ?

A

Peu de données sur l’évolution du trouble au cours de la vie
Premiers mois après le décès = les symptômes commencent habituellement
Données préliminaires évolution peut être particulièrement prolongée chez les parents suite au décès d’un enfant
Évolution peut être compliquée par TSPT (p. ex. suite à mort violente d’un proche)
Âge avancé peut être associé à risque + élevé de développer le trouble suite au décès d’un proche
Personnes âgées avec symptômes du trouble du deuil prolongé = exposition possible au risque élevé de déclin cognitif progressif
Solitude peut être  en gardant le deuil pour soi (pour p. ex. protéger l’aidant ou éviter la stigmatisation)

39
Q

FACTEURS DE RISQUE ET PRONOSTIQUES DANS LE TROUBLE DU DEUIL PROLONGÉ?

A

ENVIRONNEMENTAUX:
Le risque du trouble est  :
Si dépendance avec le proche décédé
Si mort d’un enfant
Si décès violents ou inattendus
Si facteurs de stress économiques

40
Q

ASSOCIATION AVEC DES PENSÉES OU DES COMPORTEMENTS SUICIDAIRES DANS LE TROUBLE DU DEUIL PROLONGÉ?

A

Risque accru d’idées suicidaires
Association des symptômes du trouble du deuil prolongé et idées suicidaires = constante tout au long de la vie et à l’échelle internationale
Pas nécessaire lié à une incidence plus élevée de comportements suicidaires
Stigmatisation, isolement, appartenance contrariée, l’évitement et détresse psychologiques chez les endeuillés = associés aux idées suicidaires

40
Q

QUESTIONS DIAGNOSTIQUES LIÉES À LA CULTURE DANS LE TROUBLE DU DEUIL PROLONGÉ?

A

Symptômes du trouble = observés dans toutes les cultures
Différences en cultures possibles dans expression de la peine et durée
Dans certaines cultures, ne pas pouvoir effectuer rituels funéraires =  des symptômes du trouble  explication possible = interprétation de leur impact sur le statut spirituel du défunt
(p. ex. différences dans pratiques de deuil = interdiction possible d’expression de deuil spécifiques)
Dx = les réponses persistantes et graves dépassent les normes culturelles des manifestations de la peine
Dx = les réponses persistantes et graves ne soient pas mieux expliquées par rituels de deuil culturellement spécifiques