Thème 3 : Les troubles anxieux, TOC et troubles reliés à un traumatisme Flashcards

1
Q

Les troubles anxieux sont considérés moins graves que les troubles psychotiques…mais est-ce vraiment le cas?

A
  • Les troubles anxieux peuvent avoir un aussi gros impact sur la qualité de vie et sur le fonctionnement de l’individu que les troubles psychotiques
  • La différence majeure consiste au fait que les patients ayant des troubles psychotiques ne savent pas qu’ils ont un problème ; leur psychose représente pour eux une réalité bien réelle
  • Par contre, les patients avec troubles anxieux ont connaissance de leur trouble et sont généralement enclin à essayer de l’améliorer
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2
Q

Décrire et donnez un exemple : Angoisse (2)

A
  • L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques.
  • Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.
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3
Q

Décrire et donnez un exemple : Peur (2)

A
  • La peur est reliée à un danger externe réel.
  • Ex : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.
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4
Q

Décrire et donnez un exemple : Anxiété (3)

A
  • L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique.
  • Ex : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vin et fromage.
  • Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.
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5
Q

Décrire et donnez un exemple : Phobie (1)

A

Le terme « phobie » fait quant à lui référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.

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6
Q
  1. Définir : L’attaque de panique
  2. Combien de types?
A
  1. Brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.
  2. On distingue 2 types d’attaque de panique
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7
Q

On distingue 2 types d’attaque de panique. Nommez les. (2)

A
  • L’attaque de panique inattendue ou spontanée
  • L’attaque de panique attendue ou situationnelle
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8
Q

Définir : L’attaque de panique inattendue ou spontanée (4)

A
  • sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable.
  • Peut se déclencher dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand!
  • Possible même durant le sommeil.
  • Elle est caractéristique du trouble de panique.
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9
Q

Définir : L’attaque de panique attendue ou situationnelle (3)

A
  • Se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou lorsqu’il appréhende l’imminence d’une situation.
  • Ce sont des situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou encore phobogène.
  • Il est a noté que l’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, elle n’est donc pas normale.
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10
Q

L’un de vos patients vous demande de lui expliquer pourquoi il vit de l’anxiété. Comment pourriez-vous lui faire comprendre que l’anxiété peut être considérée comme un mode d’adaptation d’une origine lointaine?

A
  • D’un point de vue évolutionniste, la peur et l’anxiété feraient partie d’un système d’alarme visant à signaler un danger pour préparer l’animal ou l’humain à y faire face.
  • Un système d’alarme adéquat (donc qui ne s’active pas pour aucune raison ou trop tard) peut constituer un facteur de survie dans l’évolution des espèces.
  • Selon la théorie, il y a une composante génétique et innée de ce « système ».
  • Effectivement, on conçoit que la phobie peut être héritée d’un ancêtre pour lequel celle-ci était préférable à sa survie, selon la théorie de l’évolution.
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11
Q

L’anxiété peut être considérée comme un mode d’adaptation d’une origine lointaine. Comment explique-t-on alors la grande prévalence des troubles anxieux dans la population?

A
  • Supposons qu’un comportement rapide à l’égard du danger introduise un avantage dans la sélection naturelle
  • Pour que cet avantage soit rapide, il y gagne à ne pas passer par le cortex frontal pour y être analysé, mais plutôt en emprunter le chemin que ferait un réflexe.
  • Chez l’humain, l’automatisme de cette réponse a été prouvé : des stimuli anxiogènes, même non perçus consciemment, peuvent induire une réponse émotive objectivable physiquement.
  • Puisque l’anxiété a donc été un avantage évolutif, on s’explique plus facilement la grande prévalence des troubles anxieux dans la population.
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12
Q

Quelles sont les quatre caractéristiques distinctives de l’anxiété pathologique?

A
  • a) L’intensité et la durée de l’anxiété pathologique sont beaucoup plus importantes qu’attendu compte tenu des circonstances déclenchantes et du contexte familial, social ou culturel.
  • b) Entraîne une incapacité ou devient invalidante pour le fonctionnement psychosocial ou professionnel.
  • c) Le fonctionnement est perturbé par l’évitement de certaines situations ou d’objets particuliers dans le but de réduire l’anxiété pathologique.
  • d) L’anxiété pathologique génère des symptômes physiques significatifs sur le plan clinique, bien que des symptômes physiques inexpliqués puissent aussi être courants parmi des personnes non atteintes de troubles anxieux.
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13
Q

Commentez l’affirmation suivante : un trouble anxieux est une réaction directe à un stresseur irréaliste qui génère une détresse objective importante.

A

Faux.

Un trouble anxieux est une maladie qui survient sans lien réaliste avec les circonstances extérieures à un stresseur, et qui génère une détresse subjective persistante.

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14
Q

Définir : Anxiété normale

A

Réaction directe mais temporaire, proportionnée et appropriée aux changements ou aux dangers de l’environnement, qui vise à assurer la survie et l’adaptation de l’individu.

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15
Q

Vrai ou Faux

Les troubles anxieux n’ont aucune base génétique (4)

A

Faux.

  • Plusieurs gènes de vulnérabilité touchant plusieurs systèmes neurobiologiques (sérotoninergiques, noradrénergiques, dopaminergiques, GABAergiques par exemple) seraient en jeu.
  • De manière générale, le risque est 3 X plus élevé de développer un trouble anxieux chez les personnes dont un parent du 1er degré est atteint d’un trouble de panique, d’anxiété généralisée, de phobie spécifique ou de stress post-traumatique.
  • La corrélation est encore plus forte si le trouble apparaît plus jeune (ex : trouble panique avant 20 ans → 17 X le risque).
  • La contribution environnementale reliée à la génétique (épigénétique) serait de l’ordre de 30 – 70 % et serait reliée à des facteurs biologiques ou psychologiques (ex : trauma périnatal ou abus sexuel).
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16
Q

Vrai ou Faux

Il semble exister des facteurs génétiques dans la réponse aux médicaments (2)

A

Vrai.

  • Les mêmes membres d’une famille atteints du même trouble anxieux ou mental ont tendance à répondre aux mêmes médicaments.
  • Ceci a aussi été montré face à la réponse à la thérapie cognitivo-comportementale.
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17
Q

Vrai ou Faux

L’anxiété est liée au système limbique et non pas au sous-cortex (2)

A

Faux.

  • Une certaine partie du système limbique est en sous-cortical.
  • L’anxiété pathologique est associée à des perturbations du circuit neuronal cortico-sous-cortical aussi appelé « circuit de la peur et de l’anxiété ».
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18
Q

Le circuit de la peur et de l’anxiété comprend quoi? (3)

A
  • Celui- ci comprend le cortex préfrontal ventromédian relié au cortex cingulaire,
  • mais aussi les structures sous-corticales, dont principalement
    • l’hippocampe,
    • l’amygdale,
    • l’hypothalamus
    • et la partie antérieure du thalamus.
  • D’ailleurs, au cours des dernières années, nous avons précisé le rôle majeur de l’amygdale dans le traitement des informations concernant la survie de l’individu, dont la peur.
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19
Q

Vrai ou Faux

Les médicaments et leur système d’action ont eu une influence sur notre compréhension du rôle des neurotransmetteurs dans les troubles anxieux

A

Vrai.

En comprenant le mécanisme de certains médicaments, on est en mesure de mieux comprendre les différents troubles concernant les neurotransmetteurs.

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20
Q

En comprenant le mécanisme de certains médicaments, on est en mesure de mieux comprendre les différents troubles concernant les neurotransmetteurs.

Nommez des exemples (4)

A
  • Anxiété sociale → ↑ amygdale et insula
  • Phobie → ↑ amygdale
  • Panique → ↑ amygdale
  • Stress post-traum → ↑ amygdale, insula, cortex préfrontal médiant droit et cortex singulaire antérieur droit, mais diminution du cortex préfrontal ventromédian et du cortex cingulaire antérieur ventral
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21
Q

Quel est le type de trouble anxieux dont la base génétique semble la plus forte? (1)

A

L’agoraphobie

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22
Q

Nommez trois catégorie de substances pouvant provoquer des symptômes anxieux (3)

A
  • Substances panicogènes respiratoires
  • Substances anxiogènes activant l’axe HHS
  • Substances à effets mixtes ou incertains
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23
Q

Nommez des substances panicogènes respiratoires pouvant provoquer des symptômes anxieux (4)

A
  • Lactate de sodium
  • CO2
  • Bicarbonate de sodium
  • Isoprotérénol (isuprel, agonite β- adrénergique)
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24
Q

Nommez des substances anxiogènes activant l’axe HHS pouvant provoquer des symptômes anxieux (3)

A
  • Yohimbine
  • Ecstazy et fenfluramine
  • β-carotène et flumazénil
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25
Q

Nommez des substances à effets mixtes ou incertains pouvant provoquer des symptômes anxieux (3)

A
  • Cholécystokinine-4 (CCK-4)
  • Caféine
  • Doxapram
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26
Q

Nommez les effets : Substances panicogènes respiratoires (4)

A
  • Mime une attaque de panique avec prédominance de symptômes respiratoires
  • Peut être bloqué par l’imipramine
  • ø d’activation de l’axe hypothalamo-hypophyso- surrénalien (HHS)
  • Cause une attaque de panique que chez le patient atteint d’un trouble anxieux (généralement)
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27
Q

Nommez les effets : Substances anxiogènes activant l’axe HHS (3)

A
  • Effet anxiogène n’atteignant pas l’intensité d’une attaque de panique et ne causant pas de symptômes respiratoires
  • Activation de l’axe HHS
  • Peut susciter une réaction anxieuse chez un sujet sain
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28
Q

Nommez les effets : Substances à effets mixtes ou incertains (1)

A

Effet composé des deux classes précédentes

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29
Q

Vrai ou faux?

L’espresso italien vénitien de belle qualité est moins anxiogénique que le Red Bull et autres boissons de ce type (2)

A

Vrai…

  • La modulation de l’effet anxieux est uniquement basée sur la concentration de caféine.
  • Puisqu’un expresso contient moins de caféine qu’un Red Bull, il est moins à risque de causer des symptômes anxieux importants.
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30
Q

La biologie est importante dans la compréhension de l’anxiété. Nommez les trois neurotransmetteurs les plus souvent évoqués lorsque nous parlons de l’anxiété (3)

A
  • Sérotonine
  • Noradrénaline
  • Dopamine
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31
Q

La sérotonine, noradrénaline et dopamine sont souvent associés à de multiples neuropeptides susceptibles de jouer un rôle modulateur notamment dans quel système? (1)

A

système limbique

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32
Q

D’autres neurotransmetteurs semblent avoir un rôle dans pathogenèse des troubles anxieux. Nommez des exemples (2)

A
  • notamment un affaiblissement du système GABA qui hyperactiverait le système limbique
  • ainsi qu’une augmentation du système glutamatergique qui excite le cerveau dans sa globalité.
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33
Q

Décrire l’étiologie de l’anxiété selon l’approche psychodynamique (2)

A

**Approche liée à la théorie de Freud** :

  • on postule qu’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même est déplacée ; création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable.
  • Pour appuyer ces théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.
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34
Q

Décrire l’étiologie de l’anxiété selon l’approche comportementale (4)

A

**Approche qui s’appuie sur les principes du conditionnement classique** :

  • Un stimulus inconditionnel est associé à un stimulus neutre, qui devient alors conditionné, c’est-à-dire capable de déclencher à lui seul la même réaction anxieuse
  • On postule aussi que l’évitement et la fuite, engendré afin de diminuer rapidement l’anxiété, sont maintenus puisqu’ils permettent parfois de prévenir une attaque de panique (processus ciblé lors de la thérapie).
  • On propose aussi des processus cognitifs sous-jacents basés sur des mécanismes cognitifs d’anticipation afin d’expliquer des phobies de choses dont les patients n’ont jamais été en contact (ex : phobie de prendre l’avion sans l’avoir pris dans sa vie).
  • Finalement, on rapporte une distorsion cognitives liée au traitement de l’information (ex : on porte plus attention aux stimuli anxiogènes dans l’environnement) ainsi qu’une interprétation catastrophique des sensation physiques reliées au stress, ce qui amène à les anticiper davantage.
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35
Q

Décrire l’étiologie de l’anxiété selon l’approche existentielle (3)

A
  • Cet aspect renvoi au caractère angoissant de la vie humaine, dans laquelle la mort est inévitable. Un auteur (Pascal) avait même comparé l’existence humaine à une chaîne de montage à laquelle se termine la mort.
  • Kierkegaard poussera la réflexion plus loin, en affirmant que l’angoisse et l’anxiété sont inhérentes à la liberté de faire un choix entre plusieurs possibilités, dans lesquelles est inclus le péché ; l’humain éprouvant à la fois de l’attraction et de la répulsion pour ce dernier. L’angoisse est donc différente de la peur provoquée par un danger, dans la mesure où elle est « consubstantielle de l’existence humaine ».
  • Toutefois, comme cette angoisse est inhérente à la nature humaine, elle doit être qualifiée de normale et distincte de l’angoisse pathologique. L’angoisse n’est pas une maladie, et la névrose de l’angoisse n’est pas une philosophie.
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36
Q

Nommez cinq structures cérébrales qui constitueraient le substrat de la plupart des troubles anxieux

A

Structures reliées au système limbique

  • hippocampe
  • amygdale
  • hypothalamus
  • gyrus cingulaire
  • fornix
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37
Q

Le style parental pourrait être un facteur de vulnérabilité pour développer un trouble anxieux.
1. À part le conditionnement classique, de quel type de conditionnement peut provenir le trouble anxieux? Expliquez
2. Le style parental est associé à quel % de la variance de l’anxiété?
3. Combien de styles parentaux sont connus?

A
  1. On suppose que le développement d’un trouble anxieux peut aussi survenir par un conditionnement vicariant (apprentissage par observation), dans lequel un individu apprend à avoir peur par l’observation d’une personne manifestant une réaction de peur face à un stimulus.
  2. Le style parental semble expliquer 20-30% de la variance d’anxiété.
  3. Parmi les styles parentaux connus, on en note 2
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38
Q

Les styles parentaux peuvent être des facteurs de vulnérabilité au développement d’un trouble anxieux. On en note 2. Nommez les.

A
  • Un style surprotecteur et contrôlant
  • Un style parental rejetant et moins chaleureux basé sur la critique et le négativisme
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39
Q

Décrire l’effet sur l’anxiété : Un style surprotecteur et contrôlant (2)

A
  • Dans la relation mère-enfant, le lien est bidirectionnel : plus la mère est surprotectrice, plus l’enfant devient anxieux, et dans le sens inverse, plus l’enfant est anxieux, plus la mère est protectrice.
  • Avec le père, les données orientent plutôt vers un lien unidirectionnel. La froideur du père jouerait quant à elle un rôle légèrement plus marquant que la surprotection.
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40
Q

Décrire l’effet sur l’anxiété : Un style parental rejetant et moins chaleureux basé sur la critique et le négativisme (1)

A

entraîne une baisse de l’estime de soi chez l’enfant ce qui amène anxiété et troubles dépressifs.

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41
Q

D’autres facteurs peuvent contribuer pour développer un trouble anxieux, mais dont les résultats sont incomplets. Nommez les. (7)

A
  • conflits parentaux
  • faible estime de soi
  • séparation ou perte parentale
  • ambiance familiale perturbée
  • faible scolarité
  • abus sexuel, etc…

=> le rôle serait non spécifique aux troubles anxieux mais prédisposant aux psychopathologies

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42
Q

Décrire l’épidémiologie : Trouble Panique (2)

A
  • Prévalence 2 – 3 %
  • 1H : 2F
  • Dx très souvent au début de l’âge adulte
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43
Q

Décrire l’épidémiologie : Agoraphobie (3)

A
  • Prévalence 1.7 %
  • 1H : 2F
  • 2 pics d’incidence : 1er pic vers adolescence, 2e pic vers 40 ans
  • Souvent précédée par trouble panique ou attaques de panique
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44
Q

Décrire l’épidémiologie : Phobie Spécifique (3)

A
  • 8.9 à 11.4%
  • F > H
  • Début précoce en enfance, moyenne 7 ans (animaux, environnement, sang)
  • Début vers 20 ans (phobies situationnelles)

  • Spécificité : La phobie sang / accident / injection présente un ratio 1H : 1F et est hautement familiale. C’est aussi la seule qui peut provoquer de la tachycardie et de l’hypertension suivi d’une bradycardie et d’une syncope vasovagale
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45
Q

Décrire l’épidémiologie : Phobie Sociale (3)

A
  • Prévalence 7 %
  • 2F : 1H
  • Âge d’apparition moyenne 13 ans –> trouble anxieux qui se déclenche le + tôt dans la vie
  • Jamais d’attaques de panique spontanées
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46
Q

Décrire l’épidémiologie : TAG

A
  • Prévalence 6 %
  • 1H : 2F
  • Début vers 20-30 ans
  • Absence d’attaques de panique
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47
Q

Expliquez Étiologie : Trouble Panique (4)

A
  • Risque X 3 chez parent 1er degré et X17 si apparition avant 20 ans
  • Héritabilité génétique : 50 %
  • Conditionnement classique
  • Pulsion réprimée
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48
Q

Expliquez Étiologie : Agoraphobie (2)

A
  • Héritabilité génétique : 67 %
  • Conditionnement classique
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49
Q

Expliquez Étiologie : Phobie Spécifique (4)

A
  • Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %, 60% pr certaines
  • Conditionnement vicariant
  • Conditionnement classique
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50
Q

Expliquez Étiologie : Phobie Sociale (4)

A
  • Héritabilité génétique : 50 %
  • Inhibition comportementale chez l’enfant
  • Conditionnement vicariant
  • Pulsion réprimée
  • Ø déclencheurs psychosociaux particuliers
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51
Q

Expliquez Étiologie : TAG (2)

A
  • Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %
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52
Q

Diagnostic : Trouble panique

A
  • Attaques de panique récurrentes et inattendues = critère dx exclusif
  • Confirmation si attaques nocturnes
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53
Q

Diagnostic : Agoraphobie

A

Noyau claustrophobique (situations ou lieux d’où il pourrait être difficile de s’échapper)

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54
Q

Diagnostic : Phobie spécifique

A

Peur ou anxiété intense à propos d’un objet ou d’une situation spécifique

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55
Q

Diagnostic : Anxiété sociale

A

Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui

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56
Q

Diagnostic : TAG

A
  • Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) durant >6 mois concernant un certain nb d’évènements ou d’activités
  • Caractère distinctif = présence constante
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57
Q

Nommez ddx : Trouble Panique (3)

A
  • TAG (pas juste l’appréhension d’une attaque)
  • Agoraphobie
  • Panique « dépressive » (attaques de panique + longues et fréquentes)

Base du Ddx : Caractère spontané et récurrent

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58
Q

Nommez ddx : Agoraphobie (5)

A
  • Anxiété sociale
  • Anxiété de séparation (craint d’être loin de chez lui et non une attaque)
  • Phobie spécifique : diff→ + qu’un type de situation (évitement d’une situation précise)
  • TSPT (situations évitées ont lien direct avec trauma vécu)
  • TOC
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59
Q

Nommez ddx : Phobie Spécifique (5)

A
  • Agoraphobie
  • Anxiété sociale
  • TSPT
  • TOC
  • Dépression
60
Q

Nommez ddx : Phobie Sociale (6)

A
  • Trouble panique (attaques spontanées, peur de mourir, palpitations, dyspnée, hyperventilation)
  • Agoraphobie
  • Phobie spécifique
  • TAG (soucis + larges que juste sociale)
  • Dysmorphie corporelle (perception que leur apparence est aN)
  • TP évitante
61
Q

Nommez ddx : TAG (4)

A
  • Dépression majeure (inquiétudes p/r au passé & périodes de rémission complète)
  • TOC (ruminations abstraites, théoriques)
  • Trouble panique
  • Phobie sociale

Base du Ddx : Présence constante d’anxiété

62
Q

C’est quoi le pronostic : Trouble Panique (2)

A
  • Évolution fluctuante
  • 80% asymptomatique après un suivi thérapeutique de 5-10 ans
63
Q

C’est quoi le pronostic : Agoraphobie (2)

A
  • Évolution persistante et chronique
  • Peu de chance de rémission spontanée si aucun tx
64
Q

C’est quoi le pronostic : Phobie spécifique (2)

A
  • Tôt dans l’enfance : évolution bénigne
  • Persistance à l’âge adulte : persistant et réfractaire au tx
65
Q

C’est quoi le pronostic : Phobie Sociale (2)

A
  • Évolution chronique
  • 50% ont une rémission satisfaisante avec le traitement
66
Q

C’est quoi le pronostic : TAG (2)

A
  • Évolution persistante avec fluctuations
  • Rémission complète rare
67
Q

C’est quoi le traitement : Trouble Panique (4)

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : antidépresseurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou AP atypiques
  • TCC en combiné
68
Q

C’est quoi le traitement : Agoraphobie (4)

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : antidépresseurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou AP atypiques
  • TCC en combiné
69
Q

C’est quoi le traitement : Phobie Spécifique (2)

A
  • TCC (exposition un vivo au stresseur)
  • Les médicaments ne sont pratiquement jamais prescrits
70
Q

C’est quoi le traitement : Phobie sociale (4)

A
  • 1er : ISRS et INSR
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou AP atypiques
  • Si très réfractaire : Phénelzine
  • TCC en combiné de groupe / seul
71
Q

C’est quoi le traitement : TAG (5)

A
  • 1er : ISRS et INSR / 1er ou 2e : prégabaline
  • 2e : mirtazapine ou benzo
  • 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou AP atypiques
  • TCC, mais moins bon que rx
72
Q

Décrire épidémiologie : TOC (2)

A
  • Prévalence 2 – 3 %
  • 1H : 1F
  • Règle générale = 2 pics d’incidence :
    • Hommes vers 10 ans
    • Femmes vers 20 ans
  • Ø lien avec TP obs-comp… TOC = égodystone
  • Ø attaques de panique
73
Q

Décrire épidémiologie : Dysmorphie Corporel (2)

A
  • Prévalence 2 %
  • 1H : 1F

*N’importe quelle partie du corps peut faire partie de l’obsession

74
Q

Décrire épidémiologie : TSPT (3)

A
  • Prévalence 6.8 %
  • 1H : 2F
  • Prévalence plus élevée chez les enfants qui ont vécu des traumatismes
  • Viol est le + important prédicteur de TSPT (chez F & H)
75
Q

Décrire épidémiologie : Stress Aigu (2)

A
  • Prévalence?
  • F > H
76
Q

Expliquez l’étiologie : TOC (3)

A
  • 5 – 10 X plus élevé si famille touchée
  • Anomalie du circuit cortico-striato-pallido-thalamo-cortical
  • Environnement familial
77
Q

Expliquez l’étiologie : Dysmorphie Corporel (2)

A
  • Multifactorielle (comme les autres troubles)
  • Facteurs génétiques, neurobiologiques, intrapsychiques et socioculturels (perception de la « beauté et de la laideur physique »)
78
Q

Expliquez l’étiologie : TSPT (5)

A
  • Événement défini
  • Risque X 3 chez parent 1er degré
  • Héritabilité génétique : 30 %
  • Conditionnement classique
  • Sexe féminin
79
Q

Expliquez l’étiologie : Stress Aigu (2)

A
  • Événement défini
  • Sexe féminin
80
Q

Diagnostic : TOC

A
  • Présence d’obsessions, de compulsions ou les deux
  • Perte de temps >1h/jr et détresse marquée ou handicap significatif du fonctionnement général
81
Q

Diagnostic : Dysmorphie corporelle

A

Perceptions et ruminations obsessionnelles concernant des défauts physiques imaginaires ou mineurs pour autrui

82
Q

Diagnostic : TSPT

A
  • Sx reviviscence, évitement et troubles du sommeil avec cauchemars
  • Sx doivent être la conséquence directe de l’expérience traumatique
83
Q

Diagnostic : Stress aigu

A
  • Sx surviennent entre 3 jrs et 1 mois après l’évènement traumatique
  • Détresse significative ou altération du fonctionnement social, occupationnel et de la vie courante
84
Q

Nommez les DDX : TOC (5)

A
  • TP obsessive- compulsive
  • Troubles anxieux
  • Tic et troubles des impulsions
  • Dépression majeure et bipolarité
  • Schizophrénie et troubles délirants

Comorbidité est la règle

85
Q

Nommez les DDX : Dysmorphie Corporel (5)

A
  • TOC (contenu de l’obsession qui est différent)
  • Troubles alimentaires
  • Anxiété sociale (gêne pas juste liée à autoperception d’un défaut)
  • Dépression majeure (évolution fluctuante et non chronique)
  • Troubles délirants
86
Q

Nommez les DDX : TSPT (9)

A
  • Trouble stress aigu (max 4 sem)
  • Trouble d’adaptation
  • Dépression majeure
  • Trouble psychotique
  • TOC
  • Trouble panique
  • Trouble factice
  • TP
  • TCC
87
Q

Nommez les DDX : Stress Aigu (5)

A
  • Trouble mental dû à une pathologie ou une substance
  • Trouble psychotique bref
  • Trauma / TSPT (> 1 mois)
  • Trouble panique
  • Trouble d’adaptation / deuil
  • Exacerbation d’un trouble mental préexistant à l’évènement traumatique
88
Q

C’est quoi le pronostic : TOC (2)

A
  • Évolution chronique persistante généralement, 50% restent avec sx
  • 20% rémission spontanée sans tx
  • Px défavorable si schizophrénie, début précoce et gravité des sx
89
Q

C’est quoi le pronostic : Dysmorphie Corporel (2)

A
  • Chronique et persistant
  • Sans rémission
  • Peut se détériorer avec le temps

* Apparaît durant adolescence

90
Q

C’est quoi le pronostic : TSPT (3)

A
  • Chronique, mais diminue rapidement pendant la 1ère année puis pendant 5 ans
  • 1/3 reste avec symptômes
  • Comorbidités +++
91
Q

C’est quoi le pronostic : Stress Aigu (2)

A
  • Aigu
  • Si persiste plus d’un mois, devient un TSPT
92
Q

C’est quoi le tx : TOC (3)

A
  • Antidépresseurs sérotoninergiques
  • TCC
  • Neurochirurgie
93
Q

C’est quoi le tx : Dysmorphie Corporel (2)

A
  • Thérapie cognitivo- comportementale & pharmacothérapie avec IRS
  • Antidépresseurs sérotoninergiques + AP 2e génération parfois
94
Q

C’est quoi le tx : TSPT (1)

A

Pharmacothérapie (antidépresseurs) + psychoéducation + psychothérapie axée sur le trauma

Benzo pas indiqués

95
Q

C’est quoi le tx : Stress Aigu (1)

A
  • Tx de choix : interventions psychologiques
  • Tx pharmaco pas indiqué
96
Q

Trouble panique

Lors de l’évaluation clinique d’un trouble de panique, que faut-il éviter en s’adressant au patient?

A

Il est important de ne pas banaliser les symptômes de panique. La psychoéducation sur leur origine (anxieuse et non physique) et sur les traitements disponibles est de rigueur.

97
Q

Trouble panique

Le trouble de panique est comment au niveau clinique? (3)

A
  • Le critère distinctif et spécifique de ce trouble est la présence d’attaque de panique spontanées et récurrente, ce qui occasionne des préoccupations persistantes.
  • Les patients peuvent craindre de s’évanouir, mais ne s’évanouiront jamais.
  • La fréquence des attaques est variable, allant d’hebdomadaire, mensuelle et parfois quotidienne.
98
Q

Trouble panique

Que veut dire exactement « récurrente » en évoquant une attaque de panique? (1)

A

Le terme récurrence signifie tout simplement qu’il y a eu plus d’une attaque de panique.

99
Q

Trouble panique

Vrai ou faux?

La présence d’attaques de panique peut occasionner des préoccupations chez le patient ou la patiente concernant sa santé physique.

A

Vrai.

L’émergence et la persistance des attaques de panique occasionnent chez les patients des préoccupations et des inquiétudes quant à leur santé physique (ai-je un infarctus?) ou mentale (suis-je fou?), ainsi que des soucis quant à l’image qu’ils peuvent donner lors de leurs crises ou de leurs activités hebdomadaires.

100
Q

Trouble panique

Vous aurez compris qu’une attaque de panique n’est pas un diagnostic en soi. Pourriez- vous me nommer 5 exemples ou diagnostics dans lesquels on pourrait retrouver une attaque de panique sans Trouble panique?

A
  1. Troubles anxieux → agoraphobie, phobie sociale, TSPT, …
  2. Troubles psychiatriques autres → dépression majeure, schizophrénie
  3. Abus de substances
  4. Maladies organiques → cardiaques, respiratoires, vestibulaires, gastro-intestinales
  5. Parfois chez les gens sains
101
Q

Trouble panique

Nommez des facteurs de mauvais pronostic des attaques de panique (3)

A
  • Attaque de panique sévère, longue durée de maladie, faible réponse au traitement initial
  • Présence d’une comorbidité ou trait : agoraphobie, personnalité anxieuse, hypersensibilité interpersonnelle, dépression majeure
  • Divorce des parents ou décès durant l’enfance, statut célibataire, classe sociale défavorisée
102
Q

Trouble panique

Nommez les critères diagnostiques du trouble panique (tableau)

A
103
Q

Nommez le trouble anxieux le plus invalidant

A

L’agoraphobie

104
Q

Agoraphobie

Qu’est-ce qui détermine l’impact négatif de l’agoraphobie sur le fonctionnement psychosocial et professionnel?

A

L’ampleur de l’évitement agoraphobique détermine l’impact négatif de ce trouble sur le fonctionnement psychosocial et professionnel.

105
Q

Agoraphobie

Vrai ou Faux

Le sens « agoraphobie » ne réfère pas à son sens étymologique strict

A

Vrai

  • Le sens « agoraphobie » ne réfère pas à son sens étymologique strict ;
  • il signifie toute situation ayant un noyau « claustrophobique », car elles provoquent chez le patient une impression où il est impossible de s’échapper d’un lieu ou d’une situation.
106
Q

Agoraphobie

Nommez les critères dx de : l’agoraphobie (Tableau)

A
107
Q

Phobie spécifique

Décrivez en vos mots l’explication comportementale du développement d’une phobie. (3)

A
  • La base de la théorie comportementale s’explique par un conditionnement dit classique, soit l’association entre un stimulus inconditionnel et un stimulus neutre, qui devient alors conditionné.
  • Par exemple, un patient peut faire une crise de panique (stimulus inconditionnel) à l’épicerie (stimulus neutre), et associer sa crise à l’épicerie, qui maintenant provoquera une forte réaction (devenu stimulus conditionné).
  • NB : Ce modèle comportemental de la phobie peut souvent s’appliquer aux autres troubles anxieux
108
Q

Phobie spécifique

Freud revient vous hanter!!! Seriez-vous capable d’expliquer pourquoi, selon lui, le petit Hans avait une phobie des chevaux? (3)

A
  • Il postule qu’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même est déplacée ; création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable.
  • Pour appuyer ces théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.
  • Donc, Hans a peur des chevaux ici puisqu’il avait peur de son père (complexe Œdipien), mais qu’il était inadéquat d’éprouver cette crainte, il l’a donc déplacé vers un objet plus adéquat, ici le cheval.
109
Q

Phobie spécifique

Nommez les critères dx : La phobie spécifique

*savoir les 5 types de phobies

A
110
Q

Phobie spécifique

Parmi ces types de phobie, un semble particulièrement héritable génétiquement? (2)

A
  • Celui concernant le sang – injection – accident.
  • C’est d’ailleurs le seul qui est présent dans une proportion H : F de 1 : 1 et qui peut amener des symptômes vasovagaux.
111
Q

Phobie spécifique

J’ai appris un nouveau mot en préparant ce document, saviez-vous ce qu’était la caligynécophobie? Stupéfiant n’est-ce pas? (1)

A

Caligynécophobie : peur des belles femmes

112
Q

Anxiété sociale

Le DSM-5 identifie 3 situations sociales pouvant entraîner la symptomatologie d’un trouble d’anxiété sociale… Lesquels? (3)

A
  • A. Interactions sociales (parler avec quelqu’un ou éviter un regard)
  • B. Être observé (faire quelque chose en public)
  • C. Performance devant autrui (parler en public ou avec quelqu’un d’autorité)
113
Q

Anxiété sociale

Nommez des éléments pouvant vous aider à distinguer le trouble d’anxiété social de la personnalité évitante. (3)

A
  • Bien que ces deux pathologies soient très semblables, certaines distinctions existent, notamment au niveau des critères
  • De plus, le TP évitant réfère davantage à un mode d’inhibition social relié au fait de ne pas penser être à la hauteur et de la crainte du jugement négatif d’autrui
  • L’anxiété sociale, tant qu’à elle, réfère davantage à une anxiété qui relève d’être exposé à une observation attentive d’autrui
114
Q

Anxiété sociale

Nommez les critères dx : Le trouble d’anxiété social (phobie sociale) (Tableau)

A
115
Q

TAG

Nommez les critères dx : Le trouble anxieux généralisé (Tableau)

A
116
Q

Trouble anxieux induit

Nommez les Critères diagnostiques du DSM-5 : Trouble anxieux induit par l’usage d’une substance (5)

A
  1. Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
  2. Mise en évidence des deux éléments suivants :
    • a) Le début des symptômes doit arriver pendant une intoxication aigüe, durant le mois suivant l’intoxication ou le sevrage de la substance
    • b) La substance est capable de produire les effets décrits en a
  3. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble anxieux non-relié aux substances (début avant abus de substance, durant + d’un mois après l’intoxication / sevrage ou arguments en faveur d’un autre trouble)
  4. La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
  5. La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

Spécificateur : nom de la substance responsable du trouble anxieux

117
Q

Trouble anxieux induit

Nommez les Critères diagnostiques du DSM-5 : Trouble anxieux lié à une condition médicale générale (5)

A
  1. Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
  2. Mise en évidence que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une autre affection médicale
  3. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
  4. La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
  5. La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants

Spécificateur : nom de la pathologie responsable du trouble anxieux

118
Q

Trouble anxieux induit

Nommez des substances d’intoxication qui causent : le trouble anxieux induit par l’usage d’une substance (7)

A
  • drogues (amphétamine, cocaïne, hallucinogènes, marijuana, stéroïdes),
  • anticholinergiques
  • aspirine
  • caféine
  • nicotine
  • sympathomimétiques
  • métaux lourds
119
Q

Trouble anxieux induit

Nommez des substances qui causent des sevrages et qui causent : trouble anxieux induit par l’usage d’une substance (4)

A
  • alcool
  • antihypertenseurs
  • opioïdes
  • sédatifs
120
Q

Trouble anxieux induit

Nommez des conditions médicale générale qui peuvent causer un trouble anxieux (25)

A
  • HTA, IDM, IC, trouble du rythme
  • hypoglycémie, troubles de la thyroïde
  • syndrome prémenstruel et ménopause
  • phéochromocytome
  • délirium, démence
  • dysfonction vestibulaire
  • épilepsie,infections du SNC, migraine, SEP
  • tumeurs
  • asthme
  • embolie pulmonaire, hyperventilation, anaphylaxie
  • infections
  • anémie / carence en B12
  • lupus érythémateux
  • troubles des électrolytes
  • urémie
121
Q

TOC

Décrire : Obsession (2)

A
  • Pensée, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets.
  • Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions.
122
Q

TOC

Décrire : Compulsion (2)

A
  • Comportements répétitifs ou actes mentaux que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
  • Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutée ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
123
Q

TOC

Nommez les critères dx : Le trouble obsessionnel-compulsif (Tableau)

A

Spécifier si :

  • Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ou insight
  • Avec mauvaise prise de conscience ou insight
  • Avec absence de prise de conscience ou insight/avec présence de croyances délirantes
  • En relation avec des tics
124
Q

TOC

Nommez les quatre thèmes d’obsession les plus souvent rencontrés dans le TOC (4)

A
  • Contamination (saleté / microbes / excréments / polluants
  • Obsession du doute (est-ce que j’ai bien barré la porte?)
  • Obsession de l’ordre et du rangement ou de symétrie (marcher le même nombre de pas sur les lignes du trottoir)
  • Obsessions répréhensibles à caractère sexuel / agressif / blasphématoire (crier durant une messe «Jésus est un bâtard »)
125
Q

TOC

Quelles sont les cinq compulsions les plus fréquentes?

A
  • Compulsion de vérification (mettre sa main, son pied, sa joue, son front sur le rond de poêle pour être certain qu’il est bien fermé)
  • Compulsion de lavage et nettoyage (se laver 1h de temps les mains après la salle de bain)
  • Compulsion de rangement (aligner ses 12 crayons exactement parallèles entre eux et à 1.3 cm du bord du bureau)
  • Compulsion de répétition (faire 17 coups de brosse à dent sur chaque dent)
  • Compulsion mentale aussi appelée « rituel mental » (toujours calculer les chiffres impairs à gauche du champ de conscience et les chiffres pairs à droite)
126
Q

TOC

En clinique, en plus d’avoir parfois de la difficulté à distinguer une obsession d’une compulsion, il peut être difficile de les distinguer d’un troisième type de symptôme. (Surtout chez un enfant qui est moins capable de se décrire …)

Ce troisième type de symptôme peut souvent s’apparenter à un syndrome fréquemment associé au TOC et partage probablement les mêmes bases étiologiques au niveau neurologique!!! Savez-vous de quoi je parle?
1. Nommez-le
2. Dites son lien de comorbidité avec le TOC
3. Ressemblance a/n génétique
4. Différence entre les deux et explication

A
  1. Syndrome de Gilles La Tourette
  2. Trouble le plus souvent comorbide avec les TOC
  3. Du point de vue génétique, on considère même que ce sont des phénotypes cliniques alternatifs d’un génotype commun
  4. La différence qu’il existe entre les deux est la nécessité de réaliser l’acte
    - Dans les obsessions-compulsions, la perte de contrôle est vécue comme une «contrainte subjective », une obligation
    - Pour les tics et impulsions, on éprouve un besoin d’accomplir le mouvement (tic) ou d’atteindre le soulagement /plaisir d’une impulsion.
127
Q

TOC

Enfin, il y a plus que de la médication ou de la psychothérapie comme possibilités thérapeutiques. Lorsque je traite un patient avec un TOC, quand devrais-je le référer à un collègue neurochirurgien et que peut-il faire ??? (3)

A
  • Lorsque le traitement pharmacologique et psychologique ne fonctionne pas, on peut réaliser une tractotomie sous-caudée, cingulotomie, leucotomie limbique ou capsulotomie antérieure.
  • Les procédures visent à interrompre les vois efférentes entre les noyaux gris centraux et le cortex frontal en diminuant de cette manière l’hyperactivité de ce dernier.
  • Ces chirurgies ont une efficacité de 30-60%, ce qui est impressionnant puisqu’elles sont réalisées sur des patients déjà très réfractaires au traitement.
128
Q

ODC

Si vous ne vous dirigez pas en psychiatrie, quelles sont les trois spécialités que vous pourriez choisir afin d’avoir plus de chance qu’un psychiatre d’évaluer un patient souffrant d’Obsession d’une dysmorphie corporelle?

A
  • Dermatologie
  • Chirurgie esthétique
  • Médecine dentaire
129
Q

ODC

Quelles sont les trois endroits du corps les plus souvent touchés par : Obsession d’une dysmorphie corporelle

A
  • Tête / visage / nez / cheveux
  • Peau
  • Organes sexuels (seins pour les femmes et pénis pour les hommes)
130
Q

ODC

Que pensez-vous d’un traitement par chirurgie pour un patient souffrant de ce trouble? (2)

A
  • Les interventions chirurgicales souvent réclamées par les patients s’avèrent inefficaces puisqu’elles ne corrigent pas les perceptions erronées inhérentes et persistantes d’un défaut physique.
  • Puisque le patient a souvent une mauvaise auto-critique, la chirurgie ne corrige pas réellement son erreur.
131
Q

ODC

Nommez les critères dx : Obsession d’une dysmorphie corporelle

A
132
Q

TSPT et trouble de stress aigu

Qu’est-ce que le CINE?

A
  • C – Contrôle : manque de Contrôle sur le stresseur et la situation
  • I – Imprévisibilité : quelque chose de totalement inattendu se produit ou alors on ne peut savoir à l’avance ce qui va se produire
  • N – Nouveauté : quelque chose de jamais expérimenté survient
  • E – Égo : le stress amène une menace à l’Égo. Les compétences et le Moi sont mis à l’épreuve, l’individu doute de ses capacités.
133
Q

TSPT et trouble de stress aigu

Vrai ou Faux

Le réseau et le support social pourrait être un facteur de protection pour Le trouble de stress post-traumatique et le trouble de stress aigu

A

Vrai.

  • Un manque de soutien de la part d’un réseau affectif et social est déterminant dans le développement d’un TSPT grave et chronique.
  • La qualité du soutien social peut avoir un impact positif ou négatif sur le traitement.
134
Q

TSPT et trouble de stress aigu

Vrai ou Faux

Après un traumatisme, il faut encourager le patient à parler de ce qu’il a vécu même si celui- ci est réticent, les rencontres de verbalisation étant prouvées très efficaces (3)

A

Faux.

  • Les périodes de « debriefing » n’ont pas été démontrées efficaces pour prévenir le TSPT.
  • Il sert surtout à créer un soutien psychologique dans les jours qui suivent l’événement.
  • On devrait de plus encadrer ces interventions pour que la verbalisation des émotions de devienne pas délétère.
135
Q

TSPT et trouble de stress aigu

Les périodes de « debriefing » sert surtout à créer un soutien psychologique dans les jours qui suivent l’événement. Au cours de ces rencontres, on devrait faire quoi? (6)

A
  • Éviter la terminologie psychiatrique
  • Donner de l’information sur les réactions possibles et sur la façon de les surmonter
  • Accentuer la régularisation en faisant valoir la normalité des réactions vis-à-vis d’un événement anormal
  • Offrir un soutien empathique sur des aspects pratiques
  • Adapter l’intervention au contexte culturel des personnes et à leur niveau développemental
  • Présenter la liste des ressources d’aide qui continueront d’être disponibles.
136
Q

TSPT et trouble de stress aigu

Vrai ou Faux

Etre intoxiqué à l’alcool durant un traumatisme diminue le stress lié à celui-ci en favorisant la dissociation et donc prévient la survenu d’un TSPT

A

Faux.

En fait, la dissociation est le symptôme qui prédit le mieux la survenue d’un TSPT.

137
Q

TSPT et trouble de stress aigu

Vrai ou Faux

Avoir eu des traumatismes dans l’enfance endurci les gens et diminue leur chance de développer un TSPT dans la vie adulte

A

Faux

138
Q

TSPT et trouble de stress aigu

Nommez : Facteurs prétraumatiques (8)

A
  • Bas âge au moment de l’évènement
  • Abus physiques et sexuels au cours de l’enfance
  • Traumas antérieurs
  • Expériences familiales difficiles (instabilités, dysfonctionnement, etc…)
  • Faible niveau socio-économique
  • Intelligence limite
  • Faible scolarité
  • Histoire psychiatrique personnelle et familiale
139
Q

TSPT et trouble de stress aigu

Nommez : Facteurs péritraumatiques (5)

A
  • Gravité de l’évènement, surtout si comporte des blessures
  • Réaction de peur intense, d’horreur et d’impuissance
  • Le type de trauma (viol chez les femmes et les hommes est le plus important prédicteur de TSPT)
  • Participation active de l’événement plutôt que d’en être le témoin
  • Dissociation lors du trauma (symptôme qui prédit le mieux le TSPT)
140
Q

TSPT et trouble de stress aigu

Nommez : Facteurs post-traumatiques (5)

A
  • Manque de soutien de la part d’un réseau affectif et social
  • Comorbidités
  • Symptomatologie de reviviscence et d’évitement
  • Atteinte de l’image de soi
  • Contexte de vie précaire
141
Q

TSPT et trouble de stress aigu

Les comorbidités sont plus souvent présentes qu’absentes dans le TSPT, on note parmi eux quoi? (5)

A
  • Trouble de l’humeur
  • Abus de substance
  • Troubles anxieux
  • Troubles somatoformes
  • Troubles de la personnalité
142
Q

Nommez le no commercial, posologie et doses équivalentes pour : Lorazépam

A
  • Nom commercial : Ativan
  • Posologie (mg) : 0,5 – 2,00 TID
  • Doses équivalentes (mg) : 1,00 (référence)
143
Q

Nommez le no commercial, posologie et doses équivalentes pour : Clonazepam

A
  • Nom commercial : Rivotril
  • Posologie (mg) : 0,25 – 2,00 BID ou TID
  • Doses équivalentes (mg) : 0,25
144
Q

Nommez le no commercial, posologie et doses équivalentes pour : Oxazepam

A
  • Nom commercial : Serax
  • Posologie (mg) : 10,00 – 30,00 TID ou QID
  • Doses équivalentes (mg) : 15,00
145
Q

Critères dx DSM-5 : TSPT

A
146
Q

Critères dx DSM-5 : Trouble de stress aigu

A