TD 3 - Les cellules gliales, l'autre moitié oubliée du cerveau Flashcards
Quels sont les différents types de cellules gliales et quelles sont leurs fonctions?
Les cellules gliales sont les interlocuteurs du dialogue entre les cellules du cerveau. Ils ont des formes et des fonctionnements très divers. Elles vont nourrir, soutenir et protéger, éliminer les déchets et accélérer la conduction nerveuse. Alors, elles jouent un rôle essentiel dans la genèse et le contrôle des comportements. Il y a deux types de cellules gliales : les macroglies (oligodendrocytes, épendymocytes et astrocytes) et les microglies.
Les microglies font partie du système immuniatire. Ce sont des macrophages qui phagocytent les déchets cellulaires et pathogènes.
Les oligodendrocytes sont des cellules gliales qui produisent la gaine de myéline (→ traitement plus vite).
Les épendymocytes sont des membranes qui tapissent les ventricules cellulaires. Ces membranes secrétent et régulent la quantité de liquide céphalo-rachidien.
Les astrocytes sont les cellules gliales les plus nombreuses dans le système nerveux. Ils participent dans la barrière hématoencéphalique, la neurotransmission, la métabolisme neuronal.
Quelles sont les fonctions des astrocytes?
On trouve les astrocytes dans les matières grises constituant la barrière hémato-encéphalique (BHE) avec tous leurs bras qui lancent sur les vaisseaux sanguins. Il y a aussi des astrocytes dans les matières blanches dans les faisceaux. Ce sont les astrocytes fibreux, qui jouent un rôle dans la plasticité post-lésionnelle. L’astrocyte lui-même a même ici une côte positive et une côte négative, comme la plasticité.
Les astrocytes jouent également un rôle sur la migration des neurones lors de la neurogenèse. Ils guident les neurones pour s’installer dans le bon endroit.
Les glucides sont captés par les astrocytes, transformé en lactate et transféré au neurones pour fournir une supplément d’énergie. Cette échange entre les neurones et les astrocytes s’appelle la navette de lactate. La navette de lactate s’ajuste en permanence aux besoins des neurones. Lorsque les neurones sont actifs, ils émettent les neurotransmetteurs glutamates. Une partie des glutamates sont captée par l’astrocyte, ce qui va activer la navette de lactate.
Que se passe-t-il si on arrête la navette de lactate?
On a passé cette expériences in-vivo sur les rats. Les rats ont passé une tâche en IRMf. Des simulations au niveau des vibrisses (morrhår) induisent une activation controlatérale dans le cortex somatosensoriel. Cela induit un signal IRMf positif. Le rat, grâce à ses vibrisses, peut distinguer entre deux textures différentes. Si on bloque les transporteurs de lactate neuronaux, on trouve une perte de signal IRMf et un perte de la fonction liée aux vibrisses. Si on bloque les transporteurs de lactate astrocytaires, on trouve une perte du signal IRMf chez 50% des rats et alors une perte de fonctionnement des vibrisses chez la moitiés des rats. Dans ce cas-ci, le signal sera restauré avec perfusion de lactate.
Si le lactate est un bon substrat énergétique pour les neurones, pourrait-il être neuroprotecteur après un accident d’hypoxie-ischémie néonatale?
On a fait une étude longitudinale chez les rats. Les résultats ont montré que seulement trois injections de lactate (une par jour) étaient suffisantes pour réduire la taille de la lésion cérébrale et la récupération des fonctions sensori-motrices et cognitives.
Comme la plasticité, les astrocytes ont une côté positive et une côté négative. Quand trouve-t-on les astrocytes réactives? Quels sont leurs effets négatifs potentiels et comment deviennent-ils négatives
La réactivité astrocytaire est une réponse à un stress (ex. lésion). Cette réactivité est réversible. La réactivité astrocytaire disparaît lorsque le problème disparaît et l’astrocyte reprend sa forme initiale.
Les astrocytes réactives deviennent plus prévalents à mesure que la maladie d’Alzheimer progresse. Ici, les astrocytes réactives tentent d’éliminer les plaques amyloïdes. Au bout d’un moment, les astrocytes deviennent trop populeux dans le cerveau et deviennent neurotoxiques.
Les astrocytes problématiques sécrètent des molécules toxiques pour les neurones et les oligodendrocytes, mais aussi des nombreux neurotransmetteurs inhibiteurs (GABA-) qui empêchent des traitements cérébraux importants. Ils produisent également des iNOS (indicible nitric oxide synthas) qui sont des enzymes normalement bénéfiques pour combattre des pathogènes, mais dans les cas problématiques peut empêcher le recrutement de cellules immunitaires.
Plasticité neuronale vs plasticité cérébrale
La plasticité neuronale renvoie a la capacité du neurone de se développer ou de régresser en fonction de son implication dans un réseau.
La plasticité cérébrale se trouve lorsque le réseau change ses connexions internes et externes.