Thème 8 : Les troubles liés à l’usage de l’alcool et de diverses substances Flashcards

1
Q

Définir : Substance psychoactive (SPA) (3)

A
  • Substance qui, une fois ingérée, modifie certains processus mentaux tel la cognition ou l’affect.
  • Cette expression est neutre et désigne une catégorie complète de substances licites et illicites.
  • L’expression « substance psychoactive » est préférée au terme « drogue » qui, dans le langage courant, désigne une substance illicite.
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2
Q

Définir : Addiciton (3)

A
  • Anglicisme médiéval désignant la servitude où tombe un vassal incapable d’honorer ses dettes envers son suzerain.
  • Dépendance à l’égard d’un toxique (toxicomanie), mais aussi, par extension, d’une pratique (achats compulsifs) ou d’une situation sociale (relations affectives, travail intense).
  • Sur le plan psychologique, l’addiction implique du désarroi devant la répétition d’un rapport à un objet vidé de sens par sa consommation abusive.
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3
Q

Définir : Craving ou appétence (1)

A

Besoin impérieux du produit, ressenti par le sujet, en période de sevrage ou en période d’abstinence.

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4
Q

Définir : Comorbidité (2)

A
  • Présence simultanée de deux ou plusieurs diagnostics chez un même patient sans nécessité de lien causal.
  • En psychiatrie, fait référence de façon générale à la concomitance de trouble lié à l’utilisation de substance et d’un autre diagnostic de l’axe I ou II.
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5
Q

Définir : Réduction des méfaits (1)

A
  • Approche de santé publique qui met principalement l’accent sur la réduction des conséquences négatives de la consommation plutôt que sur l’élimination de celle-ci ou sur l’abstinence.
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6
Q

Dépendance et Abus sont des termes du DSM IV remplacés par quoi?

A

Trouble de l’usage de (…)

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7
Q

Définir : Dépendance et Abus (2)

A
  • Le DSM-5 offre une réforme des diagnostics des troubles des substances.
  • Il présente maintenant ces troubles sous la forme d’un continuum, dont le spectre de sévérité débute par la consommation nocive de l’individu (abus), allant jusqu’à un tableau clinique plus grave incluant la prise compulsive d’alcool, la tolérance ou les symptômes de sevrage (dépendance).
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8
Q

Quelle est la substance la plus consommée et qui provoque le plus de troubles liés à son usage dans la population générale ?

A

L’alcool

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9
Q

Vrai ou Faux

90 % de la population consomme de l’alcool au Canada

A

Vrai

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10
Q

Vrai ou Faux

les hommes en consommant plus que les femmes

A

Vrai

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11
Q

L’âge moyen de la première consommation se situe à quelle âge?

A

18.2 ans

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12
Q

C’est dans quel groupe d’âge que l’on toruve les plus gros buveurs? Pourquoi?

A

c’est d’ailleurs dans le groupe 15-24 ans et 18-34 ans que l’on trouve les plus gros buveurs, notamment en raison des boissons gazeuses sucrées et alcoolisées (#FourLoko)

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13
Q

C’est quoi la prévalence de dépendance à l’alcool?

A
  • En 2002, 2.6 % de la population présentait une dépendance à l’alcool (3.9 % H et 1.3 % F), quoique la prévalence de dépendance à l’alcool soit plus faible au Québec qu’au
  • Canada (1.9 %). En 2010, 25 % des hommes et 10 % des femmes font de la consommation excessive d’alcool (+ de 5 conso en 1 occasion…, au moins 1 fois / mois dans la dernière année).
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14
Q

Vrai ou Faux

Il est à noter que l’alcool est mis en cause dans 50 % des décès de la route.

A

Faux

Il est à noter que l’alcool est mis en cause dans 40 % des décès de la route.

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15
Q

C’est quoi les effets lors de la consommation AIGU d’alcool sur l’activité cérébrale? (5)

A
  • Facilitateur de la transmission du système GABA
  • Potentialisation de l’action de la 5-HT sur les récepteurs 5-HT3
  • Canaux CA2+ et K+ : Modification de leur activité
  • Augmentation de la libération de peptides opioïdes
  • Augmentation de la DA dans le système limbique
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16
Q

Lors de la consommation aigu d’alcool, décrire cet effet : Facilitateur de la transmission du système GABA (2)

A
  • Blocage des récepteurs NMDA
    • Trous de mémoire
    • Erreurs de jugement
  • Action sur les récepteurs GABA
    • Sédation
    • Incoordination
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17
Q

Lors de la consommation aigu d’alcool, décrire cet effet : Potentialisation de l’action de la 5-HT sur les récepteurs 5-HT3 (2)

A
  • À faible dose, cause les effets stimulants de l’alcool,
  • et augmente la DA dans le moyau accumbens
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18
Q

Nommez des exemples de peptides opioïdes (2)

A
  • ß-endorphines
  • et corticolibérine (CRF)
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19
Q

Lors de la consommation aigu d’alcool, décrire cet effet : Augmentation de la DA dans le système limbique (1)

A

Pouvoir toxicomanogène de l’alcool (effet de renforcement)

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20
Q

C’est quoi les effets lors de la consommation chronique d’alcool sur l’activité cérébrale? (3)

A
  • Diminution de l’effet sur les récepteurs ionotropiques
  • Concentration des récepteurs NMDA aux synapses activées par le glutamate
  • Augmentation de la CRF et de ses récepteurs sur l’amygdale
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21
Q

Lors de la consommation chronique d’alcool, décrire cet effet : Diminution de l’effet sur les récepteurs ionotropiques (1)

A

Responsable de la tolérance acquise

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22
Q

Lors de la consommation chronique d’alcool, décrire cet effet : Concentration des récepteurs NMDA aux synapses activées par le glutamate (1)

A

Favorisation de la crise convulsive chez la personne en sevrage

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23
Q

Lors de la consommation chronique d’alcool, décrire cet effet : Augmentation de la CRF et de ses récepteurs sur l’amygdale (1)

A

Augmentation de la sensibilité au stress et création d’un état émotif négatif

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24
Q

Commenter l’affirmation suivante ; « L’éthylisme, c’est une maladie héréditaire » (4)

A
  • La génétique est responsable d’environ 50 – 60 % de la prédisposition d’un individu à développer une dépendance à l’alcool.
  • Ces gènes interagissent avec l’environnement pour amener le trouble relié à l’alcool.
  • On pense notamment à 4 caractéristiques phénotypiques qui favorise la survenue de troubles
  • Ce n’est qu’à travers des interactions plus ou moins favorables (social) que l’influence génétique peut exercer son effet. La consommation d’alcool à elle seule n’est pas suffisante pour provoquer l’apparition d’un trouble lié à l’alcool.
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25
Q

On pense notamment à 4 caractéristiques phénotypiques qui favorise la survenue de troubles d’alcool.

Nommez les

A
  1. Le métabolisme de l’alcool
    • (10 % des Asiatiques portent les 2 allèles du gène ALDH 2 et ne peuvent métaboliser l’acétaldéhyde, 90 % étant généralement hétérozygote et ayant une capacité plus faible à la consommation d’alcool que le reste de la population)
    • N.B. : Chez les Noirs, Asiatiques et Juifs, une mutation génétique favorise le métabolisme de l’alcool et le rend plus rapide (production d’acétaldéhyde plus rapide), ce qui les protège contre le risque de troubles liés à l’alcool.
  2. Le niveau de réponse
    • (une diminution de la réponse à l’alcool favorise un alcoolisme, puisque la personne s’expose à des doses plus élevées pour atteindre un effet semblable ; récepteurs GABA)
  3. Les traits de personnalité
  4. La présence de comorbidités psychiatriques
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26
Q

Nommez les traits de personnalité qui favorise la survenue de troubles d’alcool (3)

A
  • impulsivité
  • recherche de sensation
  • TP antisociale
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27
Q

Nommez les comorbidités psychiatriques qui favorise la survenue de troubles d’alcool (5)

A
  • TDA/H
  • TP antisocial
  • trouble anxieux
  • MAB
  • troubles des conduites
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28
Q

On pense notamment à 4 caractéristiques phénotypiques qui favorise la survenue de troubles d’alcool.

Nommez les

A
  1. Le métabolisme de l’alcool
    • (10 % des Asiatiques portent les 2 allèles du gène ALDH 2 et ne peuvent métaboliser l’acétaldéhyde, 90 % étant généralement hétérozygote et ayant une capacité plus faible à la consommation d’alcool que le reste de la population)
    • N.B. : Chez les Noirs, Asiatiques et Juifs, une mutation génétique favorise le métabolisme de l’alcool et le rend plus rapide (production d’acétaldéhyde plus rapide), ce qui les protège contre le risque de troubles liés à l’alcool.
  2. Le niveau de réponse
    • (une diminution de la réponse à l’alcool favorise un alcoolisme, puisque la personne s’expose à des doses plus élevées pour atteindre un effet semblable ; récepteurs GABA)
  3. Les traits de personnalité
    • (impulsivité / recherche de sensation / TP antisociale)
  4. La présence de comorbidités psychiatriques
    • (TDA/H / TP antisocial / trouble anxieux / MAB et troubles des conduites)
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29
Q

Il est à noter que l’alcool est métabolisé au rythme approximatif ___ consommation à l’heure.

A

Il est à noter que l’alcool est métabolisé au rythme approximatif d’une consommation à l’heure.

Exemple à titre indicatif : une FourLoko prend environ 4h – 5h à être métabolisé en moyenne.

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30
Q
A
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31
Q

De plus, l’exposition prénatale à l’alcool, en plus du risque d’alcoolisation fœtale, augmente le risque de trouble reliés à l’alcool.

Nommez les.

A
  • Prédisposition à un mode de comportement déviant ou antisocial
  • Développement d’une vulnérabilité biologique spécifique à l’alcool
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32
Q

Combien de femmes continuent à consommer de l’alcool lorsqu’elles sont enceintes? (1)

A

il est à noter que jusqu’à 15 % des femmes continuent à consommer enceinte

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33
Q

Quels sont les trois modèles cognitivo-comportemental avancés pour expliquer la vulnérabilité individuelle face à l’alcool ? (Lalonde p. 853)

A
  1. Théorie de la réduction de la tension
  2. Théorie de l’amortissement de la réponse au stress
  3. Hypothèse de l’automédication
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34
Q

Décrire : Théorie de la réduction de la tension (1)

A

L’alcool crée un renforcement par sa capacité à réduire la tension (association entre l’alcool et la diminution de son état émotionnel négatif)

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35
Q

Décrire : Théorie de l’amortissement de la réponse au stress (2)

A
  • limitation de la consommation aux moments où l’individu anticipe ou vit du stress (association à une diminution du stress).
  • Il est à noter que cette théorie reconnaît les différences individuelles.
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36
Q

Décrire : Hypothèse de l’automédication (1)

A

les effets psychotropes de l’alcool sur l’état psychologique de l’individu poussent certaines personnes à développer une dépendance à cette drogue.

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37
Q

Il y a trois modèles cognitivo-comportemental avancés pour expliquer la vulnérabilité iondividuelle face à l’alcool.

Ces trois modèles ont en commun quoi?

A

de proposer que l’alcool entraîne une réduction de l’état de vigilance ou de l’anxiété physiologique et cognitive, constituant ainsi un renforcement négatif de la prise d’alcool (renforcement par la diminution d’un stimulus négatif).

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38
Q

Quels sont les deux profils de Cloninger ? (2)

A
  • Type 1
  • Type 2
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39
Q

Décrire : Profil de Cloninger Type 1 (6)

A
  • À début tardif (après 25 ans)
  • Facteurs héréditaires moins lourds
  • Facteurs psychosociaux à l’avant-plan
  • Présentent peut de recherche de sensation
  • Anxiété et dépression souvent comorbides
  • Pronostic généralement meilleur
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40
Q

Décrire : Profil de Cloninger Type 2 (8)

A
  • Facteurs de risques importants (héréditaires)
    • H avec profil de délinquance
  • Connaît un début précoce
  • Forts antécédents familiaux d’alcoolisme
  • Recherche avide de sensations fortes et de nouveauté
  • Comorbidité avec personnalité antisociale
  • Agressivité et haut niveau d’impulsivité
  • Plus de problèmes judiciaires
  • Pronostic généralement plus mauvais
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41
Q

Vrai ou Faux

le risque de développer un trouble relié à l’alcool commence bien avant la première consommation

Expliquez

A

Vrai

Un style parental inadéquat et l’association à des pairs utilisateurs de substances favorise la survenue d’un trouble.

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42
Q

Quels sont les principaux facteurs épidémiologiques (étiologies sociales) influençant la prévalence des troubles liés à l’usage de substances? (5)

A
  • Adversité psychosociale
  • Importance des facteurs environnementaux
  • Facteurs culturels
  • Facteurs protecteurs
  • Différence H-F
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43
Q

Décrire ce facteur épidémiologique (étiologie sociale) influençant la prévalence des troubles liés à l’usage de substances : Adversité psychosociale (1)

A
  • Si elle est importante durant l’enfance ou l’adolescence elle est associée à un risque accru de trouble lié à l’alcool
    • Ex : exposition à des stresseurs majeurs, agressions, psychopathologie parentale, décès d’un parent, statut socio-économique familial défavorisé, instabilité résidentielle, difficultés d’apprentissage et de socialisation
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44
Q

Décrire ce facteur épidémiologique (étiologie sociale) influençant la prévalence des troubles liés à l’usage de substances : Importance des facteurs environnementaux (7)

A
  • L’influence environnementale est obligatoire pour que la génétique et les phénotypes puissent agir.
  • La culture, les attitudes générales envers l’alcool, les habitudes de consommation des pairs, le niveau de stress et les mécanismes adaptation de ceux-ci sont particulièrement importants
  • Un environnement familial à faible risque peut moduler l’impact d’un haut niveau génétique, prouvé par des études sur des jumeaux.
  • Les adolescents et adultes démontrent une forte association de leur consommation à celle de leurs pairs.
  • L’initiation à l’alcool selon l’âge est associée à des figures différentes ( ex : premières années du primaire → parent ou autre membre de la famille buveur)
  • Si consommation à 11-14 ans → 4X plus de risque de développer le trouble à 20 ans.
  • Les étudiants de niveau collégial et universitaire sont influencés par des perceptions erronées qui surévaluent la consommation normale.
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45
Q

Décrire ce facteur épidémiologique (étiologie sociale) influençant la prévalence des troubles liés à l’usage de substances : Facteurs culturels (3)

A
  • Les groupes ethniques comme les Juifs, les Français, les Italiens et les Portugais, qui font boire à leurs enfants de petites quantités d’alcool lors de réunions familiales et qui dévalorisent l’ivresse tendent à avoir de plus faibles taux d’alcoolisme.
  • La culture irlandaise ou autochtone incite souvent à l’intoxication hors du foyer, ce qui aboutit à une ivresse importante, mais limitée à la fin de semaine.
  • Les attitudes envers la prise d’alcool ou l’état d’ivresse, le contexte d’initiation à la prise d’alcool, ainsi que la responsabilité personnelle envers les conséquences de l’alcoolisation sont parmi les facteurs culturels contribuant à l’installation ou non de troubles liés à l’alcool.
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46
Q

Décrire ce facteur épidémiologique (étiologie sociale) influençant la prévalence des troubles liés à l’usage de substances : Facteurs protecteurs (4)

A
  • Encadrement parental supportant
  • Accès limité à l’alcool
  • Association à des pairs dont la consommation est faible
  • Chez les femmes
    • Sensibilité accrue aux effets sédatifs de l’alcool
    • Perception de sanctions sociales plus sévères
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47
Q

Est-ce que les femmes sont plus sensibles aux impacts bio-psycho-sociaux de l’alcool que les hommes?

Expliquez (6)

A

Oui

  • La réponse à l’alcool varie subtilement durant le cycle menstruel. On peut dire que les femmes l’apprécient plus durant la phase lutéale.
  • Les mêmes facteurs de risque génétique sont en cause chez les H et les F, bien que les H accusent des taux d’alcoolisme plus haut.
  • Les F doivent avoir un niveau de prédisposition génétique plus élevé pour que les troubles reliés à l’alcool apparaissent.
  • Les F de tous âges sont plus à risque des conséquences négatives associées à des niveaux élevés de prise d’alcool sur les plans physique, médical, social et psychologique.
    • Le risque est particulièrement élevé chez la F âgée, surtout s’il y a utilisation de benzodiazépine
  • Les femmes atteignent de plus hautes concentrations sanguines d’alcool à consommation égale qu’un homme. Une plus grande neurotoxicité est également démontrée chez les femmes.
  • Le taux de comorbidité des femmes souffrant d’un trouble lié à l’alcool (cirrhose, trouble anxieux, etc.) est de 72,4% vs 56,8% des H. On comprend que les femmes sont plus sujettes à développer des complications.
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48
Q

Énoncer les 3 catégories diagnostiques du DSM-5 définissant les troubles liés à l’usage d’une substance (3)

A
  • Intoxication
  • Sevrage
  • Autres troubles induits (…)
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49
Q

Nommez les critères du DSM-5 : État confusionnel aigu (delirium) dû à … (5)

A
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50
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Trouble de l’usage de l’alcool (11)

A
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51
Q

Nommez les troubles liées à l’alcool dans le DSM-5 (7)

A
  • Intoxication par l’alcool
  • Sevrage de l’alcool
  • État confusionnel (delirium) dû à une intoxication par l’alcool
  • État confusionnel (delirium) dû au sevrage à l’alcool
  • Trouble neurocognitif induit par l’alcool
  • Trouble psychotique induit par une substance, avec idées délirantes ou hallucinations
  • Trouble lié à l’alcool non spécifié
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52
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Sevrage de l’alcool (4)

A
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53
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Intoxication par l’alcool (4)

A
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54
Q

Nommez les traitements BIOLOGIQUES du sevrage d’alcool, du délirium de sevrage ainsi que des convulsions de sevrage (5)

A
  • Benzodiazépine
  • Naltrexone
  • Acamprosate
  • Baclofène
  • Disulfirame
55
Q

Dans le tx du sevrage d’alcool, du délirium de sevrage ainsi que des convulsions de sevrage, décrire : Benzodiazépine (7)

A
  • Les plus utilisées
  • Préviennent les crises convulsives et le DT
  • Outre la rapidité d’action, l’action anticonvulsive serait comparable aux autres molécules
  • Les différentes molécules sont une efficacité comparable
  • La posologie suit l’intensité des symptômes et vise l’atténuation voire la disparition des symptômes de sevrage
  • La durée de traitement ne dépasse pas 7 jours
  • Quelques ajouts sont parfois nécessaires
56
Q

Dans le tx avec du benzodiazépine du sevrage d’alcool, du délirium de sevrage ainsi que des convulsions de sevrage, quelques ajouts sont parfois nécessaires. Nommez les situations.

A
  • ​Addition de phénobarbitol pour les cas graves et/ou résistants
  • Addition d’antipsychotique comme l’haldol pour le DT (mais toujours avec une benzo)
57
Q

Dans le tx du sevrage d’alcool, du délirium de sevrage ainsi que des convulsions de sevrage, décrire : Naltrexone (3)

A
  • Antagoniste des récepteurs opioïdes
  • Atténue le renforcement fait pas l’alcool (médication adjuvante au traitement)
  • Diminue le risque de rechute, augmente le temps avant la rechute, et une diminution de jours où la personne boit et du nombre de consommations
58
Q

Nommez les effets secondaires : Naltrexone (5)

A
  • Vo
  • Diarrhée
  • Somnolence
  • Élévation des AST et ALT
  • La toxicité hépatique est rare, mais il est conseillé de tout même surveiller par bilans
59
Q

Dans le tx du sevrage d’alcool, du délirium de sevrage ainsi que des convulsions de sevrage, décrire : Acamprosate (7)

A
  • Acide aminé dérivé de la taurine
  • Atténue l’activité glutaminergique au niveau du SNC par un antagonisme des R-NMDA
  • Prolonge l’abstinence chez les patients sevrés et motivés
  • Réduit la consommation d’alcool chez ceux qui rechutent
  • Choix de remplacement de la naltrexone et un bon choix pour ceux qui désirent l’abstinence
  • Bien toléré et non métabolisé par le foie
  • Excrétion rénale et donc évaluation de la fonction rénale recommandée
60
Q

Nommez les principaux effets seoncdaires : Acamprosate (2)

A

Principaux effets secondaires : diarrhée > prurit

61
Q

Dans le tx du sevrage d’alcool, du délirium de sevrage ainsi que des convulsions de sevrage, décrire : Baclofène (2)

A
  • Agoniste sélectif des R-GABA-B
  • Résultats contradictoires pour réduire la consommation chez les sujets avec trouble de consommation
62
Q

Dans le tx du sevrage d’alcool, du délirium de sevrage ainsi que des convulsions de sevrage, décrire : Disulfirame (4)

A
  • Effet aversif sur la consommation d’alcool dont l’action principale est l’inhibition de l’aldéhyde-désydrogénase hépatique
  • Induit une augmentation de l’acétaldéhyde par le métabolisme de l’alcool et entraîne chez le consommateur de bouffées de chaleur, des céphalées, des No et Vo dissuasifs.
  • Des effets secondaires sont rares, mais possibles et parfois graves (voir page 866)
  • Compte tenu des effets graves et parfois mortels, cette médication NE CONSTITUE PAS un premier choix thérapeutique.
63
Q

Nommez les traitements PSYCHOLOGIQUES du sevrage d’alcool, du délirium de sevrage ainsi que des convulsions de sevrage (5)

A

chaque rencontre avec un patient est une occasion de procéder à une intervention personnalisée. Chaque intervention influence potentiellement l’évolution du trouble lié à l’alcool. La psychothérapie est aussi efficace pour les troubles liés à l’alcool que globalement pour tous les troubles psychiatriques (efficacité légère-modérée).

  • Interventions brèves
  • Traitement en 12 étapes des Alcooliques Anonymes
  • Thérapie cognitivo- comportementales
64
Q

Décrire l’efficacité des 3 techniques de tx psychologiques des troubles d’alcool (2)

A
  • Ces 3 techniques ont montré une efficacité semblable en monothérapie pour une durée de 12 semaines.
  • Ceci se traduit principalement par une diminution de 60 – 80 % des jours de consommation d’alcool et une diminution de la quantité de consommation lors de ces journées.
65
Q

Décrire : Interventions brèves des troubles d’alcool (2)

A
  • La seule action de s’intéresser à la consommation du patient à un effet thérapeutique
  • La thérapie motivationnelle et ses approches apparentées sont un type particulier d’intervention brève
    • Habituellement 1 à 4 séances
    • Aussi efficace que des traitements plus intensifs
    • A pour but d’aider le patient à trouver sa motivation intrinsèque au changement par l’exploration de l’ambivalence
    • Peut être utilisée comme prélude à un traitement intensif
66
Q

Décrire : Traitement en 12 étapes des Alcooliques Anonymes des troubles d’alcool (4)

A
  • Intervention la plus connue et la plus recommandée, même si elle n’est pas donnée par des professionnels.
  • Grande disponibilité et gratuit
  • Vise plutôt la croissance personnelle que l’alcool directement, mais centré sur une approche spirituelle théiste (fait référence à un dieu, mais aucun en particulier)
  • Comme toute intervention, les AA ne sont pas pour tout le monde, certains étant mal à l’aise avec le format de groupe ou la connotation religieuse.
67
Q

Décrire : Alcooliques Anonymes (6)

A

Les AA sont un groupe d’entraide qui offre

  • Un soutien par les pairs
  • Des modèles de rôle
  • De l’espoir
  • Des avis pratiques de résolution de problème
  • Un réseau social qui ne valorise pas l’alcool
  • Une activité sobre et structurée
68
Q
A
69
Q

Décrire : Thérapie cognitivo- comportementales pour tx des troubles d’alcool (2)

A
  • Généralement connu pour prévenir les rechutes
  • Son objectif principal est d’enseigner au patient à identifier les situations à haut risque de rechute et à apprendre des comportements alternatifs pour arriver à gérer ces situations sans recourir à l’alcool
70
Q

Décrire : Alcochoix+

A
  • Une TCC spécifique pour les gens qui n’ont pas encore de trouble de consommation, mais qui consomme trop existe, il s’agit de la thérapie Alcochoix+. L’approche est principalement psychoéducative et vise à enseigner une meilleure gestion de la consommation d’alcool par le patient lui-même.
    • Thérapie d’auto-contrôle qui vise le principe de la modération à bien meilleur goût
71
Q

Décrire le rôle des Interventions sociales dans le tx des troubles d’alcool (2)

A
  • les données sont de plus en plus probantes concernant l’implication de la famille ou du réseau social de l’individu dans le plan de traitement.
  • Les interventions familiales conduisent à une évolution favorable tant chez l’individu atteint du trouble lié à l’alcool que chez la famille de cet individu.
72
Q

Les interventions familiales pour les troubles d’alcool peuvent être classées en 3 catégories.

Nommez les.

A
  • Le travail avec les membres de la famille pour aider à l’entrée en thérapie de l’individu
  • Le travail conjoint avec les membres de la famille et l’individu en question
  • L’aide apportée aux membres de la famille pour eux-mêmes.
73
Q

Nommez les Interventions de couple ou familiale pour les troubles d’alcool (2)

A
  • La TCC de couple behavioural couples therapy (BCT)
  • L’approche de renforcement communautaire community reinforcement approach (CRA)
74
Q

Décrire : La TCC de couple behavioural couples therapy (BCT) (2)

A
  • consiste principalement à évaluer et améliorer les interactions positives comportementales entre l’individu alcoolique et son partenaire et aussi améliorer les capacités de communication.
  • Elle permet des meilleurs résultats que les approches individuelles.
75
Q

Décrire : L’approche de renforcement communautaire community reinforcement approach (CRA) (3)

A
  • serait l’une des interventions les plus efficaces selon les données.
  • Elle vise une restructuration des aspects sociaux, familiaux et vocationnels de la vie des personnes souffrant de trouble lié à l’alcool.
  • Elle permet un renforcement sélectif de l’abstinence.
76
Q

Vrai ou Faux

Le seul fait d’inclure un membre de la famille ou le conjoint dans la thérapie des troubles d’alcool augmente les résultats

A

Vrai

77
Q

Décrire les Interventions communautaires pour les troubles d’alcool (3)

A
  • les moyens utilisés sont multiples, mais les plus fréquents sont la mobilisation d’un groupe social pour la prévention de la prise d’alcool chez les mineurs ou les accidents de la route reliés à la prise d’alcool, ainsi que la publicité sur le contrôle de l’alcool.
  • La littérature semble dire que ces approches sont bénéfiques.
  • Ces interventions renforcent l’entraide et le soutien communautaire et valorisent les comportements positifs à l’égard de la communauté (plutôt que de prôner une plus grande coercition).
78
Q

Décrire : Delirium de sevrage (délirium tremens) (1)

A

Il s’agit de la manifestation la plus grave du sevrage (urgence médicale).

79
Q

C’est quoi le tx : Delirium de sevrage extrême (2)

A
  • On peut donner des benzodiazépines et de l’halopéridol (ou autre antipsychotique) si l’agitation est extrême.
  • Il est à noter qu’il ne faut pas donner d’halopéridol sans benzodiazépine, sous peine d’aggraver les symptômes.
80
Q

C’est quoi le tx habituel : Convulsions de sevrage (1)

A

Benzodiazépines

81
Q

C’est quoi le tx : Intoxication aiguë à l’alcool (4)

A
  • Maintenir les fonctions vitales
  • Correction des anomalies biologiques
  • Sédation chez le patient agité/violent
  • La métadoxine (bien que non approuvée ni commercialisée) pourrait accélérer l’élimination de l’acétaldéhyde et améliorer l’état clinique des patients intoxiqués (possibilité de diminuer le hangover …?)
82
Q

En lien avec les effets cognitifs permanents d’une consommation excessive et prolongée d’alcool et les principes d’intervention :

Quel est le trouble neurocognitif particulièrement lié à une consommation prolongée d’alcool ?

A

Syndrome de Wernicke-Korsakoff.

83
Q

Décrire la présentation clinique : Syndrome de Wernicke-Korsakoff dans sa phase aiguë (8)

A

Dans sa phase aiguë (Wernicke), les symptômes classiques sont

  • la confusion,
  • l’ophtalmoplégie
  • l’ataxie.

Il est à noter que les patients peuvent montrer

  • des signes de malnutrition,
  • un nystagmus,
  • une polynévrite avec faiblesse musculaire,
  • des paresthésies
  • et des douleurs à la partie distale des membres inférieurs.
84
Q

Décrire la présentation clinique : Syndrome de Wernicke-Korsakoff dans sa phase tardive (3)

A

Dans sa phase tardive (Korsakoff), qui survient chez 85 % des patients non-traités, des lésions cérébrales mènent à

  • des troubles mnésiques antérograde persistants
  • avec éléments de confabulation.
  • On peut aussi voir un comportement désorganisé et agressif.
85
Q

Décrire la pathophysiologie : Syndrome de Wernicke-Korsakoff (3)

A
  • Ce syndrome est causé par une malabsorption qui amène un déficit en vitamine B1 (thiamine).
  • Il existe une fragilisation génétique possible qui prédisposent certains individus.
  • Il est à noter que le syndrome de Wernicke- Korsakoff n’est pas exclusivement présent chez les alcooliques, quoique cette population soit particulièrement à risque.
86
Q

Quels sont les troubles psychiatriques les plus fréquemment associés à l’alcool (en ordre de prévalence) (4)

A
  • TP Antisociale
  • Troubles de l’humeur
  • Troubles anxieux
  • TP limite/histrionique/évitante

N.B. : L’amélioration de la maladie psychiatrique est la norme avec la résolution du problème d’alcool, si le traitement est bien suivi

87
Q

Nommez les facteurs de bon pronostic dans le tx des abus d’alcool (12)

A
  • Absence de trouble de la personnalité antisociale prémorbide
  • Absence d’un trouble lié à d’autres substances
  • Un style de vie stable avec maintien d’un emploi
  • Relations sociales et familiales aidantes
  • Absence de conséquences judiciaires importantes
  • Persistance en traitement (ne pas arrêter avant la fin), également associé à une période d’abstinence à long terme
  • Stabilité sociale
  • Absence de proches parents souffrant d’un problème d’alcool
  • Absence d’échecs répétés à des traitements antérieurs pour l’alcool.
  • Bonne observance
  • Absence de trouble mental grave
  • Découverte du trouble tôt dans l’histoire de consommation
88
Q

Nommez les facteurs de mauvais pronostic dans le tx des abus d’alcool (5)

A
  • TP antisociale
  • Présence dépendance grave à d’autres substances
  • Début précoce de dépendance (avant 20 ans)
  • Moindres ressources psychosociales, telles l’absence de logement stable, la désinsertion sociale ou isolement
  • Présence d’un épisode dépressif majeur actif diminue les probabilités de rémission de la dépendance d’alcool. Des ATCD dépressifs avant la consommation ou durant le sevrage sont également de mauvais pronostic.
89
Q

Complétez la phrase

Il est à noter que la mortalité serait ___ chez la population de buveurs excessifs, comparativement à la population générale.

A

Il est à noter que la mortalité serait doublée chez la population de buveurs excessifs, comparativement à la population générale.

90
Q

Vrai ou Faux

. L’alcool constitue d’ailleurs une des plus grandes causes de blessures et de maladies.

A

Vrai

91
Q

Nommez les statistiques suite au tx des trouble d’alcool (5)

A
  • 1⁄4 des patients demeurent totalement abstinents,
  • 1/10 utilisent l’alcool de façon modérée et sans conséquences négatives
  • et 87 % diminuent leur consommation et s’abstiennent 3⁄4 jours.
  • 1/3 des patients voient leurs problèmes associés disparaître à 1 an,
  • et le reste (2/3) voient, en moyenne, une diminution de leur consommation et des problèmes associés significatifs.
92
Q

Nommez les catégories de substances psychoactives (3)

A
  • Stimulants du SNC
  • Dépresseurs du SNC
  • Perturbateurs du SNC
93
Q

Nommez les : Stimulants du SNC (4)

A
  • Cocaïne et dérivés (crack p/e)
  • Amphétamine
  • Nicotine
  • Caféine
94
Q

Nommez les : Dépresseurs du SNC (4)

A
  • Alcool
  • Benzodiazépines (ainsi que les anxiolytiques, hypnotiques et sédatifs)
  • Opioïdes
  • Solvants volatiles
95
Q

Nommez les : Perturbateurs du SNC (4)

A
  • Hallucinogènes
  • Cannabis
  • PCP
  • LSD
96
Q

Quel est le nouveau diagnostic de la catégorie des troubles addictifs dans le DSM-V (qui n’a en fait qu’été déplacé …) (2)

A
  • Celui qui n’a en fait été que déplacé est la catégorie de « jeu pathologique »
  • Un diagnostic ajouté au DSM-V non présent dans le DSM-IV est le diagnostic de « sevrage du cannabis ».
97
Q

Décrire : Cannabis (3)

A
  • Substance communément appelée pot, cannabis, marijuana, haschich sont des dérivés de la plantes Cannabis sativa.
  • Contient plusieurs dizaines de phytocannabinoïdes, les plus connus étant le THC associé aux effets psychotropes.
  • Les produits actuels atteignent parfois des concentrations de 20%, alors qu’ils se situaient préférablement sous 5% en 1970.
98
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Intoxication par le cannabis (4)

A
99
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Sevrage du cannabis (4)

A
100
Q

Décrire : Le chlorhydrate de cocaïne (1)

A

un psychostimulant qui peut être inhalé par le nez sous la forme de poudre ou injecté après dilution dans l’eau.

101
Q

Décrire : Le crack (2)

A
  • Le crack correspond à la forme cristalline (cocaïne alcaloïde)
  • qui peut être fumée.
102
Q
A
103
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Intoxication par le cannabis (4)

A
104
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Sevrage d’un stimulant (4)

A
105
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Intoxication à un sédatif, hyponotique ou anxiolytique

A
106
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Sevrage d’un sédatif, hypotique ou anxiolytique

A
107
Q

Décrire : Phencyclidine (4)

A
  • La PCP est un anesthésique dissociatif.
  • Se présente sous forme de poudre, comprimés, liquide ou capsules.
  • Son accessibilité est grande et peu couteuse, elle est souvent utilisée pour diluer d’autres drogues.
  • C’est une arylcyloalkylamine synthétique non compétitif des récepteurs NMDA.
108
Q

Décrire la dépendance aux perturbateurs du SNC (2)

A
  • Il est à noter que pour les perturbateurs du SNC, il est rare de voir apparaître une véritable dépendance.
  • Il n’y a pas de réel syndrome de sevrage connu en ce qui concerne les hallucinogènes.
109
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Intoxication par la phencyclidine (4)

A
110
Q

Décrire : Nicotine (1)

A

C’est un alcaloïde retrouvé dans les feuilles de tabac.

111
Q

Nommez les critères dx du trouble de l’usage du tabac

A
112
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Sevrage du tabac (4)

A
113
Q

Nommez : Les symptômes d’une intoxication à la nicotine (7)

A

Dans le DSM-V, il existe un trouble de l’usage du tabac, comme pour l’alcool, mais aucune catégorie diagnostique pour une intoxication à la nicotine.

Les symptômes d’une intoxication à la nicotine sont des

  • nausées / vomissements,
  • sécheresse buccale,
  • palpitations,
  • céphalées,
  • insomnie,
  • lipothymie
  • et syncope.
114
Q

Nommez les : Solvants volatils (3)

A

Comprennent une vaste gamme de produits chimiques dont les effets physiques et psychologiques sont semblables.

Dans cette catégorie, on retrouve

  • les hydrocarbure aliphatique et aromatiques (essence, colle, diluant à peinture, etc.),
  • les hydrocarbures halogénés (gaz d’aérosol, liquide correcteur, produit de nettoyage, etc.)
  • et les autres produits contenant des esters, cétones et glycols.
115
Q

Nommez les sx d’un sevrage des solvants volatils (6)

A

L’arrêt brusque de ces substances (sevrage) peut entraîner des symptômes

  • dépressifs et anxieux,
  • une perte d’appétit,
  • de l’irritabilité,
  • des étourdissements,
  • des tremblements
  • et des nausées.

Ces manifestations ne sont toutefois pas décrites dans le DSM-5.

116
Q

Nommez les substances hallucinogènes

A
  • l’ergot de seigle,
  • le LSD,
  • les phénylalkylamines (crystal, mess),
  • le DOM,
  • MDMA (ecstasy),
  • alcaloïdes indoles comme la psilocybine (mush),
  • DMT,
117
Q

Nommez : Les symptômes d’une intoxication à la nicotine (7)

A
118
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Intoxication par un autre hallucinogène (5)

A
119
Q

Décrire la dépendence aux hallucinogènes (2)

A
  • Il est à noter que pour les perturbateurs du SNC, il est rare de voir apparaître une véritable dépendance.
  • Il n’y a pas de réel syndrome de sevrage connu en ce qui concerne les hallucinogènes.
120
Q

Décrire : Caféine (2)

A
  • La caféine est un alcaloïde de la famille des méthylxanthines.
  • On la retrouve dans les graines, les feuilles et les fruits de nombreuses plantes.
121
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Intoxication à la caféine (4)

A
122
Q

Nommez les critères du DSM-5 : Sevrage à la caféine (4)

A
123
Q

C’est quoi la subsance active du cannabis (1)

A

THC

124
Q

Décrire le Cannabis selon

  • Mécanisme d’action
  • Effet recherché
  • Voie d’utilisation
  • Durée de l’effet
  • Durée de déteciton urinaire
A
  • Mécanisme d’action :
    • Liaison aux récepteurs cannabinoïdes (CB1)
    • Type protéine G Sites :
      • Noyaux de la base
      • Hyppocampe
      • Cervelet
  • Effet recherché :
    • Perceptions augmentées
    • Sensation d’irréalité
    • Diminution d’anxiété
    • Somnolence
    • Euphorie
  • Voie d’utilisation : Inhalée et orale
  • Durée de l’effet : Pic 30 min, total 2-4h
  • Durée de déteciton urinaire :
    • ~ 10 jours (usage court terme)
    • > 3 semaines (usage chronique)
125
Q

Décrire la cocaïne selon

  • Mécanisme d’action
  • Effet recherché
  • Voie d’utilisation
  • Durée de l’effet
  • Durée de déteciton urinaire
A
  • Mécanisme d’action :
    • Blocage de la recapture NA-5HT-DA
      en bloquant le transporteur de la dopamine
  • Effet recherché :
    • Euphorie,
    • sentiment de toute- puissance,
    • énergie,
    • diminution d’appétit,
    • augmentation de libido
  • Voie d’utilisation :
    • Inhalée (freebase/ crack)
    • Intranasale
    • Intraveineuse
  • Durée de l’effet :
    • 15 minutes 1,5 heure
  • Durée de déteciton urinaire : 3 à 7 jours
126
Q

Décrire Methamphétamine le selon

  • Mécanisme d’action
  • Effet recherché
  • Voie d’utilisation
  • Durée de l’effet
  • Durée de déteciton urinaire
A
  • Mécanisme d’action : Libération de NA-5HT-DA nouvellement synthétisé
  • Effet recherché :
    • Euphorie
    • diminution de fatigue
    • diminution de l’appétit
    • augmentation de l’attention
  • Voie d’utilisation : Orale
  • Durée de l’effet : environ 6h
  • Durée de déteciton urinaire : 1-3 jours
127
Q

Décrire le Crystal-Meth selon

  • Mécanisme d’action
  • Effet recherché
  • Voie d’utilisation
  • Durée de l’effet
  • Durée de déteciton urinaire
A
  • Mécanisme d’action : Forme cristallisée de l’amphétamine

(plus pure)

  • Effet recherché :
    • Sensation de bien-être, euphorie, sociabilité, diminution de fatigue, augmentation de l’attention, anorexie
  • Voie d’utilisation : Inhalée , IV
  • Durée de l’effet : Ad 16 heures
  • Durée de déteciton urinaire : 1-3 jours
128
Q

Décrire le MDMA selon

  • Mécanisme d’action
  • Effet recherché
  • Voie d’utilisation
  • Durée de l’effet
  • Durée de déteciton urinaire
A
  • Mécanisme d’action : Libération de 5-HT
  • Effet recherché :
    • Élévation de l’humeur, augmentation de la confiance, de la sociabilité, de l’empathie, propriétés hallucinogènes
  • Voie d’utilisation : Orale
  • Durée de l’effet : Environ 6h
  • Durée de déteciton urinaire : 2-4 jours
129
Q

Décrire le PCP selon

  • Mécanisme d’action
  • Effet recherché
  • Voie d’utilisation
  • Durée de l’effet
  • Durée de déteciton urinaire
A
  • Mécanisme d’action :
    • Antagoniste NMDA (sous- type de récepteurs glutamatergiques)
  • Effet recherché :
    • Euphorie, dissociation, hallucinations, accélération psychique, augmentation de l’acuité sensorielle
  • Voie d’utilisation : Orale ,Inhalée, Intraveineuse
  • Durée de l’effet : environ 4-6h
  • Durée de déteciton urinaire :
    • 2 – 7 jours, (usage court terme)
    • 30 jours, (usage chronique)
130
Q

Décrire le Kétamine selon

  • Mécanisme d’action
  • Effet recherché
  • Voie d’utilisation
  • Durée de l’effet
  • Durée de déteciton urinaire
A
  • Mécanisme d’action : Antagoniste NMDA (« PCP – like »)
  • Effet recherché : ~ Idem au PCP Dissociation, hallucinations
  • Voie d’utilisation : Orale Inhalée IV
  • Durée de l’effet : environ 4 heures
  • Durée de déteciton urinaire : < 3 jours
131
Q

Décrire le GHB selon

  • Mécanisme d’action
  • Effet recherché
  • Voie d’utilisation
  • Durée de l’effet
  • Durée de déteciton urinaire
A
  • Mécanisme d’action :
    • Structure similaire au GABA
    • endogène
    • ↑ taux de Dopamine
  • Effet recherché : Euphorie, désinhibition, relaxation, somnolence
  • Voie d’utilisation : Orale
  • Durée de l’effet : 2 - 4 heures
  • Durée de déteciton urinaire : <10 – 12h
132
Q

Décrire le Hallucinogènes selon

  • Mécanisme d’action
  • Effet recherché
  • Voie d’utilisation
  • Durée de l’effet
  • Durée de déteciton urinaire
A
  • Mécanisme d’action : Agoniste partiel des récepteurs sérotoninergiques post- synaptiques
  • Effet recherché : Perceptions intenses et distorsionnées, hallucinations, expériences introspectives
  • Voie d’utilisation : Orale
  • Durée de l’effet : 8 - 12 heures
  • Durée de déteciton urinaire : Non mesuré
133
Q

Décrire les Opiacés selon

  • Mécanisme d’action
  • Effet recherché
  • Voie d’utilisation
  • Durée de l’effet
  • Durée de déteciton urinaire
A
  • Mécanisme d’action : Liaison au récepteurs opioïdes (μ, κ, δ) Effet indirect sur dopamine
  • Effet recherché : Euphorie (rush « orgasmique »), soulagement de la tension, sédation, analgésie
  • Voie d’utilisation : Orale Inhalée IV
  • Durée de l’effet : Dépends des substances
  • Durée de déteciton urinaire : Dépends des substances