Theme 6: Gestion de l'encaisse Flashcards

1
Q

décrit le financement long terme

A

États financiers prévisionnels
politique de dividendes
structure financière
financement publique en actions ou obligations

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2
Q

décrit le financement court terme

A

Niveau d’encaisse sécuritaire
Niveau d’emprunt court terme et les outils
Niveau de crédit clients
Niveau d’inventaire cible

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3
Q

décrit les actifs courants

A

actif court terme

l’encaisse ajoutée à tous les actifs convertibles rapidement sans dépréciation

Encaisse, placements à court terme, comptes clients, inventaire.

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4
Q

décrit les passifs courants

A

les obligations financières qui réclament un paiement en encaisse dans une durée d’un an ou un cycle d’opération

Comptes fournisseurs, dépenses payables telles que salaires, impôts… et remboursement court terme

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5
Q

nomme par ordre de liquidité les actifs courants (CT)

A

Encaisse
placements à court terme
comptes clients
inventaire (stocks)

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6
Q

décrit le bilan comptable

A

actif CT:
- encaisse
- placements à court terme
- comptes clients
- stocks

actif LT:
- biens corporels
- biens incorporels (intangibles)

passif CT:
- emprunt CT
- compte fournisseurs
- partie CT de dette LT

passif LT:
- dette LT

CP:
- Capital actions ordinaire
- capital actions privilégiées
- bénéfices non répartis

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7
Q

quelle est l’équation des fonds de roulement

A

actif CT - passif CT

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8
Q

quelle est l’équation de l’encaisse à l’aide du bilan

A

encaisse = Dette LT + CP + Passif CT - les autres actifs CT - actif LT

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9
Q

nomme les moyens de faire une augmentation des liquidités

A
  • Dette long terme : emprunt
  • Fonds propres : vente d’actions, nouvelles ou autres
  • Passif court terme : obtenir des délais de paiement ou une facilité d’encaisse à 90 jours
  • Actif court terme : vendre l’inventaire, réduire le délai de paiement des clients
  • Actif long terme : vendre des immobilisations
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10
Q

nomme les moyens de faire diminuer (utiliser) les liquidités

A
  • Dette long terme : remboursement
  • Fonds propres : rachat d’actions ou paiement de dividende
  • Actif court terme : augmenter l’inventaire, accorder des facilités de paiement plus généreuses aux clients
  • Actif long terme : investir dans des immobilisations
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11
Q

qu’est-ce que le cycle d’exploitation (opérationnel) ?

A

La période comprise entre l’acquisition de l’inventaire et l’encaissement des comptes clients

= Durée d’inventaire + Durée des comptes clients

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12
Q

qu’est-ce que le cycle de l’encaisse

A

La période comprise entre l’encaissement des comptes clients et le moment de payer notre inventaire

= Cycle d’exploitation - Cycle fournisseurs

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13
Q

nomme les cycles de liquidité

A

le cycle d’exploitation
le cycle de l’encaisse

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14
Q

nomme les 2 politiques de financement court terme

A
  • Politique flexible (conservatrice)
  • Politique restrictive (agressive)
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15
Q

décrit la politique de financement à court terme FLEXIBLE

A
  • haut ratio
    – Garder une encaisse et des investissements court terme importants
    – Garder un haut niveau d’inventaire
    – Octroyer et obtenir un haut niveau de crédit chez les fournisseurs (haut niveau de comptes clients et fournisseurs)
  • Plus coûteux, Plus de ventes
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16
Q

décrit la politique de financement à court terme RESTRICTIVE

A
  • bas ratio
    – Bas niveau d’encaisse, d’investissements court-terme et d’inventaire
    – Et abaisser le crédit de nos clients (bas niveau de compte clients)
  • Moins coûteux, Moins de ventes, Prix plus élevé
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17
Q

Pour déterminer le niveau optimal d’actifs à court terme, il faut calculer quoi

A

les coûts des différentes politiques.

L’objectif est de comparer les coûts d’une politique flexible avec ceux d’une politique restrictive et d’arriver au compromis le plus satisfaisant

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18
Q

nomme les deux types de couts lorsqu’on veut comparer ceux d’une politique flexible avec ceux d’une politique restrictive

A
  • Les coûts de possession (carrying cost)
  • Les coûts de fidélisation (shortage cost)
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19
Q

décrit Les coûts de possession (carrying costs)

A

– Les coûts qui augmentent lorsque le niveau d’investissement de l’entreprise dans son actif court terme augmente
– Plus l’entreprise investit dans son actif CT, plus les coûts de possession augmentent
– Il s’agit du coût d’opportunité de détenir des actifs court-terme, ainsi que des coûts de maintien de la valeur économique de ces actifs:
* Le rendement court terme des investissements est
généralement plus bas que le rendement réalisé
par l’entreprise si elle plaçait la valeur de ces actifs
* Mais le coût associé à emprunter ou à faire défaut
est plus élevé, voire énorme

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20
Q

décrit Les coûts de fidélisation (shortage cost)

A

– Les coûts qui diminuent lorsque le niveau d’investissement de l’entreprise dans son actif court terme augmente
– Plus l’entreprise investit dans son actif CT, plus les coûts de fidélisation diminuent
– Deux types de coût de fidélisation:
* Les coûts de passation de commandes d’actifs
court terme, liquidité ou inventaire
* Les coûts liés à l’absence de réserve de sécurité,
ventes perdues, diminution de l’achalandage…

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21
Q

Le financement : un cas idéal

Dans un monde parfait, on peut toujours financer _______________________

A

l’actif CT avec une dette CT et l’actif LT avec une Dette LT.

Le fonds de roulement est donc nul

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22
Q

Le financement : Dans un monde moins parfait

Le niveau d’investissement CT peut difficilement ______ et l’investissement long terme peut ___________

A

être nul

varier

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23
Q

Le financement : Dans un monde moins parfait

On peut observer :

A
  • Tendance à la croissance
  • Variation saisonnière
  • Des fluctuations indépendantes des deux premiers points
  • Des actifs CT permanent (niveau minimum constant)
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24
Q

Financement optimal: nomme les critères

A
  1. réserve de liquidités
  2. Opération de couverture à terme
  3. Taux d’intérêt relatif
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25
Q

nomme les avantages et inconvénients d’une réserve de liquidité pour un financement qui est optimal

A

Avantages
* Quelques surplus pour réduire le coût d’emprunt
* Limite la détresse financière
* Offre l’opportunité de profiter de certaines occasions avantageuses

Inconvénients
* Le rendement CT des actifs est moins important que celui des actifs LT
* Et en théorie, la VAN des investissements financiers est nulle

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26
Q

décrit ce qu’est une opération de couverture à terme pour un financement qui est optimal

A

– Faire correspondre la maturité des actifs avec celle de leur financement
* Actif CT avec Emprunt CT
* Actif LT avec Dette LT et fonds propres
– L’asynchronisme est très risqué

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27
Q

décrit le taux d’intérêt relatif pour un financement qui est optimal

A

– Taux CT normalement moins élevé que Taux LT, donc le financement CT (dette CT) peut être une bonne option
– Mais en cas de hausse des taux ou de détresse financière, l’entreprise pourrait ne pas pouvoir se refinancer

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28
Q

décrit ce qui arrive lors d’un financement extrême avec une politique FLEXIBLE

A

Existence permanente d’un surplus de liquidités et un important investissement en titres CT: financement interne

29
Q

décrit ce qui arrive lors d’un financement extrême avec une politique RESTRICTIVE

A
  • Actif CT (variation saisonnière) financé par emprunt CT
  • Actif LT financer par DLT + E
30
Q

décrit comment ce comporte un financement optimal

A
  • Existence d’un surplus de liquidités pour financer les variations saisonnières
  • L’excédent de réserve est investi dans des titres CT
  • L’emprunt CT est utilisé pour le cas où cette réserve est épuisée
  • L’actif LT et la partie permanente de l’actif CT est financée avec de la Dette LT + E
31
Q

qu’est-ce qu’un budget de caisse

A

Les prévisions d’encaissements et de décaissements (entrées et sorties de fonds) pour la prochaine période de planification

Outil #1 en planification de financement court terme

Permettent d’identifier les périodes de surplus d’encaisse ou d’emprunt

Permettent de chercher des sources de financement avant d’être en détresse ou simplement dans le besoin

32
Q

explique Le crédit de fonctionnement (ou encore facilité de caisse)

A

– Emprunt négocié auprès des banques généralement par une petite entreprise pour financer ses activités quotidiennes (remboursable à quelques mois).
- Mécanisme d’ajustement essentiel pour les trésoriers d’entreprise. Mais, ne doit pas devenir une source de financement habituelle et durable. Du reste, leur coût pénalise une utilisation excessive.
– Peut être garanti ou non par un bien offert en nantissement (petites entreprises)
– Dans le cas d’entreprise possédant une très forte cote de crédit, cette facilité peut être négociée sans garanties sur la base de projections de flux monétaires futurs
– Dans le cas de marge non garantie, une assurance est généralement facturée
– Dans tous les cas, des frais de comptabilité et de gestion des prêts, ainsi qu’un taux d’intérêt

33
Q

explique Le crédit relais (bridge loan)

A
  • Il s’agit d’un crédit en attendant une recette future qui permettra de la rembourser:
  • augmentation de capital, émission obligataire, vente d’une filiale. Prêt à court terme, onéreux, correspondant à des montants souvent importants.
  • Sa fréquence d’utilisation est fortement corrélée avec le marché des fusions acquisitions.
  • De plus, sa marge augmente très fortement avec la maturité afin de pousser l’entreprise à procéder à la cession d’actifs ou à l’émission de titres prévues….
34
Q

nomme les emprunts à court terme

A
  • le crédit de fonctionnement (facilité de caisse)
  • le crédit relais (bridge loan)
  • l’escompte
  • affactuage (factoring)
  • créances titrisées
  • le crédit de financement des stocks
  • le crédit commercial
  • les billets de trésorerien
35
Q

nomme les emprunts à moyen terme

A
  • ## le prêt à terme (term loan)
36
Q

quelles sont les raisons de détenir l’encaisse

A
  • La gestion de la trésorerie a comme objectif fondamental de maintenir l’investissement en argent au plus bas niveau possible, tout en veillant à assurer une exploitation efficace et efficiente de l’entreprise
    – Conseil #1 : « recouvrer les créances le plus tôt possible et payer les fournisseurs le plus tard possible »
37
Q

décrit un escompte (emprunt court terme)

A

– Le banquier met à la disposition de l’entreprise le montant spécifié sur un effet de commerce non échu, moins les intérêts et commissions.
– La banque qui escompte l’effet en devient propriétaire et est remboursée par l’encaissement de l’effet de commerce auprès du débiteur de l’opération, i.e. le client de son client. Si l’effet est impayé, la banque se retourne contre l’entreprise qui lui a présenté la créance (qui est donc responsable de la défaillance de son client).
– C’est un moyen de financer une entreprise à partir du crédit qu’elle accorde à d’autres entreprises (notamment des entreprises réputées auprès des banques). Le coût de financement peut être plus faible que sur un prêt classique.
– Le risque de la banque est limité: double garantie, du client de son client, et en cas de défaut de celui-ci de son propre client.
– L’escompte peut être avec recours (dans ce cas, elle fait partie du bilan de l’entreprise), ou sans recours (la créance cédée est sortie du bilan). Dans ce dernier cas, la banque ne peut pas se retourner contre son client (le 2eme niveau de garantie ne joue plus).

38
Q

décrit l’affacturage (factoring)

A

– L’affacturage est un autre moyen de financement, en très forte croissance depuis 20 ans, sous l’impulsion des grands groupes.
– Dans le cadre d’un contrat, une société d’affacturage gère les comptes clients d’une entreprise en achetant ses créances clients, et s’occupant du recouvrement pour son propre compte, et en supportant le cas échéant les pertes sur des débiteurs insolvables.
– L’entreprise d’affacturage s’occupe du recouvrement des créances; le système offre ainsi une assurance pour l’entreprise de recouvrir une proportion très importante de ses C.C à des échéances préétablies ou à échéance
* La clause de garantie (entre 8 et 15%) du montant
des créances cédées permet de couvrir les impayés
venant de défauts de paiement ou de litiges
commerciaux.
* Le mandat inclut de ne pas s’aliéner les clients par
des pratiques de recouvrement douteuses ou
agressives
– Certaines grandes entreprises proposent à leurs fournisseurs de l’affacturage inversé (reverse factoring), et contribuent ainsi à leur financement
– Dans le cadre d’un contrat, une société d’affacturage gère les comptes clients d’une entreprise en achetant ses créances clients, et s’occupant du recouvrement pour son propre compte, et en supportant le cas échéant les pertes sur des débiteurs insolvables.
– L’affacturage regroupe 4 types de services:
* Un financement à un coût compétitif
* L’externalisation de la fonction de recouvrement
* Une assurance contre les impayés
* Une déconsolidation dans le cas d’un affacturage sans recours,
lorsque l’ensemble des avantages et risques de la créance sont
transférés à la société d’affacturage.

39
Q

décrit les créances titrisées

A

– Au départ, une technique mise en place par les banques pour refinancer une partie de leurs encours, c’est-à-dire transformer des prêts à leurs clients en titres financiers négociables.
– Couvre actuellement de nombreux actifs: des encours de crédits immobiliers, des crédits à la consommation, des encours de cartes de crédit, des créances clients.
– Ces encours sont sélectionnés en raison de leur qualité (faible risque de défaut). Pour réduire le risque davantage, ces titres sont groupés. La diversification est supposée réduire le risque un peu plus (la crise de 2008 a montré les limites de ce raisonnement).
– Ces encours sont ensuite groupés dans une société ad hoc, qui les achète, en se finançant par l’émission de titres vendus à des investisseurs (un mélange de capitaux propres et de dette, senior et subordonnée).
– L’entité ainsi créée reçoit les flux d’intérêt ou le remboursement des créances qui ont été achetées aux banques ou aux entreprises. Elle les reverse ensuite aux investisseurs par le paiement d’intérêts et le remboursement de leurs titres.
– Pour obtenir une meilleure note de crédit pour les titres financiers émis, un volume de créances plus important que nécessaire peut être proposé aux investisseurs, la fraction supplémentaire servant de garantie. Une police d’assurance peut aussi être souscrite.
– En général, l’entité de titrisation sous-traite la gestion administrative et le recouvrement à un gestionnaire. Des montages financiers plus complexes sont possibles, pour satisfaire les besoins des différents investisseurs (pas de revenu, revenu régulier, en augmentation….).
– Certains éléments de l’actif peuvent être de meilleure qualité que le bilan total de l’entreprise de départ. Cela peut alors permettre un financement à un coût plus faible. Mais ne pas sous-estimer le coût de ces montages. C’est pourquoi, ils sont accessibles aux grandes entreprises (SEARS et SEARS Canada Receivables Trust par exemple)
qui peuvent y mettre plus de 50 millions de dollars d’actifs.
– L’utilisation de certains prêts subprime dans certaines opérations de titrisation a jeté un certain discrédit sur la technique. Cependant, aux USA, les monteurs d’opérations de titrisation doivent désormais garder sur leur propre bilan 5% du risque des actifs titrisés. Il s’agit de les inciter à regarder la qualité des actifs et à ne pas simplement chercher à transmettre la patate chaude à quelqu’un d’autre, au détriment des investisseurs….

40
Q

décrit le crédit de financement des stocks

A

– Emprunt garanti à court terme pour l’achat de stocks (garantie enregistrée et exclusive)

41
Q

décrit le crédit commercial

A

– L’achat de fournitures à crédit peut être financé par un crédit commercial simple sans obligations, ni restriction constituer par l’octroi de conditions avantageuses par le fournisseur afin de rester concurrentiel
– L’augmentation des comptes fournisseurs constitue une source de fonds et un financement automatique

42
Q

décrit les billets de trésorerie

A

– Titres de créance négociable, avec une maturité de 1 jour à un an (en général entre 1 et 3 mois)
– Les grandes entreprises avec une excellente cote de crédit peuvent émettre des papiers commerciaux (commercial papers ou des acceptations bancaires) directement auprès d’investisseurs, sans passer par les banques, à des conditions proches du marché monétaire.
– Au Canada, ils sont cotés par le Dominion Bond Rating Service (DBRS) et le Canadian Bond Rating Service (CBRS).
– Garantis par une marge de crédit bancaire spéciale, le coût d’un papier commercial est généralement 1% moins cher qu’un emprunt bancaire.
– Pour une émission de billets de trésorerie, l’obtention d’une note de crédit est facultative en théorie (mais l’entreprise doit spécifier si elle a demandé une notation, et la note obtenue)…
– L’émetteur peut négocier avec sa banque un engagement de substitution: celui-ci lui garantit que le montant désiré lui sera consenti par celle-ci si les conditions de marché ne permettaient pas de renouveler les billets. Très utile en 2008 quand ce marché s’est retrouvé quasiment complètement bloqué. Ces lignes de secours sont d’ailleurs exigées par les agences de notation pour avoir une bonne note de crédit (“maintenir une ligne de secours de 70% de l’encours de billets de trésorerie”).
– Des entreprises de toute nationalité peuvent émettre de billets de trésorerie (commercial paper) aux USA.
– L’acceptation bancaire est une variante du papier. La banque accepte un billet dont elle exige un droit de timbre de 0.2 à 0.75% en échange de la garantie du capital et des intérêts

43
Q

décrit le prêt à terme (term loan)

A
  • Utile quand l’entreprise souhaite lever un montant important pour un investissement clairement identifié à moyen terme.
  • Le term loan est moins flexible que la ligne de crédit, mais il peut généralement être remboursé en partie par anticipation
44
Q

décrit l’emprunt long terme

A

– Peut se dérouler via le marché bancaire ou les marchés financiers.
– En revanche, les petites entreprises n’ont accès qu’au marché bancaire ou garanti.
– Pour les grands groupes, l’endettement de marché représente environ 50% de leur endettement.
– L’avantage du marché bancaire est qu’il s’adapte exactement aux besoins de l’entreprise. En revanche, le marché obligataire impose de fortes contraintes. Pour pouvoir être coté, un titre doit avoir une liquidité suffisante. Taille minimum de l’émission: 150 millions! La durée du financement obligataire est généralement plus longue (12 ans ou plus, alors que les prêts bancaires vont rarement au-delà de 5 ans).
– Les crédits bancaires peuvent être obtenus assez rapidement, alors que l’appel au marché demande plusieurs semaines afin de préparer la documentation et d’informer les investisseurs. Sans parler de l’incertitude venant des conditions de marché (à moins d’avoir une excellente note de crédit).
– Les coûts sont de nature différente: le taux d’intérêt offert par la banque peut être déconnecté du véritable risque. Proposer des conditions très intéressantes peut permettre de vendre d’autres produits à l’entreprise (opérations de change, gestion de l’épargne salariale, gestion des flux de trésorerie, mandat de cession…).
– L’appel au marché suppose d’informer continuellement les investisseurs sur la santé de l’entreprise, et de faire noter l’émission.
– Enfin, les emprunts bancaires sont souvent plus contraignants en termes d’engagements pour l’emprunteur à cause des covenants.

45
Q

vrai ou faux

Depuis les années 200, la part des liquidités dans le bilan n’a cessé de grandir

A

vrai

46
Q

Dans son ouvrage «Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie»(1936), John Keynes a déterminé trois raisons qui justifient l’importance accordée aux liquidités

nomme les

A

– Le motif de précaution
– Le motif de spéculation
– Le motif de transaction

47
Q

décrit le motif de précaution comme raison qui justifie l’importance accordée aux liquidités

A

– Besoin de détenir des liquidités en guise de marge de sécurité pour servir de réserves financières. Leçon tirée de la crise de 2008.
– Plus une entreprise a du mal à accéder aux marchés financiers en temps normal, plus elle accumulera du cash.
– Les clients, fournisseurs et salariés peuvent être rassurés par la présence de cash, en particulier quand ils doivent s’engager à long terme avec l’entreprise (BTP, défense….). Par exemple, le groupe automobile Peugeot maintient 11.7 Milliards d’euros de cash pour rassurer les tiers alors que sa note de crédit est mauvaise (BB, soit non-investment grade).
– Dans les sociétés à forte R&D (pharmacie, technologies), la détention de cash atténue les fluctuations des flux de trésorerie et le risque de l’investissement pour l’actionnaire. En 2004, 16% des revenus de Sanofi venaient d’un médicament, le Plavix, dont le brevet était attaqué par les fabricants de générique aux USA. Le groupe disposait de 2.4 Mds d’euros de cash.

48
Q

décrit le motif de spéculation comme raison qui justifie l’importance accordée aux liquidités

A

– Besoin de détenir des liquidités pour tirer profit d’occasions d’investissements additionnels, tels des achats à prix de faveur.
– Certaines études ont montré que les entreprises qui ont du cash ont tendance à gagner des parts de marché au cours des années suivantes par rapport à leurs concurrents qui en ont moins.
– L’investissement peut prendre un peu de temps à avoir lieu après un désinvestissement. Vivendi a vendu SFR, Télécom Maroc, et Activision en 2014, mais les fonds n’ont été réinvestis qu’à partir de 2016, et 2017 avec l’achat de Gameloft, Telecom Italia ou Havas.

49
Q

décrit le motif de transaction comme raison qui justifie l’importance accordée aux liquidités

A

Besoin de détenir des liquidités pour faire face aux activités normales de décaissement et de recouvrement associées aux opérations en cours

50
Q

Dans le monde réel, on peut également noter qu’une partie des liquidités n’est pas l’objet d’un choix délibéré.

donne un exemple

A

Par exemple, certains fonds sont bloqués dans des pays à contrôle de change rigoureux; ou bien la remontée des liquidités au siège du groupe impliquerait le versement d’impôts supplémentaires (retenues à la source, comme au Brésil), d’autres viennent du versement de dépôts de garantie (dans certains pays, ces fonds doivent être bloqués dans des comptes ad hoc).

51
Q

fait la différence entre la gestion de liquidité et la gestion de la trésorerie

A

La gestion de liquidité concerne la quantité optimale d’actifs liquides dont une entreprise doit disposer et constitue l’un des aspects de la politique de gestion de l’actif court terme

La gestion de la trésorerie se rapproche de la façon d’optimiser les mécanismes de recouvrement de l’encaisse et de son décaissement.

52
Q

nomme les couts de détention de l’encaisse

A
  1. couts de renonciation ou de possession
  2. couts d’emprunt ou de pénurie
  3. trade-off
53
Q

décrit Les coûts de renonciation ou de possession en lien avec la détention de l’encaisse

A

les coûts liés à un surplus dans l’encaisse qui n’est alors pas utilisé pour d’autres opportunités de rendement, interne ou externe

54
Q

décrit Les coûts d’emprunt ou de pénuerie en lien avec la détention de l’encaisse

A

les coûts liés à un manque d’encaisse qu’il faudra compenser en se finançant à court terme

55
Q

décrit Les coûts “Trade-Off” en lien avec la détention de l’encaisse

A

Pour déterminer son solde d’encaisse cible, une entreprise doit comparer les avantages et inconvénients de détention d’encaisse à ces coûts

56
Q

décrit Le solde d’encaisse cible en général

A

Niveau d’encaisse souhaité par une entreprise et déterminé par un compromis entre les coûts de possession et les coûts de pénurie (ou frais d’ajustement)

57
Q

Le solde d’encaisse cible:

Toutes choses égales par ailleurs :

Plus le taux d’intérêt est élevé, _______

A

moins le solde d’encaisse cible est élevé

58
Q

Le solde d’encaisse cible:

Toutes choses égales par ailleurs :

Plus le coût de transaction est élevé, ___________

A

plus le solde d’encaisse cible est élevé

59
Q

Le solde d’encaisse cible:

Toutes choses égales par ailleurs :

Plus la volatilité des flux monétaires est importante, __________________

A

plus l’encaisse cible est élevée

60
Q

qu’est-ce que les éléments de transit

A

il s’agit de la différence entre l’encaisse comptable et l’encaisse bancaire.
l’effet net des cheques retenus dans le processus de compensation

= solde disponible - solde du livre

61
Q

vrai ou faux

le solde du compte de banque est le plus important

A

vrai

62
Q

quelles sont les 2 délai du parcours des éléments en transit et décrit les

A
  1. le délai de poste: partie du processus de recouvrement et décaissement pendant laquelle les chèques sont en transfert postal. Ce délai tend à diminuer avec l’augmentation des possibilités de paiement électronique
  2. le délai de traitement: délai entre la réception et l’enregistrement du chèque, puis le transfert à la banque
  3. le délai de compensation: Temps requis pour la compensation d’un chèque dans le système bancaire
63
Q

vrai ou faux

un cheque augmente la valeur au livre bien avant d’être crédité dans le compte. l’inverse est vrai pour un décaissement

A

vrai

64
Q

quelles sont les caractéristiques des titres à court terme (investissement à court terme)

A

– Les titres les plus utilisés sont souvent d’une durée inférieure à 3 mois
– Faible risque de taux d’intérêt
– Faible risque de défaut
– Forte liquidité
– Fiscalité favorable en ce qui concerne les dividendes des compagnies canadiennes

65
Q

qu’est-ce que le marché monétaire (money market)

A

– Marché des actifs financiers court terme, soit une échéance de 1 an ou moins

Bons du trésor, papiers commerciaux (pas garanties), certificats de dépôt, et titres spécifiques titrisés

66
Q

nomme les investissement à court terme

A
  • marché monétaire
  • surplus d’encaisse temporaire
67
Q

décrit les surplus d’encaisse temporaire

A

– Saisonnalité ou activité cyclique

– Planification de dépenses d’investissement prévues

68
Q

décrit le cout du transit

A

– Le coût de renonciation découlant de la non-utilisation de cette encaisse
– Par contre, diminuer le transit est un projet qui comporte des coûts
– Le coût du transit est donc une VAN
– Le coût de renonciation découlant de la non-utilisation de cette encaisse
– Par contre, diminuer le transit est un projet qui comporte des coûts