Thème 8 Flashcards
Situer approximativement l’apparition des Angiospermes, et le moment où elles sont devenues dominantes
Apparition vers 140-180 MA selon horloge moléculaire, plus vieux fossile début du crétacé, mais domiance commence vers la milieu du crétacé
Résumer les principaux traits de Angiospermes
Organes reproducteurs regroupés dans une fleur
Ovaire enveloppant les ovules, se transformant en fruit (avec des graines)
Sac embryonnaire (gamétophyte femelle) avec généralement 7 cellules et 8 noyaux; absence d’archégone
Double fécondation de l’ovule: embryon et albumen (tissu nourricier)
Étamines avec 2 paires de sacs polliniques
Éléments de vaisseau (en plus des trachéides)
Positionner les grands clades d’Angiospermes sur une phylogénie.
Angiospermes basales comme ancestraux, suivi des Magnoliidés qui font partie des angiospermes basaux. Ensuite Monocotylédones, puis Eucotylédones
Identifier les principales tendances évolutives concernant le pollen, la nervuration des feuilles, et les pièces florales.
Pollen : nb de pores augmente, augmente prob. de fécondation
Feuilles : de plus en plus de nervures, augmente l’efficacité photosynthétique
Fleur : noyaux passe de supère à infère, pièces florales indéfini à défini (monocot = 3, dicot = 4/5), périanthe indifférencié (tépales ou
transition graduelle) -> périanthe avec calice et corolle, parties florales libres (4 verticilles) -> parties florales fusionnées (moins de verticille), symétrie radiale -> bilatérale ou aucune.
Comprendre comment les fruits ont évolué en fonction de leurs agents de dispersion.
- L’autochorie : Le fruit se disperse de lui-même, grâce à des mécanismes d’éjection.
- La barochorie : Le fruit tombe simplement au sol par gravité. C’est le cas de nombreux fruits à noyaux comme les cerises ou les noix.
- L’anémochorie : Le fruit est dispersé par le vent. Les fruits adaptés à ce mode de dispersion sont souvent légers, munis d’ailes, de poils ou de plumes (comme les graines de pissenlit).
- L’hydrochorie : Le fruit est dispersé par l’eau. Les fruits flottants, comme les noix de coco, sont adaptés à ce mode de dispersion.
- La zoochorie : Le fruit est dispersé par un animal. C’est le mode de dispersion le plus diversifié :
Endozoochorie : L’animal ingère le fruit et les graines sont dispersées dans ses excréments. Les fruits sont souvent colorés et charnus pour attirer les animaux.
Épizoochorie : Les graines s’accrochent à la fourrure ou aux plumes des animaux. Les fruits sont munis de crochets ou d’épines.
Adaptations des fruits pour l’endozoochorie (digestion) :
Couleur vive : Pour attirer les animaux.
Saveur sucrée : Pour récompenser l’animal.
Texture : Certaines graines sont résistantes à la digestion et passent intactes dans le tube digestif.
Discuter de l’importance de la coévolution entre pollinisateurs et fleurs pour expliquer l’explosion des Angiospermes (« mystère abominable » de Darwin).
Le rôle de la coévolution dans l’explosion des Angiospermes
Mutualisme : L’interaction entre les fleurs et les pollinisateurs est un mutualisme : les plantes offrent du nectar et du pollen comme récompense aux pollinisateurs, tandis que ces derniers assurent le transport du pollen d’une fleur à l’autre, favorisant ainsi la fécondation.
Coadaptation : Au fil du temps, les plantes ont développé des adaptations pour attirer des pollinisateurs spécifiques : couleurs vives, parfums, formes particulières. Les pollinisateurs, quant à eux, ont développé des structures adaptées pour récolter le nectar et le pollen, comme les longues proboscis des papillons ou les poils des abeilles.
Diversification : Cette coadaptation a entraîné une diversification explosive des formes florales et des adaptations des pollinisateurs. Chaque nouvelle adaptation ouvrait de nouvelles voies évolutives, permettant aux plantes de coloniser de nouveaux habitats et d’exploiter de nouvelles ressources.
Radiation adaptative : La coévolution a ainsi favorisé une radiation adaptative des Angiospermes, c’est-à-dire une diversification rapide à partir d’un ancêtre commun.
Reconnaître le rôle de la polyploïdie dans la diversification des Angiospermes.
Nouvelle variabilité génétique : La duplication des gènes entraîne une redondance génétique. Certains de ces gènes dupliqués peuvent acquérir de nouvelles fonctions ou être exprimés de manière différente, créant ainsi de nouvelles variations phénotypiques.
Isolement reproductif : Les polyploïdes sont souvent isolés reproductivement des espèces parentales, ce qui peut conduire à la formation de nouvelles espèces.
Adaptation à de nouveaux environnements : La polyploïdie peut conférer aux plantes de nouvelles capacités d’adaptation, telles qu’une meilleure tolérance aux stress environnementaux, une croissance plus rapide ou une modification de la phénologie.
Spéciation sympatrique : La polyploïdie peut conduire à la formation de nouvelles espèces au sein d’une même population, sans séparation géographique.
Placer correctement les classes de poissons sur une phylogénie : Agnathes, Chondrichtyens, Sarcoptérygiens, et Actinoptérygiens
Agnathes plus ancestraux, puis, condrichtyens suivi des sarcoptérygiens comme groupe soeur des actinoptérygiens
