Sous-groupe 5 - Cours en sous-groupe - Laboratoire d'examen physique 2 Flashcards

1
Q

Examen physique: quelles sont les manoeuvres spéciales?

A
  1. Toucher rectal
  2. Toucher vaginal
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Q

Toucher rectal: pertinence

A
  • Bien qu’il soit potentiellement gênant et inconfortable pour le patient et l’examinateur, cet examen est facile à faire et peut livrer des informations précieuses.
  • Dans la plupart des ouvrages de médecine, le toucher rectal est considéré comme un élément essentiel dans l’investigation d’un patient suspecté d’avoir une appendicite.
    • Cependant, si vous questionnez des médecins, la plupart vous diront que cet examen leur amène peu de renseignements dans ce contexte clinique.
  • La littérature abonde de plus en plus dans ce sens.
  • Le toucher rectal ne permet pas de confirmer ou d’infirmer le diagnostic d’appendicite et ne devrait pas être considéré comme un standard d’évaluation à la recherche de cette condition
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3
Q

Toucher rectal: première étape

A
  • Il débute par une inspection de la région anale.
  • Pour ce faire, l’examinateur devra écarter les fesses du patient puis, selon le contexte clinique, il recherchera la présence d’hémorroïdes externes, de marisques, d’une fissure ou fistule anale, d’un abcès péri-anal ou de lésions dermatologiques.
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4
Q

Toucher rectal: comment procéder? quoi chercher? quoi faire directement après?

A
  • Lors du toucher rectal, recherchez la présence d’une lésion anorectale ou d’une impaction (fécalome).
  • Appréciez le tonus anal qui pourrait être altéré dans une lésion traumatique de la moelle.
  • Chez l’homme, le toucher rectal permet d’évaluer la prostate.
  • Une prostate douloureuse pourra vous mettre sur la piste d’une prostatite.
  • Observez votre doigt ganté à sa sortie du rectum, la présence de sang rouge ou de selles noires et nauséabondes (méléna) confirmera un diagnostic d’hémorragie digestive.
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5
Q

Lien entre “mal de reins” et punch rénal

A
  • Plusieurs patients vous parleront d’un «mal de rein» lorsqu’ils ont une douleur lombaire.
  • Comme vous l’avez vu, les reins sont des organes rétropéritonéaux qui se trouvent davantage au niveau des angles costovertébraux postérieurs.
  • Lors d’une infection du rein, communément appelée pyélonéphrite, il apparaît, dans plusieurs cas, une douleur à la loge rénale affectée.
  • Le rein atteint devient sensible à la percussion.
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6
Q

Punch rénal: comment procéder? qu’est-ce qui est positif?

A
  • Pour mettre cette sensibilité rénale en évidence, placez-vous derrière le patient, assis sur civière sans appui dorsal.
  • Procédez ensuite à l’ébranlement des angles rénaux.
  • Pour ce faire, placez votre main gauche à plat au niveau du rein à examiner. Formez un poing avec votre autre main.
  • Prévenez le patient que vous allez percuter son dos.
  • Donnez deux coups fermes avec la partie cubitale du poing droit sur votre main gauche appuyée à l’angle rénal.
  • La force devrait être suffisante pour ébranler le rein sans toutefois causer de douleur chez un patient sain.
  • Procédez de la même façon pour l’autre rein.
  • Un choc douloureux constitue un punch rénal positif et suggère fortement une atteinte rénale.
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7
Q

Signes d’irritation péritonéale

A
  • Plusieurs manœuvres peuvent mettre en évidence une irritation péritonéale.
  • Si la toux, la percussion légère, le saut sur place, gonfler/dégonfler l’abdomen entraînent une douleur abdominale, il faut suspecter une inflammation du péritoine.
  • D’autres signes sont aussi caractéristiques, tels que le
    • signe de McBurney,
    • la défense abdominale involontaire,
    • le signe de Rovsing,
    • le rebond,
    • le test du psoas
    • et le test de l’obturateur.
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8
Q

Signes d’irritation péritonéale: Appendicite - qu’est-ce que cette patho? évolution? tx? signe d’irritation péritonéale?

A
  • L’appendicite est une condition abdominale courante en médecine.
  • Elle est préoccupante puisqu’elle évolue généralement vers un abcès ou une perforation intestinale à l’origine d’une péritonite.
  • Son traitement est généralement chirurgical.
  • Il faut donc reconnaître la présentation clinique classique.
  • Il faut rechercher les signes physiques caractéristiques à l’examen de l’abdomen.
  • C’est à un chirurgien du nom de Charles McBurney que nous devons la localisation classique du point le plus douloureux lors d’une appendicite.
  • Dans un article daté de 1889, il décrivit ce point à 1 pouce ½ ou 2 pouces de l’épine iliaque antérosupérieure en direction de l’ombilic.
  • Ce point est appelé communément le point de McBurney.
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9
Q

Appendice: variantes anatomiques

A
  • L’évaluation de l’appendice n’est pas toujours aussi précise.
  • Plusieurs variantes anatomiques de l’appendice existent et viennent modifier la présentation usuelle et la localisation des trouvailles à l’examen.
  • Mentionnons à titre d’exemple l’appendice rétrocæcal, souvent confondu chez la femme avec une pathologie pelvienne.
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10
Q

Appendicite: Signe de Rovsing

A
  • Lorsque la palpation du côté de l’abdomen non atteint par le processus pathologique entraîne une douleur du côté pathologique, on parle du signe de Rovsing.
  • Ainsi, la palpation du côté gauche de l’abdomen entraîne une douleur à la fosse iliaque droite dans l’appendicite.
  • Ce signe indique de façon indirecte la présence d’irritation péritonéale.
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11
Q

Appendicite: défense de rebond

A
  • Un relâchement soudain de la main entraînant une exacerbation subite de la douleur au site pathologique se nomme la défense de rebond ou encore, en jargon médical, un signe du rebond ou un ressaut positif.
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12
Q

Irritation péritonéale: types de défense en cause

A
  • Lorsque vous examinez l’endroit où semble siéger le processus pathologique, soyez attentif à la douleur engendrée par la dépression de l’abdomen ainsi qu’aux contractures musculaires qui surviennent lors de la palpation.
  • Une contraction volontaire par appréhension de la douleur est fréquente alors qu’une contraction involontaire des muscles de la paroi est un signe supplémentaire d’irritation péritonéale qu’on appelle de la défense involontaire.
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13
Q

Irritation péritonéale: manière douce de la mettre en évidence

A
  • Une façon plus douce de mettre en évidence la présence d’une irritation péritonéale consiste à demander au patient de tousser ou de rentrer puis sortir le ventre.
  • Une douleur causée par ces simples manœuvres suggère une irritation péritonéale.
  • Une autre façon consiste à demander au patient debout de sauter et de retomber sur ses talons.
  • Si la douleur abdominale se reproduit, cela suggère également une irritation péritonéale.
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14
Q

Appendicites: signes positifs et sx si rétrocaecale

A
  • La présence d’une appendicite rétrocæcale engendrera de la douleur au toucher rectal.
    • Deux autres signes cliniques peuvent être mis en évidence lors d’une appendicite rétrocæcale.
    • Dans certains cas, le processus inflammatoire peut toucher les muscles du psoas et de l’obturateur.
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15
Q

Test du psoas: description, comment on fait?

A
  • Le test du psoas consiste à exercer une hyperextension de la hanche droite du patient en décubitus latéral gauche.
  • Plus simple encore, demandez au patient d’effectuer une flexion de la hanche en exerçant une résistance au mouvement avec la main.
  • Une exacerbation de la douleur lors de cette manœuvre constitue un signe positif en faveur d’une irritation de ce muscle par un processus inflammatoire.
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16
Q

Test de l’obturateur: description, comment on fait?

A
  • Le test de l’obturateur interne consiste pour sa part à fléchir le genou et la hanche en plaçant une main à chacun de ces endroits puis à produire une rotation interne de la hanche.
  • Une douleur intensifiée lors de cette manœuvre suggère une irritation de ce muscle par un processus inflammatoire.
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17
Q

Signe de Murphy: quelle patho? c’est quoi?

A
  • En présence d’une colique biliaire ou d’une cholécystite aiguë, le patient présente une douleur abdominale haute en barre touchant l’épigastre et le plus souvent l’hypochondre droit.
  • Cette douleur peut irradier à l’épaule droite et s’accompagne généralement de nausées et de vomissements, et parfois de fièvre.
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18
Q

Signe de Murphy: comment faire? c’est quoi? ça veut dire quoi?

A
  • La vésicule biliaire se trouve sur la surface inférieure et concave du foie sur la ligne médioclaviculaire.
  • Lorsque son volume est normal, elle n’est pas accessible à la palpation.
  • Dans une situation d’obstruction du canal cystique par une pierre, la vésicule peut se distendre, présenter une inflammation et devenir douloureuse à la palpation.
  • Pour mettre en évidence cette condition, placez votre main droite sous le rebord costal au niveau de la ligne médioclaviculaire.
  • Demandez ensuite au patient de prendre une grande inspiration.
  • Le diaphragme viendra à ce moment rapprocher la vésicule de vos doigts.
  • En présence d’un signe de Murphy positif, le patient interrompt subitement l’inspiration.
  • C’est le chirurgien américain Charles Murphy qui fut le premier à décrire ce signe en 1903 (12).
  • Ce dernier est encore utilisé couramment en pratique médicale dans l’investigation d’une douleur abdominale potentiellement attribuable aux voies biliaires.
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19
Q

Ascite: c’est quoi? techniques pour mise en évidence?

A
  • L’ascite désigne une accumulation de liquide libre à l’intérieur de la cavité abdominale.
  • Lorsque ce liquide est en grande quantité, il produit un effet de distension abdominale avec bombement des flancs.
  • La présence d’ascite peut être mise en évidence au moyen de la percussion ou de la palpation.
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20
Q

Examen physique pour ascite: nommez les techniques

A
  1. La recherche d’une matité mobile à la percussion
  2. Le test de l’onde liquide
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21
Q

Ascite: La recherche d’une matité mobile à la percussion - Comment procéder?

A
  • Cet examen s’effectue sur le patient en décubitus dorsal.
  • Dans cette position, le liquide d’ascite se dépose au fond de l’abdomen et au niveau des flancs tandis que les intestins remplis d’air se distribuent en surface.
  • En raison de ce phénomène, la percussion en surface de l’abdomen dans la région péri-ombilicale produit un son tympanique.
  • Si vous percutez ensuite en direction des flancs, le son devient mat lorsque vous arrivez à la zone d’accumulation de liquide.
  • Demandez ensuite à la personne de se tourner sur le côté en décubitus latéral.
  • Tout naturellement, le liquide libre se mobilise du côté où la personne est étendue.
  • Le flanc opposé sonnera tympanique à la percussion en raison de la présence d’air tandis que la matité à la percussion se déplacera vers le côté déclive.
  • La ligne de démarcation entre le liquide et l’air s’est déplacée avec le changement de position
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22
Q

Ascite: test de l’onde liquide

A
  • Installez le patient en décubitus dorsal.
  • Demandez à un assistant de placer le bord cubital d’une main sur la ligne médiane de l’abdomen du patient afin de bloquer la transmission d’une onde qui pourrait être produite par la graisse de la paroi lors de la manœuvre.
  • Appuyez votre main non dominante sur un flanc du patient.
  • Donnez un coup sec avec votre autre main sur le flanc opposé et tentez de sentir l’onde liquidienne transmise d’une main à l’autre.
  • Il faut une quantité appréciable d’ascite pour que ce test soit positif. Entre 500 et 2000 ml, selon la grosseur de l’abdomen
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23
Q

Cirrhose: c’est quoi? manifestations?

A
  • La cirrhose hépatique est une maladie chronique du foie dans laquelle l’architecture normale est bouleversée par un processus pathologique.
  • Elle résulte en premier lieu d’une nécrose des cellules hépatiques suivie d’un processus de fibrose avec formation de nodules hépatiques.
  • Les manifestations cliniques de la cirrhose sont en relation avec l’ampleur de l’insuffisance hépatocellulaire, la présence ou non d’hypertension portale et la capacité des hépatocytes non atteints à compenser la perte de fonction.
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24
Q

Stigmates de cirrhose hépatique: types

A
  1. Signes de remodelage au niveau du foie
  2. Signes d’insuffisance hépatocellulaire
  3. Signes d’hypertension portale
  4. Signes mixtes
  5. Modifications endocriniennes et cutanées
  6. Signes biologiques pouvant avoir des répercussions à l’examen
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25
Q

Stigmates de cirrhose hépatique: Signes de remodelage au niveau du foie

A
  • Augmentation de volume du foie (hépatomégalie)
  • Nodules rarement palpables sauf s’il y a transformation néoplasique
  • Induration des rebords du foie
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26
Q

Stigmates de cirrhose hépatique: Signes d’insuffisance hépatocellulaire

A
  • Ictère
  • Astérixis
  • Encéphalopathie
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27
Q

Stigmates de cirrhose hépatique: Signes d’hypertension portale

A
  • Splénomégalie
  • Circulation collatérale abdominale (caput médusa)
  • Hémorroïdes
  • Varices œsophagiennes (hémorragie digestive haute)
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28
Q

Stigmates de cirrhose hépatique: Signes mixtes

A
  • Ascite avec ou sans œdème périphérique
  • Épanchement pleural
  • Insuffisance rénale (syndrome hépatorénal)
29
Q

Stigmates de cirrhose hépatique: Modifications endocriniennes et cutanées

A
  • Angiomes stellaires
  • Érythème palmaire
  • Contractures de Dupuytren
  • Gynécomastie
  • Diminution de la pilosité
  • Atrophie testiculaire
  • Hypertrophie des parotides
  • Hippocratisme digital
  • Ongles de Terry (partie blanche de l’ongle proéminente)
30
Q

Stigmates de cirrhose hépatique: Signes biologiques pouvant avoir des répercussions à l’examen

A
  • Hypo-albuminémie (impliquée dans la genèse d’œdème)
  • Diminution de certains facteurs de coagulation (ecchymoses)
  • Anémie, leucopénie, thrombopénie
31
Q

Examen de l’abdomen dirigé en fonction: quelles pathos?

A
  • Appendicite
  • Cholécystite
  • Ulcus peptique
  • Pancréatite
  • Rupture d’un anévrisme de l’aorte abdominale
  • Diverticulite
  • Colique néphrétique
  • Pyélonéphrite
32
Q

Situations cliniques communes où l’homme doit avoir un examen attentif de son appreil génital (5)

A
  1. Une douleur directe ou référée au niveau d’un testicule ou du scrotum.
  2. La découverte d’une masse ou un œdème d’un testicule ou du scrotum.
  3. La présence de symptômes pouvant être en lien avec une infection transmise sexuellement (lésions au pénis, écoulement urétral, dysurie, masse inguinale).
  4. Le patient qui présente une douleur abdominale aiguë devrait avoir un examen des aires herniaires inguinales de même que des testicules à la recherche d’une hernie inguinale ou d’une torsion testiculaire.
  5. Finalement, l’examen de la prostate lors du toucher rectal peut se révéler important dans l’évaluation de symptômes urinaires obstructifs/irritatifs, et fait partie de l’examen de dépistage du cancer de la prostate chez l’homme qui le souhaite à la suite d’une prise de décision partagée sur les avantages et les inconvénients du dépistage à partir de 50 ans.
33
Q

Examen de l’appareil génital masculin: Lien développement foetal et repères anatomiques

A
  • Avant de procéder à l’examen physique du patient, il est important de bien figurer les structures de l’appareil génital masculin, permettant ainsi de mieux interpréter les trouvailles à l’examen physique.
  • Lors du développement fœtal, les testicules de même que les nerfs, les vaisseaux et le système lymphatique du système reproducteur se développent près des reins et migrent progressivement à travers le canal inguinal.
  • Cette descente vers le scrotum explique en bonne partie l’emplacement de la douleur dans certaines pathologies urinaires, telles que la colique néphrétique (douleur référée parfois jusqu’au testicule) et la présence de certaines anomalies urologiques congénitales, telles que la cryptorchidie (absence de l’un ou des deux testicules au sein du scrotum).
34
Q

Appareil génital masculin: composantes

A
  • L’appareil génital masculin est composé du pénis, du scrotum, des testicules, des vésicules séminales, de la glande prostatique et des aires herniaires.
35
Q

Pénis: parties

A
  • Le pénis peut être figuré en quatre parties, soit la base du pénis (où peuvent se retrouver certaines lésions associées à des ITSS, telles que les chancres), le corps du pénis (verge), le gland et le prépuce.
  • Le corps du pénis est composé de trois structures cylindriques, soient les deux corps caverneux en dorsal et le corps spongieux en ventral, ce dernier abritant l’urètre en son centre.
  • Le gland est séparé du corps du pénis par la corona, jonction qui est recouverte par le prépuce chez le patient non circoncis.
  • Le gland laisse apparaître le méat urinaire, et peut être le siège de lésions associées à des ITSS, telles que l’herpès simplex ou les condylomes.
  • Le prépuce est la couche de peau qui recouvre le gland.
36
Q

Scrotum: à quoi ça ressemble? réflexe?

A
  • Le scrotum, composé d’une mince couche de peau et de muscle, contient les testicules et permet à ces derniers de garder une température plus basse que le reste du corps, favorisant ainsi la spermatogénèse.
  • L’élévation réflexe des testicules au sein du scrotum est engendrée par le muscle crémastérien en fonction de la température ambiante et des stimulus tactiles ou douloureux.
37
Q

Testicules: fonctions, forme, allure, hauteurs

A
  • Les testicules sont responsables de la production des spermatozoïdes et de la testostérone.
  • Ils sont de forme ovoïde et sont recouverts d’une capsule fibreuse, la tunique albuginée.
  • Le testicule gauche est légèrement plus bas que le droit.
  • L’épididyme s’attache au testicule à son sommet en postéro-latéral, et la portion terminale de celui-ci communique avec le canal déférent, amenant ainsi les spermatozoïdes jusqu’au canal éjaculatoire.
  • Le canal déférent et les autres structures du cordon spermatique (vaisseaux) cheminent dans le canal inguinal pour entrer dans la cavité abdominale.
  • Le canal déférent rejoint alors les vésicules séminales; ensemble, ils forment le canal éjaculatoire.
38
Q

Épididyme, canal déférent, conduit inguinal, vésicules séminales

A
  • L’épididyme s’attache au testicule à son sommet en postéro-latéral, et la portion terminale de celui-ci communique avec le canal déférent, amenant ainsi les spermatozoïdes jusqu’au canal éjaculatoire.
  • Le canal déférent et les autres structures du cordon spermatique (vaisseaux) cheminent dans le canal inguinal pour entrer dans la cavité abdominale.
  • Le canal déférent rejoint alors les vésicules séminales; ensemble, ils forment le canal éjaculatoire.
  • Les vésicules séminales, situées derrière la prostate et la vessie, sont responsables de la production du liquide séminal, principale composante du volume de sperme
39
Q

Vésicules séminales: emplacement, fonction

A
  • Les vésicules séminales, situées derrière la prostate et la vessie, sont responsables de la production du liquide séminal, principale composante du volume de sperme
40
Q

Prostate: quoi? fonctions? emplacement? sx HBP?

A
  • La prostate est la glande productrice du liquide prostatique, liquide favorisant entre autres la lubrification lors de l’éjaculation.
  • Elle est située en pelvien au niveau du col de la vessie et est traversée par l’urètre.
  • Certains symptômes du bas appareil urinaire apparaissent chez l’homme avec l’âge alors que la prostate prend de l’expansion et obstrue le passage de l’urine au sein de l’urètre prostatique, une condition bénigne appelée hyperplasie bénigne de la prostate.
41
Q

Examen clinique de l’appareil génital masculin: quoi faire avant? pourquoi?

A
  • L’examen de l’appareil génital masculin doit être expliqué au patient préalablement à sa réalisation.
  • Cet examen peut être une source de stress et entraîner des réactions imprévues et parfois gênantes pour le patient.
  • Ainsi, il est important de normaliser ces réactions (certains patients peuvent avoir une érection réflexe lors de l’examen de l’appareil génital) dans le but de rassurer le patient.
42
Q

Examen clinique de l’appareil génital masculin: Position du patient

A
  • L’examen s’effectue en position debout ou en position de décubitus dorsal selon le contexte et les préférences du clinicien.
  • Certaines pathologies sont cependant mises en évidence plus facilement en position debout, telles que la varicocèle et les hernies inguinoscrotales.
43
Q

Examen clinique de l’appareil génital masculin: Étapes

A
  1. L’inspection de l’appareil génital masculin
  2. Palpation du pénis
  3. Palpation des testicules
  4. La recherche de hernie inguinale
  5. La palpation de la prostate
44
Q

L’inspection de l’appareil génital masculin: Quoi chercher? Où regarder?

A
  • À l’inspection, il faut rechercher la présence d’une voussure, d’une masse ou d’une cicatrice dans la région inguinale qui témoignerait d’une hernie inguinale présente ou ancienne.
  • Ensuite, il faut rechercher la présence d’anomalie au niveau du scrotum et du pénis.
  • Toute masse, lésion, déformation, œdème, hématome devrait attirer l’attention du clinicien.
  • Soyez attentif à la peau du pénis, à celle du scrotum et des régions environnantes.
  • Recherchez une réaction inflammatoire, une zone de coloration bleutée ou noirâtre (nécrose locale) ainsi que toute lésion cutanée suspecte (ulcère, chancre, condylome).
  • Inspectez la région du gland à la recherche de lésions ou d’un écoulement urétral.
  • Notez la position du méat urinaire, normalement situé en ventral au niveau du gland.
  • Chez le patient non circoncis, il est important d’inspecter la peau du prépuce à son abord externe et interne
45
Q

Palpation du pénis: étapes, quoi faire?

A
  • Procédez ensuite à la palpation du pénis, en commençant par le gland.
  • Si le patient n’est pas circoncis, rétractez la peau afin d’évaluer le gland en entier en vous assurant de replacer la peau à sa position initiale à la fin de l’examen.
  • Pour certains patients, il peut être impossible de rétracter la peau, ce qui indique la présence d’un phimosis.
  • En contrepartie, un paraphimosis est une rétraction figée du prépuce derrière la corona, ce qui entraîne un engorgement et éventuellement une nécrose du gland s’il n’y a pas de réduction dans les délais appropriés.
  • Contrairement au phimosis, il s’agit d’une urgence urologique.
  • Une fois que le gland est visible, recherchez toute anomalie à l’ouverture urétrale, dont une localisation inhabituelle (épispadias ou hypospadias), la présence de lésions, d’un écoulement suggérant une urétrite ou la présence d’une sténose urétrale qui peut survenir chez le patient ayant eu plusieurs manipulations urologiques.
  • Palpez ensuite le corps du pénis à la recherche de toute voussure, plaque indurée, déformation ou courbure inhabituelle.
  • Terminez l’examen du pénis en palpant la base de ce dernier à la recherche de lésions de la peau et des poils. Il importe de tenir le pénis avec une bonne traction pour palper adéquatement la verge.
46
Q

Phimosis vs paraphimosis

A
  • Pour certains patients, il peut être impossible de rétracter la peau, ce qui indique la présence d’un phimosis.
  • En contrepartie, un paraphimosis est une rétraction figée du prépuce derrière la corona, ce qui entraîne un engorgement et éventuellement une nécrose du gland s’il n’y a pas de réduction dans les délais appropriés.
  • Contrairement au phimosis, il s’agit d’une urgence urologique.
47
Q

Palpation des testicules: étapes? quoi chercher?

A
  • De manière générale, le testicule gauche est légèrement plus bas que le droit, et ceux-ci peuvent se rétracter spontanément, par exemple lors d’exposition à un environnement froid (réflexe crémastérien).
  • Palpez délicatement chaque testicule entre votre pouce et les deux premiers doigts.
  • Comparez la taille et la consistance de chaque testicule.
  • Il arrive qu’un des deux testicules soit absent, soit parce qu’il n’a jamais migré vers le scrotum (cryptorchidie), soit parce que le patient a déjà eu une chirurgie.
  • Recherchez à ce moment une voussure ou un œdème au sein du canal inguinal du même côté qui pourrait représenter un testicule partiellement descendu qui est fixé au niveau du canal inguinal.
  • Lors de la palpation testiculaire, cherchez la présence d’une sensibilité du testicule, d’une masse ou d’un nodule ferme, et tentez de bien localiser l’anomalie.
  • Se trouve-t-elle au sein du testicule même, dans l’épididyme (portion postéro-supérieure) ou bien à la portion supérieure et externe du testicule comme lors d’une torsion de l’appendice testiculaire?
48
Q

Palpation des testicules: hydrocèle - à quoi ça ressemble? autres indices? peut être signe de quoi?

A
  • Il arrive que le testicule soit difficilement palpable en raison de la présence d’une accumulation de liquide au sein du scrotum (hydrocèle).
  • Afin de mettre en évidence une hydrocèle, fermez les lumières de la pièce, dirigez un faisceau lumineux à travers la peau du scrotum en direction du liquide (transillumination).
  • Si la lumière est diffusée à travers le scrotum, vous êtes en présence d’une collection de liquide claire (exemple: hydrocèle, spermatocèle).
  • Si elle ne l’est pas, vous êtes en présence d’une collection de liquide opaque (qui ne diffuse pas la lumière) tel un hématome, ou d’une lésion solide, ce qui est plus inquiétant.
  • À noter qu’un cancer du testicule peut aussi s’accompagner d’une hydrocèle réactionnelle secondaire.
49
Q

Épidydime: pathos associées, comment les repérer?

A
  • Il est à noter que, si le patient rapporte une douleur testiculaire à l’entrevue, il peut être plus efficace de palper le testicule en position couchée pour mieux apprécier les différentes structures.
  • L’épididyme est une petite structure qui se retrouve au sommet du testicule, sur son versant postéro-latéral.
  • Une sensibilité exquise à la palpation de cette structure peut annoncer un diagnostic d’épididymite selon le contexte clinique.
  • Un kyste épididymaire ou spermatocèle peut également se former dans cette zone
50
Q

Différencier épidydimite et torsion testiculaire à l’examen physique

A
  • Il peut être difficile de différencier à l’examen physique une épididymite d’une torsion testiculaire.
  • Ainsi, pour aider votre examen clinique, vous pouvez soulever le testicule douloureux et, si le patient rapporte un soulagement de la douleur, vous avez plus de chance d’être en présence d’une épididymite (signe de Prehn positif).
  • Au contraire, si la douleur n’est pas amenuisée par le soulèvement du testicule (signe de Prehn négatif), vous devez suspecter davantage une torsion testiculaire (7).
  • Le réflexe crémastérien sera également diminué, voire absent, du côté ipsilatéral à la torsion testiculaire, alors qu’il sera préservé du côté sain. Pour mettre en évidence le réflexe crémastérien, stimulez la portion supérieure et antéromédiale de la cuisse avec un abaisselangue ou le bout de votre ongle; vous noterez alors la remontée réflexe du testicule du côté ipsilatérale à la stimulation légère.
51
Q

Orchite vs Hydrocèle (examen physique)

A
52
Q

Palpation cordon spermatique: qu’est-ce que c’est? texture? quoi chercher?

A
  • À partir de l’épididyme, palpez le cordon spermatique, composé du canal déférent, de l’artère, du plexus veineux testiculaire, du nerf ilioinguinal et des tissus lymphatiques.
  • Cette structure remonte jusqu’au canal inguinal.
  • Le canal déférent est le seul tissu palpable qu’il est possible de distinguer.
  • Sa texture s’apparente à un gros fil ferme ou à un spaghetti al dente.
  • L’absence du canal déférent a une signification clinique dans certains cas d’infertilité masculine ou chez les patients avec fibrose kystique.
  • Notez toute sensibilité ou tout œdème du cordon spermatique, et sa relation avec le testicule et le canal inguinal.
  • En cas d’orchi-épididymite, le cordon spermatique sera souvent œdématié, sensible et augmenté de volume par rapport au côté contralatéral.
  • C’est à ce niveau que vous pourrez palper une varicocèle (veines dilatées), qui se reconnaît facilement par sa ressemblance avec un sac de vers.
  • Lorsque la varicocèle est plus subtile, on peut demander au patient d’effectuer une poussée par Valsalva, cela peut aider à la mettre en évidence.
53
Q

Torsion testiculaire vs épididymite (examen physique)

A
54
Q

Recherche hernie inguinale à l’examen physique

A
  • Le patient étant toujours en position debout, évaluez les aires inguinales à la recherche d’une hernie.
  • Demandez au patient de tousser (évoque un Valsalva) et recherchez une voussure à la sortie du canal inguinal ou le long du cordon spermatique, ce qui indiquerait la possibilité d’une hernie inguinale.
  • En faisant une manœuvre de Valsalva, l’augmentation de la pression intraabdominale force le contenu abdominal (intestins ou liquide péritonéal) à descendre à travers une brèche existante.
  • Si vous examinez la région inguinale droite, placez l’index de votre main droite le long du cordon spermatique en inversant la peau du scrotum, et remontez jusqu’à l’anneau externe du canal inguinal droit. Placez votre main gauche sur le canal inguinal, au niveau de la crête iliaque antérosupérieure. Demandez alors au patient de tousser et recherchez la présence d’une masse palpable au niveau du canal inguinal, soit à l’anneau externe (index droit), soit le long de son trajet (main gauche). Répétez la manœuvre du côté gauche en inversant les mains. Si vous détectez une hernie inguinale, celle-ci ne devrait pas être sensible ni présenter des signes d’inflammation (rougeur/chaleur), à moins d’une complication (hernie étranglée ou hernie incarcérée).
  • À l’aide du stéthoscope, auscultez la hernie à la recherche de bruits intestinaux, indiquant la présence d’une anse intestinale au sein de la hernie. Il peut être difficile, voire impossible, de différencier cliniquement une hernie inguinale directe d’une hernie inguinale indirecte. Il peut être plus facile de détecter un testicule non descendu au sein du canal inguinal lorsque le patient est en décubitus dorsal.
55
Q

Palpation de la prostate: position du patient

A
  • Selon le contexte clinique, il peut être pertinent de compléter l’examen de l’appareil génital masculin par la palpation de la prostate.
  • Celle-ci est palpée lors du toucher rectal.
  • Comme toute autre partie de l’examen physique, il est important d’expliquer au patient le but de l’examen et les inconforts qui pourront être ressentis lors de la manœuvre.
  • Demandez au patient de s’allonger sur le côté, en décubitus latéral gauche (pour les droitiers), et demandez-lui de replier les genoux vers le nombril (position fœtale). àL’examen peut aussi être réalisé chez un patient debout dont le corps est penché vers l’avant, en appuyant les avant-bras sur une table d’examen.
56
Q

Palpation de la prostate: comment procéder? quoi chercher?

A
  • Mettez un peu de lubrifiant sur le bout de votre index et avisez le patient que vous allez insérer votre index dans son rectum.
  • Une fois le doigt inséré, orientez votre doigt vers la portion antérieure (en direction de l’ombilic du patient).
  • La prostate devrait être facilement palpable à cet endroit et se distinguer de la muqueuse rectale.
  • Recherchez les deux lobes de la prostate séparés par un sillon médian.
  • Notez les points suivants: la symétrie des lobes, zone nodulaire ou plus ferme et irrégulière (suggérant la possibilité d’une néoplasie), la taille de chacun des lobes (une augmentation de la taille des deux lobes suggère une hyperplasie bénigne de la prostate), une chaleur ou une sensibilité exquise à la palpation (suggérant la présence d’une prostatite bactérienne).
57
Q

Palpation de la prostate: complications, échecs, solutions

A
  • Il est à noter que l’examen de la prostate, même normal, est habituellement inconfortable sans nécessairement être douloureux pour plusieurs patients.
  • Le fait d’appuyer fermement sur la prostate peut également donner une envie d’uriner.
  • Il arrive parfois qu’il soit difficile de palper la prostate; il peut être utile alors de procéder à l’examen avec le patient debout, appuyé sur la table en se penchant vers l’avant (flexion du tronc).
  • La palpation de la prostate peut alors être facilitée, car le médecin n’a pas à faire une rotation de 180 degrés du doigt pour atteindre la prostate.
58
Q

Torsion testiculaire

  • Éléments clés du questionnaire
  • Éléments clés de l’examen physique
  • Conduite clinique
A
  • Éléments clés du questionnaire
    • Douleur subite, sévère
    • Occasionnellement, épisodes intermittents autorésolutifs préalables
  • Éléments clés de l’examen physique
    • Sensibilité exquise du testicule
    • Élévation asymétrique du testicule atteint
    • Orientation horizontale du testicule (bell clapper)
    • Absence du réflexe crémastérien du côté atteint
    • Parfois œdème scrotal secondaire
    • Signe de Prehn négatif
  • Conduite clinique
    • URGENCE urologique
    • Échographie Doppler des testicules (test diagnostic de choix ; permet d’évaluer flot sanguin du testicule)
    • Exploration chirurgicale par l’urologue (référence urgente en urologie, délai d’intervention chirurgicale < 6 heures pour préserver viabilité du testicule)
    • Détorsion manuelle : manœuvre de rotation en direction latérale, comme pour ouvrir un livre. Si chirurgie non disponible et si symptômes ≤ 2 heures)
59
Q

Épididymite et orchite infectieuse

  • Éléments clés du questionnaire
  • Éléments clés de l’examen physique
  • Conduite clinique
A
  • Éléments clés du questionnaire
    • Douleur et œdème importants au testicule et structures adjacentes
    • Fièvre, frissons
    • Symptômes urinaires irritatifs (dysurie, pollakiurie, urgence mictionnelle)
    • Facteurs de risque ITSS chez les hommes ≤ 35 ans
    • Sonde à demeure ou auto cathétérisme
  • Éléments clés de l’examen physique
    • Induration, œdème, sensibilité exquise de l’épididyme
    • Oedème du cordon spermatique
    • Si extension testiculaire/scrotum: sensibilité testicule, œdème et rougeur scrotum, hydrocèle secondaire
    • Présence du réflexe crémastérien
    • Signe de Prehn positif
  • Conduite clinique
    • Analyse et culture d’urine
    • Culture ou PCR C. Trachomatis et N. Gonorrhea
    • Glace, élévation scrotale, AINS
    • Antibiothérapie
    • Échographie testiculaire chez le patient septique ou qui ne présente pas d’amélioration avec le traitement (abcès ?)
    • Consultation urologique selon sévérité
60
Q

Cancer testiculaire

  • Éléments clés du questionnaire
  • Éléments clés de l’examen physique
  • Conduite clinique
A
  • Éléments clés du questionnaire
    • Plus fréquents chez les hommes de 15 à 35 ans
    • Facteurs de risque:
      • cryptorchidie
    • Découverte par le patient ou le médecin d’une masse palpable au testicule
    • Non douloureux (sauf dans les cas d’hémorragie ou d’infarctus du testicule)
    • Sensation d’une pression au bas ventre ou au scrotum
    • Si cancer avancé au diagnostic, présence de symptômes B et symptômes en lien avec site de métastases (douleur abdominale, toux, etc.)
  • Éléments clés de l’examen physique
    • Masse ferme non douloureuse sur un testicule
    • Transillumination ne laisse pas passer facilement faisceau lumineux
    • Parfois hydrocèle secondaire
    • Adénopathies inguinales parfois présentes
    • Examen de l’abdomen à compléter (recherche d’envahissement viscérale, hépatosplénomégalie, etc.)
    • Recherche d’adénopathies supraclaviculaires
    • Recherche de gynécomastie
  • Conduite clinique
    • Échographie testiculaire
    • Référence prioritaire en urologie (orchiectomie inguinale radicale)
    • Dosage alpha-fœtoprotéine, beta-HCG, LDH
    • TDM abdominopelvienne et radiographie pulmonaire (recherche de l’extension de la maladie)
61
Q

Hydrocèle

  • Éléments clés du questionnaire
  • Éléments clés de l’examen physique
  • Conduite clinique
A
  • Éléments clés du questionnaire
    • Accompagne souvent autre pathologie testiculaire ou scrotale (ex.: torsion testiculaire)
    • Asymptomatique la plupart du temps
    • Inconfort et douleur légère selon la quantité de liquide (sensation de pression/lourdeur)
    • Symptômes en lien avec les pathologies primaires ayant engendré l’hydrocèle (ex.: torsion testiculaire)
  • Éléments clés de l’examen physique
    • Peau du scrotum étirée, parfois sous tension (sans érythème)
    • Scrotum comblé unilatéralement (parfois bilatérement), parfois sous tension
    • Testicule difficile à palper sous le liquide
    • Transillumination du scrotum laisse passer facilement la lumière
  • Conduite clinique
    • Échographie scrotale (identification d’une cause primaire scrotale ou testiculaire ayant engendré l’hydrocèle)
    • Traitement de la cause primaire
    • Excision chirurgicale indiquée seulement si patient incommodé (hydrocèle idiopathique symptomatique)
62
Q

Varicocèle

  • Éléments clés du questionnaire
  • Éléments clés de l’examen physique
  • Conduite clinique
A
  • Éléments clés du questionnaire
    • Localisation à prédominance GAUCHE (particularités anatomiques de la veine spermatique gauche entraînant une pression augmentée); parfois bilatérale, rarement unilatérale droite (toujours rechercher cause obstructive sous-jacente si droite = demander imagerie abdominale pour éliminer une masse rénale néoplasique par exemple)
    • Asymptomatique la plupart du temps
    • Sensation de pression légère au testicule, augmentée en position debout, diminuée en décubitus dorsal
    • Atrophie testiculaire, diminution de la fertilité
  • Éléments clés de l’examen physique
    • Masse ou voussure a/n du cordon spermatique, en position debout et augmentée par manœuvre de Valsalva
    • Texture similaire à un sac de vers
    • Si persistance de la varicocèle en décubitus dorsal, recherchez cause sous-jacente
  • Conduite clinique
    • Investigation nécessaire dans les cas suivants : unilatérale DROITE, persistance en décubitus dorsal, début aigu/subit (rechercher obstruction de la veine cave inférieure par un thrombus ou une masse abdominale)
    • Référence en urologie pour varicocèle droite unilatérale, bilatérale, persistante en décubitus dorsal, symptomatique (douleur ou grosseur) ou si infertilité (il s’agit d’une cause d’infertilité masculine corrigible chirurgicalement)
63
Q

Cancer de la prostate

  • Éléments clés du questionnaire
  • Éléments clés de l’examen physique
  • Conduite clinique
A
  • Éléments clés du questionnaire
    • Détection par dosage de l’antigène prostatique sérique
    • Détection par examen de la prostate lors du toucher rectal
    • Asymptomatique la plupart du temps
    • Symptômes obstructifs ou irritatifs plus souvent associés à HBP concomitante
    • Rarement, hématurie, hématospermie, douleur os
  • Éléments clés de l’examen physique
    • Présence d’une induration, d’un nodule ou d’une asymétrie de la prostate au toucher rectal
    • Recherche d’adénopathies inguinales
  • Conduite clinique
    • Référence en urologie
    • Biopsie de la prostate par échographie transrectale
    • Score de Gleason (grade histologique représentant le degré d’agressivité de la tumeur)
    • Plusieurs options thérapeutiques envisagées en fonction du score de Gleason, du stade, de l’âge, etc.
64
Q

Prostatite aiguë

  • Éléments clés du questionnaire
  • Éléments clés de l’examen physique
  • Conduite clinique
A
  • Éléments clés du questionnaire
    • Dysurie
    • Douleurs pelviennes ou rectales, hématurie, hématospermie, pollakiurie,
    • Symptômes urinaires obstructifs de vidange
    • Symptômes généraux
      • *** Fièvre et dysurie sont les symptômes les plus souvent rapportés par les patients
    • Rechercher les facteurs de risque d’ITSS, les manipulations urologiques récentes (ex.: sonde urinaire)
  • Éléments clés de l’examen physique
    • Signes vitaux (fièvre souvent présente) – la présence d’une tachycardie ou d’une hypotension peuvent évoquer une infection plus sévère
    • Sensibilité exquise à la palpation de la prostate lors du toucher rectal
    • Examen de l’abdomen (pour exclure rétention urinaire aiguë secondaire)
    • Examen des organes génitaux externes (autres diagnostics avec symptômes similaires, dont l’urétrite, l’épididymite, etc.)
  • Conduite clinique
    • Analyse et culture d’urine
    • FSC et créatinine (non nécessaire si prostatite aiguë non compliquée)
    • Hémoculture (si infection sévère)
    • Dépistage d’ITSS si présence de facteurs de risque
    • Antibiothérapie pour 4-6 semaines (devra être ajustée en fonction de la culture d’urine et/ou présence d’une ITSS)
    • Mesure du résidu post-mictionnel par échographie (BladderScan
65
Q

HBP

  • Éléments clés du questionnaire
  • Éléments clés de l’examen physique
  • Conduite clinique
A
  • Éléments clés du questionnaire
    • Plus de 50 ans
    • Symptômes urinaires irritatifs /de remplissage (pollakiurie, urgence) et symptômes urinaires obstructifs/ de vidange (nycturie, goutte à goutte, diminution de la pression du jet, incontinence, latence, vidange incomplète)
    • Rétention urinaire aiguë occasionnelle
    • Progression sur quelques mois, quelques années
  • Éléments clés de l’examen physique
    • Augmentation symétrique et lisse de la prostate au toucher rectal (corrélation non fiable entre taille de prostate à l’examen et sévérité des symptômes)
    • Fermeté de la prostate
  • Conduite clinique
    • Exclure autre diagnostic pouvant expliquer les symptômes du patient (à l’histoire, l’examen physique et/ou aux tests paracliniques)
    • Analyse d’urine et créatinine sérique
    • Mesure du résidu post-mictionnel par échographie (BladderScan)
    • Traitement médical selon sévérité des symptômes du patient
    • Référence en urologie si complication ou option chirurgicale
66
Q

Douleur scrotale/testiculaire aiguë: nommez les pathos

A
  • torsion testiculaire,
  • épididymite et orchite,
  • torsion de l’appendice testiculaire,
  • autres causes telles que cancer testiculaire, oreillons, hernie inguinale, douleur référée,
  • etc.
67
Q

Masse testiculaire/œdème testiculaire non aiguë: Nommez les pathos

A
  • cancer testiculaire,
  • hydrocèle,
  • varicocèle,
  • autres causes (kyste épididymal, spermatocèle, cryptochidisme)
68
Q

Symptômes urinaires irritatifs/obstructifs: nommez les pathos

A
  • prostatite aiguë,
  • cancer de la prostate,
  • hyperplasie de la prostate,
  • autres causes dont l’urétrite et la cystite infectieuse