Thymorégulateurs Flashcards
Galénique
La voie d’administration orale est la seule possible pour le lithium et les anti-épileptiques.
Pour le Lithium, il existe une forme à libération immédiate (250 mg) nécessitant plusieurs prises par jour, et une forme à libération prolongée (400 mg) pouvant être prise en une seule prise.
Pour les antipsychotiques, l’administration intra-musculaire est possible mais est peu utilisée dans le cadre du trouble bipolaire.
Bilan paraclinique lithium
- NFS-plaquettes
- Glycémie à jeun
- Ionogramme sanguin
Créatininémie, urémie, clairance de la créatinine, protéinurie, glycosurie
- Calcémie
- Bilan thyroïdien (TSH)
- βHCG (femme en âge de procréer)
- ECG
Bilan paraclinique anti épileptiques
- NFS-plaquettes
- Bilan hépatique, TP
- βHCG chez une femme en âge de procréer
Le Lithium est le seul thymorégulateur efficace dans la prévention du
suicide et sera donc à privilégier chez un patient suicidaire ou avec antécédent de tentative de suicide.
Le dosage de la lithiémie plasmatique est indiqué : 4
- à l’introduction du traitement et à chaque changement de posologie ;
- tous les 6 mois lors d’un traitement au long cours sans complication ;
- en cas de survenue d’un épisode dépressif caractérisé ou maniaque ;
- en cas de risque de surdosage ou de suspicion d’intoxication.
Les modalités de dosage du lithium sont :
- prélèvement le matin, 12 heures après la dernière prise ;
- tous les 5 jours jusqu’à l’obtention d’une lithiémie efficace, stable, en zone thérapeutique, sur 3 dosages successifs ;
- puis tous les mois pendant 3 mois puis tous les 6 mois.
La zone thérapeutique est : lithium
- 0,5–0,8 mEq/L pour la forme à libération immédiate (250 mg) ;
- 0,8–1,2 mEq/L pour la forme à libération prolongée (LP 400 mg).
Pour Valproate et Valpromide * Surveillance par bilans NFS-plaquettes et hépatique réguliers
pendant l’initiation puis tous les 6 mois ;
- les spécialités à base de valproate et dérivés (valproate de sodium, acide valproïque, valproate de sodium et valpromide), présentent des mises en garde relatives à l’utilisation de ces médicaments :
le valproate ne doit pas être prescrit aux adolescentes, aux femmes en âge de procréer et aux femmes enceintes, sauf en cas d’inefficacité ou d’intolérance à toutes les autres alternatives médicamenteuses.
En effet, les enfants exposés in utero au valproate présentent un risque élevé de troubles graves du
développement (jusqu’à 30 à 40 % des cas) et/ou de malformations congénitales (environ 10 % des cas).
Le traitement par le valproate doit être initié et surveillé par
un médecin spécialiste de l’épilepsie ou du trouble bipolaire ;
Pour Carbamazépine * Contrôle de la NFS plaquettes, du bilan hépatique une fois par
semaine le premier mois puis tous les 6 mois ;
- dans tous les cas, chez la femme, une contraception efficace en âge de procréer est nécessaire ;
- attention : la Carbamazépine diminue l’efficacité de la contraception orale ;
- en cas de grossesse sous anti-épileptique, notamment au 1er trimestre, le rapport bénéfice risque est à évaluer et un suivi
gynécologique à la recherche de malformation du tube neural est indispensable.
Pour la Lamotrigine * Modalités d’instauration : augmentation très progressive des doses du fait du risque
cutané (majoré par la co-prescription d’anti-épileptiques) ;
Lamotrigine * dans la plupart des cas, les éruptions cutanées sont bénignes et transitoires. Elles apparaissent généralement dans les
huit premières semaines après l’instauration du traitement et ne nécessitent pas systématiquement un arrêt de la Lamotrigine ;