Cervicalgie et lombalgie Flashcards

1
Q

NDC: utilités

A
  • Suite à une demande des étudiants des années précédentes, voici un texte résumant les notes de cours que vous avez déjà en votre possession sous forme de diapositives; notes de cours (diapo) qui comprennent les principales illustrations qui vous faciliteront votre étude, du moins, je l’espère.
  • Ce cours se veut un outil de travail, non pas seulement pour être en mesure de répondre aux objectifs qui suivent pour les questions de l’examen théorique, mais aussi pour être consulté lors de vos futurs stages cliniques. Et c’est pour cela que ces documents débordent quelque peu des objectifs énumérés.
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2
Q

Colonne vertébrale: c’est quoi?

A
  • La colonne vertébrale est notre squelette axial et se situe entre C1 (première vertèbre cervicale) et le coccyx.
  • Nous allons nous attarder surtout aux segments mobiles, c’est-à- dire aux segments CERVICAL, DORSAL OU THORACIQUE ET AU SEGMENT LOMBAIRE.
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3
Q

Colonne vertébrale:
- début / fin

A
  • La colonne vertébrale est notre squelette axial et se situe entre C1 (première vertèbre cervicale) et le coccyx.
  • Nous allons nous attarder surtout aux segments mobiles, c’est-à- dire aux segments CERVICAL, DORSAL OU THORACIQUE ET AU SEGMENT LOMBAIRE.
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4
Q

Colonne vertébrale: nommez les segments les plus mobiles

A
  • La colonne vertébrale est notre squelette axial et se situe entre C1 (première vertèbre cervicale) et le coccyx.
  • Nous allons nous attarder surtout aux segments mobiles, c’est-à- dire aux segments CERVICAL, DORSAL OU THORACIQUE ET AU SEGMENT LOMBAIRE.
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5
Q

Colonne vertébrale:
- nb de vertébres totales
- nb de vertèbres dans chaque section

A
  • La colonne vertébrale est constituée de trente-deux (32) ou trente-quatre (34) vertèbres ou structures équivalentes selon votre coccyx !
  • Elle comprend sept (7) vertèbres cervicales, douze (12) vertèbres dorsales ou thoraciques et cinq (5) vertèbres lombaires.
  • Les segments cervical, dorsal ou thoracique et lombaire sont les trois segments non fusionnés de notre colonne vertébrale.
  • S’y ajoute cinq (5) vertèbres sacrées fusionnées formant le sacrum et le coccyx (vestige) composé de trois (3) à cinq (5) osselets irréguliers selon l’individu …
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6
Q

Colonne vertébrale: principaux rôles

A
  • Le rachis a un rôle de SUPPORT; support de la tête, du tronc et des quatre membres par l’intermédiaire des ceintures scapulaire et pelvienne.
  • Il a également un rôle de PROTECTION de la moelle épinière (Système Nerveux Central ou SNC) et de la queue de cheval (Système Nerveux Périphérique ou SNP).
  • Finalement, il a aussi un rôle de RIGIDITÉ & de FLEXIBILITÉ !
  • Il y a peu de mouvement entre deux vertèbres adjacentes mais l’ensemble de ces mouvements «segmentaires» permet une amplitude considérable (flexion antérieure, extension, circumduction, flexions latérales et rotations droite / gauche).
  • Les segments cervical et lombaire correspondent aux deux segments les plus mobiles.
  • Le segment dorsal ou thoracique est moins mobile, entre autre, en raison de la présence de la cage thoracique.
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7
Q

Colonne vertébrale: principaux rôles - expliquez le mouvement

A
  • Il y a peu de mouvement entre deux vertèbres adjacentes mais l’ensemble de ces mouvements «segmentaires» permet une amplitude considérable (flexion antérieure, extension, circumduction, flexions latérales et rotations droite / gauche).
  • Les segments cervical et lombaire correspondent aux deux segments les plus mobiles.
  • Le segment dorsal ou thoracique est moins mobile, entre autre, en raison de la présence de la cage thoracique.
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8
Q

Colonne vertébrale: sections plus mobiles vs moins mobiles + le pourquoi du comment

A
  • Il y a peu de mouvement entre deux vertèbres adjacentes mais l’ensemble de ces mouvements «segmentaires» permet une amplitude considérable (flexion antérieure, extension, circumduction, flexions latérales et rotations droite / gauche).
  • Les segments cervical et lombaire correspondent aux deux segments les plus mobiles.
  • Le segment dorsal ou thoracique est moins mobile, entre autre, en raison de la présence de la cage thoracique.
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9
Q

Colonne vertébrale: différentes courbures - plan SAGITTAL

A

Les DIFFÉRENTES COURBURES du rachis dans le PLAN SAGITTAL.
Les COURBURES PHYSIOLOGIQUES sont :
* La lordose cervicale
* La cyphose dorsale ou thoracique
* La lordose lombaire
* La cyphose sacrée (sacrum et coccyx)

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10
Q

Colonne vertébrale: courbures sagittales - quand se développent-elles?

A

Ces courbures se développent au cours de la vie intra-utérine et au cours de l’acquisition du contrôle de la tête, de la position assise, de la station debout et de la marche.

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11
Q

Colonne vertébrale: courbures sagittales - rôles

A
  • Ces courbures sont compensatrices et répartissent le poids du corps le long d’une verticale qui croise les jonctions (ou charnières) cervicothoracique, thoracolombaire et lombosacrée.
  • Au niveau thoracique, la cyphose résulte d’une disparité entre les hauteurs antérieure et postérieure des corps vertébraux.
  • Au niveau lombaire, la lordose est due à la différence de hauteur antérieure et postérieure du disque intervertébral.
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12
Q

Colonne vertébrale: courbures sagittales - causes

A
  • Ces courbures sont compensatrices et répartissent le poids du corps le long d’une verticale qui croise les jonctions (ou charnières) cervicothoracique, thoracolombaire et lombosacrée.
  • Au niveau thoracique, la cyphose résulte d’une disparité entre les hauteurs antérieure et postérieure des corps vertébraux.
  • Au niveau lombaire, la lordose est due à la différence de hauteur antérieure et postérieure du disque intervertébral.
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13
Q

Colonne vertébrale: courbures sagittales - anomalies possibles de ces courbures

A
  • Il existe différentes anomalies possibles de ces courbures physiologiques.
  • Dans le PLAN SAGITTAL, on peut retrouver une cyphose accentuée, perte ou hyper lordose.
  • Tandis que dans le PLAN FRONTAL, on parle de déviation scoliotique (attitude scoliotique ou scoliose).
  • Il serait plus juste de parler de rotoscoliose, car la «vraie» scoliose comporte une rotation des vertèbres impliquées dans la déviation.
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14
Q

Colonne vertébrale: courbures sagittales - anomalies plan sagittal vs frontal

A
  • Il existe différentes anomalies possibles de ces courbures physiologiques.
  • Dans le PLAN SAGITTAL, on peut retrouver une cyphose accentuée, perte ou hyper lordose.
  • Tandis que dans le PLAN FRONTAL, on parle de déviation scoliotique (attitude scoliotique ou scoliose).
  • Il serait plus juste de parler de rotoscoliose, car la «vraie» scoliose comporte une rotation des vertèbres impliquées dans la déviation.
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15
Q

Vertèbres: selon les différentes sections

A
  • D’un segment à l’autre de la colonne vertébrale, il y a des ressemblances & des différences entre les vertèbres en ce qui a trait à leur forme, leur dimension et l’orientation de leurs facettes.
  • Essayons de démêler tout cela en débutant par leurs ressemblances.
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16
Q

Vertèbres typiques: ses différentes sections

A
  • La vertèbre typique comprend deux parties: le CORPS VERTÉBRAL et l’ARC POSTÉRIEUR.
  • L’arc postérieur a une structure plus complexe que le corps vertébral.
  • Il forme le canal spinal ou canal rachidien.
  • Il comprend les pédicules, les lames, les apophyses épineuses, les apophyses transverses et les facettes articulaires supérieure et inférieure.
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17
Q

Vertèbres typiques: arc postérieur
- décrire

A
  • La vertèbre typique comprend deux parties: le CORPS VERTÉBRAL et l’ARC POSTÉRIEUR.
  • L’arc postérieur a une structure plus complexe que le corps vertébral.
  • Il forme le canal spinal ou canal rachidien.
  • Il comprend les pédicules, les lames, les apophyses épineuses, les apophyses transverses et les facettes articulaires supérieure et inférieure.
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18
Q

Vertèbres typiques: arc postérieur
- structures comprises

A

Il comprend les pédicules, les lames, les apophyses épineuses, les apophyses transverses et les facettes articulaires supérieure et inférieure.

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19
Q

Canal spinal: synonyme

A

canal rachidien

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20
Q

Canal spinal: rôle

A

Le CANAL SPINAL ou canal rachidien contient et protège la moelle épinière (Système Nerveux Central) et la queue de cheval (Système Nerveux Périphérique).

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21
Q

Canal spinal: décrire le développement intra-utérin

A
  • Dès le début du troisième mois de vie intra-utérine, la colonne vertébrale croît plus vite que la moelle et celle-ci voit son extrémité caudale remonter graduellement dans le canal spinal.
  • Les derniers segments de la colonne ne contiennent donc que des racines nerveuses (queue de cheval; SNP).
  • Chez l’adulte, le sac dural atteint le 2e niveau SACRÉ, mais la moelle s’arrête à la 2e vertèbre lombaire ou plus haut chez la plupart des gens (94%).
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22
Q

Canal spinal: longueur sac dural vs moelle chez les adultes

A

Chez l’adulte, le sac dural atteint le 2e niveau SACRÉ, mais la moelle s’arrête à la 2e vertèbre lombaire ou plus haut chez la plupart des gens (94%).

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23
Q

Canal spinal: définir moelle basse

A
  • Chez l’adulte, le sac dural atteint le 2e niveau SACRÉ, mais la moelle s’arrête à la 2e vertèbre lombaire ou plus haut chez la plupart des gens (94%).
  • Chez certaines personnes, la moelle se termine à des niveaux plus bas; on parle de moelle basse et ceci est à considérer entre autre lors de certaines techniques en anesthésie.
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24
Q

Importance de connaître l’anatomie de la moelle pour comprendre répercussions des différentes lésions

A

Comme la moelle se termine habituellement vis-à-vis L2, une lésion neurologique suite à une fracture, luxation, tumeur ou toute autre lésion médullaire au-dessus de L2 versus
en –dessous de L2 n’aura pas du tout les mêmes conséquenses ni les mêmes séquelles potentielles ni le même prognostic.

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25
Q

Définir sténose du canal spinal

A
  • La forme et les dimensions du canal spinal et de la moelle varient d’un niveau à l’autre.
  • Lorsque la dimension du canal est inférieure à la normale, on parle de sténose du canal spinal. La sténose peut être congénitale ou acquise.
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26
Q

Trou intervertébral: synonyme

A

foramen intervertébral
*ne pas confondre avec le foramen transverse, exclusif aux vertèbres cervicales

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27
Q

Trou intervetérbral: ne pas confondre avec quelle autre structure?

A
  • TROU INTERVERTÉBRAL OU FORAMEN
  • ne pas confondre avec le foramen transverse, exclusif aux vertèbres cervicales
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28
Q

Trou intervetérbral: ses limites

A
  • Le TROU INTERVERTÉBRAL OU FORAMEN (ne pas confondre avec le foramen transverse, exclusif aux vertèbres cervicales) est délimité par les pédicules, la capsule et les facettes articulaires et le ligamentum flavum (ligament jaune) d’une part et par le disque intervertébral et le ligament longitudinal postérieur d’autre part.
  • Le trou intervertébral ou foramen livre le passage, de chaque côté et à chaque niveau, au nerf rachidien, aux vaisseaux et aux branches nerveuses destinés aux structures adjacentes.
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29
Q

Trou intervetérbral: son rôle

A

Le trou intervertébral ou foramen livre le passage, de chaque côté et à chaque niveau, au nerf rachidien, aux vaisseaux et aux branches nerveuses destinés aux structures adjacentes.

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30
Q

Facettes articulaires: structure anatomique

A
  • Les FACETTES ARTICULAIRES s’orientent selon divers plans d’une région à l’autre de la colonne vertébrale selon leurs axes de mouvement.
  • Ces structures sont impliquées dans la STABILITÉ INTRINSÈQUE de la colonne vertébrale.
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31
Q

Facettes articulaires: rôles

A

Les facettes articulaires sont des structures sont impliquées dans la STABILITÉ INTRINSÈQUE de la colonne vertébrale.

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32
Q

Morphologie comparative des vertèbres: décrire les points de différence des vertèbres

A
  • Les vertèbres présentent des différences entre chacun des segments (vertèbre cervicale ≠ vertèbre dorsale ou thoracique ≠ vertèbre lombaire) mais aussi par rapport à leurs semblables au sein d’un même segment tout simplement pour s’adapter à la morphologie des vertèbres des segments sus et sous-jacents au niveau des charnières.
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33
Q

Morphologie comparative des vertèbres: particularité des zones de transition

A
  • Les vertèbres présentent des différences entre chacun des segments (vertèbre cervicale ≠ vertèbre dorsale ou thoracique ≠ vertèbre lombaire) mais aussi par rapport à leurs semblables au sein d’un même segment tout simplement pour s’adapter à la morphologie des vertèbres des segments sus et sous-jacents au niveau des charnières.
  • Ces zones de transition sont vulnérables aux pathologies MÉCANIQUES.
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34
Q

Morphologie comparative des vertèbres: nommez les charnières

A

Ces zones de transition sont vulnérables aux pathologies MÉCANIQUES.
Charnières :
- Occipito-cervicale
- Cervico-dorsale (thoracique)
- Dorso(thoraco)-lombaire
- Lombo-sacrée

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35
Q

Rachis cervical: nombre de vertèbres

A
  • LE RACHIS CERVICAL comprend sept (7) vertèbres.
  • Ces vertèbres sont de dimension réduite car elles supportent un faible poids corporel contrairement aux vertèbres dorsales et surtout contrairement aux vertèbres lombaires.
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36
Q

Rachis cervical: décrire les vertèbres

A
  • LE RACHIS CERVICAL comprend sept (7) vertèbres.
  • Ces vertèbres sont de dimension réduite car elles supportent un faible poids corporel contrairement aux vertèbres dorsales et surtout contrairement aux vertèbres lombaires.
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37
Q

C1: autre nom

A

Atlas

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38
Q

C2: autre nom

A

Axis

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39
Q

C1 (atlas): origine du nom altas

A

Son nom origine d’un géant de la mythologie qui transportait la terre sur son épaule … C1 (Atlas) supporte le crâne … Ne vous inquiétez pas, le cours d’histoire s’arrête ici !!!

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40
Q

C1 (atlas): rôle de cette vertèbre

A
  • Cette vertèbre s’articule avec le crâne (condyles occipitaux) et permet des mouvements de flexion et d’extension vous permettant de dire OUI !
  • C1 n’a pas de corps vertébral.
  • Cette vertèbre est formée de deux arcs (antérieur & postérieur) et de deux masses latérales.
  • Elle pivote autour de l’odontoïde (structure importante de l’axis) entraînant un mouvement de rotation de la tête vous permettant de dire NON !
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41
Q

C1 (atlas): décrire ses particularités anatomiques

A
  • C1 n’a pas de corps vertébral.
  • Cette vertèbre est formée de deux arcs (antérieur & postérieur) et de deux masses latérales.
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42
Q

C1 (atlas): décrire les mouvements qu’elle permet

A
  • Cette vertèbre s’articule avec le crâne (condyles occipitaux) et permet des mouvements de flexion et d’extension vous permettant de dire OUI!
  • C1 n’a pas de corps vertébral. Cette vertèbre est formée de deux arcs (antérieur & postérieur) et de deux masses latérales.
  • Elle pivote autour de l’odontoïde (structure importante de l’axis) entraînant un mouvement de rotation de la tête vous permettant de dire NON !
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43
Q

C2 (axis): particularité

A
  • L’odontoïde est une structure importante de C2.
  • La majeure partie de celle-ci serait en quelque sorte le corps vertébral de C1 (embryologie).
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44
Q

C2 (axis): utilité de l’odontoïde

A
  • L’odontoïde est une structure importante de C2.
  • La majeure partie de celle-ci serait en quelque sorte le corps vertébral de C1 (embryologie).
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45
Q

C2 (axis): importance clinique

A
  • Une fracture, luxation ou instabilité au niveau de C1-C2 suite à un traumatisme doit être recherchée avant toute manipulation ou mobilisation de la tête.
  • Car à ce niveau, une atteinte médullaire peut être lourde de conséquences allant jusqu’à la tétraplégie ou même le décès.
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46
Q

Particularité de C1 et C2

A

Par ailleurs, il existe une autre particularité concernant C1 et C2; il n’y a pas de disque intervertébral entre ces deux vertèbres.

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47
Q

C3 à C7: surnoms

A

C3 à C7 … Celles-ci n’ont pas de surnom.

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48
Q

C3 à C7: décrire la forme + particularités

A
  • Le corps vertébral des autres vertèbres cervicales est presque rectangulaire et sa face supérieure est concave transversalement et surmontée latéralement d’un bec osseux appelé UNCUS (crochet).
  • D’une vertèbre cervicale à l’autre se forme, de chaque côté, une série d’articulations synoviales appelées articulations uncovertébrales ou articulations de Luschka dont la présence, près du trou intervertébral ou foramen complique les rapports anatomiques avec les éléments nerveux qui franchissent cet orifice.
  • Bien que l’uncus soit une structure exclusive au rachis cervical, le foramen ou trou intervertébral est commun au rachis cervical et aux autres segments du rachis.
  • Les apophyses épineuses cervicales sont bifides (fendues en 2 parties) sauf au niveau de C7. Il s’agit d’une variante de la normale et non d’une fracture.
  • Les apophyses transverses ou structures équivalentes au niveau de C1 et de C2 sont percées d’un TROU TRANSVERSAIRE OU FORAMEN TRANSVERSE, passage de l’artère vertébrale sauf au niveau du trou transversaire de C7.
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49
Q

Uncus: définir

A
  • Section C3 à C7
  • Le corps vertébral des autres vertèbres cervicales est presque rectangulaire et sa face supérieure est concave transversalement et surmontée latéralement d’un bec osseux appelé UNCUS (crochet).
  • Bien que l’uncus soit une structure exclusive au rachis cervical, le foramen ou trou intervertébral est commun au rachis cervical et aux autres segments du rachis.
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50
Q

C3 à C7: décrire les articulations

A
  • D’une vertèbre cervicale à l’autre se forme, de chaque côté, une série d’articulations synoviales appelées articulations uncovertébrales ou articulations de Luschka dont la présence, près du trou intervertébral ou foramen complique les rapports anatomiques avec les éléments nerveux qui franchissent cet orifice.
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51
Q

C3 à C7: décrire les apophyses épineuses

A
  • Les apophyses épineuses cervicales sont bifides (fendues en 2 parties) sauf au niveau de C7.
  • Il s’agit d’une variante de la normale et non d’une fracture.
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52
Q

C3 à C7: artère vertébrale

A

Les apophyses transverses ou structures équivalentes au niveau de C1 et de C2 sont percées d’un TROU TRANSVERSAIRE OU FORAMEN TRANSVERSE, passage de l’artère vertébrale sauf au niveau du trou transversaire de C7.

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53
Q

C3 et C7: la plus palpable

A

La septième vertèbre cervicale est plus facilement palpable en raison de son apophyse épineuse proéminente.

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54
Q

C3 et C7: variante anatomique possible

A
  • Chez < 2% de la population, il est possible de retrouver au niveau de C7, une ou deux côte(s) surnuméraire(s), droite et/ou gauche.
  • Sur le plan clinique, une côte surnuméraire peut être une des étiologies du syndrome du défilé thoracique.
  • (Voir lexique pour la définition du défilé thoracique)
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55
Q

Rachis dorsal: synonyme

A

rachis thoracique

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56
Q

Rachis dorsal (thoracique): nombre de vertèbres

A

LE RACHIS DORSAL ou THORACIQUE comprend douze (12) vertèbres.

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57
Q

Rachis dorsal (thoracique): mobilité

A

Il est le segment le moins mobile des segments non fusionnés de la colonne vertébrale en raison, entre autre, de la présence de la cage thoracique.

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58
Q

Rachis dorsal (thoracique): référence

A

La vertèbre dorsale ou thoracique est habituellement utilisée pour décrire la vertèbre « typique ».

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59
Q

Rachis dorsal (thoracique): particularités anatomiques propres

A
  • Les apophyses épineuses au niveau du segment dorsal sont plus longues que les apophyses épineuses cervicales.
  • Elles sont aussi fortement obliques vers le bas, si bien que leur extrémité, palpable en surface, se superpose aux niveaux sous-jacents (à considérer lors de l’examen palpatoire du rachis dorsal).
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60
Q

Rachis dorsal (thoracique): décrire les articulations

A
  • Au niveau du segment dorsal (thoracique) comme à tous les segments NON fusionnés, on retrouve des articulations facettaires.
  • Mais on retrouve également d’autres types d’articulations exclusives au rachis dorsal (thoracique).
  • Ce sont les articulations costo- vertébrale (entre la côte & le corps vertébral) et costo-transverse (entre la côte & l’apophyse transverse).
  • Ces articulations peuvent, elles aussi, être des sites de douleurs potentielles.
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61
Q

Rachis lombaire: nombre de vertèbre

A

LE RACHIS LOMBAIRE comprend cinq (5) vertèbres.

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62
Q

Rachis lombaire: particularité propre à sa fonction

A

Le corps vertébral lombaire est de plus grande dimension ayant un plus grand poids à supporter.

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63
Q

Rachis lombaire: pars interarticularis - synonyme

A

PARS INTERARTICULARIS OU ISTHME

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64
Q

Rachis lombaire: pars interarticularis - définir / décrire

A
  • La PARS INTERARTICULARIS OU ISTHME est cette partie du pédicule et de la lame vertébrale, située entre l’apophyse articulaire supérieure et l’apophyse transverse d’une part, et l’apophyse articulaire inférieure et l’apophyse épineuse d’autre part.
  • C’est le siège de la spondylolyse et du spondylolisthésis isthmique.
  • C’est au niveau lombaire que ce site anatomique a le plus d’importance sur le plan clinique.
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65
Q

Rachis lombaire: pars interarticularis - importance clinique

A
  • La PARS INTERARTICULARIS OU ISTHME est cette partie du pédicule et de la lame vertébrale, située entre l’apophyse articulaire supérieure et l’apophyse transverse d’une part, et l’apophyse articulaire inférieure et l’apophyse épineuse d’autre part.
  • C’est le siège de la spondylolyse et du spondylolisthésis isthmique.
  • C’est au niveau lombaire que ce site anatomique a le plus d’importance sur le plan clinique.
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66
Q

Décrire les différentes articulations au niveau des vertèbres

A
  • Avant d’aller plus loin, résumons les différentes ARTICULATIONS au niveau de notre squelette axial.
  • À l’exception de l’atlas (C1) et de l’axis (C2) qui sont particulières, les vertèbres s’articulent entre elles par leurs corps vertébraux par l’intermédiaire du disque intervertébral (articulation discovertébrale) et leurs facettes articulaires au nombre de deux (droite & gauche).
  • Les facettes articulaires sont parfois appelées articulations facettaires postérieures ou articulations interapophysaires ou zygapophysaires.
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67
Q

Facette articulaires: différents noms donnés à cette articulation

A
  • À l’exception de l’atlas (C1) et de l’axis (C2) qui sont particulières, les vertèbres s’articulent entre elles par leurs corps vertébraux par l’intermédiaire du disque intervertébral (articulation discovertébrale) et leurs facettes articulaires au nombre de deux (droite & gauche).
  • Les facettes articulaires sont parfois appelées articulations facettaires postérieures ou articulations interapophysaires ou zygapophysaires.
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68
Q

Nommez les différentes articulations au niveau du rachis

A
  • Cranio-cervicale (occiput & C1)
  • Uncovertébrales (exclusives au rachis cervical)
  • Costo-vertébrales et costo-transverses (exclusives au rachis dorsal)
  • Sacro-iliaques (sacrum & os du bassin)
  • Articulation discovertébrale
  • Articulations facettaires postérieures ou articulations interapophysaires ou zygapophysaires (facettes articulaires)
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69
Q

Comment les différentes articulations au niveau des vertèbres sont-elles soutenues?

A

Pour maintenir harmonieusement tout cela, les vertèbres comptent de nombreuses attaches ligamentaires, des disques intervertébraux entre chacune d’elles (segments non fusionnés), sauf entre C1 et C2 et une importante musculature, plus ou moins développée selon l’individu !

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70
Q

Ligaments du rachis: rôle

A
  • Les ligaments sont des structures impliquées dans la STABILITÉ EXTRINSÈQUE de la colonne.
  • Ce sont des stabilisateurs dits « statiques ».
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71
Q

Ligaments du rachis: nommez les différents ligaments

A

On retrouve entre autre :
- Ligament nuchal (ligamentum nuchae)
- Ligament transverse et ligament alar
- Ligament longitudinal antérieur
- Ligament longitudinal postérieur
- Ligament jaune (ligamentum flavum)
- Ligaments interépineux, sus-épineux
- Ligaments intertransversaires
- Ligament ilio-lombaire

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72
Q

Disque intervertébral: décrire

A
  • Il s’agit d’un complexe fibrocartilagineux formant l’articulation entre deux corps vertébraux (articulation disco-vertébrale).
  • Il est relié aux corps vertébraux adjacents par les plateaux vertébraux et les fibres de Sharpey. Il augmente la mobilité de la colonne. Il agit comme amortisseur permettant d’absorber plusieurs des chocs mécaniques subis par la colonne vertébrale et comme «répartiteur» de pression. La hauteur des disques varie le long de la colonne vertébrale et atteint ses plus grandes dimensions entre les vertèbres lombaires et on sait pourquoi !
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73
Q

Disque intervertébral: ce à quoi il est relié

A
  • Il s’agit d’un complexe fibrocartilagineux formant l’articulation entre deux corps vertébraux (articulation disco-vertébrale).
  • Il est relié aux corps vertébraux adjacents par les plateaux vertébraux et les fibres de Sharpey.
  • Il augmente la mobilité de la colonne. Il agit comme amortisseur permettant d’absorber plusieurs des chocs mécaniques subis par la colonne vertébrale et comme «répartiteur» de pression. La hauteur des disques varie le long de la colonne vertébrale et atteint ses plus grandes dimensions entre les vertèbres lombaires et on sait pourquoi !
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74
Q

Disque intervertébral: ses différentes fonctions

A
  • Il s’agit d’un complexe fibrocartilagineux formant l’articulation entre deux corps vertébraux (articulation disco-vertébrale). Il est relié aux corps vertébraux adjacents par les plateaux vertébraux et les fibres de Sharpey.
  • Il augmente la mobilité de la colonne. Il agit comme amortisseur permettant d’absorber plusieurs des chocs mécaniques subis par la colonne vertébrale et comme «répartiteur» de pression.
  • La hauteur des disques varie le long de la colonne vertébrale et atteint ses plus grandes dimensions entre les vertèbres lombaires et on sait pourquoi !
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75
Q

Disque intervertébral: différentes hauteurs

A

La hauteur des disques varie le long de la colonne vertébrale et atteint ses plus grandes dimensions entre les vertèbres lombaires et on sait pourquoi !

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76
Q

Disque intervertébral: détails de la prescription qui suit

A

Les détails de la description qui suit, se rapportent davantage au disque intervertébral LOMBAIRE.

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77
Q

Disque intervertébral (lombaire): ses composantes

A

Le disque intervertébral a deux composantes; l’une centrale et l’autre périphérique :
- LE NUCLEUS PULPOSUS «contenu»
- L’ANNULUS FIBROSUS «contenant»

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78
Q

Disque intervertébral (lombaire): nucleus pulposus
- ses constituants

A

LE NUCLEUS PULPOSUS est une substance gélatineuse (fibres de collagène, protéoglycanes, hyaluronidases et molécules protéiniques).

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79
Q

Disque intervertébral (lombaire): nucleus pulposus
- rôle

A

Son rôle est de résister et de redistribuer les forces compressives au niveau de la colonne.

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80
Q

Disque intervertébral (lombaire): nucleus pulposus
- impact du veillissement

A
  • Le contenu hydrique du nucleus pulposus diminue avec l’âge.
  • La déshydratation du disque intervertébral est un des premiers signes de dégénérescence de notre colonne vertébrale et cela apparaît bien avant 55 ans !
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81
Q

Disque intervertébral (lombaire): nucleus pulposus
- déshydratation

A
  • Le contenu hydrique du nucleus pulposus diminue avec l’âge.
  • La déshydratation du disque intervertébral est un des premiers signes de dégénérescence de notre colonne vertébrale et cela apparaît bien avant 55 ans !
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82
Q

Disque intervertébral (lombaire): annulus fibrosus
- définir / décrire

A
  • L’ANNULUS FIBROSUS est une structure lamellaire complexe et élastique, très résistante.
  • Il est formé de lamelles fibreuses concentriques.
  • Dans chacune des lamelles, les fibres s’étendent entre deux corps vertébraux voisins suivant une direction oblique qui est la même pour toutes les fibres de la même lamelle fibreuse.
  • Les fibres des lamelles voisines ont une obliquité inverse.
  • Les fibres du disque intervertébral sont obliques parce qu’elles doivent s’orienter dans le sens des tractions auxquelles elles sont soumises.
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83
Q

Disque intervertébral (lombaire): annulus fibrosus
- ce qui le compose

A
  • L’ANNULUS FIBROSUS est une structure lamellaire complexe et élastique, très résistante.
  • Il est formé de lamelles fibreuses concentriques.
  • Dans chacune des lamelles, les fibres s’étendent entre deux corps vertébraux voisins suivant une direction oblique qui est la même pour toutes les fibres de la même lamelle fibreuse.
  • Les fibres des lamelles voisines ont une obliquité inverse.
  • Les fibres du disque intervertébral sont obliques parce qu’elles doivent s’orienter dans le sens des tractions auxquelles elles sont soumises.
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84
Q

Disque intervertébral (lombaire): annulus fibrosus
- décrire l’organisation anatomique

A
  • L’ANNULUS FIBROSUS est une structure lamellaire complexe et élastique, très résistante.
  • Il est formé de lamelles fibreuses concentriques.
  • Dans chacune des lamelles, les fibres s’étendent entre deux corps vertébraux voisins suivant une direction oblique qui est la même pour toutes les fibres de la même lamelle fibreuse.
  • Les fibres des lamelles voisines ont une obliquité inverse.
  • Les fibres du disque intervertébral sont obliques parce qu’elles doivent s’orienter dans le sens des tractions auxquelles elles sont soumises.
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85
Q

Disque intervertébral (lombaire): annulus fibrosus
- décrire les fibres

A
  • L’ANNULUS FIBROSUS est une structure lamellaire complexe et élastique, très résistante.
  • Il est formé de lamelles fibreuses concentriques.
  • Dans chacune des lamelles, les fibres s’étendent entre deux corps vertébraux voisins suivant une direction oblique qui est la même pour toutes les fibres de la même lamelle fibreuse.
  • Les fibres des lamelles voisines ont une obliquité inverse.
  • Les fibres du disque intervertébral sont obliques parce qu’elles doivent s’orienter dans le sens des tractions auxquelles elles sont soumises.
  • L’obliquité des fibres des disques intervertébraux n’est pas la même à tous les niveaux de notre colonne vertébrale en raison des divers stress subis par les différents segments du rachis.
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86
Q

Disque intervertébral (lombaire): annulus fibrosus
- obliquité des fibres

A
  • Les fibres des lamelles voisines ont une obliquité inverse.
  • Les fibres du disque intervertébral sont obliques parce qu’elles doivent s’orienter dans le sens des tractions auxquelles elles sont soumises.
  • L’obliquité des fibres des disques intervertébraux n’est pas la même à tous les niveaux de notre colonne vertébrale en raison des divers stress subis par les différents segments du rachis.
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87
Q

Disque intervertébral (lombaire): vascularisation

A
  • Le disque EST PEU VASCULARISÉ.
  • La vascularisation du disque se limite à une faible portion au pourtour de l’anneau fibreux et au point de contact avec la moelle osseuse des corps vertébraux sus et sous-jacents.
  • Le mécanisme de nutrition est principalement un mécanisme de diffusion.
  • Le disque se nourrit par échanges métaboliques avec les structures avoisinantes, et ces échanges sont favorisés par les mouvements du rachis.
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88
Q

Disque intervertébral (lombaire): comment est-elle nourrie?

A
  • Le disque EST PEU VASCULARISÉ. La vascularisation du disque se limite à une faible portion au pourtour de l’anneau fibreux et au point de contact avec la moelle osseuse des corps vertébraux sus et sous-jacents.
  • Le mécanisme de nutrition est principalement un mécanisme de diffusion.
  • Le disque se nourrit par échanges métaboliques avec les structures avoisinantes, et ces échanges sont favorisés par les mouvements du rachis.
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89
Q

Disque intervertébral (lombaire): innervation

A

L’INNERVATION du disque intervertébral normal est plutôt discrète et se limite au pourtour de l’annulus.

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90
Q

Muscles (rachis): leur rôle

A
  • LES MUSCLES sont impliqués dans la STABILITÉ EXTRINSÈQUE de la colonne vertébrale.
  • Ils sont des stabilisateurs dits «dynamiques».
  • Ils sont le moteur de nos mouvements.
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91
Q

Muscles (rachis): types de fibres

A
  • Au cours de la phylogénèse et de l’ontogénèse, les fibres musculaires les plus superficielles du dos se sont réunies en longs faisceaux et les fibres les plus profondes forment les muscles les plus courts.
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92
Q

Musculature craniocervicale: nommez les différents groupes

A
  1. groupe des fléchisseurs: musculature profonde du cou, les scalènes, muscles longs de la tête et du cou
  2. groupe des extenseurs: trapèze splénius, semi-épineux, Droits postérieurs, obliques, intertransversaires et interépineux
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93
Q

Musculature craniocervicale: nommez les muscles fléchisseurs

A
  • STERNOCLÉÏDOMASTOÏDIEN (SCM)
  • TRAPÈZE
  • LONGISSIMUS CAPITIS & CERVICIS
  • musculature superficielle du cou
  • musculature profonde du cou
  • les scalènes
  • muscles longs de la tête et du cou
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94
Q

Musculature craniocervicale: nommez les muscles des extenseurs

A
  • trapèze
  • splénius
  • semi-épineux
  • Droits postérieurs, obliques, intertransversaires et interépineux
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95
Q

Muscles fléchissuers craniocervicaux: note sur le nom

A

GROUPE DES « FLÉCHISSEURS » (non exclusif; devons considérer les flexions antérieure et latérales et leurs actions uni ou bilatérales).

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96
Q

Muscles fléchissuers craniocervicaux: musculature SUPERFICIELLE du cou
- nommez les muscules

A

La musculature SUPERFICIELLE du cou comprend le sternocléïdomastoïdien (SCM) et le trapèze.

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97
Q

Muscles fléchissuers craniocervicaux: musculature SUPERFICIELLE du cou
- innervation

A
  • La musculature SUPERFICIELLE du cou comprend le sternocléïdomastoïdien (SCM) et le trapèze.
  • Ces muscles sont innervés principalement par le 11e nerf crânien ou nerf spinal accessoire et des branches de C3 & de C4.
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98
Q

Muscles fléchisseurs craniocervicaux: Sternocléïdomastoïdien
- mouvements

A
  • Le STERNOCLÉÏDOMASTOÏDIEN (SCM) a un mouvement combiné de flexion antérieure, inclinaison ipsilatérale et rotation controlatérale.
  • Il faut préciser cependant que lorsque la tête est déjà en extension, la contraction simultanée des SCM droit et gauche accentue le mouvement d’extension.
  • La contracture ou spasme de ce muscle est responsable du vice de posture lors du torticolis congénital.
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99
Q

Muscles fléchisseurs craniocervicaux: Sternocléïdomastoïdien
- importance clinique

A
  • Le STERNOCLÉÏDOMASTOÏDIEN (SCM) a un mouvement combiné de flexion antérieure, inclinaison ipsilatérale et rotation controlatérale.
  • La contracture ou spasme de ce muscle est responsable du vice de posture lors du torticolis congénital.
  • Il faut préciser cependant que lorsque la tête est déjà en extension, la contraction simultanée des SCM droit et gauche accentue le mouvement d’extension.
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100
Q

Muscles fléchisseurs craniocervicaux: trapèze
- mouvements

A
  • Le TRAPÈZE permet une inclinaison ipsilatérale (flexion latérale) de la tête et du cou, de même que la rotation controlatérale.
  • La contraction bilatérale entraîne l’extension de la tête et du cou.
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101
Q

Muscles fléchisseurs craniocervicaux: nommez les muscles de la musculature PROFONDE

A

LA MUSCULATURE PROFONDE DU COU comprend les scalènes et les muscles longs de la tête et du cou (longissimus capitis et cervicis)

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102
Q

Muscles fléchisseurs craniocervicaux: nommez les différents scalènes

A

antérieur, moyen & postérieur

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103
Q

Muscles fléchisseurs craniocervicaux: origine + insertion des scalènes

A
  • LES SCALÈNES (antérieur, moyen & postérieur) sont tendus de la colonne cervicale jusqu’aux deux premières côtes.
  • Ils sont de puissants fléchisseurs latéraux de la colonne cervicale et permettent également une légère rotation controlatérale. En contraction bilatérale, les scalènes sont aussi d’excellents fixateurs de la colonne cervicale. Ils sont innervés par des branches des nerfs rachidiens cervicaux (C5 à C8).
  • Les scalènes sont aussi des muscles respiratoires (inspiration).
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104
Q

Muscles fléchisseurs craniocervicaux: scalènes - mouvements

A
  • Ils sont de puissants fléchisseurs latéraux de la colonne cervicale et permettent également une légère rotation controlatérale.
  • En contraction bilatérale, les scalènes sont aussi d’excellents fixateurs de la colonne cervicale.
  • Les scalènes sont aussi des muscles respiratoires (inspiration).
  • Ils sont innervés par des branches des nerfs rachidiens cervicaux (C5 à C8).
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105
Q

Muscles fléchisseurs craniocervicaux: scalènes - innervation

A
  • Ils sont de puissants fléchisseurs latéraux de la colonne cervicale et permettent également une légère rotation controlatérale.
  • En contraction bilatérale, les scalènes sont aussi d’excellents fixateurs de la colonne cervicale.
  • Ils sont innervés par des branches des nerfs rachidiens cervicaux (C5 à C8).
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106
Q

Muscles fléchisseurs craniocervicaux: autre rôle des scalènes

A

Les scalènes sont aussi des muscles respiratoires (inspiration).

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107
Q

Muscles fléchisseurs craniocervicaux: importance clinique des scalènes

A

Sur le plan clinique, les scalènes antérieur et moyen peuvent être un des sites de compression dans le syndrome du défilé thoracique.

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108
Q

Muscles fléchisseurs craniocervicaux: nommez les muscles longs de la tête et du cou

A

LES MUSCLES LONGS DE LA TÊTE ET DU COU (Longissimus capitis et cervicis) peuvent mobiliser la tête sur la colonne.

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109
Q

Muscles fléchisseurs craniocervicaux: mouvements muscles longs de la tête et du cou

A

LES MUSCLES LONGS DE LA TÊTE ET DU COU (Longissimus capitis et cervicis) peuvent mobiliser la tête sur la colonne.

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110
Q

Muscles extenseurs craniocervicaux: nommez-les

A

□ TRAPÈZE (Contraction bilatérale)
□ SPLÉNIUS de la tête et du cou (Splénius capitis & cervicis)
□ SEMI-ÉPINEUX de la tête et du cou (Semispinalis capitis & cervicis)
□ Droits postérieurs, obliques, intertransversaires et interépineux

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111
Q

Muscles extenseurs craniocervicaux: rôle

A
  • Ces muscles se retrouvent en plusieurs plans et relient la tête, la colonne, les côtes et les omoplates.
  • Ils sont innervés par des branches des nerfs rachidiens cervicaux et dorsaux.
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112
Q

Muscles extenseurs craniocervicaux: innervation

A
  • Ces muscles se retrouvent en plusieurs plans et relient la tête, la colonne, les côtes et les omoplates.
  • Ils sont innervés par des branches des nerfs rachidiens cervicaux et dorsaux.
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113
Q

Muscles extenseurs craniocervicaux: SPLÉNIUS
- origine / insertion

A

Les splénius rejoignent le ligament nuchal et les apophyses des dernières vertèbres cervicales et des premières vertèbres thoraciques (C4 à D5).

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114
Q

Muscles extenseurs craniocervicaux: SEMI-ÉPINEUX
- origine / insertion

A

Les semi-épineux (semispinalis) sont sous-jacents aux précédents et s’attachent aux apophyses des vertèbres cervicales et dorsales également.

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115
Q

Muscles extenseurs craniocervicaux: Droits postérieurs, obliques, intertransversaires et interépineux
- localisation
- rôle

A
  • Les autres muscles sont plus profonds.
  • Certains sont essentiellement des stabilisateurs du segment mobile intervertébral (muscles intertransversaires et interépineux).
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116
Q

Musculature dorsolombaire: nommez les groupes musculaires

A
  1. groupe des fléchisseurs: abdominaux, psoas, carré des lombes
  2. groupes des extenseurs: transversaire épineux (multifidus)
  3. érector spinae
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117
Q

Musculature dorsolombaire: groupes des fléchisseurs - nommez les muscles

A

□ ABDOMINAUX
- Grand droit (Rectus abdominis)
- Oblique externe (Grand oblique)
- Oblique interne (Petit oblique)
- Transverse (Transversus abdominis)
□ PSOAS (hanche fixée)
□ CARRÉ DES LOMBES (Quadratum lomborum)
- Stabilisateur du bassin et fléchisseur LATÉRAL. Sa contraction bilatérale entraîne plutôt un mouvement d’extension)

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118
Q

Musculature dorsolombaire: groupes des fléchisseurs - nommez les abdominaix

A

□ ABDOMINAUX
- Grand droit (Rectus abdominis)
- Oblique externe (Grand oblique)
- Oblique interne (Petit oblique)
- Transverse (Transversus abdominis)

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119
Q

Musculature dorsolombaire: groupes des fléchisseurs - rôle du psoas

A

□ PSOAS (hanche fixée)

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120
Q

Musculature dorsolombaire: groupes des fléchisseurs - carré des lombes
- mouvements

A

□ CARRÉ DES LOMBES (Quadratum lomborum)
- Stabilisateur du bassin et fléchisseur LATÉRAL.
- Sa contraction bilatérale entraîne plutôt un mouvement d’extension)

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121
Q

Musculature dorsolombaire: nommez les muscles des extenseurs

A

□ TRANSVERSAIRE ÉPINEUX OU MULTIFIDUS
□ ÉRECTOR SPINAE

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122
Q

Musculature dorsolombaire: muscles extenseurs
- synonyme de transversaire épineux

A

multifidus

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123
Q

Nommez les structures nerveuses de la colonne vertébrale

A

MOELLE
RACINES NERVEUSES NERFS RACHIDIENS
BRANCHES VENTRALES|DORSALES OU ANTÉRIEURES|POSTÉRIEURES GANGLION RACHIDIEN
CONUS MÉDULLAIRE QUEUE DE CHEVAL

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124
Q

Moelle épinière: besoin vasculaire

A
  • Bien que le disque intervertébral peut vivre avec une vascularisation plutôt discrète.
  • Il n’en va pas de même pour ce qui est de la moelle épinière et de la queue de cheval.
  • La moindre perturbation du système vasculaire et ce, même de courte durée peut avoir de lourdes conséquences parfois permanentes.
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125
Q

Moelle épinière: nommez les artères impliquées dans la vascularisation + leur provenance

A
  • Les artères de la moelle proviennent du réseau artériel périmédullaire, contenu dans la pie-mère (méninge).
  • Ce réseau est formé par les artère spinale antérieure (1) et spinales postérieures (2) et par des rameaux spinaux latéraux.
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126
Q

Moelle épinière: vascularisation
- artère d’Adamdiewicz

A
  • L’ARTÈRE D’ADAMDIEWICZ est une artère UNIQUE naissant d’une artère radiculaire, entre D9 et L2 (généralement du côté gauche), qui alimente de manière quasi exclusive l’axe artériel spinal antérieur de la région dorsolombaire.
  • Une lésion de cette dernière (ex. : chirurgie pour anévrysme abdominal) peut être lourde de conséquences … une paraplégie est possible.
  • N.B. Certains remettent en question cette notion anatomique, mais plusieurs cas cliniques viennent l’appuyer.
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127
Q

Biomécanique du rachis: par quoi est déterminée la mobilité du rachis?

A

La MOBILITÉ DU RACHIS est déterminée principalement par l’ORIENTATION DES FACETTES.

(Voyons TRÈS brièvement quelques notions de biomécanique.)

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128
Q

Biomécanique du rachis: section la plus mobile

A
  • C’est la colonne cervicale qui est le segment le plus mobile.
  • Le rachis cervical bouge dans toutes les directions.
  • La configuration des facettes articulaires dorsales permet plus de flexion que d’extension.
  • Elle permet surtout la rotation et la latéroflexion, qui sont cependant limitées par la cage thoracique. Au niveau lombaire, il existe surtout un mouvement de flexion et d’extension, et très peu de rotation et de latéroflexion
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129
Q

Biomécanique du rachis: décrire la mobilité de la colonne CERVICALE

A
  • C’est la colonne cervicale qui est le segment le plus mobile.
  • Le rachis cervical bouge dans toutes les directions.
  • La configuration des facettes articulaires dorsales permet plus de flexion que d’extension.
  • Elle permet surtout la rotation et la latéroflexion, qui sont cependant limitées par la cage thoracique.
  • Au niveau lombaire, il existe surtout un mouvement de flexion et d’extension, et très peu de rotation et de latéroflexion.
130
Q

Biomécanique du rachis: décrire les mouvements de la colonne CERVICALE

A
  • C’est la colonne cervicale qui est le segment le plus mobile. Le rachis cervical bouge dans toutes les directions.
  • La configuration des facettes articulaires dorsales permet plus de flexion que d’extension.
  • Elle permet surtout la rotation et la latéroflexion, qui sont cependant limitées par la cage thoracique.
  • Au niveau lombaire, il existe surtout un mouvement de flexion et d’extension, et très peu de rotation et de latéroflexion.
131
Q

Biomécanique du rachis: mouvement au niveau lombaire

A

Au niveau lombaire, il existe surtout un mouvement de flexion et d’extension, et très peu de rotation et de latéroflexion.

132
Q

Biomécanique du rachis: rôle des facettes

A
  • Les facettes « supportent » une plus grande charge (subissent plus de stress mécanique) en station debout qu’en position assise.
  • En position assise, les facettes sont « en pause- café » supportant AUCUNE charge significative.
  • Et à l’inverse, la pression intradiscale est plus élevée lorsqu’on est assis que lorsqu’on est debout (Nachemson).
133
Q

Biomécanique du rachis: pression sur facettes

A
  • Les facettes « supportent » une plus grande charge (subissent plus de stress mécanique) en station debout qu’en position assise.
  • En position assise, les facettes sont « en pause- café » supportant AUCUNE charge significative.
  • Et à l’inverse, la pression intradiscale est plus élevée lorsqu’on est assis que lorsqu’on est debout (Nachemson).
134
Q

Biomécanique du rachis: pression des facettes vs pression intradiscale

A
  • Les facettes « supportent » une plus grande charge (subissent plus de stress mécanique) en station debout qu’en position assise.
  • En position assise, les facettes sont « en pause- café » supportant AUCUNE charge significative.
  • Et à l’inverse, la pression intradiscale est plus élevée lorsqu’on est assis que lorsqu’on est debout (Nachemson).
135
Q

Biomécanique du rachis: présentation clinique atteinte discogénique vs facettaire

A
  • Ce qui nous amène à dire que les douleurs lombaires à prédominance discogénique seront habituellement pires en position assise tandis que les lombalgies à prédominance facettaire seront habituellement pires en position debout.
136
Q

Biomécanique du rachis: contrainte discale vs des facettes

A

La contrainte discale est augmentée en flexion antérieure du tronc et la contrainte a|n des facettes est augmentée, quant à elle, lors de l’extension du tronc.

  • ↑ FLEXION = > ↑ PRESSION INTRADISCALE & ↓ STRESS A|N FACETTES
  • ↑ EXTENSION = > ↓PRESSION INTRADISCALE & ↑ STRESS A|N FACETTES
137
Q

Biomécanique du rachis: effet de la flexion vs extension

A
  • ↑ FLEXION = > ↑ PRESSION INTRADISCALE & ↓ STRESS A|N FACETTES
  • ↑ EXTENSION = > ↓PRESSION INTRADISCALE & ↑ STRESS A|N FACETTES
138
Q

Biomécanique du rachis: pression des disques intervertébraux

A
  • La pression sur les disques intervertébraux varie selon la position et fut bien décrite par Nachemson (Étude sur le disque intervertébral lombaire).
  • Il y a eu également une étude de la pression intra-discale a/n cervical.
139
Q

Biomécanique du rachis: pression si on soulève un objet

A
  • Si on soulève un objet ou une charge quelconque en station debout, la pression exercée sur la colonne sera d’autant plus grande que l’objet sera éloigné du corps (effet de bras de levier).
  • Il est donc préférable de soulever une charge en la maintenant près du corps.
  • Si l’objet manipulé se retrouve au-dessus de la tête, on exerce alors une certaine pression additionnelle au niveau des facettes car l’élévation des bras amène un certain degré d’extension du tronc. Il serait donc préférable de manipuler la charge plutôt à hauteur des épaules.
140
Q

Biomécanique du rachis: pression si objet au-dessus de la tête

A
  • Si l’objet manipulé se retrouve au-dessus de la tête, on exerce alors une certaine pression additionnelle au niveau des facettes car l’élévation des bras amène un certain degré d’extension du tronc.
  • Il serait donc préférable de manipuler la charge plutôt à hauteur des épaules.
141
Q

Biomécanique du rachis: importance clinique de cette théorie

A
  • Ces derniers points sont à considérer lorsque vous signez un retour au travail pour votre patient lombalgique (restrictions & limitations fonctionnelles temporaires ou permanentes).
  • Exemple : Si vous avez un patient ou une patiente présentant une lombalgie discogénique ou une hernie discale lombaire (tous deux sont habituellement pire en position assise) et que 99% de leur travail s’exécute dans cette position, ce dernier ou cette dernière trouvera probablement les premières journées de son retour au travail quelque peu difficiles … À l’opposé, le caissier ou la caissière chez votre épicier présentant une lombalgie à prédominance facettaire (i.e. habituellement pire en station debout) trouvera aussi son retour au travail plus ou moins évident si on n’émet pas certaines recommandations à l’employeur pour optimiser le retour au travail et ainsi diminuer les risques de rechute-récidive-aggravation (RRA). Il en va de même pour les recommandations pertinentes en ce qui concerne entre autre la manipulation de charge et le poids de celles-ci, etc.
142
Q

Biomécanique du rachis: importance clinique de cette théorie - exemples

A
  • Ces derniers points sont à considérer lorsque vous signez un retour au travail pour votre patient lombalgique (restrictions & limitations fonctionnelles temporaires ou permanentes).
  • Exemple : Si vous avez un patient ou une patiente présentant une lombalgie discogénique ou une hernie discale lombaire (tous deux sont habituellement pire en position assise) et que 99% de leur travail s’exécute dans cette position, ce dernier ou cette dernière trouvera probablement les premières journées de son retour au travail quelque peu difficiles …
  • À l’opposé, le caissier ou la caissière chez votre épicier présentant une lombalgie à prédominance facettaire (i.e. habituellement pire en station debout) trouvera aussi son retour au travail plus ou moins évident si on n’émet pas certaines recommandations à l’employeur pour optimiser le retour au travail et ainsi diminuer les risques de rechute-récidive-aggravation (RRA).
  • Il en va de même pour les recommandations pertinentes en ce qui concerne entre autre la manipulation de charge et le poids de celles-ci, etc.
143
Q

Biomécanique du rachis: importance clinique

A
  • Donc, le diagnostic, la tolérance dans différentes positions, l’état fonctionnel … peuvent guider et orienter les conditions du retour au travail de votre patient(e) en fonction des tâches qu’il ou elle doit accomplir.
144
Q

Présentation clinique

A

Maintenant, le patient(e) est devant vous ET IL OU ELLE A MAL ! PARFOIS TRÈS MAL !

145
Q

Questionnaire (rachis): se concentre sur quoi?

A

Le plus souvent, LE QUESTIONNAIRE se concentre autour de la douleur, de l’atteinte neurologique, musculo-squelettique et des différentes répercussions sur le plan fonctionnel.

146
Q

Questionnaire (rachis): éléments à questionner

A
  1. identification
  2. HMA
  3. douleur
  4. autres questions
  5. revue des systèmes
  6. traitements reçus
  7. médication et traitements actuels
  8. investigation faite jusqu’à maintenant
  9. antécédants personnels
  10. habitudes
  11. antécédants familiaux
147
Q

Questionnaire (rachis): identification

A

Âge
Type de travail (Les conditions du retour aux activités professionnelles ne seront sûrement pas les mêmes pour le travailleur de la construction, le commis de bureau ou le fantassin)

148
Q

Questionnaire (rachis): douleur
- éléments important à prendre en compte

A
  • Il est très important de bien cerner le problème au questionnaire.
  • Malheureusement, les patients ne sont pas tous de bons «historiens».
  • Et ne croyez surtout PAS que l’étiologie et l’origine de la douleur viennent avec le rapport de la résonance magnétique !!!
149
Q

Questionnaire (rachis): douleur
- trauma mineur

A
  • Autres points à souligner, un trauma d’apparence mineure peut être très significatif chez une patiente ostéoporotique.
  • Une douleur présente depuis 3 à 6 jours et une douleur persistante depuis 3 à 6 mois ne se traiteront pas tout à fait de la même façon.
150
Q

Questionnaire (rachis): douleur
- durée de la douleur

A

Une douleur présente depuis 3 à 6 jours et une douleur persistante depuis 3 à 6 mois ne se traiteront pas tout à fait de la même façon.

151
Q

Questionnaire (rachis): douleur - éléments à questionner

A
  • Mode et date d’apparition des symptômes, mécanisme du traumatisme
  • Type de douleur, localisation et irradiation, durée, intensité (subjectif)
  • Douleur constante vs intermittente-récidivante (fréquence)
  • Horaire de la douleur; douleur pire la nuit (penser néoplasie)
  • Douleurs au repos et|ou à l’activité (douleur inflammatoire ou mécanique)
  • Facteurs déclenchants ou aggravants, les identifier pour mieux les éviter !
  • Qu’est-ce qui soulage la douleur ?
152
Q

Questionnaire (rachis): douleur - à quoi penser si douleur nocture

A

penser néoplasie

153
Q

Questionnaire (rachis): douleur - différence inflammatoire vs mécanique

A

Douleurs au repos et|ou à l’activité (douleur inflammatoire ou mécanique)

154
Q

Questionnaire (rachis): douleur - importance des facteurs déclenchants / aggravants

A

Facteurs déclenchants ou aggravants, les identifier pour mieux les éviter !

155
Q

Questionnaire (rachis): quoi questionner si pas de douleur?

A
  • Symptômes associés : Perte de poids inexpliquée, fièvre, atteinte de l’état général … Paresthésie, faiblesse musculaire … Raideur matinale …
  • Facteurs de risque particulier (corticothérapie systémique à répétition ou longue durée, médication immunosuppressive, infection récente ou chronique …)
  • État fonctionnel : tolérance en station debout, en position assise, à la marche, AVQ (Activités de la Vie Quotidienne) & AVD (Activités de la Vie Domestique)…
156
Q

Questionnaire (rachis): questions plus particulières au rachis

A

AUTRES QUESTIONS (+ particulières aux pathologies du rachis)
* Manœuvres de Valsalva
* Troubles sphinctériens (rétention, incontinence parfois par «overflow»)
* Lombalgie pire en position assise & en flexion du tronc (habituellement = lombalgie à prédominance discogénique)
* Lombalgie pire en station debout statique & en extension du tronc, habituellement = lombalgie à prédominance facettaire)
* Évaluer (quantifier) la tolérance à la marche
* Recherche du signe du chariot (sténose spinale)

157
Q

Questionnaire (rachis): traitements reçus

A

TRAITEMENTS REÇUS (Dosage Rx | Efficacité | Tolérance …)

158
Q

Questionnaire (rachis): investigation jusqu’à maintenant

A

INVESTIGATION FAITE JUSQU’À MAINTENANT (Lorsque cela vous est possible, visualisez l’imagerie médicale faite)

159
Q

Questionnaire (rachis): antécédants personnels

A
  • Médicaux
  • Chirurgicaux
  • Traumatiques
  • Psychiatriques
  • Allergies
160
Q

Questionnaire (rachis): habitudes

A
  • Tabagisme
  • Alcool
  • Drogues
  • Activités récréatives (patient(e) sportif(ve) vs sédentaire)
161
Q

Questionnaire (rachis): antécédents familiaux

A

ANTÉCÉDENTS FAMILIAUX (Rhumato, cardio, néo …)

162
Q

Examen physique (rachis): éléments de l’examen physique

A
  1. inspection
  2. mobilité du rachis
  3. examen neuro
  4. examen articuluaire
  5. examen vasculaire
  6. examen de l’abdomen
  7. examen des téguments
  8. examen palpatoire
  9. autres
163
Q

Examen physique (rachis): importance

A
  • Tout comme le précédent questionnaire, l’examen physique est d’une grande importance.
  • Même si l’imagerie médicale a fait des pas de géant au cours des dernières années, le questionnaire et l’examen physique n’ont rien perdu de leur importance, au contraire …
  • IL FAUT TOUJOURS GARDER EN TÊTE QUE C’EST LA CLINIQUE QUI A PRÉSÉANCE SUR L’IMAGERIE MÉDICALE.
164
Q

Examen physique (rachis): importance imagerie médicale vs examen physique

A
  • IL FAUT TOUJOURS GARDER EN TÊTE QUE C’EST LA CLINIQUE QUI A PRÉSÉANCE SUR L’IMAGERIE MÉDICALE.
  • L’imagerie médicale est là pour confirmer ou infirmer vos impressions diagnostiques suite au questionnaire et à l’examen physique faits auprès du patient.
165
Q

Examen physique (rachis): inspection - à quels moments?

A

À plusieurs moments de l’examen et ce, dès le moment que le (la) patient(e) quitte sa chaise de la salle d’attente

166
Q

Examen physique (rachis): inspection - dans quelles positions?

A
  • En position STATIQUE (courbures, position antalgique, obliquité ou asymétrie des ceintures scapulaire & pelvienne, alignement des membres inférieurs…)
  • En DYNAMIQUE (lorsque le (la) patient(e) marche, lorsqu’il ou elle retire son manteau, ses chaussures …)
167
Q

Examen physique (rachis): mobilité du rachis - types

A
  1. active
  2. passive
168
Q

Examen physique (rachis): mobilité du rachis - instruments utilisés

A

À l’aide d’instrument
- Gallon à mesurer (distance menton-sternum, distance doigts-sol, Schober
standard et modifié …)
- Goniomètre
- Inclinomètre
- Boussole
- CROM

169
Q

Examen physique (rachis): mobilité du rachis
- valeurs normales rachis cervical

A

Valeurs dites «normales» (Barème de la CSST)
- Rachis cervical :
—rotations (60º et +),
— flexions latérales (40º et +),
— flexion antérieure (40º et +),
— extension (30º et +)
- Rachis dorso-lombaire :
— rotations (30º et +),
— flexions latérales (30º et +),
— flexion antérieure (90º et +),
— extension (30º et +)

170
Q

Examen physique (rachis): mobilité du rachis - bémol sur valeurs normales

A
  • Il y a un petit problème avec ces valeurs dites «normales», selon le barème utilisé, … elles ne conviennent pas à tout le monde (Ex.: patient ou patiente hyperlaxe, membres du cirque du soleil, etc…)
  • De toute façon, on tente de plus en plus à accorder davantage d’importance à l’atteinte fonctionnelle pour évaluer les séquelles d’un patient. Ceci n’est pas toujours facile à évaluer.
171
Q

Examen physique (rachis): mobilité du rachis - si pas d’instruments

A

Même si vous n’avez pas sous la main d’appareils de mesure pour objectiver la mobilité du rachis, il faut se souvenir de ne jamais sous-estimer la perte de mobilité, tout particulièrement en ce qui concerne un(e) patient(e) impliqué(e) dans un accident de la voie publique ou un accident de travail, car cela pourrait leur nuire dans leur dossier sur le plan médico-légal.

172
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - éléments

A
  • Démarche pointe-talon
  • Examen sensitif (dermatomes)
  • Examen de la force musculaire et mensurations des bras, avant-bras, cuisses & mollets (amyotrophie)
  • Réflexes ostéotendineux (ROT)
  • Syndromes radiculaires les + fréquents
  • Réflexes cutanés abdominaux
  • Manoeuvres spécifiques (Voir lexique)
173
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - examens senstifs

A

Examen sensitif (dermatomes)

174
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - examen de la force musculaire: comment?

A
  • Examen de la force musculaire et mensurations des bras, avant-bras, cuisses & mollets (amyotrophie)
  • On grade la force musculaire à l’aide d’une échelle de 0 à 5
    0 : aucune contraction musculaire n’est détectée
    1 : frémissement à peine décelable ou ébauche de contraction 2 : mouvement actif en éliminant la pesanteur
    3 : mouvement actif contre la pesanteur
    4 : mouvement actif contre la pesanteur et avec une certaine résistance 5 : mouvement actif contre une résistance complète = force normale
175
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - gradation force musculaire

A

On grade la force musculaire à l’aide d’une échelle de 0 à 5
* 0 : aucune contraction musculaire n’est détectée
* 1 : frémissement à peine décelable ou ébauche de contraction
* 2 : mouvement actif en éliminant la pesanteur
* 3 : mouvement actif contre la pesanteur
* 4 : mouvement actif contre la pesanteur et avec une certaine résistance
* 5 : mouvement actif contre une résistance complète = force normale

176
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - nommez réflexes ostéotendineux

A

Réflexe bicipital C5,C6
Réflexe styloradial (supinateur) C5,C6
Réflexe tricipital C6,C7,C8
Réflexe des fléchisseurs des doigts C8,T1
Réflexe rotulien L2,L3,L4
Réflexe ischio-jambier L5,S1,S2
Réflexe achilléen S1,S2

177
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - racine réflexe BICIPITAL

A

C5
C6

178
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - racine réflexe STYLORADIAL (SUPINATEUR)

A

C5
C6

179
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - racine réflexe TRICIPITAL

A

C6
C7
C8

180
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - racine réflexe DES FLÉCHISSEURS DES DOIGTS

A

C8
T1

181
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - racine réflexe ROTULIEN

A

L2
L3
L4

182
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - racine réflexe ISCHIO-JAMBIER

A

L5
S1
S2

183
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - racine réflexe ACHILLÉN

A

S1
S2

184
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - nommez les syndromes radiculaires les plus fréquents

A

Syndromes radiculaires les + fréquents :
- Cervicaux (C6,C7,C8)
- Lombaires (L4,L5,S1)

185
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - syndromes radiculaires: nommez les racines du syndrome cervical

A

Cervicaux (C6,C7,C8)

186
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - syndromes radiculaires: nommez les racines du syndrome lombaire

A

Lombaires (L4,L5,S1)

187
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - nommez les réflexes cutanés abdominaux

A

Abdominal supérieur D8,D9,D10
Abdominal inférieur D10,D11,D12

188
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - réflexes cutanés abdominaux: racines réflexe abdominal supérieur

A

Abdominal supérieur: D8,D9,D10

189
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - réflexes cutanés abdominaux: racines réflexe abdominal inférieur

A

Abdominal inférieur: D10,D11,D12

190
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - réflexes cutanés abdominaux: notes

A

N.B. Certains considèrent plutôt les racines de D6 à D12

191
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - manoeuvres spécifiques

A
  • LHermitte
  • Spurling (Magee, p. 122), ATTENTION À L’HERNIE CERVICALE AIGÜE
  • Lasègue (Magee, p. 390 & Dupuis-Leclaire, p. 259, 1ère édition)
  • Lasègue croisé
  • Tripode (Dupuis-Leclaire, p. 260, 1ère édition)
  • Ely ou Lasègue fémoral (Dupuis-Leclaire, P. 260, 1ère édition)
192
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - manoeuvres spécifiques: à quoi faire attention?

A

Spurling (Magee, p. 122), ATTENTION À L’HERNIE CERVICALE AIGÜE

193
Q

Examen physique (rachis): examen neurologique - au besoin

A

Au besoin, examen neurologique complémentaire selon la clinique & la pathologie suspectée.
- Nerfs crâniens
- Sensibilités profondes (Sens positionnel, sens vibratoire)
- Épreuves cérébelleuses

194
Q

Examen physique (rachis): examen articulaire
- quoi examiner?

A
  • Mobilité des articulations pertinentes à la pathologie suspectée
  • Synovites ou signes inflammatoires
  • Manœuvres des sacro-iliaques (ne jamais oublier la palpation de celles-ci)
    — Sacro-iliite vs dysfonction sacro-iliaque
195
Q

Examen physique (rachis): examen articulaire
- utilité manoeuvres sacro-iliaques

A

Manœuvres des sacro-iliaques (ne jamais oublier la palpation de celles-ci)
— Sacro-iliite vs dysfonction sacro-iliaque

196
Q

Examen physique (rachis): examen vasculaire

A
  • Manœuvres spécifiques (défilé thoracique …)
  • Souffles cervicaux (Si + , ATTENTION aux manipulations cervicales)
    — abdomimaux (anévrysme de l’aorte)
    — inguinaux et diminution des pouls périphériques (claudication vasculaire)
197
Q

Examen physique (rachis): examen vasculaire - souffles cervicaux

A

Souffles cervicaux (Si + , ATTENTION aux manipulations cervicales)
- abdomimaux (anévrysme de l’aorte)
- inguinaux et diminution des pouls périphériques (claudication vasculaire)

198
Q

Examen physique (rachis): examen de l’abdomen - importance

A

Important dans le diagnostic différentiel d’une lombalgie (Drapeaux ROUGES)

199
Q

Examen physique (rachis): examen des téguments

A
  • Peau & phanères
  • Examen des ongles « au naturel, i.e. sans vernis »
  • Psoriasis … il faut vraiment examiner les sites de prédilection.
200
Q

Examen physique (rachis): examen palpatoire

A

Bien que l’on a déjà palpé quelque peu le patient jusqu’à maintenant, il faut palper de façon plus spécifique la région symptomatique dans certains cas.

201
Q

Examen physique (rachis): examen palpatoire - rachis

A

Examen palpatoire selon Maigne
Réf. : Maigne, diagnostic et traitement des douleurs communes d’origine rachidienne, p. 127
* Pression axiale sur l’épineuse
* Pression latérale sur l’épineuse
* Pression-friction sur les massifs articulaires
* Pression sur le ligament interépineux

202
Q

Examen physique (rachis): examen palpatoire - rachis: pression

A

Pression axiale sur l’épineuse
Pression latérale sur l’épineuse
Pression-friction sur les massifs articulaires
Pression sur le ligament interépineux

203
Q

Examen physique (rachis): examen palpatoire - musculature

A

Spasmes / Cordons myalgiques de Maigne / Points gâchette de Travell

204
Q

Examen physique (rachis): examen palpatoire - peau et tissus sous-cutanés

A

Cellulalgie au palpé roulé

205
Q

Examen physique (rachis): examen palpatoire - différents sites anatomiques

A

Différents sites anatomiques selon la clinique et la pathologie suspectée

206
Q

Examen physique (rachis): autre

A

AUTRE : Recherche des signes de Waddell

206
Q

Examen physique (rachis): autre

A

AUTRE : Recherche des signes de Waddell

207
Q

Examen physique (rachis): signe de Waddell

A
  • Signes de Waddell = signes de non-organicité ou réactions comportementales observées lors d’une évaluation de la douleur lombaire.
  • L’idée de base est que ces signes sont plus associés aux pensées, aux émotions et aux agissements du malade (comportement face à la maladie) qu’au problème physique sous-jacent.
  • Il en existe 5 classes. (Voir notes de cours-diapositives)
208
Q

Rachis: quoi faire après le questionnaire + examen physique?

A
  • Après votre questionnaire et après avoir complété votre examen physique vous devriez être en mesure de décider de faire ou non une investigation, en urgence ou de façon élective, d’initier un traitement conservateur ou référer le patient d’emblée en chirurgie (ex. : syndrome de la queue de cheval …)
  • Pour cela, il est IMPORTANT de CONNAÎTRE les DRAPEAUX ROUGES et d’y PENSER chez un patient se présentant à vous avec une lombalgie.
209
Q

Lombalgie: drapeaux rouges

A

À L’HISTOIRE :
* Trauma; tout est relatif … N’a pas besoin d’être sévère chez le(la) patient(e) ostéoporotique
* Douleurs nocturnes non mécaniques / Douleurs constantes et progressives / Douleurs au repos / Douleurs de plus d’un mois
* Antécédents de néoplasie
* Histoire d’infection chronique ou récente
* Usage de drogues intraveineuses
* Âge < 20 ans(18ans) & > 50 ans (55 ans)
* Fièvre et perte de poids rapportées par le patient ou son entourage
* Corticothérapie systémique à répétition ou longue durée /Immunosuppression (Mx & Tx)
* Dysfonction sphinctérienne / Anesthésie ou dysesthésie en selle
* Etc… la liste à tendance à s’allonger depuis la première description des drapeaux rouges.

À L’EXAMEN
* Fièvre objectivée
* Perte de poids objectivée Lasègue surtout Lasègue croisé Douleur à la percussion du rachis
* Masse abdominale, pelvienne ou rectale
* Déficit neurologique, principalement si progressif

Adaptation à la colonne cervicale des drapeaux rouges (Phys Med Rehabil Clin N Am 2003; 14(3):473-91)

Âge > ou = 50 ans Antécédents de cancer
Perte de poids inexpliquée Douleur de plus d’un mois
Douleur non soulagée par le repos au lit
Absence d’amélioration après 3 mois de traitement Troubles de la démarche

210
Q

Lombalgie: drapeaux rouges - trauma

A

Trauma; tout est relatif … N’a pas besoin d’être sévère chez le(la) patient(e) ostéoporotique

211
Q

Lombalgie: drapeaux rouges - douleur

A
  • Douleurs nocturnes non mécaniques
  • Douleurs constantes et progressives
  • Douleurs au repos
  • Douleurs de plus d’un mois
212
Q

Lombalgie: drapeaux rouges - antécédents

A

Antécédents de néoplasie

213
Q

Lombalgie: drapeaux rouges - infection

A

Histoire d’infection chronique ou récente

214
Q

Lombalgie: drapeaux rouges - drogues

A

Usage de drogues intraveineuses

215
Q

Lombalgie: drapeaux rouges - âge

A

Âge < 20 ans(18ans) & > 50 ans (55 ans

216
Q

Lombalgie: drapeaux rouges - fièvre

A

Fièvre et perte de poids rapportées par le patient ou son entourage

217
Q

Lombalgie: drapeaux rouges - corticothérapie

A

Corticothérapie systémique à répétition ou longue durée /Immunosuppression (Mx & Tx)

218
Q

Lombalgie: drapeaux rouges - GI

A

Dysfonction sphinctérienne / Anesthésie ou dysesthésie en selle

219
Q

Lombalgie: drapeaux rouges - autres

A

Etc… la liste à tendance à s’allonger depuis la première description des drapeaux rouges.

220
Q

Lombalgie: drapeaux rouges - à l’examen

A

Fièvre objectivée
Perte de poids objectivée Lasègue surtout Lasègue croisé Douleur à la percussion du rachis
Masse abdominale, pelvienne ou rectale
Déficit neurologique, principalement si progressif

Adaptation à la colonne cervicale des drapeaux rouges (Phys Med Rehabil Clin N Am 2003; 14(3):473-91)

Âge > ou = 50 ans Antécédents de cancer
Perte de poids inexpliquée Douleur de plus d’un mois
Douleur non soulagée par le repos au lit
Absence d’amélioration après 3 mois de traitement Troubles de la démarche

221
Q

Investigation (rachis): importance

A
  • Tout dépend de votre diagnostic principal et de vos diagnostics différentiels.
  • Mais une question demeure toujours la même et est très importante avant de pousser son crayon sur la feuille de prescription … est-ce que cet examen va changer ma conduite ???
222
Q

Investigation (rachis): éléments

A
  • Bilan sanguin (Lombalgie reliée aux maladies systémiques, arthrites, néoplasies …)
  • Analyse & culture d’urines (Lithiases rénales & lombalgie)
  • Bilan radiologique et clichés spécifiques
  • Myélographie (Fait partie de la pratique des générations précédentes)
  • Tomodensitométrie axiale (Taco) avec ou sans infusion ou produit de contraste
  • Résonance magnétique (RMN) avec ou sans gadolinium
  • Scintigraphie osseuse / articulaire + / – coupes tomographiques
  • Ostéodensitométrie (densité osseuse)
  • PET-Scan (Positron Emission Tomography)
  • Études électrophysiologiques et EMG
223
Q

Investigation (rachis): bilan sanguin

A

ilan sanguin (Lombalgie reliée aux maladies systémiques, arthrites, néoplasies …)

224
Q

Investigation (rachis): analyse et culture d’urines

A

Analyse & culture d’urines (Lithiases rénales & lombalgie)

225
Q

Investigation (rachis): radiologie

A

Bilan radiologique et clichés spécifiques

226
Q

Investigation (rachis): myélographie

A

Myélographie (Fait partie de la pratique des générations précédentes)

227
Q

Investigation (rachis): taco

A

Tomodensitométrie axiale (Taco) avec ou sans infusion ou produit de contraste
- Attention aux patients allergique à l’iode IV (produit de contraste)
- Exposition à des radiations

228
Q

Investigation (rachis): résonnance magnétique - CI

A

Résonance magnétique (RMN) avec ou sans gadolinium - Attention aux patients allergiques au produit de contraste
- Contre-indications absolues & relatives
—- Exemples: Absolues; anciens peacemakers, fragment métallique oculaire, …
- Relatives

229
Q

Investigation (rachis): résonnance magnétique - contre-indication

A

Résonance magnétique (RMN) avec ou sans gadolinium - Attention aux patients allergiques au produit de contraste
- Contre-indications absolues & relatives
—- Exemples: Absolues; anciens peacemakers, fragment métallique oculaire, …
Relatives

230
Q

Investigation (rachis): scintigraphie osseuse

A

Scintigraphie osseuse / articulaire + / – coupes tomographiques
- Lésions osseuses métaboliquement actives (Technicium)
- Tout processus inflammatoire (Technicium)
- Processus infectieux (Gallium et scintigraphie aux globules blancs marqués)

231
Q

Investigation (rachis): densité osseuse

A

Ostéodensitométrie (densité osseuse)

232
Q

Investigation (rachis): PET

A

PET-Scan (Positron Emission Tomography)

233
Q

Investigation (rachis): Études électrophysiologiques et EMG - utilités

A

Études électrophysiologiques et EMG
- Pour situer l’atteinte et sa sévérité
- Peuvent être utiles dans les cas litigieux, dans les composantes mixtes et les polyneuropathies (ex. : Neuropathie diabétique & Hernie discale avec radiculopathie).
- Aident parfois à différencier une dénervation active vs chronique.
- Permettent parfois d’obtenir une valeur prognostique.

234
Q

Investigation (rachis): utilité

A

N.B. Garder toujours en tête que l’imagerie médicale est complémentaire à la clinique dans les problèmes de douleurs cervicale, dorsale et lombaire.. C‘est la clinique qui a préséance sur les radio, le taco, la RMN …

235
Q

Investigation (rachis): exemple de l’importance de l’investigation

A

Exemple :
* Vous avez un patient présentant une sciatalgie DROITE et la RMN démontre une hernie centro-latérale L4-L5 GAUCHE.
* N’allez surtout pas faire opérer votre patient car c’est certain qu’il n’ira pas mieux en post-op …
* Cherchez plutôt une autre cause à sa sciatalgie droite …
* Auriez-vous passé à côté d’une dysfonction sacro-iliaque droite ?

236
Q

Entorse lombaire: définition

A

LA « FAMEUSE » ENTORSE LOMBAIRE
* La définition d’une entorse est la suivante : Ensemble des lésions capsulo-ligamentaires produites par un traumatisme articulaire, sans perte permanente du contact entre les surfaces articulaires.
* Cette définition se rapporte davantage à une entorse du genou.
* L’entorse lombaire selon le barème de la CSST, se lit comme suit : Douleurs lombaires après un évènement. Peut être d’étiologie musculaire, ligamentaire, discogénique, facettaire

237
Q

Entorse lombaire: selon barème de la CSST

A

L’entorse lombaire selon le barème de la CSST, se lit comme suit : Douleurs lombaires après un évènement. Peut être d’étiologie musculaire, ligamentaire, discogénique, facettaire

238
Q

Entorse lombaire: terminologie

A

Il n’y a pas vraiment de consensus pour ce qui est de la terminologie. Plusieurs termes sont utilisés par différents intervenants de la santé pour parler de la lombalgie :
* Entorse lombaire
* DIM (Dérangement intervertébral mineur)
* Dysfonction segmentaire / articulaire
* Lumbago
* Lombalgie mécanique
* Syndrome facettaire
* « Acute/chronic low back pain» …

239
Q

Douleur d’origine musculaire (rachis): présentation clinique

A
  • Le(la) patient(e) se plaindra de douleurs à l’activité. Le territoire varie en fonction du ou des muscles impliqués.
  • À l’examen physique, la mobilité du rachis est normale ou diminuée s’il y a un spasme important en crise aigüe avec ou non une position antalgique associée. L’examen neurologique est normal sans déficit sensitivo-moteur. La palpation de la musculature est douloureuse (spasmes, points gâchette (Travell), cordons myalgiques(Maigne)).
240
Q

Douleur d’origine musculaire (rachis): examen physique

A
  • Le(la) patient(e) se plaindra de douleurs à l’activité. Le territoire varie en fonction du ou des muscles impliqués.
  • À l’examen physique, la mobilité du rachis est normale ou diminuée s’il y a un spasme important en crise aigüe avec ou non une position antalgique associée.
  • L’examen neurologique est normal sans déficit sensitivo-moteur.
  • La palpation de la musculature est douloureuse (spasmes, points gâchette (Travell), cordons myalgiques(Maigne)).
241
Q

Douleur d’origine ligamentaire (rachis): présentation clinique

A
  • Le(la) patient(e) se plaindra de douleurs localisées, exacerbées par les positions ou les gestes qui mettent en tension le ou les ligaments impliqués.
  • L’examen confirme cette douleur localisée à la palpation. La mobilité est complète et l’examen neurologique est normal.
242
Q

Douleur d’origine ligamentaire (rachis): examen physique

A
  • Le(la) patient(e) se plaindra de douleurs localisées, exacerbées par les positions ou les gestes qui mettent en tension le ou les ligaments impliqués.
  • L’examen confirme cette douleur localisée à la palpation.
  • La mobilité est complète et l’examen neurologique est normal.
243
Q

Nommez les douleurs référées (rachis)

A
  • La douleur pseudoviscérale (Syndrome de la charnière dorso-lombaire)
  • La douleur pseudorachidienne (Lithiases rénales)
  • Les douleurs originant d’une structure adjacente
  • Douleurs lombosacrées et dysfonction sacro-iliaque
  • N.B. La douleur référée ne se rencontre pas seulement dans les problèmes de cervicalgie ou lombalgie. Ex. : Coxarthrose & gonalgie
244
Q

Traitement (rachis): de quoi dépend-il?

A
  • ATTENTION, le choix du ou des traitements peut être différent selon qu’il s’agisse d’une douleur aigüe ou chronique, d’une cervicalgie vs cervicobrachialgie, d’une lombalgie vs lombosciatalgie/cruralgie …
  • Et il existe encore beaucoup de controverse dans la littérature scientifique concernant le traitement de la cervicalgie et de la lombalgie chroniques. (Cochrane Review)
245
Q

Traitement (rachis): traitement de base

A

Retenons quatre principes de base du traitement des pathologies MÉCANIQUES.
1. Repos de COURTE DURÉE
2. Glace ou chaleur locales
3. Modifier les activités professionnelles, récréatives ou l’entraînement au besoin
4. Éviter les facteurs aggravants/exacerbants

246
Q

Traitement (rachis): autres tx

A
  • Pour ce qui est de la panoplie de traitements disponibles et accessibles actuellement pour le traitement de la douleur, il est absolument impossible d’en discuter adéquatement dans le temps alloué au cours sur le rachis.
  • Voici tout de même quelques notions sur le traitement.
247
Q

Traitement (rachis): traitement pharmaco
- que faut-il considérer?

A

Il faut considérer :
* Les pathologies concomitantes (Ex. : HTA, glaucome, troubles du rythme cardiaque, insuffisance rénale ou hépatique …)
* Les antécédents du patient (Ex. : allergies incluant allergies croisées potentielles)
* Les effets secondaires du ou des médicaments (attention aux personnes âgées)

248
Q

Traitement (rachis): traitement pharmaco

A

1) Analgésiques non-narcotiques & AINS
2) Tramadone (courte et longue action) = Tramacet, Ultram, Zytram, Ralivia, Tridural
3) Analgésique narcotiques ou opiacés (courte et longue action)
Per os, suppositoire, s.c., i.m., i.v., timbre transdermique ou «patch» (Duragesic/fentanyl, Butrans)
La liste s’allonge à chaque année : Targin (oxycodone + naloxone), Nucynta
4) Relaxants musculaires ou myorelaxants
5) Co-analgésie et Rx pour la douleur neuropathique : Antidépresseurs, anti- convulsivants, Lyrica, Cymbalta…
6) Corticothérapie per-os (dans quelques cas)
7) Autres (Douleur chronique): Cannabinoïdes (Cesamet et Stativex), Clonidine, Ketamine, N-methol-D-aspartate, méthadone …

249
Q

Traitement (rachis): infiltration diagnostiques et/ou thérapeutiques

A
  • Infiltrations diagnostiques et/ou thérapeutiques
    — Infiltrations locales des points gâchette, des ligaments …
    — Infiltrations facettaires … pour la douleur facettaire ! Ce n’est évidemment pas indiqué pour tous les syndromes lombalgiques.
    — Infiltration sacro-iliaque
250
Q

Traitement (rachis): infiltration - épidurales cervicales et lombaires

A
  • Épidurales cervicales & lombaires, blocs foraminales, épidurales sacro-coccygiennes,
  • Pour les composantes brachiale, crurale ou sciatalgique
251
Q

Traitement (rachis): infiltration - botox

A
  • Botox (Intramusculaire)
252
Q

Traitement (rachis): infiltration - CI

A

Les contre-indications aux infiltrations :
 Absolues :
- Dx imprécis, arthrite infectieuse, endocardite, trouble de coagulation
- Cellulite ou infection cutanée locale, prothèse articulaire, fracture ostéochondrale
 Relatives: certains troubles de la coagulation par exemple

253
Q

Traitement (rachis): physiothérapie

A
  • Modalités physiques (Considérer les contre-indications : Anticoagulants, néoplasie …)
  • Électrothérapie, tractions, massages thérapeutiques Thérapie manuelle (Mobilisations, manipulations)
  • ACTIVE & programme d’exercices spécifiques (Amélioration des AA, renforcement musculaire, hygiène posturale, RPG, conditionnement physique adapté, rééducation à la marche …)
254
Q

Traitement (rachis): physiothérapie - attention aux exercices avec extension du tronc

A
  • Lombalgie facettaire
  • Hernie discale foraminale
  • Hernie séquestrée
  • Sténose spinale ou foraminale
255
Q

Traitement (rachis): physiothérapie - attention aux exercices avec flexion du tronc

A
  • Lombalgie discogénique
  • Hernie discale centrolatérale
256
Q

Traitement (rachis): autres

A
  • Chiropractie
  • Ostéopathie
  • Acupuncture
  • La liste peut être très longue … et tout n’est pas toujours indiqué …
257
Q

Traitement (rachis): ergothérapie

A
  • Partout et au quotidien … pas juste au travail!
  • Approche très importante dans plusieurs dossiers.
  • Permet d’optimiser l’état fonctionnel du patient ainsi que le retour au travail durable et sécuritaire.
258
Q

Traitement (rachis): appareil orthopédique

A
  • Corsets … Éviter les abus ! Le mieux, c’est un corset musculaire !
  • Orthèses plantaires … Si vraiment indiqué; inégalité significative des membres inférieurs par exemple.
259
Q

Traitement (rachis): psycho et autres

A
  • ÉDUCATION & ENSEIGNEMENT au patient
  • APPROCHE PSYCHOLOGIQUE
  • PROGRAMME INTERDISCIPLINAIRE* ACT = ‘’Acceptance and Commitment Therapy’’, i.e. la thérapie d’acceptation et d’engagement »
260
Q

Traitement (rachis): tx chirurgical

A
  • Tout dépend de la pathologie à traiter !!!
  • Chirurgie en urgence, exemple : syndrome de la queue de cheval (rares sont les cas) vs chirurgie élective.
261
Q

Traitement (rachis): IMPORTANT

A
  • NE JAMAIS OUBLIER D’INFORMER, DE RÉASSURER LE(LA) PATIENT(E) ET DE RÉPONDRE À SES QUESTIONS.
  • CECI EST UNE PARTIE TRÈS IMPORTANTE DU TRAITEMENT.
262
Q

LEXIQUE (RACHIS): Arthrose vertébrale (spondylarthrose)

A

Arthrose vertébrale (spondylarthrose) : toute atteinte dégénérative du rachis. Peut comprendre l’une, plusieurs ou toutes les variétés suivantes :
- Discarthrose (arthrose vertébrale antérieure) : dégénérescence discale accompagnée d’ostéophytose.
- Ostéophyte : bec osseux prenant naissance du rebord vertébral.
- Ostéophytose : présence de plusieurs ostéophytes, isolés ou en association avec un affaissement discal.
- Arthrose interapophysaire (arthrose vertébrale postérieure) : dégénérescence des articulations postérieures, caractérisée par un amincissement des cartilages articulaires et la formation d’ostéophytes.
- Spondylose : combinaison de discarthrose et d’arthrose interapophysaire.
- Uncarthrose : dégénérescence des articulations uncovertébrales.
- Uncodiscarthrose : association d’uncarthrose et de discarthrose.

263
Q

LEXIQUE (RACHIS): Signe de Babinski

A
  • Babinski (signe de) : Extension lente, « majestueuse », du gros orteil, par stimulation de la région externe de la plante du pied, parfois associée à une abduction des autres orteils (signe de l’éventail).
  • Ce signe est pathologique après l’âge de 18 mois et il traduit alors une levée de l’inhibition pyramidale normale.
264
Q

LEXIQUE (RACHIS): ceinture pelvienne

A

Ceinture pelvienne : Segment d’union du membre inférieur au tronc, dont le squelette est constitué par les os iliaques unis en avant par la symphyse pubienne et en arrière par le sacrum (articulations sacro-iliaques).

265
Q

LEXIQUE (RACHIS): ceinture scapulaire

A

Ceinture scapulaire : Segment d’union du membre supérieur avec le thorax, dont le squelette est constitué en avant par la clavicule, appuyée sur le manubrium sternal et en arrière par l’omoplate.

266
Q

LEXIQUE (RACHIS): Cellulalgie

A

Cellulalgie : Épaississement et sensibilité particulière du pli cutané à la pression lors de la manœuvre du « pincé-roulé ».

267
Q

LEXIQUE (RACHIS): Claudication

A

Claudication : Symptômes apparaissant au niveau du ou des membres inférieurs, liés à la marche, cédant à l’arrêt de l’activité et récidivant à la reprise de l’activité.
* Claudication neurogène = Lourdeur, fatigabilité, engourdissement. Lors de l’arrêt de l’activité de marche, le patient cherche à s’adosser, à s’asseoir ou à s’appuyer en légère cyphose.
* Claudication vasculaire = Douleurs crampiformes. Le simple arrêt de l’activité de marche va suffire à soulager rapidement les symptômes.

268
Q

LEXIQUE (RACHIS): Claudication - différencier les types

A

Claudication : Symptômes apparaissant au niveau du ou des membres inférieurs, liés à
la marche, cédant à l’arrêt de l’activité et récidivant à la reprise de l’activité.

  • Claudication neurogène = Lourdeur, fatigabilité, engourdissement. Lors de l’arrêt de l’activité de marche, le patient cherche à s’adosser, à s’asseoir ou à s’appuyer en légère cyphose.
  • Claudication vasculaire = Douleurs crampiformes. Le simple arrêt de l’activité de marche va suffire à soulager rapidement les symptômes.
269
Q

LEXIQUE (RACHIS): clonus

A

Clonus : Contraction rythmique d’un muscle survenant lors du maintien de son étirement, qu’on cherche à provoquer essentiellement au niveau du quadriceps (rotule) ou du triceps sural (cheville-pied) et qui témoigne lorsqu’il est inépuisable, d’une lésion pyramidale.

270
Q

LEXIQUE (RACHIS): collagène

A

Collagène : Le collagène est le composant essentiel des fibrilles et fibres du tissu conjonctif.

271
Q

LEXIQUE (RACHIS): conus médullaire

A

???

272
Q

LEXIQUE (RACHIS): cordons myaligiques

A

Cordons myalgiques : Il s’agit de faisceaux durs et de cordons douloureux, indurés papables au niveau du muscle concerné. Ils peuvent être responsables de douleurs locales ou référées. (Maigne)

273
Q

LEXIQUE (RACHIS): défilé thoracique

A
  • Défilé thoracique : Ensemble des troubles provoqués par la compression des éléments du paquet vasculonerveux du membre supérieur au cours de son trajet entre l’orifice supérieur du thorax et la base du creux axillaire.
  • Trois sites anatomiques peuvent être le site potentiel d’une compression du paquet vasculonerveux du membre supérieur : les scalènes, l’espace entre la clavicule et la première côte, enfin l’apophyse coracoïde et le tendon du petit pectoral.
274
Q

LEXIQUE (RACHIS): dérangement intervertébral mineur (DIM)

A

Dérangement intervertébral mineur (D.I.M.) : Dysfonction segmentaire vertébrale bénigne, de nature mécanique ou réflexe, qui rend le segment douloureux lorsqu’il est sollicité par des manœuvres spécifiques.

275
Q

LEXIQUE (RACHIS): diarthrose

A

Diarthrose : Articulation mobile caractérisée par l’existence de surfaces articulaires encroûtées de cartilage, séparées par une cavité articulaire, bordées par une synoviale et une capsule articulaire.

276
Q

LEXIQUE (RACHIS): discopathie

A

Discopathie : Toute pathologie discale non à prédominance inflammatoire.
- Dégénérescence discale
- Pincement intervertébral (visible radiologiquement)
- Hernie discale : Tout déplacement du matériel discal qui déforme le disque, comprend (voir plus loin)

277
Q

LEXIQUE (RACHIS): discopathie - hernie discale

A
  • Hernie discale : Tout déplacement du matériel discal qui déforme le disque, comprend :
     Hernie intraspongieuse (Nodule de Schmorl) est la migration d’un fragment discal à travers un plateau vertébral.
     Protusion discale est un bombement de l’anneau fibreux et du ligament longitudinal postérieur sous la poussée du matériel nucléaire.
     Hernie discale est la rupture du l’anneau et du ligament longitudinal postérieur, mais le matériel hernié reste en contact avec le disque.
     Hernie séquestrée est une extrusion discale qui est séparée du disque et se retrouve dans le canal médullaire.
278
Q

LEXIQUE (RACHIS): discopathie - types d’hernies + définitions

A
  • Hernie discale : Tout déplacement du matériel discal qui déforme le disque, comprend :
     Hernie intraspongieuse (Nodule de Schmorl) est la migration d’un
    fragment discal à travers un plateau vertébral.
     Protusion discale est un bombement de l’anneau fibreux et du ligament longitudinal postérieur sous la poussée du matériel nucléaire.
     Hernie discale est la rupture du l’anneau et du ligament longitudinal postérieur, mais le matériel hernié reste en contact avec le disque.
     Hernie séquestrée est une extrusion discale qui est séparée du disque et se retrouve dans le canal médullaire.
279
Q

LEXIQUE (RACHIS): manoeuvre d’Ély

A

Ely (manœuvre d’Ély ou Lasègue fémoral) : Cette manoeuvre est exécutée en position de décubitus ventral. L’examinateur place une main sur le creux poplité et, de l’autre, fléchit le genou sur la cuisse.
La manœuvre a pour but de mettre en tension le nerf fémoral et de reproduire la cruralgie habituelle.
* Ce signe n’est pas pathognomonique d’irritation radiculaire fémorale (L3-L4) et peut également être positif dans les neuropathies crurales fréquentes chez les diabétiques.

280
Q

LEXIQUE (RACHIS): Maladie de Forestier

A

Forestier (Maladie de) ou hyperostose vertébrale ankylosante : Formation d’ossifications péri-vertébrales qui évoluent jusqu’à former des ponts entre les vertèbres.

281
Q

LEXIQUE (RACHIS): ganglion rachidien

A

???

282
Q

LEXIQUE (RACHIS): Gibbosité

A
  • Gibbosité : Saillie paravertébrale particulièrement visible en position penchée en avant (mains jointes), que l’on retrouve dans les scolioses structurales, du fait de la rotation vertébrale accompagnant l’incurvation du rachis, les apophyses transverses ou la partie postérieure des côtes, du côté de la convexité de la scoliose.
283
Q

LEXIQUE (RACHIS): Goniomètre

A

Goniomètre : Instrument formé d’un compas muni d’un rapporteur fixé à l’une de ses branches, et qui permet de mesurer les angles de mobilisation des articulations.

284
Q

LEXIQUE (RACHIS): signe de Hoffman

A

Hoffman (signe de) : Flexion rapide et brève des cinq doigts de la main après relâchement brusque de la dernière phalange hyperfléchie du majeur, témoignant parfois d’une atteinte pyramidale.

285
Q

LEXIQUE (RACHIS): manoeuvre de Lasègue

A

Lasègue (manœuvre de) : Douleur ressentie en bas du genou réveillée par une élévation entre 20-30 degrés et 70 degrés de la jambe en extension qui est exacerbée par une dorsiflexion du pied et soulagée par la flexion plantaire ou la rotation externe du membre, évoque très probablement une tension de la racine L5 ou S1 reliée à une hernie discale.

286
Q

LEXIQUE (RACHIS): manoeuvre de Lasègue croisé

A
  • Lasègue croisé (manœuvre de) : Le lasègue croisé est la douleur ressentie du côté pathologique lors de l’élévation de la jambe saine.
  • Ce signe est pathognomonique d’une compression d’une racine nerveuse.
287
Q

LEXIQUE (RACHIS): signe de Lhermitte

A

Lhermitte (signe de) : Sensation de décharge électrique parcourant le dos et les jambes lors de la flexion de la colonne cervicale, fréquemment observée dans la sclérose en plaques (SEP) et parfois au cours de certaines compressions médullaires et myélopathies cervicales.

288
Q

LEXIQUE (RACHIS): Lamborisation

A

Lombarisation : Vertèbre sacrée qui ressemble à une vertèbre lombaire et qui constitue une 6e vertèbre lombaire.

289
Q

LEXIQUE (RACHIS): Lumbago (lombagie)

A

Lumbago (lombagie) : Douleur lombaire avec ou sans irradiation à la fesse ou à la face postérieure de la cuisse.

290
Q

LEXIQUE (RACHIS): méninges

A
  • Méninges : Ensemble des formations entourant le névraxe (encéphale et moelle épinière), au sein desquelles on distingue, de dehors en dedans :
  • 1) la méninge dure (dure-mère ou pachyméninge), épaisse lame de tissu fibreux située au contact de l’enveloppe osseuse du névraxe, très adhérente au niveau de la boîte crânienne, séparée de l’axe rachidien par le tissu graisseux épidural, et qui émet deux expansions subdivisant le boîte crânienne : la faux du cerveau et la tente du cervelet;
  • 2) la méninge molle (leptoméninge), séreuse constituée d’un feuillet pariétal, l’arachnoïde, restant à distance du tissu nerveux, et d’un feuillet viscéral, la pie-mère, recouvrant étroitement le système nerveux central en s’invaginant dans chaque sillon; entre ces deux feuillets circule le liquide céphalorachidien (LCR).
291
Q

LEXIQUE (RACHIS): méninges - méninge dure

A
  • Méninges : Ensemble des formations entourant le névraxe (encéphale et moelle épinière), au sein desquelles on distingue, de dehors en dedans :
  • 1) la méninge dure (dure-mère ou pachyméninge), épaisse lame de tissu fibreux située au contact de l’enveloppe osseuse du névraxe, très adhérente au niveau de la boîte crânienne, séparée de l’axe rachidien par le tissu graisseux épidural, et qui émet deux expansions subdivisant le boîte crânienne : la faux du cerveau et la tente du cervelet;
  • 2) la méninge molle (leptoméninge), séreuse constituée d’un feuillet pariétal, l’arachnoïde, restant à distance du tissu nerveux, et d’un feuillet viscéral, la pie-mère, recouvrant étroitement le système nerveux central en s’invaginant dans chaque sillon; entre ces deux feuillets circule le liquide céphalorachidien (LCR).
292
Q

LEXIQUE (RACHIS): méninges - méninges molles

A
  • Méninges : Ensemble des formations entourant le névraxe (encéphale et moelle épinière), au sein desquelles on distingue, de dehors en dedans :
  • 1) la méninge dure (dure-mère ou pachyméninge), épaisse lame de tissu fibreux située au contact de l’enveloppe osseuse du névraxe, très adhérente au niveau de la boîte crânienne, séparée de l’axe rachidien par le tissu graisseux épidural, et qui émet deux expansions subdivisant le boîte crânienne : la faux du cerveau et la tente du cervelet;
  • 2) la méninge molle (leptoméninge), séreuse constituée d’un feuillet pariétal, l’arachnoïde, restant à distance du tissu nerveux, et d’un feuillet viscéral, la pie-mère, recouvrant étroitement le système nerveux central en s’invaginant dans chaque sillon; entre ces deux feuillets circule le liquide céphalorachidien (LCR).
293
Q

LEXIQUE (RACHIS): nociception et douleur

A

Nociception et douleur : La composante sensori-discriminative de la douleur correspond aux mécanismes neurophysiologiques de la nociception, assurant la détection du stimulus et l’analyse de ses caractères intensifs, qualitatifs et temporo-spatiaux.

294
Q

LEXIQUE (RACHIS): ochronose

A
  • Ochronose : Pigmentation noire ou brune des cartilages (complication tardive = arthropathie dégénérative), de tendons et d’autres organes fibreux, dont la cause habituelle est l’alcaptonurie, un déficit enzymatique héréditaire récessif.
  • Cette affection a été également observée lors de l’intoxication phéniquée (phénol) chronique.
295
Q

LEXIQUE (RACHIS): ontogénèse

A

Ontogénèse : Développement d’un individu de la conception à la maturité. Elle se distingue de la phylogenèse, ou évolution de l’espèce.

296
Q

LEXIQUE (RACHIS): ostéome ostéoïde

A

Ostéome ostéoïde : Petite tumeur bénigne du tissu conjonctif ostéoformateur, composée de tissu ostéoïde entourée d’ostéosclérose réactionnelle, atteignant essentiellement le sujet jeune et se développant avec prédilection au niveau des os longs.

297
Q

LEXIQUE (RACHIS): maladie de Paget

A
  • Paget (Maladie de) : Ostéopathie déformante, localisée ou disséminée, caractérisée par un remaniement intense et anarchique du tissu osseux (avec transformation fibreuse et hypervascularisation de la moelle), essentiellement localisé au rachis, au bassin, aux fémurs et au crâne) entraînant quelquefois des douleurs osseuses, exposant à diverses complications (fractures spontanées, surdité, coxopathie, compression médullaire, ostéomalacie …) et s’accompagnant d’une élévation des phosphatases alcalines et de l’hydroxyprolinurie.
298
Q

LEXIQUE (RACHIS): pathognomonique

A

Pathognomonique : Qui est caractéristique d’une maladie, et qui n’appartient qu’à elle

299
Q

LEXIQUE (RACHIS): phylogénèse

A

Phylogénèse : Évolution des espèces vivantes selon un mode continu et progressif dont le déterminisme est encore mal connu.

300
Q

LEXIQUE (RACHIS): technique de pincé-roulé / palpé-roulé

A
  • Pincé-roulé ou palpé-roulé (technique de): Pincer fermement un pli de peau, entre le pouce et l’index, à l’aide des deux mains.
  • Le pli est tiré, roulé entre les doigts dans un sens puis dans l’autre, comme on le ferait d’une cigarette, tout en maintenant fermement le pincement.
  • Celui-ci ne doit jamais être relâché tout au long de la manœuvre.
301
Q

LEXIQUE (RACHIS): prévalence

A

Prévalence : Nombre de cas de maladies, ou de tout autre évènement médical, enregistré dans une population déterminée, et englobant aussi bien les cas nouveaux que les cas anciens.

302
Q

LEXIQUE (RACHIS): syndrome pyramidal

A
  • Pyramidal (syndrome): Ensemble des symptômes apparaissant après une interruption partielle ou totale de la voie pyramidale.
  • Le syndrome pyramidal se caractérise par l’association de signes déficitaires de la motricité volontaire (variables selon la hauteur de la lésion sur l’axe cérébrospinal), témoignant de l’atteinte directe de la voie pyramidale, et généralement suivis par des signes de spasticité qui traduisent la libération d’activités motrices réflexes normalement inhibées par le système pyramidal
303
Q

LEXIQUE (RACHIS): sacralisation

A

Sacralisation : La dernière vertèbre lombaire ressemble à une vertèbre sacrée, réduisant en fait à quatre le nombre de vertèbres lombaires.

304
Q

LEXIQUE (RACHIS): sagittal

A

Sagittal : Qui est médian et orienté dans le sens antéropostérieur.

305
Q

LEXIQUE (RACHIS): sciatalgie

A

Sciatalgie : Douleur dans le membre inférieur, sur le trajet du nerf sciatique.

306
Q

LEXIQUE (RACHIS): segment mobile

A

Segment mobile : Unité fonctionnelle comprenant deux vertèbres, un disque et l’appareil ligamentaire qui les unit.

307
Q

LEXIQUE (RACHIS): signe du chariot

A
  • Signe du chariot : Les patients avec sténose spinale lombaire sont soulagés bien souvent en légère flexion du tronc ce qui entraîne une légère augmentation de la dimension du canal spinal & des foramens.
  • Pour ceux qui font leur épicerie, ils ont l’habitude de s’appuyer les avant-bras sur leur chariot. Chez l’adolescent, ce signe n’a pas la même signification !!!
308
Q

LEXIQUE (RACHIS): spina bifida

A
  • Spina bifida : Malformation osseuse segmentaire du rachis, le plus souvent lombosacrée, plus rarement cervicale haute, exceptionnellement dorsale, caractérisée par un défaut de fermeture des arcs postérieurs et de l’apophyse épineuse d’une ou plusieurs vertèbres.
309
Q

LEXIQUE (RACHIS): spondylarthrite ankylosante

A

Spondylite ankylosante (spondylite rhumatoïde, maladie de Marie-Strumpell, maladie de Bechterew, maladie axiale): Maladie inflammatoire de la colonne vertébrale, menant à une ankylose osseuse des articulations intervertébrales.

310
Q

LEXIQUE (RACHIS): spondylolyse

A

Spondylolyse : Lyse isthmique avec perte de substance osseuse comblée par du tissu fibreux.

311
Q

LEXIQUE (RACHIS): spondylolisthésis

A

Spondylolisthésis : Glissement en avant d’une vertèbre par rapport à la vertèbre sous- jacente, intéressant avec prédilection les vertèbres lombaires inférieures.
Il en existe six (6) types :
1. Congénital: Dysplasie des facettes articulaires
2. Isthmique: Fracture de la pars interarticularis
3. Dégénératif: Dégénérescence facettaire et discale
4. Post-chirurgical: Secondaire à une exérèse osseuse excessive lors d’une décompression chirurgicale
5. Post-traumatique: Fracture de l’arc neural autre que la pars interarticularis
6. Pathologique: Faiblesse de l’arc neural secondaire à des pathologies osseuses diffuses ou focales

312
Q

LEXIQUE (RACHIS): spondylolisthésis - types

A

Spondylolisthésis : Glissement en avant d’une vertèbre par rapport à la vertèbre sous- jacente, intéressant avec prédilection les vertèbres lombaires inférieures.
Il en existe six (6) types :
1. Congénital: Dysplasie des facettes articulaires
2. Isthmique: Fracture de la pars interarticularis
3. Dégénératif: Dégénérescence facettaire et discale
4. Post-chirurgical: Secondaire à une exérèse osseuse excessive lors d’une décompression chirurgicale
5. Post-traumatique: Fracture de l’arc neural autre que la pars interarticularis
6. Pathologique: Faiblesse de l’arc neural secondaire à des pathologies osseuses diffuses ou focales

313
Q

LEXIQUE (RACHIS): manoeuvre de Spurling

A

Spurling (manœuvre de) : Test de compression foraminale cervicale

314
Q

LEXIQUE (RACHIS): sténose spinale

A

Sténose spinale : Diminution des dimensions du canal médullaire à un degré pathologique, classifiée de la façon suivante :
- Sténose congénitale = malformation présente à la naissance
- Sténose développementale = malformation d’origine génétique
- Sténose acquise (exemple : secondaire à l’arthrose)

315
Q

LEXIQUE (RACHIS): synoviale

A

Synoviale : Membrane séreuse tapissant la face profonde de la capsule articulaire des diarthroses. Insérée au pourtour des cartilages articulaires, elle est soulevée par des replis, les franges synoviales, et sécrète un liquide lubrifiant incolore et visqueux, la synovie.

316
Q

LEXIQUE (RACHIS): tétraplégie

A

Tétraplégie : Paralysie des quatre membres, le plus souvent due à une section de la moelle épinière au moment d’une fracture ou d’une luxation-fracture du rachis cervical.

317
Q

LEXIQUE (RACHIS): manouvre du Tripode

A
  • Tripode (manœuvre de): La manœuvre du tripode réalisée en position assise est le pendant de l’élévation de la jambe tendue exécutée en décubitus dorsal,
  • En réaction, le malade se jette vers l’arrière en s’appuyant sur les deux mains pour diminuer la tension sur le nerf sciatique.
  • C’est cette position de triple appui qui a donné son nom à la manœuvre.
318
Q

LEXIQUE (RACHIS): manoeuvre de Valsalva - c’est quoi?

A
  • Valsalva (manœuvre de) : La manœuvre de Valsalva fut décrite par Antonio Maria Valsalva, anatomiste italien (1666-1723). La manœuvre de Valsalva lors de la toux, défécation, éternuement, vomissement … augmentent la pression intra-abdominale.
  • Cette augmentation est transmise au réseau veineux vertébral en communication libre avec les veines du thorax, de l’abdomen et du bassin. Les parois distendues des veines du réseau intrarachidien contenant des terminaisons nerveuses sont donc stimulées et provoquent une douleur diffuse.
  • L’augmentation de la pression dans les veines épidurales diminue le retour veineux. La distension est également transmise à la dure- mère et aux gaines radiculaires. Ainsi, si l’effort de défécation augmente la douleur sciatique, il s’agit vraisemblablement d’une affection intrarachidienne (hernie discale).
  • L’éternuement qui augmente les douleurs lombaires a une valeur sémiologique moindre car la manœuvre entraîne nécessairement un déplacement brusque du rachis, lequel peut aussi être à l’origine de la douleur lombaire.
319
Q

LEXIQUE (RACHIS): manoeuvre de Valsalva - lien avec rachis

A
  • Valsalva (manœuvre de) : La manœuvre de Valsalva fut décrite par Antonio Maria Valsalva, anatomiste italien (1666-1723). La manœuvre de Valsalva lors de la toux, défécation, éternuement, vomissement … augmentent la pression intra-abdominale.
  • Cette augmentation est transmise au réseau veineux vertébral en communication libre avec les veines du thorax, de l’abdomen et du bassin. Les parois distendues des veines du réseau intrarachidien contenant des terminaisons nerveuses sont donc stimulées et provoquent une douleur diffuse.
  • L’augmentation de la pression dans les veines épidurales diminue le retour veineux. La distension est également transmise à la dure- mère et aux gaines radiculaires. Ainsi, si l’effort de défécation augmente la douleur sciatique, il s’agit vraisemblablement d’une affection intrarachidienne (hernie discale).
  • L’éternuement qui augmente les douleurs lombaires a une valeur sémiologique moindre car la manœuvre entraîne nécessairement un déplacement brusque du rachis, lequel peut aussi être à l’origine de la douleur lombaire.
320
Q

LEXIQUE (RACHIS): vertèbre de transition

A

Vertèbre de transition : Vertèbre dont la structure a les caractéristiques morphologiques de deux régions vertébrales adjacentes.