Strongylose Flashcards
strongylose
infestations parasitaires très fréquentes, chez les mammifères (y compris l’homme) et chez les oiseaux, dues à la présence de nématodes appartenant au groupe des strongles (ordre des Strongylida)
types de strongylose
digestives, respiratoires, circulatoires
imaginales, larvaires
impact ?
énorme impact économique
classification des strongles
Nématodes :
1) Secernentea : plasmides = extrémités sensorielles à l’extrémité antérieure
2) Strongylida : bourse copulatrice extrémité postérieure
Strongylidés cycle ?
homoxène
F/ Strongylidés digest. = GI
F/ Ancylostomatidés digest. = IG
F/ Syngamidés respi
Trichostrongyloidea cycle ?
homoxène
F/ Trichostrongylidés digest. = estomac (ou caillette), IG
F/ Dictyocaulidés respi
Métastrongyloidea cycle ?
homoxène :
F/ Filaroïdidés respi
hétéroxène :
F/ Métastrongylidés respi
F/ Protostrongylidés respi
F/ Angiostrongylidés respi/circ
F/ Crénosomatidés respi
Strongles parasites obligatoires ?
principal cycle ?
que mangent ils ?
localisation ?
migration ?
oui
homoxène
hématophages, histophages, chymivores
variable : estomac, IG, GI, App respiratoire, App cardio vasculaire
oui au stade larvaire
cycle évolutif homoxène
animal élimine les œufs dans l’environnement —> L1 —> L2 —> L3 —> ingestion par un animal —> appareil digestif, devient adulte …
caractéristiques cycle homoxène strongles :
Forme infestante
Deux stratégies pour les larves
PPP
L3
A ) migrations extra digestives
B ) dvplt dans la muqueuse digestive :
b1 = dvplt rapide
b2 = arrêt du développement
quelques semaines (b1) à plusieurs mois (b2)
strongles cycle hétéroxène (surtout respiratoires)
Fécès : larve L1 —> sol —> HI —> L2 —> L3 —> ingestion puis migration —> L4 —> App respiratoire —> adultes —> œufs —> L1
épidémiologie : facteurs de risque chez l‘animal
immunité (age, sexe) = immunité acquise
génétique (tolérance vs résistance)
épidémiologie : facteurs de risque evt
Temps
Humidité
UV
épidémiologie : facteurs de risque exploitation
Gestion du pâturage
épidémiologie : facteurs de risque chez le parasite
Polymorphisme biologique
Fécondité
Développement larvaire
- Arrêt du développement larvaire des strongles (hypobiose/inhibition)
• Larves toutes arrêtées au même stade de développement (L3 ou L4 selon le parasite)
• Aspect identique (morphologie et taille, immobilité, métabolisme réduit)
• Nombre élevé des larves inhibées par rapport aux autres stades de dvlpt
• Reprise synchrone du développement de la plupart des larves inhibées
Arrêt du développement larvaire des strongles (hypobiose/inhibition) Deux mécanismes, souvent associes
- hypobiose larvaire : conditionnement du dvlpt des larves chez l’hôte par action climatique (froid ou baisse d’humidité) sur les larves L3 infestantes présentes dans l’environnement ; phénomène inconstant, inductible expérim., réversible
- inhibition immunologique : complexe ; la réaction immune de l’hôte induit arrêt dvlpt L3/L4 sans destruction ; reprise suite à baisse immunité (rôle de gestation/lactation, malnutrition, absence de réinfestation, élimination des parasites de la lumière digestive…)
Arrêt du développement larvaire des strongles (hypobiose/inhibition) Deux mécanismes, souvent associes
Conséquences
• Survie du parasite pendant la saison défavorable - Répartition géographique
• Dynamique de l’infestation parasitaire des troupeaux
conséquences épidémiologiques
Dynamiques des populations de strongles de petits ruminants
Hyperdispersion
La répartition des parasites n’est pas homogène au sein d’un groupe d’hôtes
Augmentation de l’excrétion fécale des œufs de strongles
• Observé d’abord dans des troupeaux ovins ; rôle majeur des brebis en fin de gestation et début de lactation ; phénomène connu aussi chez bovins, chevaux et porcins
• Durée limitée à quelques semaines dans la période pré/post-partum
• Multifactoriel
- augmentation de la ponte des femelles présentes
- ponte de nouvelles femelles issues de la levée d’inhibition larvaire
- nouvelles femelles issues de l’ingestion de larves L3 infestantes transhivernantes (faible survie des L3, mais fécondité augmentée des femelles qui proviennent des L3 qui ont survécu)
Conséquences épidémiologiques majeures augmentation de l’excrétion des œufs
Dynamique de l’infestation parasitaire : contamination de l’environnement à une période redevenue plus favorable (climat, présence de jeunes réceptifs…)
diagnostic épidémiologique
Pas de contagion
Généralement maladies de pâturage
(A) Expliquer la démarche diagnostique des strongyloses
Diagnostic épidémiologique :
- Pas de contagion
- Généralement maladies de pâturage
Diagnostic clinique :
Maladies due aux larves et aux adultes
Signes variables (selon les parasites, les stades parasitaires, les localisations)
• anémie
• troubles digestifs
• signes respiratoires
• autres (nerveux, cutané, …)
Diagnostic de laboratoire :
• Non spécifique : numération-formule, hématocrite, protéinémie, pepsinogène sanguin…
• Spécifique :
- corposcopie +++ mais négatif si strongylose larvaire
- sérologie : angiostrongylose
diagnostic laboratoire
- Non spécifique : numération-formule, hématocrite, protéinémie, pepsinogène sanguin,…
- Spécifique :
• coproscopie +++
mais négatif lors de strongyloses larvaires…
• sérologie (ostertagiose, angiostrongylose)
lutte
- Anthelmintiques
- Vermifugation (que sur les vers)
- Lutte non chimique
(A) Expliquer les méthodes générales de lutte contre les strongyloses
1) Anthelmintiques
2) Vermifugation
3) Lutte non chimique :
• Mesures agro-pastorales +++
• Sélection génétique de races résistantes +
• Augmentation de la résilience +
• Lutte biologique ± ?
• Vaccination (début ?)
(A) Définir la chimiorésistance
Apparition, dans une population, de la faculté de tolérer des substances toxiques à des doses qui exerceraient un effet létal sur la majorité des individus composant une population normale de la même espèce
= phénomène lié à la sélection de mutants résistants
➔Résistance en particulier vis-à-vis des benzimidazoles, du lévamisole, du pyrantel et des lactones macrocycliques
➔La faune helminthologique est très lié au sol et aux animaux qui y vivent : spécifique de chaque exploitation
(A) Expliquer les principaux mécanismes de chimiorésistance observés chez les strongles
Types de résistance : résistance simple, résistance de famille, résistance multiple
Sélection de la résistance :
- grande fréquence des vermifugations +++
- absence de « refuges de sensibilité » +++
- utilisation d’anthelminthiques rémanents
- erreurs de posologie (sous dosage « léger »)
- utilisation toujours de la même famille d’anthelminthiques
Refuges de sensibilité
Réservoirs de parasites non résistants (ou « sensibles »). Stades libres des NGI dans les pâturages (larves L1, L2 et L3). Le terme « refuge » peut aussi englober les animaux volontairement non traités.
– Parasites non exposés aux vermifuges
– Animaux non traités, stades libres, larves enkystées
– Non soumis à la pression de sélection → réserves de gènes sensibles aux vermifuges
Distribution surdispersée des parasites : traitement nécessaire …
Les animaux … deviennent …
que sur qq animaux
non traités volontairement
un refuge de sensibilité
2 grands principes pour retarder l’apparition de résistance
→ Garder des refuges de sensibilité lors de traitement
- changer les animaux de pâture, puis les traiter
- cibler les animaux à risque
→Ne traiter que quand c’est nécessaire
- cibler les traitements aux périodes à risque
- cibler les animaux à risque
recommendation contre résistance :
anthelmanthiques …
alternés : lentement
(B) Décrire les méthodes permettant de détecter la résistance des strongles vis-à- vis des antiparasitaires
- test de réduction d’excrétion fécale d’œufs après vermifugation (TREFO) ou Faecal Egg Count Reduction Test (FECRT), (coprologie avant l’administration de l’anthelminthique, puis 7 à 14 jours après)
- test d’inhibition d’éclosion des œufs
- test d’inhibition de développement larvaire
- test de paralysie des larves
- biologie moléculaire : ex = détection de mutation aux codons 167 et 200 du gène de la ß-tubuline →résistance aux benzimidazoles
Objectifs de la gestion et de la prévention de la chimiorésistance
= prévenir l’apparition d’une population parasitaire résistante
= contrôler une population parasitaire résistante
(A) Décrire les principales méthodes permettant de prévenir l’apparition de résistance au sein d’une population de strongles
= privilégier une utilisation raisonnée des anthelminthiques
= préserver les « refuges de sensibilité »
- Lutte intégrée : traitements + gestion du pâturage + quarantaine (nvx animaux)
- Traitements sélectifs/ciblés (ne traiter que quand c’est nécessaire), + respect des doses
- Nouvelles molécules anthelminthiques / nouvelles formes galéniques
Exemple :
- alternance annuelle des molécules anthelminthiques (mode d’action différent)
- dosage correct (évaluation du poids ; espèce animale)
- combinaison de molécules différentes (mais pb si résistance croisée et …)
- Quarantaine et traitement des nouveaux arrivant par combinaison d’anthelminthiques (hors patûres pendant la durée totale du transit digestif)
- Traiter avec anthelminthiques à faible rémanence (formes orales chez les ovins)
- maintien des « refuges de sensibilité » + traitement sélectif
Aide à la sélection des ovins à traiter : test FAMACHA
• Appréciation clinique de l’anémie (ie charge parasitaire)
• Ovins et caprins +++
• pas pour les parasites à dominante diarrhée
• Test Disco : DIarrhoea SCOre
Gestion / prévention de la chimiorésistance
Exemples de mesures de limitation
- alternance annuelle des molécules anthelminthiques (mode d’action différent)
- dosage correct (évaluation du poids ; espèce animale)
- combinaison de molécules différentes (mais pb si résistance croisée et …)
- Quarantaine et traitement des nouveaux arrivant par combinaison d’anthelminthiques (hors patûres pendant la durée totale du transit digestif)
- Traiter avec anthelminthiques à faible rémanence (formes orales chez les ovins)
- maintien des « refuges de sensibilité » + traitement sélectif
Aide à la sélection des ovins à traiter par utilisation du test FAMACHA®
- Appréciation clinique de l’anémie (et donc de la charge parasitaire)
- Intéressant chez les ovins et caprins avec parasites très anémiants
(strongles de la caillette Haemonchus sp.) - Limite pour autres parasites (ceux à dominance « diarrhée ») :
Essai d’un test « Disco »
DIarrhoea SCOre
strongylose des ruminants généralités
= des infestations parasitaires très fréquentes contractées au pâturage
= dues au développement dans la caillette ou dans l’intestin de strongles appartenant pour la majorité à la F/Trichostrongylidés plus rarement aux Ancylostomatidés et Strongylidés
= surtout chez jeunes bovins (1ère et 2ème saisons de pâture) mais importantes aussi chez les petits ruminants adultes (ovins+/caprins++)
clinique strongyloidose des ruminants
Clinique
●le plus souvent : formes subcliniques
MAIS diminution significative des productions
●si formes cliniques : manifestations très variées (parfois mortelles)
Répartition géographique : cosmopolite
Importance considérable strongyloidose des ruminants
• omniprésence des strongles en élevage
• importance médicale variable
évolution mortelle parfois
- haemonchose et nématodirose des ovins
- strongyloses larvaires des bovins
• importance économique très grande
pertes de production significatives
coût des traitements anthelminthiques
• importance pour développement durable
problème de la résistance aux anthelminthiques
écotoxicité des anthelminthiques
• importance sociale quasi-nulle
non zoonotique sauf Trichostrongylus spp. (rare)
strongles digestifs
F/ Trichostrongylidés, Ancylostomatidés, Strongylidés
• très nombreuses espèces
• pour certaines, en particulier :
- Ostertagia ostertagi
- Teladorsagia circumcincta
- Oesophagostomum spp.
stratégie B : développement très rapide ou hypobiose
cycle strongles digestifs
homoxène
Impact de la conduite d’élevage et de l’alimentation sur la str. des ruminants
Pâturage sur prairie artificielle neuve = risque 0
Zéro-pâturage = risque 0 (agneau des Pyrénées ou de Roquefort)
Foin sec, ensilages et enrubannés = risque 0
Conduites à risque
Surpâturage (consommation près des bouses)
Introduction de jeunes sur parcelles très infestées (recyclage +++)
Parcelle unique pendant une longue période
Conduites qui limitent le risque
Abandon temporaire d’une parcelle (2 mois)
Transhumance, parcours
Larves L1 L2 et L3 str. ruminants
Larve L1
. éclosion en ~ 12-24 heures (inhibé par le froid)
. se nourrit et accumule des réserves
. mue L1 – L2 30-60 h après l’éclosion
Larve L2 : . très active, nutrition et réserves +++
. stade très fragile dans l’environnement .
. mue L2 – L3 4-5 jours après l’éclosion
Larve L3 :
. reste à l’intérieur de la gaine de la L2
. ne se nourrit pas, se déplace
= stade de survie sur le pâturage, 550 à 1200 μm
•Facteurs limitant la survie des larves str rum
Froid
•Décontamination lente des pâtures (hiver)
•Sauf si alternances rapides gel / dégel (très défavorable)
•Survie sous la neige +++ (Ostertagia et Teladorsagia)
Sécheresse
• = facteur limitant principal !
•Un foin bien séché ne renferme plus de larves infestantes
•Survie (qq semaines) à l’abri, dans les bouses de vaches
qu’arrive t il aux larves L3 en hiver ?
transhivernantes puis recyclées lors de la mise a l’herbe en avril
tableau principaux str digestifs chez les ruminants
pouvoir pathogène le plus important pour les parasites ?
hématophages
Les strongyloses digestives rts
= des maladies d’extérieur / conditions climatiques
= des affections saisonnières (maladie de saison de pâture)
Ovins : printemps, été, automne
Bovins : été, automne, hiver
fin d’hiver et début de printemps pour ostertagiose et oesophagostomose
= des maladies des jeunes (surtout chez les bovins)
= des affections enzootiques / mais parfois, allure épizootique
Epidémiologie analytique rts
source
a) animaux parasités +++
- espèces (ovins/caprins, bovins/Cervidés)
- rôle essentiel joué par les mères
- phénomènes de « spring rise » et « post-parturient rise »
b) milieu extérieur +
Epidémiologie analytique rts
- adultes : moyenne (quelques mois)
- œufs et L3 : quelques mois (fct. conditions climatiques)
- cas particulier: œufs de Nematodirus spp. et L3 de O. ostertagi résistants +++
Epidémiologie analytique rts
modes d’infestations
orale /percutanée (Ancylostomatidés : Bunostomum spp.)
Epidémiologie analytique rts
causes favorisantes et facteurs de réceptivité
- saison et climat
- mauvaise conduite d’élevage,
- âge +++, alimentation, facteurs génétiques