TD 10 - Renforcement cognitif pour les personnes âgées Flashcards
Comment se développe le cerveau durant la vie?
Avant, on pensait que le cerveau finissait de se développer à l’enfance précoce. Or, on sait maintenant que le cerveau subit des changements après la naissance.
On a d’abord la maturation de régions sensori moteurs, ensuite la maturation des régions de gestions des processus des émotions et ensuite la maturation des régions de contrôle cognitif.
À l’âge de 5 ans, le cerveau est assez dense. Cette densité diminue jusqu’à l’âge adulte jeune. Ainsi, à partir de l’enfance la matière grise diminue vers une spécialisation des régions. Néanmoins, l’épaisseur corticale augmente.
À partir de la quarantaine, la matière blanche commence à diminuer, c-à-d on perde de connexions neuronales. En même temps, les fluides ventricules commencent à augmenter à partir de cet âge.
Quels sont les trois types de vieillissement cognitif?
On distingue le vieillissement primaire (diminution des habiletés fluides, mémoire de travail et vitesse de traitement), le vieillissement secondaire (+ habilité cristallisées) et le vieillissement tertiaire (+ diminution cognitive et comportementale).
Quels sont les régions cérébrales et fonctionnements cognitifs atteints par le vieillissement?
C’est surtout le cortex préfrontal latéral et l’hippocampe qui diminue en volume, ce qui indique une diminution des fonctions exécutives et de la mémoire épisodique.
En plus, l’intelligence cristallisée augmente avec l’âge tandis que l’intelligence fluide décline à partir de 30 ans.
On constate un déclin du raisonnement déductif, l’orientation spatiale, vitesses de traitement et la mémoire verbale. Les compétences verbales et arithmetiques sont normalement préservées.
Qu’est-ce que c’est la D-sérine?
La D-sérine est une co-agoniste qui est indispensable dans l’activation du récepteur NMDA glutamatergique.
Le glutamate est un neurotransmetteur excitateur important dans les synapses qui réagit avec les récepteurs glutamatergique. Un des récepteurs est le récepteur NMDA. Pour que le récepteur NMDA soit activé par la Glutamate, il faut ce co-agonistes.
Cette molécule est surtout fournie par les astrocytes en convertissant la L-Sérine, venant de la voie sanguine, en D-serine à l’aide de la sérineracinase.
Cette D-sérine est particulièrement présente dans le cortex cérébrale, l’hippocampe et l’amygdale. Avec l’âge, la présence de D-sérine diminue.
Important
Comment l’administration de D-sérine s’agit-elle sur la cognition chez les rongeurs?
Une administration de D-sérine des rongeurs améliore leur mémoire spatiale. Les rats ont passé une tâche de navigation spatiale.
En ce qui concerne le lien entre la performance en flexibilité cognitive et la connectivité fonctionnelle, l’administration de D-sérine améliore les réseaux fonctionnels chez des rongeurs. Les rats ont passé une tâche de flexibilité cognitive. Ce qu’ils ont vu, c’est que chez les rats jeunes, il y avait une corrélation négative entre le nombre d’erreurs commises et la connectivité fonctionnelle, c-à-d que moins les rats font des erreurs, plus la connectivité fonctionnelle est forte. Néanmoins, avec l’âge, la connectivité arrête d’augmenter, même si on commettent beaucoup d’erreurs. L’administration de D-sérine permet de rétablir ce lien.
Comment l’administration de D-sérine s’agit-elle sur la cognition chez les sujets jeunes et les sujets schizophrénique?
L’administration de D-sérine chez de jeunes adultes améliore leur cognition en augmentant leur attention soutenue et mémoire verbale et en diminuant l’anxiété et tristesse.
En outre, l’administration de D-sérine chez des personnes schizophrénique peut fonctionner comme un traitement antipsychotique. En effet, l’administration de D-sérine améliore les symptômes cognitif, positif et négatif.
Important
Comment l’administration de D-sérine s’agit-elle sur la cognition chez les personnes âgées?
Les essais cliniques avec l’administration de D-sérine chez la personne âgée saine ont montré une amélioration des fonctions cognitives et émotionnelles.
Avellar et al. (2016) ont mis en évidence une relation entre la dose de D-sérine et l’amélioration cognitive. Les participants ont passé un test de mémoire visuo-spatial. Les résultats montrent une corrélation négative entre le niveau de D-sérine administré et le nombre d’erreurs commises.
On sait que l’administration de D-sérine peut améliorer la cognition, mais ces études sont insuffisantes. Comment peut-on mieux étudier l’effet de la D-sérine sur la cognition chez les personnes âgés?
On peut essayer d’augmenter le nombre de domaines cognitifs évalués. De plus, on peut donner D-sérine de façon continue chez les personnes âgées saines et pathologiques.
Explique l’hypothèse de la dégradation de l’information
C’est une théorie explicative des déficits cognitifs liés aux processus bottom-up et top-down.
La dégradation de l’entrée des signaux perceptifs, liée au vieillissement, mène à des erreurs de traitement perceptif. En conséquence, cela peut affecter les processus cognitifs non perceptifs et d’ordre supérieurs.
En d’autres termes, la diminution de la capacité de traitement de l’information sensorielle et perceptive contribue à la diminution des fonctionnements cognitifs.
Important
Comment peut les entraînements bottom-up et top-down impacter le fonctionnalité de la personne âgée?
Edwards et al. (2017) a passé un entraînement chez les personnes âgées. Un groupe a passé un entraînement de vitesse de traitement, un groupe a passé un entraînement sur le raisonnement, un groupe a passé un entraînement sur la mémoire et un groupe a fait aucun entraînement (contrôle).
On trouve une amélioration immédiate de l’habileté cognitive entraînée. Après 10 ans, la fonctionnalité des groupes d’intervention était plus préservée que celle du groupe contrôle. De plus, l’entraînement bottom-up était le meilleur à diminuer le risque de démence après 10 ans.
Important
Décrit l’étude que la prof fait en ce moment pour distinguer les effets des entraînements bottom-up vs top-down
Hypothèse, protocol, stimuli, résultats préliminaires
Les hypothèses :
- L’entraînement bottom-up aura de meilleurs effets par rapport à l’entraînement top-down.
- Entraîner d’abord les processus bottom-up, puis top-down aura de meilleurs effets que si l’ordre était top-down, puis bottom-up.
- L’entraînement bottom-up provoquera un meilleur transfert vers d’autres domaines cognitifs non-entraînés.
Protocol :
Le protocole expérimental consiste à passer tout d’abord une première évaluation du fonctionnement cognitif préliminaire des participants avant l’entraînement. Ensuite, ils ont passé un premier entraînement soit top-down soit bottom-up, puis passent une deuxième évaluation pour évaluer l’effet de type d’entraînement et l’effet de transfert. Dans la deuxième phase, les groupes passent l’entraînement qu’ils ont pas encore fait, puis passent une troisième évaluation, cela pour évaluer l’effet d’ordre de l’entraînement. Dans toutes les phases, les participants ont joué à des jeux.
Stimuli :
Les entraînements avaient un niveau de difficulté progressive selon la performance du participant. Les entraînements bottom-up évoquaient l’acquité auditive et visuelle, la vitesse de traitement, l’attention, la perception, etc, tandis que les entraînements top-down évoquaient le raisonnement, la mémoire de travail, la mémoire épisodique, etc.
Résultats préliminaires :
Les résultats montrent que l’entraînement bottom-up était meilleur pour la cognition globale. Au niveau de l’attention, les deux entraînements ont été favorables. Au niveau de la motivation, l’entraînement top-down était le meilleur.