Caliciviridae Flashcards
Morphologie virus :
nu / enveloppé
ARN ou ADN + autres ?
nu
ARN monosegmenté + 1 protéine de capside
propriétés physico-chimiques
virus résistant :
1 mois a T ambiante
30min à 60°C
pH : 4 - 8
Solvants
Détergents
Destruction :
30min à 60°C
Eau de javel : 0,2-0,5% de chlore actif
4 genres famille
vesivirus :
Félin, San Miguel Sea Lion, Exanthème vésiculeux du porc, Chien
sapovirus :
Humain
lagovirus :
Lapin
norovirus :
Humain
Maladies du calicivirus
Pneumonie du chat
Coagulation et hémorrhage du lapin
Avortement
Encéphalitis
Myocarditis
Hepatisis
Diarrhée
Caractéristique génétique du calicivirus
ARN donc mutations +++ donc adaptation aux hôtes, échappement, réponse immune
l’émergence des calicivirus ?
Maladie vésiculeuse des porcs, bovins non atteints.
Nourriture porc par déchets restaurants contaminé par calicivirus des mammifères marins
Contrôle par abattage
Propagation qui part de Californie : 40% des cheptels porcins touchés
Dernier foyer en 1956 —> Maladie considérée comme éradiquée
Isolement du premier virus de pinnipède = virus de l’exanthème vésiculeux
Depuis nombreuses infections de mammifères terrestres dont l’homme
y a t il restriction de l’hôte ?
Non
la calicivirus du chat infecte qui ? csq ?
le chien
pas de conséquence clinique
calicivirus chez l’H ?
Oui car présence d’anticorps anti calicivirus
Nombre de variants de calicivirus ?
énormément car ARN
des chats correctement vaccinés sont ils protégés d’autres souches ?
Non
quelles régions sont responsables de la variabilité ?
protéine de capside : régions génétiques variables et hypervariables
il existe une dérive antigénique vrai ou faux
vrai
quels sites sont reconnus par les anticorps neutralisants ?
deux sites linéaires conformationels = sites de neutralisation
Que possèdent les variants antigèniques ?
des mutations dans les régions hypervariables des sites de neutralisation
espèces sensibles naturellement au coryza
chats et félidés sauvages
répartition géo coryza
cosmopolite
infections fréquentes en collectivité
prévalence évolution dans l’année ?
variations saisonnières
modes de transmission
résistant dans le milieu extérieur : transmission indirecte
pas de transmission verticale
15-20% des chats asymptomatiques
transmission directe via salive, jetage nasal, et sécrétions oculaires
Temps d’excretion
juqu’à 30j post guérison
quels organes touchés ?
Épithélium pulmonaire : pneumonie
Épithélium nasal, langue palais : Rhinite, vésicules buccales
Atteinte articulaire : Arthrite
Réplication initiale dans l’oropharynx
réaction dans la durée des chats
Majorité des chats : Blanchiment J10 - J30
Minorité des chats : Infection chroniques > J30 + séléction variants antigéniques. Pas de symptômes mais contagieux
symptômes
vésicules sur la langue
conjonctivite
gingivite et stomatite chronique
hyperthermie
rhinite
stomatite : ptyalisme, vésicules puis ulcérations langue et palais
pneumonie
boiterie
forme hémorragique
souches distinctes
USA, Japon, Europe
Virus cible les cellules endothéliales : vascularite, sévère œdème sous cutané face et œdème pulmonaire
physiopathologie des formes sévères
tropisme hépatique : ictère
épithélium nasal, langue, palais : Rhinite, vésicules buccales
Tropisme pour les cellules endothéliales : œdème de la face et des pattes, CIVD
Taux de létalité : 67%
temps d’incubation, période de symptômes, puis ?
courte, une semaine
guérison clinique ou chronicité
associé a quelle maladie ?
leucopénie mais pas sévère
(B) Connaître les méthodes de diagnostic du Calicivirus félin
animal malade
écouvillonage cavité nasale, oropharynx : RT PCR
Un résultat négatif ne permet pas d’exclure l’infection
Forme sévère : RT-PCR sur sang
Animal mort
écouvillonnage idem + prélèvement trachée, poumon = RT-PCR
animal sain
Dépistage
diagnostic animal mort
écouvillonage + prélèvement trachée et poumon par RT PCR
dépistage animal en bonne santé
interférence dépistage sérologique / vaccination
coryza virus ?
Association herpesvirus félin et calicivirus félin
vaccin vivant coryza
Souches F9 ou dérivées (F9 = souche antigénique ment dominante / nombreuses souches)
Voie SC ou IM
attention aérosols accidentels, léchage zone infection
risque du vaccin vivant : cas rares de persistance en élevage
vaccins inactivés coryza
souches 255 ou 2280 ou F9 + adjuvant : Fevaxyn (Zoetis)
Vaccin bivalent souches G1 et 431 non adjuvé : Purevax (Boehringer/ Merial)
association vaccin
–Systématique avec FHV-1 : vaccins du CORYZA du chat
(A) Savoir proposer un protocole de vaccination du calicivirus félin
Primo avant 4 mois :
3 injections SC à 6-8 semaines, 3 mois et 4 mois
Primo après 4 mois :
2 injections SC
Rappels :
1 an d’âge puis tous les ans ou 3 ans de l’animal si peu exposé
Indication : à partir de 2-3 mois, pas de limite maximale
Contre-indication : nada
Excrétion de souche vaccinale inférieure à 15j, peut interférer avec un test de dépistage RT-PCR
Durée 1 an
Réactions post vaccinales rares : boiteries, infections respiratoires supérieures
Inefficace si souches antigéniquement distantes, ou responsables de forme hémorragique
pb vaccin ?
excrétion vaccinal de courte durée < 15j
Peut interférer avec un test de dépistage
indications et contre indications vaccin
indication : chats a partir de 2 à 3 mois en particulier en collectivité
Pas de limite supérieure d’âge
C-i : néant
Résultats protection vaccin
Période critique de 15j - 1 mois
inefficace contre souche hémorragique
échecs de vaccination vis a vis de souches antigénique lents distanets
pas de prévention infection, excrétion et persistance
durée protection vaccin coryza
environ 1 an
Réactions post vaccinales ?
vaccins vivants : boiteries, infections resp supérieures
Vaccin bivalent Mérial
Baisse de 20 à 25% des symptômes cliniques
(A) Connaître les principaux membres de la famille des Caliciviridae
VESIVIRUS :
• Calicivirus félin (FCV)
• Coryza du chat avec l’herpès virus
• Exanthème vésiculeux (PC) (USA éradiquée)
• San Miguel Sea Lion : Mammifères marins (cote ouest USA)
LAGOVIRUS
• Maladie virale hémorragique du lapin (hépatite hémorragique) (Europe, Chine, Océanie)
• Syndrome du lièvre brun européen (hépatite hémorragique)
(A) Connaître les caractéristiques biologiques des Caliciviridae
• Virus nu à ARN monosegmenté : énorme variabilité induisant une grande plasticité génétique (important nombre de variants antigéniques) , mutations +++, échappement réponse immune
• 1 protéine de capside icosaédrique
• Virus résistant : 1 mois température ambiante, 30 min à 60°C, détergents, solvants, pH : 4-8
• Destruction : 30 min. à 60°C, eau de javel 0,2 - 0,5% de chlore actif
• Forme de calice au centre
• Pas de restriction d’hôte
(A) Expliquer pourquoi certains chats vaccinés peuvent être infectés par du Calicivirus félin
Variabilité antigénique :
1) Nombreux variants de calicivirus félin
2) dérive antigénique —> régions variables et hyper variables dans la protéine de capside, mutations dans les régions hypervariables correspondant aux sites de neutralisation = hotspots de mutation
3) Pas de reconnaissance des souches par les anticorps, facteurs de pathogénicité utiles à la survie du virus, adaptation rapide à l’hôte
—> Virus à ARN : mutations +++
(A) Connaître les modes de transmission du Calicivirus félin
1) Transmission directe horizontale : salive, jetages nasales, sécrétions oculaires
2) Portage asymptomatique pharyngé très fréquent : 15% des chats
3) Transmission indirecte, grande résistance, inactivation à pH < 3
4) Pas de transmission verticale
(A) Connaître la physiopathologie du Calicivirus félin
• épithélium pulmonaire : pneumonie
• épithélium nasal, langue, palais : Rhinite, vésicules buccales
• articulations : Arthrite
• Réplication initiale dans l’oro-pharynx
Formes sévères :
• Tropisme hépatique : ictère
• épithélium nasal, langue, palais : Rhinite, vésicules buccales
• Réplication initiale dans l’oro-pharynx
• Taux de léthalité 67%
• Tropisme cellules endothéliales : CIVD, oedème de la face et des pattes
J10 à 30 : Blanchiment si réponse immunitaire +++
>J30 : infection chronique + séléction variants antigéniques si réponse immunitaire +/-
(A) Connaître les symptômes induits par le Calicivirus félin (forme classique et forme hémorragique)
J1-3 : incubation —> J4-7 : symptômes cliniques —> J10 à 30 : excrétion post-guérison
Forme classique
• Hyperthermie
• Rhinite : éternuements, jetages
• Stomatite : ptyalisme, vésicules puis ulcérations langue et palais
• Conjonctivite : épiphora
• +/- boiterie
• +/- pneumonie
• Rôle probable dans certaines entérites
=> Guérison ou chronicité (association fréquente avec gingivo-stomatite chronique)
Forme hémorragique
- Vascularite, oedème sous-cutané de la face, des pattes, pulmonaire, ulcération de la face
(A) Connaître les vaccins disponibles en France contre la calivirose féline
Vivants :
• Souches F9 ou dérivées (F9-Like) (Feligen, Novibac, Virbac, Intervet / MSD) voie SC ou IM
• Cas rares de persistance démontrée en élevage
Inactivés :
• Souche 255 ou 2280 ou F9 + adjuvant : Fevaxyn (Zoetis)
• Souches G1 et 431 sans adjuvant : bivalent = Purevax, (Boehringer / Merial)
Associations :
Systématique avec FHV-1 contre coryza
(B) Exposer l’épisode d’émergence de l’Exanthème vésiculeux aux USA
• 1932 Réservoirs marins —> déchets de restauration donnés au porcs : Maladie vésiculeuse, confusion fièvre aphteuse, abattage 19000 porcs
• Ne touche pas les bovins, exanthème vésiculeux des suidés, contrôle par abattage des élevages atteints, 40% des cheptels porcins atteints
• Foyers des élevages de porc partout aux US —> train
• Obligation cuisson eaux grasses
• Dernier foyer en 1956 : maladie éradiquée
• Isolement virus de pinnipède en 1972 SMSL-1 à 7
(B) Connaître des exemples de transmissions interspécifiques du virus San Miguel du Lion de Mer
• SMSV-7 à porc : exanthème vésiculeux
• Viande de phoque chez vison : exanthème vésiculeux
• homme : maladie éruptive faciale