TD 6 - La plasticité et le structure cérébral Flashcards
Quels sont les faisceaux impliqués dans le langage et quels atteints trouve-t-on s’il y aura une lésion dans ces derniers?
Une lésion du Faisceaux Arqué (AF) induira des troubles d’articulation, du syntaxe et de répétition. Le Faisceau Longitudinale Inférieure (ILF) et le Faisceau Fronto-Occipital Inférieur (IFOF) sont impliqués dans l’accès sémantique des mots. On trouve également le Faisceau Usine (UF), mais aussi le Faisceau Aslent qui provoque le bégaiement suite d’une lésion.
La voie ventrale sémantique (IFOF, frontal et pariétal) est dédiée plus dans la sémantique et la voie dorsale phonologique est plus dédiée à la phonologie. Stimulation de l’IFOF induit à une paraphasie sémantique. On trouve une paraphasie phonémique lorsqu’on stimule la voie dorsale ou tout simplement le faisceau arqué.
Comment se différentie le développement des hémisphères entre les enfants neurotypiques et les enfants ayant des troubles du langage?
Normalement on trouve un hémisphère gauche plus développé chez les enfants normaux.
On trouve des hémisphères plus symétriques chez les enfants atypiques.
Quelles sont les variations interindividuelles de la structure cérébral qu’on trouve lors de la SED (stimulation éléctrique directe)?
Les différences inter-individuelles sont plus importantes au niveau cortical et moins importantes au niveau des faisceaux (Ius et al., 2011). En outre, ces structures fonctionnelles sont souvent plus étendues et diffus que attendu et se superposent. En outre, plus les tâches sont simples, plus leur localisation est concentrée sur une région spécifique et plus la tâche est complexe, plus on a une activation diffuse (Vigneau et al., 2014).
Structure cérébrale dans le cas d’un gliome
Il y a souvent un déplacement préopératoire, péropératoire et post-opératoire des zones fonctionnelle.
Les zones fonctionnelles peuvent alors être redistribuées plus à distance au même hémisphère ou être déplacées dans l’hémisphère controlatéral, généralement au sein de régions miroirs.
Plusieurs modes de réorganisation peuvent exister simultanément pour une même fonction. Alors ces patients ont une plasticité plus importante que les victimes des AVC.
Explique le modèle hodotopique
La hodotopie est en faveur d’une approche connexionniste. Selon ce modèle, les régions corticales spécialisées sont reliées par des fibres courtes en forme de U, qui forment des territoires étendus (hubs). Des fibres longues permettent la connexion entre ces régions.
Une atteinte corticale dans une région spécifique peut induire à un dysfonctionnement de zones à distance. De même façon, une atteinte cortico-sous-corticale va induire à un dysfonctionnement plus étendu.
On a donc une plasticité moins efficace lorsqu’il y a une lésion sur les faisceaux sous corticaux que dans les faisceaux cortico-corticaux.
Il est crucial de repérer :
- Les réseaux de connexion horizontaux corticaux/corticaux (fibres longues associatives)
- Les réseaux de connexion verticaux corticaux/sous-corticaux (fibres de projection)
Qu’est-ce que la notion de connectome ?
La notion de connectome renvoie au fait que les aires corticales se compose des nœuds reliés entre eux par des faisceaux de substance blanche cortico-corticaux.
Les aires d’un réseau sont dynamiques et agissent de manière synchrone. Une aire corticale peut être impliquée dans plusieurs fonctions. La fonction d’une zone pluri-fonctionnelle qui sera activé dépende du réseau qui la sollicite à une situation.
Ainsi, la lésion d’une aire corticale spécifique n’entraînera pas forcément de déficit, car les réseaux peuvent se compenser et se réorganiser.
La plasticité lors du gliome vs lors d’un AVC
On trouve une récupération partielle pour les AVC et une absence de déficit pour les gliomes.
Dans le cas des AVC, le flux sanguin s’arrête soudainement, ce qui conduit à une mort rapide des neurones. Les neurones n’ont donc pas de temps de se réorganiser et les réseaux n’ont pas de temps de se compenser. Ainsi, il y a une importance du décours temporel de la lésion. La connectivité latente est réactivité suite de l’apprentissage.
Keidal et al. (2010)