Spondylarthropathies Flashcards

1
Q

Spondylarthrites: définir

A
  • Les spondylarthrites sont un groupe de maladies articulaires qui se caractérisent par une atteinte inflammatoire chronique de la membrane synoviale et des enthèses.
  • Les enthèses sont les sites d’insertion des ligaments, des tendons et des capsules articulaires sur l’os.
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2
Q

Spondylarthrites: définir enthèses

A
  • Les spondylarthrites sont un groupe de maladies articulaires qui se caractérisent par une atteinte inflammatoire chronique de la membrane synoviale et des enthèses.
  • Les enthèses sont les sites d’insertion des ligaments, des tendons et des capsules articulaires sur l’os.
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3
Q

Spondylarthrites: pathos qui les composent (entités)

A
  • Les quatre principales entités de cette famille de maladies sont la
    1. spondylite ankylosante,
    2. l’arthrite psoriasique,
    3. l’arthrite réactive
    4. et l’arthrite associée aux maladies inflammatoires de l’intestin
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4
Q

Spondylarthrites: caractéristiques communes

A
  • Les spondylarthrites sont regroupées dans une même catégorie d’arthrite parce qu’elles ont des caractéristiques communes.
  • Typiquement, ce sont des atteintes articulaires de quelques articulations périphériques (oligoarthrite), touchant davantage les membres inférieurs que les membres supérieurs et de façon asymétrique.
  • Les articulations sacroiliaques sont souvent touchées, bien que parfois de façon asymptomatique.
  • Certaines manifestations extra-articulaires sont fréquentes comme l’uvéite.
  • Également, les patients n’ont pas de facteur rhumatoïde, de nodules rhumatoïdes ou d’autres manifestations articulaires typiques de la polyarthrite rhumatoïde (PAR).
  • Étant donné la composante héréditaire, plusieurs patients ont des antécédents familiaux de spondylite ankylosante, de psoriasis, d’uvéite, d’arthrite réactive ou de maladie inflammatoire de l’intestin.
  • Cette composante génétique se traduit même par l’association avec le gène HLA-B27.
  • Le pourcentage de présence de ce gène est variable selon l’entité, mais toujours plus prévalent dans cette population que dans la population générale.
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5
Q

Spondylarthrites: caractéristiques communes
- nb articulations atteintes
- articulations atteintes

A
  • Les spondylarthrites sont regroupées dans une même catégorie d’arthrite parce qu’elles ont des caractéristiques communes.
  • Typiquement, ce sont des atteintes articulaires de quelques articulations périphériques (oligoarthrite), touchant davantage les membres inférieurs que les membres supérieurs et de façon asymétrique.
  • Les articulations sacroiliaques sont souvent touchées, bien que parfois de façon asymptomatique.
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6
Q

Spondylarthrites: caractéristiques communes
- décrire l’atteinte de l’articulation sacro-illiaque

A
  • Les articulations sacro-iliaques sont souvent touchées, bien que parfois de façon asymptomatique.
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7
Q

Spondylarthrites: caractéristiques communes
- atteintes autres

A

Certaines manifestations extra-articulaires sont fréquentes comme l’uvéite

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8
Q

Spondylarthrites: caractéristiques communes
- différences avec la PAR

A
  • Également, les patients n’ont pas de facteur rhumatoïde, de nodules rhumatoïdes ou d’autres manifestations articulaires typiques de la polyarthrite rhumatoïde (PAR).
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9
Q

Spondylarthrites: caractéristiques communes
- ATCD

A
  • Étant donné la composante héréditaire, plusieurs patients ont des antécédents familiaux de spondylite ankylosante, de psoriasis, d’uvéite, d’arthrite réactive ou de maladie inflammatoire de l’intestin.
  • Cette composante génétique se traduit même par l’association avec le gène HLA-B27.
  • Le pourcentage de présence de ce gène est variable selon l’entité, mais toujours plus prévalent dans cette population que dans la population générale.
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10
Q

Spondylarthrites: caractéristiques communes
- gène

A

Cette composante génétique se traduit même par l’association avec le gène HLA-B27.

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11
Q

Spondylarthrites: caractéristiques communes
- qu’est-ce que la sacro-ilite

A

La sacro-iliite est l’inflammation de l’articulation sacro-iliaque.

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12
Q

Spondylarthrites: caractéristiques communes
- ddx

A
  • Ce diagnostic entre dans le diagnostic différentiel de la douleur lombaire.
  • Il est donc important de savoir reconnaître ses caractéristiques.
  • Elle peut être unilatérale ou bilatérale.
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13
Q

Spondylarthrites: caractéristiques communes
- sx
- uni ou bilatéral

A
  • Elle peut être unilatérale ou bilatérale.
  • Elle se présente habituellement par une douleur à caractère inflammatoire au niveau des fesses, alternant d’un côté à l’autre et soulagée ou améliorée par l’exercice physique.
  • Elle s’accompagne généralement d’enraidissement matinal.
  • Le début en est le plus souvent insidieux et avant l’âge de 45 ans et doit durer depuis plus de trois mois pour être significatif.
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14
Q

Spondylarthrites: caractéristiques communes
- décrire le début
- âge des patients

A
  • Le début en est le plus souvent insidieux et avant l’âge de 45 ans et doit durer depuis plus de trois mois pour être significatif.
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15
Q

Spondylarthrites: Indices diagnostiques pour les spondylarthrites

A

 Douleurs rachidiennes inflammatoires
 Mono ou oligoarthrite, arthrite périphérique asymétrique
 Enthésopathies, tendinites, ostéites
 Dactylite
 Plus fréquent dans l’arthrite psoriasique
* Manifestations extra-articulaires
 Psoriasis
 Uvéite
 Urétrite, cervicite, ou entérite
 Diarrhées et/ou rectorragies

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16
Q

Spondylarthrites: Indices diagnostiques pour les spondylarthrites
- dactylite: quelle patho?

A

Plus fréquent dans l’arthrite psoriasique

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17
Q

Spondylarthrites: Indices diagnostiques pour les spondylarthrites
- quelles sont les manifestations extra-articulaires?

A
  • Manifestations extra-articulaires
     Psoriasis
     Uvéite
     Urétrite, cervicite, ou entérite
     Diarrhées et/ou rectorragies
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18
Q

Comparatif des quatre spondylarthrites:
âge de début

A
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19
Q

Comparatif des quatre spondylarthrites: H vs F

A
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20
Q

Comparatif des quatre spondylarthrites: vitesse d’apparition de la présentation

A
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21
Q

Comparatif des quatre spondylarthrites: sacro-iliite / spondylite

A
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22
Q

Comparatif des quatre spondylarthrites: symétrie sacroiliite

A
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23
Q

Comparatif des quatre spondylarthrites: arthrite périphérique

A
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24
Q

Comparatif des quatre spondylarthrites: distribution

A
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25
Q

Comparatif des quatre spondylarthrites: HLA-B27

A
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26
Q

Comparatif des quatre spondylarthrites: uvéite

A
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27
Q

Spondylarthrites: Caractéristiques communes - spécificité de la HLA-B27

A
  • Il est important de souligner qu’environ 8% de la population saine caucasienne est positive pour le gène HLA-B27.
  • Ce test ne doit donc pas être demandé à moins d’avoir un doute raisonnable pour une spondylarthrite sous peine d’obtenir un résultat positif qui pourrait induire en erreur quant au diagnostic.
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28
Q

Spondylarthrites: Caractéristiques communes - décrire l’atteinte de l’oeil

A
  • Également, l’atteinte de l’oeil n’est pas la même avec chaque entité : en effet, la conjonctivite s’associe surtout avec l’arthrite associée aux maladies inflammatoires de l’intestin et l’arthrite psoriasique, alors que l’uvéite antérieure s’associe à l’arthrite réactive et à la spondylite ankylosante.
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29
Q

Spondylite ankylosante: définir

A
  • La spondylite ankylosante (SA) est une maladie inflammatoire chronique qui affecte le rachis et les sacro-iliaques.
  • La sacro-iliite est nécessaire au diagnostic.
  • Il existe une très forte association avec le HLA-B27 présent chez environ 90% des patients.
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30
Q

Spondylite ankylosante: articulations atteintes

A

La spondylite ankylosante (SA) est une maladie inflammatoire chronique qui affecte le rachis et les sacro-iliaques.

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31
Q

Spondylite ankylosante: élément nécessaire pour le dx

A

La sacro-iliite est nécessaire au diagnostic.

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32
Q

Spondylite ankylosante: HLA-B27

A

Il existe une très forte association avec le HLA-B27 présent chez environ 90% des patients.

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33
Q

Spondylite ankylosante: présentation clinique

A
  • La spondylite ankylosante se présente typiquement par une douleur lombaire chronique de type inflammatoire.
  • Étant donné la forte prévalence chez la population adulte de douleur lombaire de type mécanique, il est important de savoir bien différencier les deux au questionnaire.
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34
Q

Spondylite ankylosante: présentation clinique - différenciez avec quoi?

A
  • La spondylite ankylosante se présente typiquement par une douleur lombaire chronique de type inflammatoire.
  • Étant donné la forte prévalence chez la population adulte de douleur lombaire de type mécanique, il est important de savoir bien différencier les deux au questionnaire.
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35
Q

Spondylite ankylosante: présentation clinique - décrire le début de la douleur inflammatoire

A
  • Tel que décrit dans le tableau suivant, la douleur inflammatoire se présente habituellement chez le jeune adulte de façon insidieuse, alors que la douleur mécanique peut se présenter à tout âge et de façon aiguë ou chronique.
  • La présence d’enraidissement matinal de plus de 60 minutes ou de douleurs nocturnes doit faire suspecter fortement une atteinte inflammatoire.
  • Typiquement, toutes les douleurs articulaires inflammatoires sont améliorées à l’exercice physique.
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36
Q

Spondylite ankylosante: présentation clinique - provoqué / pallié de la douleur inflammatoire

A
  • La présence d’enraidissement matinal de plus de 60 minutes ou de douleurs nocturnes doit faire suspecter fortement une atteinte inflammatoire.
  • Typiquement, toutes les douleurs articulaires inflammatoires sont améliorées à l’exercice physique.
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37
Q

Spondylite ankylosante: présentation clinique - examen physique

A
  • À l’examen physique, il est fréquent de pouvoir mettre en évidence une sensibilité à la palpation des sacro-iliaques et la mobilité de la colonne lombaire est habituellement affectée dans tous les plans, alors que typiquement, surtout la flexion est affectée dans les douleurs mécaniques.
  • Également, l’expansion thoracique peut être diminuée si la colonne thoracique est affectée par l’inflammation, ce qui n’est jamais vu avec une douleur mécanique lombaire.
  • Par ailleurs, il n’y aura pas de déficit neurologique en lien avec l’atteinte inflammatoire, mais ils sont possibles avec l’atteinte mécanique.
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38
Q

Spondylite ankylosante: présentation clinique - examen physique
- décrire la sensibilité des sacro-iliaques et de la colonne lombaire

A

À l’examen physique, il est fréquent de pouvoir mettre en évidence une sensibilité à la palpation des sacro-iliaques et la mobilité de la colonne lombaire est habituellement affectée dans tous les plans, alors que typiquement, surtout la flexion est affectée dans les douleurs mécaniques.

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39
Q

Spondylite ankylosante: présentation clinique - examen physique
- expansion thoracique

A

Également, l’expansion thoracique peut être diminuée si la colonne thoracique est affectée par l’inflammation, ce qui n’est jamais vu avec une douleur mécanique lombaire

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40
Q

Spondylite ankylosante: présentation clinique - examen physique
- atteinte neurologique

A

Par ailleurs, il n’y aura pas de déficit neurologique en lien avec l’atteinte inflammatoire, mais ils sont possibles avec l’atteinte mécanique.

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41
Q

Spondylite ankylosante: présentation clinique - autres atteintes concomitantes

A

L’atteinte extra-articulaire typique de la spondylite ankylosante est l’uvéite antérieure dans 25-30% des cas.

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42
Q

Caractéristiques d’une douleur rachidienne d’origine inflammatoire:

A
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43
Q

Comparaison d’une douleur rachidienne d’origine inflammatoire et mécanique
- âge de début

A
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44
Q

Comparaison d’une douleur rachidienne d’origine inflammatoire et mécanique
- mode de présentation

A
45
Q

Comparaison d’une douleur rachidienne d’origine inflammatoire et mécanique
- durée de la raideur matinale

A
46
Q

Comparaison d’une douleur rachidienne d’origine inflammatoire et mécanique
- douleurs nocturnes

A
47
Q

Comparaison d’une douleur rachidienne d’origine inflammatoire et mécanique
- influence de l’exercice

A
48
Q

Comparaison d’une douleur rachidienne d’origine inflammatoire et mécanique
- sensibilité des sacro-iliaques

A
49
Q

Comparaison d’une douleur rachidienne d’origine inflammatoire et mécanique
- mobilité lombaire

A
50
Q

Comparaison d’une douleur rachidienne d’origine inflammatoire et mécanique
- expansion thoracique

A
51
Q

Comparaison d’une douleur rachidienne d’origine inflammatoire et mécanique
- déficits neurologiques

A
52
Q

Critères de classification des spondylarthrites

A
  • Le groupe ASAS (Assessment of Spondyloarthritis International Society) a publié des critères de classification en 2009.
  • Ces critères sont applicables chez des patients souffrant d’une lombalgie inflammatoire depuis au moins trois mois et qui étaient âgés de moins de 45 ans au début des symptômes.
53
Q

Critères de classification des spondylarthrites

A
54
Q

Spondylite ankylosante: physiopatho

A
  • La maladie débute par une réaction inflammatoire à la jonction entre le disque et la vertèbre.
  • Cette inflammation entraine l’érosion de l’os et ensuite un équarrissement de la vertèbre (le coin de la vertèbre devient carré).
  • Éventuellement, l’ossification se prolonge à la portion périphérique du disque vertébral, formant ainsi des syndesmophytes.
55
Q

Spondylite ankylosante: physiopatho des syndesmophytes

A
  • La maladie débute par une réaction inflammatoire à la jonction entre le disque et la vertèbre.
  • Cette inflammation entraine l’érosion de l’os et ensuite un équarrissement de la vertèbre (le coin de la vertèbre devient carré).
  • Éventuellement, l’ossification se prolonge à la portion périphérique du disque vertébral, formant ainsi des syndesmophytes.
56
Q

Spondylite ankylosante: physiopatho - différence syndesmophytes vs ostéophytes

A
  • Il est important de différencier les syndesmophytes de la spondylite ankylosante des ostéophytes de l’arthrose.
  • Dans l’arthrose, l’espace intervertébral est diminué et les prolongements osseux sont horizontaux, alors que dans les spondylarthrites, l’espace intervertébral est normal et les prolongements osseux sont verticaux.
57
Q

Spondylite ankylosante: physiopatho - inflammation avec le temps

A

Éventuellement, l’inflammation du rachis peut mener à une ossification complète de la colonne que l’on nomme « colonne de bambou ».

58
Q

Spondylite ankylosante: examen physique - principales techniques d’examen physique

A
  • Plusieurs techniques d’examen particulières sont à connaître pour bien évaluer une douleur lombaire inflammatoire chronique.
  • Les principales techniques à connaître sont la mesure de la flèche occipitale, la mesure de l’expansion thoracique, la distance doigt-sol, le test de Schober, l’absence de lordose inversée et la manoeuvre de FABER.
59
Q

Spondylite ankylosante: examen physique - flèche occipitale

A
  • La flèche occipitale est une technique qui permet de mesurer objectivement la sévérité de la cyphose dorsale.
  • Le patient se tient adossé au mur avec la mâchoire parallèle au plancher: la flèche occipitale est la mesure entre le mur et l’occiput de façon perpendiculaire au mur.
60
Q

Spondylite ankylosante: examen physique - mesure l’expansion thoracique
- comment faire?
- normale

A
  • La mesure de l’expansion thoracique se fait avec un gallon à mesurer en mesurant la circonférence du thorax en expiration complète puis en inspiration complète au niveau du quatrième espace intercostal.
  • La valeur normale de l’expansion thoracique est de plus de 2,5cm et l’expansion est considérée anormale en deçà de cette valeur.
61
Q

Spondylite ankylosante: examen physique - distance doigt-sol

A

La distance doigt-sol se mesure tout simplement en faisant pencher le patient le plus possible vers l’avant, puis la mesure est prise entre l’extrémité du majeur et le sol.

62
Q

Spondylite ankylosante: examen physique - test de Schober
- utilité

A

Le test de Schober est un test qui permet d’objectiver la perte de flexibilité de la colonne lombaire.

63
Q

Spondylite ankylosante: examen physique - test de Schober
- comment le faire?

A
  • Une marque est faite au niveau des fossettes lombaires, puis dix (10) cm plus haut. Par la suite, le patient se penche vers l’avant et la mesure est reprise entre les deux repaires.
  • Une flexibilité normale de la colonne est démontrée si la distance entre les deux points augmente de quatre (4) cm.
64
Q

Spondylite ankylosante: examen physique - test de Schober
- normale

A
  • Une flexibilité normale de la colonne est démontrée si la distance entre les deux points augmente de quatre (4) cm.
65
Q

Spondylite ankylosante: examen physique - test de Schober
- test modifié

A
  • Un test de Schober modifié peut également être fait.
  • La variante est qu’une marque est également faite cinq (5) cm plus bas que les fossettes lombaires, puis le patient se penche vers l’avant et la mesure est reprise entre les deux points.
  • Une flexibilité normale de la colonne est démontrée si la distance entre les deux points augmente de cinq (5) cm.
66
Q

Spondylite ankylosante: examen physique - test de Schober modifié
- normal vs anormal

A
  • Un test de Schober modifié peut également être fait.
  • La variante est qu’une marque est également faite cinq (5) cm plus bas que les fossettes lombaires, puis le patient se penche vers l’avant et la mesure est reprise entre les deux points.
  • Une flexibilité normale de la colonne est démontrée si la distance entre les deux points augmente de cinq (5) cm.
67
Q

Spondylite ankylosante: examen physique
- lordose inversée

A
  • L’absence de lordose inversée signe une perte de flexibilité de la colonne lombaire.
  • Elle est observée si l’aspect lordotique de la colonne lombaire est maintenu quand le patient se penche vers l’avant.
68
Q

Spondylite ankylosante: examen physique
- FABER

A
  • La manoeuvre de FABER et un acronyme qui signifie Flexion, Abduction, Rotation externe.
  • Le patient place son talon sur le genou de la jambe controlatérale, puis une pression est exercée vers le bas sur le genou ipsilatéral tout en maintenant la hanche controlatérale immobilisée.
  • La manoeuvre est dite positive si une douleur est provoquée au niveau de la sacro-iliaque (au niveau de la fesse et non au niveau de l’aine).
69
Q

Spondylite ankylosante: traitement

A

L’approche thérapeutique des spondylarthrites est similaire pour les quatre principales entités de cette famille de maladies.

70
Q

Spondylite ankylosante: traitement non pharmacologique
- importance

A
  • L’approche non pharmacologique est très importante dans les spondylarthrites tout comme dans la plupart des maladies inflammatoires articulaires.
  • En effet, l’enseignement au patient des symptômes, de l’évolution naturelle de la maladie, des effets bénéfiques et secondaires des traitements est primordial.
71
Q

Spondylite ankylosante: traitement non pharmacologique

A
  • L’approche non pharmacologique est très importante dans les spondylarthrites tout comme dans la plupart des maladies inflammatoires articulaires. En effet, l’enseignement au patient des symptômes, de l’évolution naturelle de la maladie, des effets bénéfiques et secondaires des traitements est primordial.
  • Également, l’implication d’un physiothérapeute pour la posture, les exercices d’étirement et de maintien de l’amplitude articulaire et l’implication d’un ergothérapeute pour les attelles ou les aides fonctionnelles par exemple sont primordiaux.
  • Il est important que les patients demeurent actifs et la natation est un excellent sport à leur conseiller.
  • Étant donné la prévalence génétique, il peut être intéressant également de dépister les cas familiaux.
72
Q

Spondylite ankylosante: traitement non pharmacologique
- physio

A
  • Également, l’implication d’un physiothérapeute pour la posture, les exercices d’étirement et de maintien de l’amplitude articulaire et l’implication d’un ergothérapeute pour les attelles ou les aides fonctionnelles par exemple sont primordiaux.
  • Il est important que les patients demeurent actifs et la natation est un excellent sport à leur conseiller.
73
Q

Spondylite ankylosante: traitement non pharmacologique
- prévalence génétique

A

Étant donné la prévalence génétique, il peut être intéressant également de dépister les cas familiaux.

74
Q

Spondylite ankylosante: traitement pharmacologique
- de quoi dépend l’approche thérapeutique?

A

L’approche thérapeutique sera différente en fonction de la localisation de l’atteinte articulaire : périphérique vs axiale.

75
Q

Spondylite ankylosante: traitement pharmacologique
- si atteinte rachidienne prédomine

A
  • Si l’atteinte rachidienne prédomine au niveau clinique, la première médication utilisée est la classe des AINS.
  • Les agents de rémission non biologique (sulfasalazine ou méthotrexate) ne sont pas efficaces pour traiter une atteinte axiale inflammatoire et ne sont pratiquement jamais utilisés pour traiter cette condition.
  • Quand les AINS sont inefficaces malgré au moins quatre (4) semaines de traitement à bonne dose, des agents de rémission biologiques (anti-TNF, anti-IL17) sont le traitement de choix chez les patients qui ont une atteinte axiale.
76
Q

Spondylite ankylosante: traitement pharmacologique
- si atteinte périphérique prédomine

A
  • Lorsque l’atteinte périphérique prédomine, les agents non biologiques tels que le méthotrexate, la sulfazalazine et le léflunomide sont efficaces pour contrôler les signes et symptômes articulaires.
  • Les dactylites et les enthésites peuvent aussi répondent aux agents de rémission non biologiques.
  • En général, un agent biologique sera utilisé après un échec à 2 agents de rémission non biologiques
77
Q

Spondylite ankylosante: traitement pharmacologique
- selon si atteinte axiale vs périphérique

A
  • Ustékinumab : anticorps monoclonal entièrement humain qui se lie avec une forte affinité et spécificité à la sous-unité protéique p40 des cytokines humaines IL-12 et IL-23. Il est indiqué pour le traitement du psoriasis et de l’arthrite psoriasique. Son efficacité dans la spondylite ankylosante est actuellement évaluée dans des essais cliniques randomisés.
  • Anti-IL17 : nouvelle classe d’agent biologique indiqué pour le traitement de l’arthrite psoriasique et de la spondylite ankylosante. Le secukinumab et l’ixékizumab sont pour l’instant les seuls traitements disponibles dans cette classe, mais d’autres biothérapies similaires sont en développement. Le secukinumab et l’ixékizumab sont des anticorps monoclonaux entièrement humain ou humanisé qui ciblent l’interleukine-17A. Les anti-IL17 ne sont pas efficaces pour traitement de la polyarthrite rhumatoïde.
78
Q

Spondylite ankylosante: traitement pharmacologique
- Ustékinumab

A
  • Ustékinumab : anticorps monoclonal entièrement humain qui se lie avec une forte affinité et spécificité à la sous-unité protéique p40 des cytokines humaines IL-12 et IL-23. Il est indiqué pour le traitement du psoriasis et de l’arthrite psoriasique. Son efficacité dans la spondylite ankylosante est actuellement évaluée dans des essais cliniques randomisés.
79
Q

Spondylite ankylosante: traitement pharmacologique
- Anti-IL17

A
  • Anti-IL17 : nouvelle classe d’agent biologique indiqué pour le traitement de l’arthrite psoriasique et de la spondylite ankylosante. Le secukinumab et l’ixékizumab sont pour l’instant les seuls traitements disponibles dans cette classe, mais d’autres biothérapies similaires sont en développement.
  • Le secukinumab et l’ixékizumab sont des anticorps monoclonaux entièrement humain ou humanisé qui ciblent l’interleukine-17A.
  • Les anti-IL17 ne sont pas efficaces pour traitement de la polyarthrite rhumatoïde.
80
Q

Spondylite ankylosante: pronostic

A
  • Le pronostic de la spondylite ankylosante est en général bon tant sur le plan du contrôle des symptômes que du maintien de la fonction articulaire.
  • Certaines complications rares peuvent altérer ce pronostic, telles que l’uvéite, l’aortite et l’atteinte valvulaire cardiaque.
81
Q

Arthrite psoriasique: épidémio
- fréquence des atteintes articulaires chez les personnes avec psoriasis

A
  • Vingt à quarante pourcent des personnes atteintes de psoriasis développent une atteinte articulaire, et ce, sans corrélation avec la sévérité du psoriasis.
  • Ceci signifie qu’un patient avec une atteinte cutanée sévère n’a pas plus de chance de développer une arthrite secondaire qu’un patient avec une atteinte cutanée légère.
82
Q

Arthrite psoriasique: épidémio
- lien entre sévérité psoriasis et risque atteinte articulaire

A
  • Vingt à quarante pourcent des personnes atteintes de psoriasis développent une atteinte articulaire, et ce, sans corrélation avec la sévérité du psoriasis.
  • Ceci signifie qu’un patient avec une atteinte cutanée sévère n’a pas plus de chance de développer une arthrite secondaire qu’un patient avec une atteinte cutanée légère.
83
Q

Arthrite psoriasique: classification

A

L’arthrite psoriasique se divise en cinq principales catégories entre lesquelles il existe un certain chevauchement.
1. Arthrite des interphalangiennes distales (IPD) des mains et des pieds
2. Arthrite mutilante
3. Polyarthrite symétrique (pseudo PAR)
4. Oligoarthrite asymétrique
5. Spondylite avec ou sans atteinte périphérique

84
Q

Arthrite psoriasique: nommez les sous-classes

A

Chacune des sous-classes d’arthrite se reconnaît par des critères cliniques.
1. oligoarthrite asymétrique
2. arthrite des IPD des mains et des peids
3. forme polyarticulaire symétrique ou pseudo PAR
4. forme mutilante
5. dactylite
6. spondylite
7. manifestations extra-articulaires

85
Q

Arthrite psoriasique: différenciation des sous-classes

A

Chacune des sous-classes d’arthrite se reconnaît par des critères cliniques.

86
Q

Arthrite psoriasique: oligoarthrite asymétrique

A
  • L’oligoarthrite asymétrique est la présentation la plus commune de l’arthrite psoriasique (70%).
  • Avec le temps si la maladie n’est pas contrôlée de façon adéquate, la majorité des patients évolueront vers une forme polyarticulaire asymétrique ou symétrique
87
Q

Arthrite psoriasique: arthrite des IPD

A
  • L’arthrite des IPD des mains et des pieds, comme son nom l’indique, atteint les IPD des mains et des pieds.
  • Elle s’associe fréquemment à une atteinte des ongles sous forme de pitting, de sillons transverses, de leuconychies ou d’onycholyse.
88
Q

Arthrite psoriasique: forme polyarticulaire symétrique ou pseudo PAR

A
  • La forme polyarticulaire symétrique ou pseudo PAR atteint souvent les mêmes articulations que la PAR et de façon symétrique.
  • Les façons de différencier les deux maladies sont d’abord l’absence de nodules rhumatoïdes, l’absence de facteur rhumatoïde et l’absence de manifestations extra-articulaires propres à la PAR.
  • Également, les IPD ne sont JAMAIS touchées dans la PAR.
89
Q

Arthrite psoriasique: forme mutilante

A

La forme mutilante se caractérise par des déformations importantes des doigts que l’on nomme doigts en lorgnette.

90
Q

Arthrite psoriasique: dactylite

A
  • La dactylite est une manifestation caractéristique et fréquente de l’arthrite psoriasique (40 à 50% des patients).
  • Une dactylite est une inflammation d’un doigt (ou d’un rayon) en entier, incluant les articulations et les tendons ce qui donne un gonflement concentrique d’un doigt ou d’un orteil qu’on dit «en saucisse ou en saucisson».
91
Q

Arthrite psoriasique: spondylite

A

La spondylite se caractérise par l’atteinte inflammatoire du rachis.

92
Q

Arthrite psoriasique: manifestations extra-articulaires

A
  • Les manifestations extra-articulaires de l’arthrite psoriasique (excluant le psoriasis) se manifestent au niveau des yeux.
  • Jusqu’à 20% des patients auront une atteinte oculaire de type conjonctivite, épisclérite ou kératoconjonctivite sèche.
  • L’uvéite est rarement associée à l’arthrite psoriasique
93
Q

Arthrite psoriasique: traitement

A
  • L’approche non pharmacologique est la même que pour la spondylite ankylosante.
  • L’approche pharmacologique est très semblable également à la spondylite ankylosante : AINS si atteinte axiale, un agent de rémission non biologique si atteinte articulaire périphérique (méthotrexate, sufasalazyne ou léflunomide).
  • Les agents biologiques (antiTNF, anti-IL17, ustékinumab, abatacept) et les inhibiteurs de JAK sont utilisés si les patients présentent des échecs aux AINS (pour l’atteinte axiale) ou aux agents non biologiques (pour l’atteinte articulaire périphérique).
94
Q

Arthrite réactive: définition

A
  • L’arthrite réactive est une arthrite survenant à la suite d’une infection.
  • Les infections incriminées sont le plus souvent des infections de la sphère génito-urinaire (comme la chlamydia secondaire au Chlamydia trachomatis) ou de la sphère gastro-intestinale (comme les diarrhées hémorragiques).
  • Les germes les plus fréquemment impliqués dans les diarrhées hémorragiques sont le Campylobacter, Shigella, Salmonella et Yersinia.
95
Q

Arthrite réactive: définition
- infections en cause

A
  • L’arthrite réactive est une arthrite survenant à la suite d’une infection.
  • Les infections incriminées sont le plus souvent des infections de la sphère génito-urinaire (comme la chlamydia secondaire au Chlamydia trachomatis) ou de la sphère gastro-intestinale (comme les diarrhées hémorragiques).
  • Les germes les plus fréquemment impliqués dans les diarrhées hémorragiques sont le Campylobacter, Shigella, Salmonella et Yersinia.
96
Q

Arthrite réactive: définition
- germes les plus fréquents dans la diarrhée hémorragique

A

Les germes les plus fréquemment impliqués dans les diarrhées hémorragiques sont le Campylobacter, Shigella, Salmonella et Yersinia.

97
Q

Arthrite réactive: définition
- triade d’arthrite

A
  • Anciennement, l’arthrite réactive était une triade d’arthrite, urétrite et conjonctivite que l’on nommait le syndrome de Reiter.
  • Cet éponyme n’est maintenant plus utilisé, car le Dr Hans Reiter, qui avait initialement décrit la triade, a été reconnu coupable d’avoir tué plus de 250 prisonniers dans des camps de concentration durant la deuxième guerre mondiale, en plus d’avoir participé à la stérilisation raciale et à l’euthanasie et d’avoir inoculé la typhoïde à des fins expérimentales.
  • La controverse durait depuis 1977 afin de changer le nom de cette forme d’arthrite.
98
Q

Arthrite réactive: physiopatho

A
  • Le fait que l’arthrite soit déclenchée par un épisode infectieux, ainsi que la forte prévalence du HLA-B27 entraîne une recherche très active pour découvrir le lien entre l’agent infectieux et l’antigène B27.
  • Ce lien n’est pas encore établi.
99
Q

Arthrite réactive: présentation clinique
- quand?

A

Classiquement, les symptômes articulaires débutent entre deux et six semaines après l’épisode infectieux.

100
Q

Arthrite réactive: présentation clinique
- nb articulations atteintes
- symétrie
- articulations touchées

A
  • L’atteinte est le plus souvent oligoarticulaire et asymétrique et touche davantage les membres inférieurs que dans l’arthrite psoriasique.
  • Il peut également y avoir des dactylites et une atteinte du rachis.
101
Q

Arthrite réactive: présentation clinique
- manifestations extra-articulaires

A
  • Les manifestations extra-articulaires les plus fréquentes sont l’urétrite et la conjonctivite.
  • Certaines manifestations cutanées sont également possibles : la kératodermie blennorhagique qui se présente par des lésions cutanées hyperkératosiques palmo-plantaires et la balanite circinée qui se présente par de petites ulcérations indolores du gland ou du méat urétral.
102
Q

Arthrite réactive: présentation clinique
- manifestations cutanées

A
  • Certaines manifestations cutanées sont également possibles : la kératodermie blennorhagique qui se présente par des lésions cutanées hyperkératosiques palmo-plantaires et la balanite circinée qui se présente par de petites ulcérations indolores du gland ou du méat urétral.
103
Q

Arthrite réactive: traitement

A
  • Le traitement de l’infection sous-jacente doit être fait si indiqué (par exemple une chlamydia), mais le plus souvent, l’infection digestive sera résolue au moment des symptômes articulaires.
  • Le traitement de l’arthrite se fait par des AINS et des infiltrations locales de stéroïdes. Rarement, certains cas d’arthrite seront récidivants et il faudra envisager l’utilisation d’un agent de rémission.
104
Q

Arthrite réactive: évolution

A
  • La majorité des arthrites réactives se résolvent avec le traitement pour ne jamais récidiver.
  • Par contre, l’épisode peut durer jusqu’à trois à six mois.
  • Certains rares patients développeront une forme chronique avec des crises récidivantes.
105
Q

Arthrite associée aux maladies inflammatoires de l’intestin: épidémio
- fréquence de l’arthrite dans la population avec MII

A
  • 15 à 20% des patients avec une maladie inflammatoire de l’intestin (MII) (maladie de Crohn ou colite ulcéreuse) vont présenter une ou des arthrites dans le décours de la maladie.
106
Q

Arthrite associée aux maladies inflammatoires de l’intestin: présentation clinique
- articulations atteintes
- nb articulations atteintes

A
  • L’arthrite qui s’associe aux maladies inflammatoires de l’intestin est périphérique sous forme d’une monoarthrite ou oligoarthrite asymétrique avec ou sans atteinte des sacroiliaques et du rachis.
  • L’atteinte périphérique touche plus souvent les genoux et les chevilles et est non érosive (c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’érosion visible à la radiographie contrairement à la PAR).
107
Q

Arthrite associée aux maladies inflammatoires de l’intestin: présentation clinique
- HLA-B27

A
  • L’atteinte périphérique est associée à l’activité de la MII en général et la prévalence du HLA-B27 est la même que dans la population générale.
  • Par contre, dans l’atteinte du rachis et des sacro-iliaques, on note une forte association avec le HLA-B27 (35- 75%), mais une absence de lien avec l’activité de la MII.
108
Q

Arthrite associée aux maladies inflammatoires de l’intestin: présentation clinique
- sacro-iliite

A

La sacro-iliite sera aussi souvent asymptomatique.

109
Q

Spondylarthrites: conclusion

A
  • Les spondylarthrites sont des pathologies articulaires inflammatoires fréquentes qui se caractérisent par l’atteinte du rachis et des sacro-iliaques.
  • Les autres manifestations typiques de cette classe d’arthrite sont l’atteinte articulaire périphérique de type mono-oligoarthrite ou polyarticulaire asymétrique, la dactylite, l’enthésite et certaines manifestations extra-articulaires telles que le psoriasis, l’uvéite et les maladies inflammatoires de l’intestin.
  • Étant donné la prévalence élevée des douleurs rachidiennes, il est primordial d’apprendre à différencier une douleur mécanique d’une douleur inflammatoire.
  • Il est aussi important de se souvenir que le dosage du HLA-B27 peut être trompeur s’il est fait pour de mauvaises raisons (par exemple une douleur lombaire mécanique)