entérobactéries Flashcards
(A) Citer le nom de 3 genres d’entérobactéries pathogènes strictes chez les animaux
(B) Citer quatre genres d’entérobactéries présentant un pouvoir pathogène opportuniste
-Pathogènes strictes : Shigella, Salmonella, Yersinia, Escherichia
-Non pathogènes
-Pathogènes opportunistes : Escherichia, Proteus, Klebsiella, Entérobacter, Serratia
pathogène opportuniste
Micro-organisme qui ne provoque habituellement pas de maladie, mais qui peut devenir pathogène dans certaines conditions ⇒ immunodépression, infections nosocomiales
ou trouve-t’on une entérobactérie ?
commensales du tube digestif
tellurique, retrouvée dans l’environnement
phytopathogènes —> feu bactérien
Les entérobactéries sont des bactéries qui survivent … dans l’environnement, mais qui sont … aux …températures
→ ne survivent pas à la …
très bien
sensibles
hautes
pasteurisation
(B) Citer 5 caractéristiques phénotypiques des entérobactéries parmi les 7 vues en cours
(A) Décrire la morphologie microscopique des entérobactéries
UTILE POUR LE CLINICIEN :
Bacille à Gram négatif
Croissance généralement aisée sur milieu ordinaire
Aéro-anaérobie facultative
UTILE POUR L’IDENTIFICATION
Oxydase –
Nitrate réductase +
Mobile péritriche (parfois immobiles)
Fermentent le glucose
nitrate réductase role
• Respiration anaérobie
Nitrate réductase = accepteur final d’e-
• Moins énergétique que la respiration aérobie
Chaîne respiratoire plus courte
on peut détecter une infection entérobactérienne via la détection de … (2)
nitrites sur bandelette urinaire (mais si absence infection possible)
glucosurie sur bandelette urinaire
(A) Citer le nom des 3 antigènes majeurs portés par les membres de la famille
Antigène H (flagelle) :
Antigènes flagellaires protéique présents sur les sérotypes mobiles
Antigène K (Kapsule) :
Antigène osidique :
Protection, Résistance à la phagocytose (certaines souches E. coli, Klebsiella…)
Antigène O (LPS) :
Partie osidique du LPS :
toutes les bactéries à GRAM négatif
Antigène F (Fimbria)
: Quand il sont présents, peuvent permettre l’adhésion à des cellules cibles.
Ex : certaines souches d’E. coli
=> importance sérotypage
Résistance aux antibiotiques
-naturelle variable : classification des entérobactéries
-résistances acquises : phénotypes de multirésistance fréquents
-toutes les bactéries n’ont pas la même sensibilité aux antibiotiques
Résistances naturelles = Phénotype sauvage
Concerne toutes les souches d’une même espèce bactérienne, ne dépend PAS de l’usage
des antibiotiques → critère d’aide à l’identification
Support chromosomique, caractère stable et permanent : transmission verticale systématique
Résistances acquises
Ne concerne qu’une partie des souches d’une espèce bactérienne normalement sensible, elles sont sélectionnées par l’utilisation d’antibiotiques
Acquisition par : mutations chromosomiques ou gènes de résistance
2 antibiotiques
Bêta-lactamase-à- spectre-étendu (BLSE) : Résistance à toutes les -lactamines utilisables en médecine vétérinaire
Céphalosporinase de haute niveau (CHN) : Résistance à toutes les -lactamines utilisables en médecine vétérinaire
MDR
multidrug-resistant → Résistance à plus de 3 familles d’antibiotiques
XDR
extensively drug-resistant → Résistance à de nombreuses familles d’antibiotiques. Sensible à 1 ou 2 familles d’antibiotiques seulement
PDR
pandrug-resistant → Résistance à toutes les familles d’antibiotiques
(A) Définir le groupe ESKAPE(E) et la caractéristique commune à toutes les bactéries de ce groupe
(A) Citer les bactéries appartenant au groupe ESKAPE(E) et indiquer le GRAM (+ ou -) et la morphologie de chacune
• Pathogènes représentant une menace pour la santé (humaine et animale)
Nombreuses résistances acquises aux antibiotiques → priorité de l’OMS
• Espèces :
E : Enterococcus faecium : coques à GRAM + groupées par 2
S : Staphylococcus aureus, S. pseudintermedius : coque en amas (aureus) ou isolée (pseudintermedius), GRAM +
K : Klebsiella pneumoniae : Bacille GRAM - non mobile encapsulé, colonies d’aspect mucoïdes (fermentation du lactose McConkey)
A : Acinetobacter baumanii : Bacille GRAM -
P : Pseudomonas aeruginosa : bacille pyocyanique GRAM - fins droits et très mobiles et ciliature monotriche
E : Enterobacter : Bacille GRAM -
(E) : Escherichia coli (et autres entérobactéries) : bacille GRAM -
genre proteus
• Bacille à Gram négatif très mobile
Envahissement des géloses en « vague »
• Commensale du tube digestif de l’homme et des animaux, environnement
• Espèces Proteus mirabilis et Proteus vulgaris
genre proteus clinique
➢ Infections urinaires
➢ Otites
➢ Infections de plaies
➢ Surinfections diverses
genre Klebsiella
• Bacille à Gram négatif, immobile et capsulé
Colonies très muqueuses, aspect « gluant »
• Commensale du tube digestif et des voies aériennes de l’homme et des animaux, environnement
• Espèces
Klebsiella pneumoniae
genre Klebsiella clinique
Mammites cliniques chez la vache laitière
E. coli»_space; Klebsiella pneumoniae > Enterobacter > Citrobacter Tous sont des coliformes !
Infections nosocomiales
➢ Infections urinaires (chien)
➢ Pneumonies (homme)
➢ Infections diverses
genre Serratia
• Bacille à Gram négatif, mobile
Production de pigment rouge
• Bactérie de l’environnement
• Espèces :
Serratia marcescens Serratia rubidaea
genre Serratia clinique
Infections nosocomiales
➢ Infections urinaires
➢ Infections de plaies
Mammites subcliniques chez la vache laitière
—> infections de la mamelle non décelables cliniquement
genre Enterobacter, Serratia : Résistances cliniques
Résistances naturelles : amoxicilline, amoxicilline + acide clavulanique, céphalosporine de 1ère génération (Céfalexine, …)
genre Enterobacter
Bacille à Gram négatif
• Commensale du tube digestif de l’homme et des animaux, environnement
• Espèces :
Enterobacter cloacae Enterobacter aerogenes
genre enterobacter clinique
Infections nosocomiales
➢ Infections urinaires (chien)
➢ Pneumonies (homme)
➢ Infections diverses
Mammites cliniques chez la vache laitière
Escherichia coli (7) :
type ?
habitat ?
pathogenicite ?
clinique ?
contamination ?
Utilité scientifique ?
résistance ?
• Bacille à Gram négatif, parfois mobile
• Commensale du tube digestif de l’homme et des animaux
• Pathogène en médecine vétérinaire et humaine : bactérie zoonotique
• Clinique : Diarrhée, infections urinaires, infections nosocomiales, infection alimentaire, …
• Marqueur de contamination fécale : Carcasses, eaux de baignades, …
• Bactérie très utilisée en recherche
• Vecteur de résistances aux antibiotiques Appartient au groupe ESKAPE(E)
E. coli a une … plasticité génétique
acquisition de différents …
grande
facteurs de virulence
E. coli : Pathovars ou Pathotypes
Classification des souches en fonction des …, des … mis en jeu
signes cliniques engendrés
mécanismes de virulence
E. Coli : sérovars ou sérotypes
Classification des souches en fonction de leurs … par sérologie Les antigènes utilisés pour les E. coli sont :
propriétés antigéniques
✓ Les antigènes somatiques O (partie osidique du LPS) : > 175 sérogroupes
✓ Les antigènes flagellaires H : > 53 sérogroupes
✓ Parfois utilisés : les antigènes capsulaire K et les antigènes des fimbriae F
schéma pathogénicité e coli
:)
ETEC : E. coli entérotoxinogène
mécanisme ?
toxines ? csq ?
• Adhésion aux entérocytes : fimbriae
• Synthèse de toxines Thermo-labile (LT) Thermo-stable (ST)
—> Fuite d’ions et d’eau conduisant à une diarrhée sécrétoire puis à une déshydratation
Toxines LT : même mécanisme que la toxine cholérique (ADP ribosylante)
ETEC : E. coli entérotoxinogène
impact sur les veaux ?
Prévention ?
• Veaux ou agneaux : F5, F41, …
Veaux de moins de 5 jours (15-21 jours si co-infections)
→ disparition des récepteurs F5 sur les entérocytes
Diarrhée très aqueuse, jaune-verte, d’apparition brutale
Déshydratation très rapide, pouvant être sévère
Absence de lésions entériques macroscopiques à l’autopsie
• Prévention par la vaccination des mères
Souche d’E. coli entière inactivée, adhésine F5 → bovins et ovins
diagnostic de laboratoire ETEC
et sur le terrain
labo : typage ou mise en évidence de gènes de virulence par PCR
Sur le terrain : test Speed V-Diar : Cryptosporidium, Coronavirus, Rotavirus et E. coli F5 (et CS31A) MAIS 10-15% de faux négatifs
2 types de diarrhées ETEC et prévention chez le porc
• Diarrhées néonatales : E. coli F4 en majorité
Transmission par les truies ou les porcelets
Facteurs de risque : stress, ambiance, prise du colostrum, …
Diarrhée d’hypersécrétion sans lésion intestinale
• Diarrhée de post-sevrage (4-8 semaines) : E. coli F4 +/- F18
3 à 10 jours après le sevrage
Multifactorielle : stress, changement alimentaire, … → ETEC = agent principal
Diarrhée de 1 à 5 jours de sévérité variable, abattement, déshydratation
Pertes économiques importantes : retard de croissance, allongement de la période d’engraissement, mortalité
• Prévention par la vaccination des porcelets : vaccin oral F4/F18
ETEC chez le chien
ETEC très mal caractérisées → Pas de vaccin
Pas de différences de prévalence de la bactérie entre chiens sains et malades
Fimbriae mal caractérisées, seul des toxines ST seraient impliquées (STa > STb)
ETEC chez l’homme
Cause majeure des diarrhée des voyageurs
Diarrhée aigüe, liquide, souvent fatale chez les jeunes enfants dans les pays en développement
STEC : E. coli productrice de Shiga-toxine
chez le porc
Maladie de l’œdème
En post-sevrage et parfois en début d’engraissement
Souvent porcelets les plus beaux atteints
E. coli F18 productrice de Stx2e !
STEC Clinique
Mortalité brutale de beaux porcelets
➢ Absence de fièvre (≠ Streptococcus suis) Signes neurologiques centraux
➢ Ataxie, pédalage, … Œdèmes sous-cutanés et séreux
➢ Paupières, cerveaux, estomac, côlon, …
➢ Cri particulier des porcelets : œdème laryngé
diagnostic STEC
isolement puis recherche des facteurs de virulence (FV) par PCR
EPEC : E. coli entéropathogène
• Adhésion initiale aux entérocytes et destruction des microvillosités
—>Augmentation de la perméabilité intestinale conduisant à une diarrhée puis à une déshydratation
Mécanisme d’attachement/effacement (AEEC)
EPEC :
• Adhésion initiale aux …
Mécanisme …
Formation de … : facteur de …
• Destruction des …
Translocation protéique par le … → …
• Attachement et formation d’un …
… et … : par …,
codée par le … de l’îlot de pathogénicité …
→ …
Perte des… → Augmentation de la …
SST3 : injection … dans la cellule cible
entérocytes
d’attachement/effacement (AEEC)
microcolonies
virulence BFP (bundle- forming pili)
microvillosités
SST3
Malabsorption
piédestal
Polymérisation de l’actine
réarrangement du cytosquelette
l’intimine
gène eae
LEE
inflammation
jonctions serrées
perméabilité
de son propre récepteur
EPEC tableaux typiques et atypiques
:)
EPEC Chez le veau et l’agneau
Veaux entre 4 jours et 2 mois
Diarrhée avec mucus et sang, souvent moins liquide qu’avec les ETEC
Déshydratation variable, atteinte parfois importante de l’état général
EPEC chez le porc
4 à 8 semaines Diarrhée en post-sevrage
EPEC chez le chien
Diarrhées plus sévères chez les jeunes animaux (<1 an)
Bactéries isolées aussi sur des chiens sains
EPEC chez l’homme
tEPEC → Cause majeure de diarrhée aigüe et persistante dans les pays en développement chez les enfants (< 2 ans)
aEPEC → Cause de diarrhée chez les enfants et les immunodéprimés dans les pays développés
Rôle zoonotique des aEPEC ?
aEPEC précurseur des EHEC ?
EHEC : E. coli entérohémorragique
• EHEC « classique » : une EPEC version 2.0
Nécessite 2 facteurs de virulence minimum !
→ Système d’adhésion intimine : lésions d’attachement/effacement
Îlot de pathogénicité LEE, présent chez les EPEC = origine de la lésion A/E → Synthèse de Shiga-like toxines codées par les phages :
STEC (Shiga-like Toxine producing E. coli) = VTEC (Verotoxine producing E. coli)
❖ Stx 1
❖ Stx 2 (plus toxique que Stx 1)
EHEC Action des … conduisant à des … → … et …
toxines
lésions vasculaires
nécrose
inflammation
EHEC chez l’H
zoonose grave
EHEC animaux
réservoirs et excréteurs
Bovins > petits ruminants»_space;> autres animaux domestiques et sauvages
Excrétion transitoire et plus fréquente chez les jeunes bovins
Taux d’excrétion : 100 à 107 UFC/g → Si supérieur = super-excréteur
Les ruminants sont asymptomatiques (absence du récepteur a Stx)
Aliments à risque EHEC
Viande hachée de bœuf : crue ou insuffisamment cuite
Lait cru et produits au lait cru
Végétaux : consommés crus ou non pasteurisés
EHEC O104:H4
Virulence exceptionnelle : 1⁄4 des cas évoluent vers des formes graves
Personnes atteintes : majoritairement des adultes
Plus de 3200 cas dont 46 décès en Europe
O104 colonise … et a le … donc produit des … . C’est aussi une souche …
csq ?
l’intestin
Stx2a
toxines
multirésistante
Syndrome hémolytique et urémique
EHEC chez le veau et l’agneau
Veaux entre 4 jours et 2 mois
Diarrhée avec mucus et sang, souvent moins liquide qu’avec les ETEC
Déshydratation variable, atteinte parfois importante de l’état général
Le tableau clinique est lié aux capacités d’attachement des bactéries pas à la synthèse de toxine
AIEC : E. coli adhérente et invasive (5)
• Pathovar découvert pour son implication dans la maladie de Crohn
• Adhérence et multiplication dans les entérocytes
• Survie à la phagocytose et multiplication dans les macrophages
• Forte induction de TNF- : cytokine pro-inflammatoire
• Médecine vétérinaire : Colite granulomateuse, chez certaines races de chien
2 races de chien touchées par la colite granulomateuse
Boxer de moins de 4 ans : le plus souvent
Bouledogue français : plus rarement
clinique AIEC
Diarrhée chronique mucoïde avec hématochézie
À long terme :
➢ Répercussions sur l’état général
➢ Anémie
➢ Amaigrissement → cachexie
diagnostic clinique AIEC
histologique sur biopsies prélevées sous endoscopie
isolement bactérien et antibiogramme sur biopsie. Pas sur selles
bilan IPEC
:)
E. coli en tant que pathogène schéma
:)
UPEC : E. coli uropathogène
• Premier agent de cystite chez la femme et la chienne
• Facteurs de virulence possédés
Adhésines spécifiques
Toxines : hémolysines, toxine nécrosante (CNF), … Sidérophores : aérobactine
Capsule
—> Cystite +/- pyélonéphrite +/- septicémie
Adhésines différentes entre UPEC et IPEC
APEC : E. coli aviaires
• Différents sérotypes responsables de la colibacillose aviaire
Infection et surinfection fréquente des oiseaux
Sérotypes impliqués et recherchés : O1K1, O2K1, O78K80
• Transmission : horizontale et pseudo-verticale
Féco-orale
Contamination de la coquille de l’oeuf
• Tableau clinique très varié et lésions peu spécifiques
Formes cliniques variées → mortalité et/ou retards de croissance → pertes économiques
Congestivo-hémorragique, aérosaculite, péricardite, …
clinique APEC
CLINIQUE
Tout sauf digestif !
➢ Respiratoire
➢ Septicémie
➢ Omphalite
➢ Mortalité embryonnaire ou jeune poussin
diagnostic APEC
isolement de l’APEC à partir de lésions puis sérotypage
Le tableau clinique APEC est tout sauf
digestif