Stabilité financière Flashcards

1
Q

Le développement des marchés financiers à partir des années 1980 reflète la financiarisation progressive de l’économie, quels sont les 3D de l’économiste Bourguinat ?

A

Les années 1980 = le début d’une période de décloisonnement, de déréglementation de désintermédiation (Bourguinat) de la finance mondiale

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2
Q

Quand les Bourses de Paris, Bruxelles et Amsterdam fusionnent pour former Euronext ?

A

En 2000

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3
Q

Quel volume de la finance avant crise ?

A

Avant crise, la finance représentait un total de 400 % du PIB mondial. Le volume sur le marché actions a lui été multiplié par trente en trente ans.

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4
Q

Travaux de Turner (Reprendre le contrôle de la dette, 2017) sur le lien entre croissance et financiarisation de l’économie

A

Pas si évident, mauvaise allocation du crédit, libéralisation financière et déréglementation financiers serait créatrices de bulles et endettement privé excessif

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5
Q

Combien de personnes dans le secteur financier en France ?

A

Le secteur financier occupe 800 000 personnes en France, 3 % du PIB selon Paris Europlace

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6
Q

La formation du comité de Bâle en 1974 aboutit en 1988 aux premiers accords de Bâle I, quelle mesure ?

A

Instaurer un ratio Cooke de 8 % de fonds propres (les capitaux au passif du bilan et appartenant aux actionnaires), qui devait constituer la norme internationale de solvabilité bancaire.

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7
Q

L’instauration de Bâle II, à partir de 2004, remplace le ratio Cooke par le ratio Mc Donough (Approche pondérée du risque). Pourquoi ?

A

L’exigence de fonds propres couvre un éventail plus large de risques (crédit, opérationnel, marché), sans toutefois couvrir le hors-bilan, c’est-à-dire les opérations ou engagements financiers qui, en comptabilité, ne figurent ni à l’actif ni au passif du bilan

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8
Q

Lien SMI et CF ?

A

Déséquilibres du SMI : mauvaise allocation de l’épargne mondiale, qui produit un important excédent de liquidité aux US et naissance des principales vulnérabilités du SMI

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9
Q

A quoi mené l a Grande modération selon C. Borio ?

A

La Grande modération a ainsi conduit, selon C. Borio, dans une étude de 2002, au “paradoxe de la crédibilité”

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10
Q

Quels ont été les effets de la titrisation selon Michel Aglietta ?

A

Michel Aglietta → Titrisation a conduit à une baisse de l’aversion au risque des prêteur, sous-évaluation du risque.

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11
Q

Quel est le montant de la dette privée au T2 2017 ?

A

France, décision de décembre 2017, le HCSF → dette des agents privés non financiers dynamique soutenue depuis la crise, s’établissant à 130% du PIB au T2 2017 → recommande de limiter expositions bancaires excessifs aux SNF

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12
Q

Crise du Covid : comment les banques centrales sont massivement intervenues pour fournir de la liquidité ?

A
  • opérations de financements ( LTRO puis LTRO 3 pour BCE, PLASMA, BME)
  • programme d’actifs dédiés ou augmentés au sein de programmes existants (programmes d’urgence face à pandémie)
  • MEP de lignes de swaps de devises pour garantir l’accès au dollar, l’élargissement de la gamme de collatéral accepté ou enfin la mise en œuvre de facilités dédiées dans le chapitre politiques monétaires (pour les fonds monétaires aux États-Unis)
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13
Q

Quelle théorie sur le comportement des agents sur les marchés financiers ?

A

Blanchard et Watson, 1982 → anticipations des acteurs du marché se se fondent pas sur évaluation des fondamentaux attachés aux titres comme dans théorie de l’efficience, mais sur anticipations des autres agents

Concours de beauté, Keynes (1936) : Rationalité des acteurs remise en cause par france comportementales → biais émotionnels, biais cognitifs

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14
Q

En 1970, E. Fama pose l’hypothèse d’efficience des marchés financiers, que dit-il sur les mesures prudentielles ?

A

Justification à la déréglementation dans la mesure ou toute mesure prudentielle : caractère superflu puisque les prix synthétisent de manière parfaite les fondamentaux attachés à un actif

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15
Q

Le modèle de Minsky fait apparaître un “paradoxe de la tranquillité” (1986), quels sont ces étapes ?

A
  • Dans la première phase du cycle du crédit - la « hedge finance » (finance de couverture des risques), des perspectives de croissance et d’innovation permettent l’octroi de crédits aux agents ayant des projets d’investissement rentables. L’effet richesse positif lié à la hausse des actifs
  • Dans une seconde phase, nommée « spéculative finance» (finance spéculative), après une certaine période de stabilité macroéconomique, le niveau acceptable d’endettement s’élève en raison d’effets pro-cycliques ⇒ Dans ce contexte, la diffusion de techniques financières, comme la titrisation, permet d’accroître encore le montant des financements disponibles.
  • Dans un dernier temps («ponzi finance», du nom d’un montage financier frauduleux), des événements déclencheurs comme un changement d’orientientation de la politique monétaire ou une baisse des perspectives de croissance peuvent avoir des effets importants sur le cycle du crédit. Hausse des taux d’intérêt, difficultés de remboursement, économie peut se retrouver en situation de déflation par la dette.
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16
Q

Qu’est-ce que l’aveuglement/myopie au désastre » (Guttentag, Herring, 1986) et l’europhie financière (Kindleberger, 1978)?

A

“Aveuglement/myopie au désastre » (Guttentag, Herring, 1986), agents incapables de probabiliser de manière juste les risques d’un choc macroéconomique important avant un certain seuil psychologique de sensibilité qui déclenchera la prise de conscience et des comportements autoréalisateurs

Kindleberger, 1978 : 3 étapes

(i) Approche d’euphorie, d’expansion spéculative, actifs réels ou financiers, hausse des prix avec forte demande puis
(ii) baisse confiance, vente des des actifs et fuite des liquidités massives, risque de déflation réelle
(iii) déflation par la dette

17
Q

Qu’est-ce que rationnement du crédit ou crédit crunch (Stiglitz, Weiss, 1981), qui nuit profondément à l’activité économique?

A

Affecte particulièrement les emprunteurs (les États ou les banques) en augmentant la contrainte de remboursement → multipliant les ventes en urgence ce qui contribue à renforcer la tendance déflationniste

Ce phénomène de déflation par la dette, théorisé par I. Fischer (1933) a pour conséquence d’entraîner l’économie dans un processus déflationniste qui nuit à une forte contraction économique, obligeant les entreprises à limiter leurs projets d’investissement

Les crises économiques post-surendettement sont particulièrement déstabilisatrices pour l’économie réelle car elles risquent d’entraîner une récession de bilan (Koo, 2008)

18
Q

Qu’est-ce que la crise de dettes souveraines

A

État incapable de faire face à ses engagements financiers si bien qu’il est incapable de se financer sur le marché obligatoire à des taux soutenables (élévation des spreads de taux) → appel à BC : re-échelonner ou restructurer sa dette

19
Q

Par quel canal est influencé le cycle financier N

A

Il est particulièrement impacté par PM, en particulier via le canal de la prise de risque (Illing, 2010) et du paradoxe de la crédibilité (Borio, Shim, 2007)

20
Q

Outre la surveillance, la politique macroprudentielle dispose de plusieurs instruments, lesquels ?

A

En fonds propres (surcharges pour les entités systémiques, coussin pour le risque systémique, coussin contra-cyclique),

En liquidité (Liquidity Coverage Ratio issu de Bâle III),
instruments visant les emprunteurs (debt-to–income ratio, loan-to-value, loan-to-income, debt service coverage ratio) et instruments pour les secteurs non bancaires

21
Q

C. Reinhart et K. Rogoff (2014) ont estimé l’impact des crises bancaires, résultats ?

A

Ils estiment l’impact de 11,5 pp de PIB sur 100 crises bancaires comprises entre 1857 et 2013 et une moyenne de 8 ans pour que le PIB retrouve son niveau d’avant crise.

22
Q

Les institutions publiques face au risque d’aléa moral et au Too big to fail, exemples et auteurs

A

Honohan et Klingebiel étudient 40 crises bancaires sur 34 pays entre 2000 et 2004 → Le filet de sécurité public tend à accroître, recapitalisation coût de 6 % du PIB

Les pouvoirs publics américains ont voulu montrer qu’il n’y avait pas d’automaticité en laissant la banque Lehman Brothers faire faillite mais ont été contraints de recapitaliser les autres banques compte tenu des conséquences de leur refus d’intervenir

23
Q

Quels sont les 3 piliers du Comité de Bâle (dite réforme de Bâle III) en 2010 entre progressivement en vigueur entre 2013 et 2019 ?

A

3 piliers :

  • Renforcement des ratios de fonds propres (attention des régulateurs sur celui ci car risque du crédit, le risque de marché et risque opérationnel)
  • Processus de supervision et exigences supplémentaires discrétionnaires et la discipline de marché
  • Volet contra-cyclique compris entre 0 et 2,5% des actifs pondérés du risque par BRI, vise à ce que exigences de fonds propres tiennent compte l’environnement macro financier dans lequel banques évoluent → dote le secteur d’un volet de fonds propres lui permettant de se protéger contre des pertes potentielles futures
24
Q

Quel modèle au R-U met en place la filialisation des activités de dépôt et d’investissement ?

A

Le modèle Vickers, au Royaume-Uni

25
Q

Quelle directive assure transposition en droit européen des accords de Bâle III ?

A

Paquet CRD IV/CRR ancré au sein du recueil réglementaire unique

26
Q

Loi de séparation et de régulation des activités bancaire de 2013, s’appuyant sur loi de régulation bancaire d’octobre 2010 →

A

Elle traduit en droit français G20 de Pittsburg,

  • complète réglementation des agences de notation
  • Organise une filiation des activités spéculatives
  • MEP le Haut Conseil de stabilité financière, en charge de prévenir et alerter risques systémiques, voire de décider outils macroprudentiels (coussins contracycliques)

Ne séparent véritablement différentes activités, large majorité des activités de banques d’investissement pas cantonnées

27
Q

Quel est le montant des produits dérivés, encore non règlementés ?

A

Hedge funds effet de levier non règlementé

80% des échanges sur les marchés de matières 1ères : fait d’acteurs financiers et non d’industriels, 80 à 90% de leurs intervientions viennent du trading à haute fréquence

28
Q

En janvier 2011 naît le Système européen de supervision financière (SESF), comment cela fonctionne ?

A
  • Supervision macroprudentielle assurée par le Comité européen du risque systémique (CERS)
  • Supervision microprudentielle mise en oeuvre par trois autorités européennes de surveillances (ABE, AEAPP et AEMF) et les autorités nationales

Mission d’identifier les risques systémiques et de les classer par degré de priorité, d’émettre des alertes lorsque jugés importants, de les rendre publiques s’il y a lieu

29
Q

F. Villeroy De Galhau estime que le numérique et les fintechs plus particulièrement modifient profondément les équilibres financiers et le fonctionnement du secteur bancaire. Autorités de régulation doivent s’adapter à ce nouvel univers pour encadrer les nouveaux risques émergents. Quels sont les risques ?

A

Désintermédiations et runs bancaires, protection des données personnelles, monopolisation, intégrité financière, blanchiment de capitaux et financement de terrorisme ou enfin moindre efficacité de la politique monétaire.