Toxicomanie Flashcards
Quelle est la prévalence à vie de consommation d’alcool au Québec (semblable au Canada)? Est-elle plus grande chez les hommes ou les femmes?
93,7%
H=F
Quelle est la prévalence du trouble d’usage de l’alcool à vie au Québec (semblable pour Canada)? Est-elle plus grande chez les hommes ou les femmes?
13,3%
Homme= 20% et femmes= 7%
En 2015, quelle était la drogue la plus consommée au cours des 12 derniers mois par les 15 ans et plus au Québec
Cannabis (hommes>femmes), pour un total de 15% de la population
À noter; toutes les autres drogues nommées avaient été bcp moins utilisées (entre 0,2% pour crystal meth et 2% pour cocaïne)
Quelle est la seule drogue qui semble être plus consommée par les femmes que par les hommes au Québec
Ecstasy
En 2015, quel était le % de québécois ayant consommée de la drogue pendant les 12 derniers mois? Quelle groupe d’âge consomme le plus?
Près de 17%
Majorité de consommation chez les 15-24 ans (39,8%), diminue avec l’âge
V ou F: L’impact qu’une drogue aura sur un cerveau vieillissant (ex: pt de 70 ans) sera moins important que l’impact que la même drogue pourrait avoir sur un cerveau adulte (ex: 27 ans)
F; plus important
Quelles sont les 2 principales dorgues injectées au québec entre 2009 et 2015
Cocaïne (43%) et médicaments opioides non-prescrits (41%)
Médicaments opioïdes= surtout dilaudid, hydromorphone et morphine
V ou F: Les Premières Nations sont surreprésentés parmis les consommateurs de drogue au Québec
V
La présence de de maladie mentale _____ le risque d’alcoolisme
Double
La présence de maladie mentale _____ le risque de consommée des drogues illégales
Triple
V ou F: Il est existe un rapport de lien unidirectionnel prouvé entre les troubles de santé mental et la toxicomanie (présence de maladie mentale augmente risque de toxicomanie)
F; BIDIRECTIONNEL
-Présence de maladie mentale augmente risque de toxicomanie
ET
-Présence de toxicomanie augmente x4 à x10 le risque de trouble de santé mental
V ou F: Il a été prouvé que les problèmes de santé mental sont un facteur de risque de violence et homicide
F; lorsque les troubles de santé mental sont ajoutés à une toxicomanie c’est là qu’on voit une dangerosité accrue de suicide, auto-mutilation, homicide, agression violentes et judiciarisation
Quels sont les enjeux à retenir lorsqu’on est en présence d’un trouble de santé mental concomittant à la toxicomanie
-Vulnérabilité sociale (perte d’emploi, itinérance, etc.)
-Problèmes de références et d’accessibilité aux soins (fit ni parmis les services d’aide aux toxicomanes ni avec services d’aide en santé mental)
-Problèmes reliés aux tx (non-observance, suivi chaotique, oublis, crises, etc.)
-Complications médicales (infections, maladies physiques etc.)
Parmis les troubles psychaitriques suivants: TB type 1, TP antisociale, trouble anxieux, trouble dépressif majeur, schizophrénie
a)Lequel à le plus de risque de développer un trouble de l’usage
b)Lequel à le moins de chance
a)Trouble de la personnalité antisociale (60 à 80% des patients)
b)Trouble anxieux (23.7%)
TP antisociale>TB type 1> Schizophrénie> Trouble dépressif majeur >Trouble anxieux
Lorsque qu’on parle de toxicomanie chez un patient, que s’attend t-on à voir en période de consommation? Et en préiode de non-consommation?
Conso= perte de contrôle
Non-conso= symptômes désagréables, cravings et compulsions, état émotionnel négatif
Il n’y a plus de plaisir!
Qu’est-ce qu’un mésusage?
Usage problématique
V ou F: Le terme “trouble d’usage” est un terme parapluie renvoyant aux troubles liés à l’utilisation, l’abus et la dépendance aux substances
V
Quels sont les éléments retrouvés dans les critères dx du trouble d’usage lié à une substance
Un mode d’utilisation inadaptée de la substance conduisant à:
A. Altération du fonctionnement
B. Souffrance cliniquement significative caractérisée par au moins 2/11 de ces critères sur une période de 12 mois:
1. Qté plus importante que prévue ou préiode plus prolongée
2. Désir/effort infructueux de diminuer ou contrôler la conso
3. Chronophage
4. Cravings
5. Incapacité de remplir des obligations majeures au travail, à la maison ou à l’école
6. Problèmes interpersonnels persistants ou récurrents
7. Loisirs et autres activités plaisantes abandonnées ou réduites
8. Utilisation dans un contexte physiquement dangereux
9. Problème psychologique ou physique causé par la substance et continue malgré cela à consommer
10. Tolérance
11. Sevrage
** Si 2-3 critères remplis= trouble léger
si 4-5 critères= trouble modéré
si >6 critères= trouble sévère
Quelle est la différence entre la rémission précoce et la rémission prolongée, lorsqu’on parle d’un trouble de l’usage?
Rémission précoce: entre 3 et 12 mois sans aucun critère (sauf craving)
Rémission prolongée: plus de 12 mois sans aucun critère (sauf craving) et peut être avec ou sans environnement contrôlé
*** il y a moins de risque de rechute avec la rémission prolongée qu’avec la rémission précoce
Qui suis-je: syndrome réversible spécifique à une substance dû à l’ingestion récente ou l’exposition à cette substance
Intoxication
Lors d’une intoxication, les changements comportementaux ou psychologiques inadaptés sont dus à quoi
a)affection médicale générale
b)l’action de la susbtance sur le SNC
c)un trouble mental
b)
Qui suis-je: développement d’un syndrome spécifique à une substance dû à l’arrêt ou la réduction de l’utilisation prolongée et massive de la substance
Sevrage
V ou F: de manière général pas mal tous les troubles du DSM pourraient être induits par une substance (trouble de l’humeur, anxieux, trouble sexuel, trouble neurocognitifs majeurs, etc)
V
V ou F: les expériences vécues contribuent à l’apparition de maladies mentales dont les troubles de consommation. expliquez
V –>retrait ou addition de marqueurs épigénétiques sur les chromosomes, influençant les gènes et modifiant la réponse au stress ce qui provoque des chgts de comportements qui durent toute la vie de l’individu (ex: quand la personne va vivre un stresseur elle aura tendance à se tourner vers les susbtances)
V ou F: Les marqueurs épigénétiques sont propres à un individu et les modifications qu’ils créent ne se transmettent pas à la descendance
F; transmissibilité génétique
Nommer quelques facteurs sociaux de la consommation
Disponibilité
Accès facile
Pression par les pairs
Législation contrôlant l’accès
Valeurs culturelles et religieuses
Contrôle parental
Négligence, abus, violence
Le patrimoine génétique contribue de __________ au risque de développement des troubles de consommation
30 à 60%
Certains types de mutations génétiques peuvent augmenter le risque de trouble de l’usage. Quel type de mutation ça pourrait être?
Base nucléique concernant des gènes de neurotransmetteurs ou d’enzyme impliquées dans la dépendance;
-Gène codant pour récepteur à dopamine
-Gène codant pour récepteurs muscarinique augmentant la sensibilité aux opioïdes
-Variation du cytochrome P450
Tous les psychotropes ayant un effet addictif ont un effet commun au niveau de quel circuit?
Circuit de la récompense
V ou F: Plus l’exposition aux substances survient tôt dans la vie, plus le risque d’un trouble de l’usage associé à cette substance est élevé car le stade développement et en particulier celui du lobe pariétal constitue un facteur de risque
F; tout est vrai mais c’est le lobe frontal
Le système de la récompense fait partie de quel système? Nommer 2 structures particulièrement importante de ce circuit ainsi que le principal neurotransmetteur en cause et expliquer leurs rôles à chacun.
Système limbique
2 structures importantes=
1.Aire tegmentaire ventrale: reçoit l’info du système limbique indiquant les niveaux de satisfaction des besoins fondamentaux (ex: alimentation, sommeil, contact social, sexualité, etc.)
2. Noyau accumbens: permet de repérer et renforcer les actions intéressantes pour l’individu pour qu’elles se répètent
La dopamine à un rôle majeur dans ce circuit, car elle signale la saillance aka l’importance d’un évènement ou d’un comportement (donc plus que la dopamine est relaché dans le cerveau lors d’un évènement, plus on va être incité à rechercher à le reproduire)
Expliquer pourquoi un jeune pourrait préférer aller prendre un joint dans sa chambre plutôt que de sortir dehors prendre une marche en famille
Car les drogues produisent une augmentation artificielle de dopamine dans le cerveau, ce qui donne une valeur incitative et motivationnelle préférentielle à cette activité, au détriment de d’autres renforçateurs naturelle (ex: l’activité physique)
V ou F; le profil pharmacocinétique d’une drogue (vitesse à laquelle la drogue rentre dans le cerveau) n’influe pas son effet de renforcement
F; détermine son effet de renforcement (ex: une drogue prise en iv sera bcp plus rapidement acheminée au cerveau qu’une drogue prise oralement et donc plus addictive
Lors d’une exposition répétée aux drogues, qu’arrive t-il a/n du noyau accumbens et des autres structure du circuit de la récompense? Qu’est-ce que cela peut avoir comme effet?
On voit une adaptation des circuits cérébraux apparaitre et donc une “down regulation”/réduction de l’activité de la dopamine. D’ailleurs mm les régions du cortex préfrontal deviennent moins actives en présence de stimulis naturels.
Effet: augmentation de la valeur incitative et motivationnelle pour la drogue, perte de contrôle, prise de drogue impulsive et compulsive
V ou F: Ceratines personnes sont biologiquement plus vulnérables au trouble de consommation car ils sont naturellement une réduction de l’activité dopaminergique
V!!!
Cette down regulation peut donc être un facteur de vulnérabilité en plus d’être accentué par la consommation (cercle vicieux dans ce cas)
Parmis les structures suivantes, lesquelles ont été identifiées comme contribuant aux troubles de l’usage par un IRM:
Hippocampe
Cervelet
Cortex cingulaire antérieur
Cortex orbitofrontal
Cortex préfrontal
Cortex fronto-temporal
Amygdale
Globus pallidus
Hippocampe (car permet de MÉMORISER qu’on a eu du fun la dernière fois qu’on a pris de la drogue)
Amygdale (car permet de se CONDITIONNER à la recherche de plaisir + donner de la valeur aux ÉMOTIONS positives lors de la prise de substance)
Cortex cingulaire antérieur ( son action est réduite car normalement CONTRÔLE L’INHIBITION et la CONSCIENCE DE SOI)
Cortex orbitofrontal (fait le CHOIX DE PRIORISER la prise de drogue et ENCOURAGE LES COMPORTEMENT VERS LE BUT de prendre de la drogue)
Cortex préfrontal (fonctions exécutives, motivation, détermination, régulation émotionnelle, inhibition, etc)
À part la dopamine, quels sont les autres neurotransmetteurs qui auraient un rôle dans les troubles de l’usage
Endorphines endogène
GABA
Glutamate
Endocannabinoïdes (CB1)
Sérotonine
V ou F: Le plaisir et la stimulation du système de récompense expliquent à eux seul la dépendance a/n biologique
F; c’est aussi une question de vulnérabilité biologique (génétique, effet neurobiologique de l’environnement etc.)
Quelles sont les questions à poser lors de l’anamnèse lorsqu’on questionne la prise de substances
-Quelle substance
-Date de début
-Date de dernière consommation
-Fréquence
-Quantité
-Méthode d’utilisation
-ATCD de complication de sevrage
-Thérapie antérieure
+vérifier le profil pharmacologique de la personne et son dossier médical
Les symptômes de sevrage suivant sont imputable à quelle substance:
-Tremblements
-Anxiété
-Perturbation du cycle éveil-sommeil
-Diaphorèse
Alcool
Quels sont les substances que l’on classe parmis les familles suivantes:
a)Très sédatifs
b)Sédatifs
c)Sédatifs mixtes
d)Hallucinogènes
e)Stimulants mixtes
f)Stimulants
a)Héroïne, opiacés (opioïdes) et barbituriques
b)Benzodiazépines
c)Alcool, GHB et solvants
d)LSD, PCP, mescaline, kétamine et datura
e)MDMA et nexus
f)Cocaïne, amphétamines, éphédrine, caféine
Quelle est la drogue de choix de Lae
CAFÉINE
Les sédatifs et sédatifs mixte ont un effet d’action sur quel(s) neurotransmetteur(s) (expliquer)
GABA
- L’alcool augmente l’activité de GABA qui est le grand inhibiteur du cerveau–> effet anxiolytique/sédatif
-Lors du sevrage, l’activité GABA est donc réduite (plus qu’à la normale) et on a alors les fameux tremblements, anxiété et autres phénomènes d’hyperactivation
GLUTAMATE
-Alcool inhibe les récepteurs NMDA et AMPA post synaptique + effet activateur sur mGluRécepteur en présynaptique = inhibe libération de glutamate
-Effet inverse en sevrage
bref
Lors de la prise d’alcool: Glut ⬇️ GABA ⬆️
Lors du sevrage d’alcool: Glut ⬆️ GABA ⬇️
Quels sont les avantages de prendre 0 consommation par semaine
meilleure santé
meilleure sommeil
Quels sont les risques qui augmentent à partir de
a)3 à 6 verre d’alcool par semaine
b) 7 verre ou plus par semaine
c)Au dela de 7 verres par semaine
a)cancer du sein et du colon
b)maladie du coeur et AVC
c)risque +++ des conséquences de a) et b)
Consommer plus de ____ verre(s) standards par occasion est associé à un risque accru pour soi et pour les autres
2
Est-il recommandé de cesser la consommation d’alcool lors de la grossesse et de l’allaitement
OF COURSE
Quels sont les signes de trouble de l’usage de l’alcool qu’on peut retrouver à l’examen clinique
Télangiectasie
Angiome stellaire
Tremblements
Sudation
Haleine
Quels sont les questions posées dans l’outil diagnostique CAGE-DETA
- Avez vous déjà eu le besoin de diminuer votre consommation d’alcool
- Votre entourage vous a t-il déjà fait des remarque p/r à la consommation d’alcool
3.Avez-vous déjà eu l’impression que vous buviez trop
4.Avez-vous déjà eu besoin d’alcool le matin pour se sentir en forme
Mis à part le CAGE-DETA, donner un autre outil diagnostic du trouble de consimmation de l’alcool
Audit
Près de _____% des patients hospitalisés présentent un trouble lié à l’usage de l’alcool. ____% de ces patients présenteront des sx de sevrage.
20
8
par rapport à l’alcool quels sont les effets
- recherchés
- intoxication légère
- intoxication sévère
- diminution de la timidité, désinhibition, relaxation et sédation
- somnolence, nausées, étourdissements, ataxie, hypotension orthostatique
- bradycardie, hypothermie, vomissements, perte de conscience, dépression respiratoire
À quelle vitesse accumule/élimine t-on l’alcool
Au départ on filtre 1 verre/heure pour 2 heures puis on l’accumule
Élimination de 0,015%/heure