Stéréotypes (de genre) et enfance Flashcards
Stéréotypes
Croyances partagées sur les caractéristiques des individus d’un groupe social (cognition)
–> Plutôt descriptif et collectif
2 étapes :
- Catégorisation = attribuer une catégorie sociale (ex: nationalité, genre, religion, catégorie professionnelle) à un ou des individu(s) –> permet la simplification du traitement de l’information mais si cela n’était pas le cas, il y aurait trop de stimuli à traiter pour l’être humain.
- d’abord catégorie primitive (sexe, ethnie) par apparenace ensuite catégorisation selon les infos reçues par communication - Activation du contenu de ces catégories sociales (ex: les femmes sont plus/moins … que les hommes)
Processus de stéréotype
Person perception :
Très rapide
Appris tôt dans l‘enfance
identification des détails (nez, figure) et sur tout des détails qui sont à variance avec la normalité (p.ex. Obésité ou couleur de peaux) mais aussi l‘attractivité ou l‘état émotionnel.
Person catégorisation :
D’abord catégorie primitive (sexe, ethnie) et par apparence
Ensuite catégorisation aussi selon des infos reçues par communication (nom, intérêt, croyances politique etc.
Conflit est possible entre des catégories : Homme chevaux long
Stereotype activation – CONTEXTE! :
N’est pas la même chose que catégorisation
Activation des connaissances sur des catégories sociale.
Typicalité physique joue un rôle: Cette activation peut être plus fort pour un Noir très Noir que pour une personne qui portent des traits Noir et Blanc
Typicalité comportemental et contexte : une femme Asiatique mange avec baguette versus se maquille –> une fois sexe une fois ethnie est activé
Stereotype Application :
Si le stéréotype est appliqué dépend de l’utilité –> il faut une motivation comme augmentation de l’estime de soi
Préjugés : attitudes (réponse affective)
Croyance, opinion préconçue souvent imposée par le milieu
–> plutôt individuel et normatif
Discrimination
Réponse comportementale
Biais intergroupe
Préférence endo groupe à l’exo
–> Souvent le favoritisme de l’endo-groupe est plus fort chez les membres de groupes avec un statut élevé. Au contraire, on observe peu de favoritisme de l’endo-groupe ou même un favoritisme de l’exo-groupe chez les membres de groupe avec un statut plus faible
Catégorisation sociale
processus cognitive nécessaire pour identifier un objet en le classant. Rapide et inconscient.
Catégorie primaire = genre, ethnique, âge (les plus saillantes).
Sexe et genre
Le sexe : on le définit à partir de déterminant biologique.
Le genre : construction sociale et culturelle. Construit autour de l’enfant dès sa naissance, attribution par la socialisation et les stéréotype de genre.
Stéréotype de genre
Croyance partagée concernant les attributs et les rôles que les hommes/garçons et les femmes/filles possèdent ou devraient posséder.
Ils sont :
- Descriptifs : on décrit les individus « une fille aime l’art »
- Prescriptif : si l’individu n’a pas tel trait « une fille est agressive » = violation d’une norme injonctive
–> devient NEFASTE si violation ds droits !
Origines des stéréotypes
Théorie de l’apprentissage social : apprentissage par l’observation des autres et de ce qui est valorisé ou non (récompense, punition ?) = modèle pour l’enfant.
- Identification au groupe, soi-même en lien avec l’endogroupe
- Enseignement direct (accompagné), modeling (observation/imitation d’autrui et voir s’il est punit), apprentissage par expérience (expériences des conséquences négatives, positive ou neutre)
- Apprentissage par renforcement et punition : implicite (encouragement qui détermine le stéréotype absence de commentaire chez fille) et explicite (« arrête de pleurer comme une fille »)
La socialisation (parents, médias, école, normes sociales…)
= norme de genre dans tous l’écosystème de l’enfant.
- Théorie des rôles sociaux : traits communs vs agentiques –> les stéréotypes reflètent des différences de sexe dans les types de rôles sociaux dans la société.
- -> Socialisation différente selon l’appartenance groupale : groupe minoritaire ont une socialisation parentale très protectrice envers les stéréotypes.
- -> Empowerment peut aider à avoir plus d’estime de soi, impact sur la motivation scolaire.
- -> Éviter d’attribution explicite « les garçons sont bagarreurs » et attribution implicite au travers des histoires lues par exemples, questionner et mettre en contexte
La motivation
- Recherche d’une estime de soi positive, bonne image de soi. Pour réduire l’incertitude il y a une tendance à se comparer socialement
- Théorie de l’identité sociale : individu se compare en fonction des autres groupes (fille se compare aux garçons). Beaucoup de comportement sont impactés par des processus sociaux d’appartenance à un groupe et pas seulement individuel ! Tendance à se comporter comme le stéréotype (maintien).
Motivation (suite)
Le concept de soi est lié à l’appartenance aux groupes sociaux :
- Dépersonnalisation : on sera plus vers identité sociale qu’individuelle (dépend de quelle catégorie est saillante)
- Auto-stéréotypisation : notre genre influence notre manière de juger, si on appartient à un groupe et que différence saillante on applique le stéréotype
- Différenciation : on voit les autres comme très différent (nous sommes plus rapides) –> favoritisme de l’endogroupe : fort chez les enfants et les adolescents !
- Assimilation à l’endogroupe : je suis douce parce que les filles sont douces
–> le favoritisme endogroupe peut amener à la discrimination
Problèmes des stéréotypes
- Bien-être psychologique et suicide = ceux qui ne s’adaptent pas aux prescriptions de genre sont plus anxieux et déprimés. Réduit si entourage soutien
- Choix professionnel/orientation académique = professions très stéréotypées, discrimination, sexisme dans la carrière (salaire, divisions des rôles, harcèlement…)
- Expression des émotions : limité dans sa capacité à exprimer les émotions, encourager à exprimer certaines plutôt que d’autres…Impact des attentes de genres sur l’expression des émotions plus tard.
- Nourrissent des attitudes négatives/discrimination : anxiété et dépression plus fort pour les individus de groupe minoritaire
- Menace du stéréotype
Comportements contre-stéréotypique
On s’attend à ce que les gens se comportent de manière stéréotypique, et si ce n’est pas le cas : blacklash = contrecoup, contre individus avec comportement non congruent avec son groupe d’appartenance.
–> Exemple : Femme agentique perçue comme compétente mais peu sympathique –> désapprobation sociale –> individu va éviter de montrer ça et se plier au stéréotypes. Fonctionne aussi à l’école !
- Créer un contexte de diversité : valoriser les qualités féminine et masculine indépendamment du sexe
- Fournir des modèles atypiques
Conclusion
- La catégorisation sociale est un processus cognitif nécessaire la stéréotypisation amène seulement à un comportement s’il y a une motivation à appliquer le stéréotype.
- La construction de l’identité de genre et le biais intergroupe implique des processus complexes qui intègrent plusieurs niveaux : socio-cognitif, socialisation, apprentissage sociale, développement cognitif. L’enfant connait son identité de genre – la respecter et soutenir !
- L’enfant a des stéréotypes mais ils sont beaucoup plus rigides et parfois différents en contenu que ceux des adultes – car l’enfant est encore en voie de développement cognitif, réagi différemment au contexte (aux normes et la désirabilité sociale etc.)
- Les normes et stéréotypes impactent la santé psychologique, la motivation et la réussite scolaire
- Le contexte social impacte le développement de l’enfant responsabilité de l’entourage (parent, enseignant, média etc.)