Syndrome malin des neuroleptiques Flashcards
1
Q
Molécules concernées
A
Rare mais grave, le syndrome malin des neuroleptiques a été décrit avec la plupart des molécules et engage le pronostic vital. C’est une urgence diagnostique et thérapeutique.
2
Q
Cliniquement, il associe, sur un mode de début rapidement progressif :
A
- une hyperthermie (40-41°) ou une hypothermie (< 36°) ;
- des sueurs profuses ;
- une rigidité extrapyramidale ;
- des troubles de la vigilance ;
- de possibles convulsions.
- une tachycardie ;
- une hypotension artérielle ;
- des troubles cardiorespiratoires ;
3
Q
Chez un patient sous antipsychotique, une fièvre avec un syndrome confusionnel doit faire évoquer
A
parmi les autres hypothèses diagnostiques une forme frustre de syndrome malin.
4
Q
Toute hyperthermie inexpliquée chez un patient traité doit faire
A
suspendre immédiatement le traitement.
5
Q
Biologiquement on retrouve :
A
- une hyperleucocytose supérieure à 15 000 leucocytes par mm3, avec augmentation des PNN ;
- des perturbations variées du ionogramme (hypernatrémie, hyperkaliémie…) ;
- le taux de créatine phosphokinase (CPK), les LDH, les ALAT et les ASAT sont augmentés.
6
Q
Le traitement repose sur :
A
- le transfert en urgence en réanimation ;
- l’arrêt du médicament concerné ;
- le traitement non spécifique : ré-équilibration hydro-électrolytique, lutte contre l’hyperthermie ;
- le traitement spécifique : bromocriptine et amantadine (agoniste dopaminergique) pour atténuer le blocage dopaminergique, dantrolène pour avoir un effet myorelaxant.
7
Q
La gravité de ce syndrome impose des mesures préventives :
A
- les antipsychotiques d’action prolongée ne sont pas prescrits en première intention sans essai avec le traitement per os au préalable ;
- les antipsychotiques d’action prolongée ne sont pas prescrits au patient ayant un antécédent de syndrome malin des neuroleptiques ;
- la réintroduction d’un traitement antipsychotique après un syndrome malin est possible mais cette réintroduction doit être réalisée sous surveillance rapprochée en utilisant un autre antipsychotique, si possible d’une classe différente.