Sous-groupe 1 - Raisonnement clinique 1 : Douleur abdominale aiguë Flashcards
Abdomen: description, limite, ce qu’il contient
- L’abdomen est une cavité ovale située entre le diaphragme et le bassin.
- Cette cavité est délimitée à l’avant par une paroi musculaire et à l’arrière par le rachis dorso-lombaire, les muscles paravertébraux et le sacrum.
- L’abdomen contient la plus grande partie du tractus digestif, l’appareil urinaire et gynécologique ainsi que des structures vasculaires, endocriniennes et neurologiques importantes en clinique.
- Ce seront les principales zones de dysfonctionnement.
Début et fin du tractus digestif
Il s’étend de la bouche à l’anus.
Trajet bolus alimentaire dans l’oesophage
- Lorsque le bolus alimentaire est dégluti, il descend le long de la cavité thoracique par un conduit fait d’un muscle lisse appelé œsophage.
- Les contractions péristaltiques des muscles de l’œsophage permettent à la nourriture de se rendre jusqu’à l’estomac.
Définir: dysphagie
Trouble de déglutition
Classification dysphagie
- Les troubles de la déglutition (dysphagie) peuvent être engendrés soit (selon la classification par diagnostic physiopathologique):
- 1) Par une atteinte des voies nerveuses responsables de coordonner cette action (à la suite d’un AVC par exemple).
- 2) Par une anomalie du muscle lisse engendrant des troubles de motilité (achalasie, sclérodermie, syndrome de Sjögren).
- 3) Plus fréquemment, par des anomalies structurales au niveau de l’œsophage (anneau, rétrécissement, inflammation, cancer).
Signes / sx de dysphagie
La dysphagie donne lieu à des épisodes d’étouffement ou à des blocages alimentaires.
Rôle SOI
- À sa portion inférieure, l’œsophage est pourvu d’un sphincter qui, par son tonus intrinsèque, empêche le contenu gastrique de revenir dans l’œsophage.
- Une bonne proportion de la population expérimentera à un moment ou un autre une remontée d’acide dans l’œsophage.
RGO: description, qui, quand, manifestations cliniques, physio vs patho, évolution possible
- À sa portion inférieure, l’œsophage est pourvu d’un sphincter qui, par son tonus intrinsèque, empêche le contenu gastrique de revenir dans l’œsophage.
- Une bonne proportion de la population expérimentera à un moment ou un autre une remontée d’acide dans l’œsophage.
- Le reflux gastroœsophagien (RGO) se produit typiquement après un repas chargé.
- Il se manifeste par des sensations de brûlures rétro-sternales (pyrosis) ainsi que par des régurgitations amères jusque dans la bouche et l’hypopharynx.
-
Un certain degré de reflux est physiologique. Par contre, certains individus seront touchés de façon quotidienne et développeront d’autres manifestations indésirables, comme de la dysphagie ou des complications tels des
- spasmes de l’œsophage,
- des douleurs à la déglutition (odynophagie) secondairement à des ulcérations ou à une œsophagite.
- Ultimement, un RGO chronique peut mener au développement d’un œsophage de Barrett ou même d’un adénocarcinome de l’œsophage.
- Dans ce dernier cas, une atteinte de l’état général accompagnera éventuellement les difficultés alimentaires.
Estomac: rôle, fonctionnement, substances impliquées, durée
- L’estomac est un réservoir qui se distend pour recevoir le bolus alimentaire en provenance de l’œsophage.
- Des cellules spécialisées y sont responsables de la sécrétion d’acide chlorhydrique en réponse à la présence d’aliments.
- Cet environnement acide permet de stériliser le repas.
- Des enzymes protéolytiques poursuivent le travail de dégradation des protéines amorcé par la salive buccale.
- Dans l’antre de l’estomac se produisent un brassage et une digestion des aliments qui durent entre 90 et 120 minutes avant que le contenu de l’estomac soit expulsé dans le duodénum
Dyspepsie: description, manifestations cliniques, signes et sx, types / causes, physiopathologie
- La dyspepsie est une sensation de mauvaise digestion qui peut se manifester de plusieurs manières.
- (1) Une sensation de satiété précoce avec incapacité de finir un repas normal.
- (2) Une sensation de plénitude après un repas souvent accompagnée d’éructations et de nausées.
- (3) De la douleur abdominale épigastrique, souvent sous forme de brûlement en lien avec la prise d’aliments.
- La dyspepsie peut être ulcéreuse lorsqu’il se forme un ulcère dans l’estomac ou dans le duodénum.
- Elle peut aussi être provoquée par des substances irritantes. Les plus fréquentes sont les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), l’aspirine (ASA), les corticostéroïdes, l’alcool et le tabac.
-
La plupart du temps, cependant, aucune cause n’est identifiée à l’investigation.
- On parle alors de dyspepsie fonctionnelle.
- La muqueuse gastrique possède des défenses contre l’agression acide de son contenu.
- Lorsqu’il existe un débalancement entre les facteurs agressants (par exemple: acide, tabac, stress, aliments irritants, AINS, agents infectieux comme le H.Pylori) et les mécanismes de protection de la muqueuse, il peut se produire des ulcères qui s’étendent plus ou moins profondément à travers la paroi gastrique ou duodénale.
Ulcère peptique: signes et sx, provoqué / pallié, quand, manifestations cliniques, red flags
- L’ulcère peptique peut être asymptomatique.
- Il peut également donner des brûlements d’estomac, typiquement 1 à 3 heures après la prise d’un repas.
- Les douleurs sont habituellement soulagées par la prise d’aliments ou d’antiacides.
- L’ulcère peptique peut aussi se manifester par de la dyspepsie ou encore par des complications graves, comme l’hémorragie digestive, la perforation ou l’obstruction gastrique.
- Lors d’un saignement digestif haut, le patient se présente habituellement avec de l’hématémèse (vomissement de sang) ou du méléna (selles noires, collantes et malodorantes).
- Bien que le cancer gastrique soit rare, il faudra se méfier de l’apparition de symptômes dyspepsiques chez la personne de plus de 50 ans qui perd du poids.
Saignement digestif haut: présentation clinique, red flags
- Lors d’un saignement digestif haut, le patient se présente habituellement avec de l’hématémèse (vomissement de sang) ou du méléna (selles noires, collantes et malodorantes).
- Bien que le cancer gastrique soit rare, il faudra se méfier de l’apparition de symptômes dyspepsiques chez la personne de plus de 50 ans qui perd du poids.
Bile: entreposage, sécrétion, rôle
- La bile produite par le foie est entreposée entre les repas dans un réservoir appelé vésicule biliaire.
- Dans les heures qui suivent l’ingestion de nourriture, il se produit une contraction de la vésicule biliaire qui libère son contenu dans le canal biliaire principal, le cholédoque.
- L’ouverture du sphincter d’Oddi permet ensuite à la bile entreposée de s’écouler dans le duodénum afin de participer à la digestion des graisses ingérées lors du repas.
Lithases vésiculaires: qui?, complications
- Un pourcentage non négligeable de la population est porteur de pierres (lithiases) dans leur vésicule biliaire.
- Ce pourcentage peut varier entre 3% et 40% de la population selon l’âge, le sexe et l’origine ethnique.
- Aux États-Unis, on estime la prévalence des lithiases vésiculaires autour de 10% chez les femmes de 10 à 60 ans, soit la clientèle la plus souvent victime de coliques biliaires.
- Heureusement, la grande majorité des lithiases demeureront asymptomatiques.
- Les problèmes débutent lorsque les cholélithiases (lithiase vésiculaire) tentent de migrer à travers les canaux biliaires après un repas.
Choléthiases: définir, quand?, description, signes et sx, complications / évolutions possibles, traitement
- Les problèmes débutent lorsque les cholélithiases (lithiase vésiculaire) tentent de migrer à travers les canaux biliaires après un repas.
- En effet, la contraction de la vésicule biliaire, qui se produit dans les premières heures suivant le repas, peut pousser une lithiase à travers le canal cystique.
- Lorsqu’une lithiase obstrue le canal cystique, la vésicule réagit en se contractant de façon paroxystique pour faire progresser la pierre.
- Ces contractions douloureuses (coliques) sont à l’origine de la douleur abdominale haute en barre accompagnée de vomissements.
- La pierre peut finir par être expulsée du canal cystique dans le cholédoque et éventuellement dans l’intestin après quelques heures, terminant ainsi l’épisode douloureux.
- On parle alors de colique biliaire.
- Lorsque la pierre demeure enclavée dans le canal cystique pendant plusieurs heures, la vésicule s’enflamme, sa paroi s’épaissit et de la fièvre peut apparaître.
- On parle alors de cholécystite aiguë.
- La vésicule doit alors être enlevée chirurgicalement de façon urgente.
- L’ablation chirurgicale de la vésicule biliaire est appelée cholécystectomie.
- Même lorsque la lithiase réussit à se frayer un passage dans le cholédoque, certaines personnes ne sont pas encore au bout de leurs peines, puisque les pierres peuvent également bloquer dans ce canal.
- On parle alors de cholédocholithiases.
Colique biliaire: qu’est-ce que c’est?, sx
- Lorsqu’une lithiase obstrue le canal cystique, la vésicule réagit en se contractant de façon paroxystique pour faire progresser la pierre.
- Ces contractions douloureuses (coliques) sont à l’origine de la douleur abdominale haute en barre accompagnée de vomissements.
- La pierre peut finir par être expulsée du canal cystique dans le cholédoque et éventuellement dans l’intestin après quelques heures, terminant ainsi l’épisode douloureux.
- On parle alors de colique biliaire.
Cholécystite aiguë: qu’est-ce que c’est?, tx
- Lorsqu’une lithiase obstrue le canal cystique, la vésicule réagit en se contractant de façon paroxystique pour faire progresser la pierre.
- Ces contractions douloureuses (coliques) sont à l’origine de la douleur abdominale haute en barre accompagnée de vomissements.
- La pierre peut finir par être expulsée du canal cystique dans le cholédoque et éventuellement dans l’intestin après quelques heures, terminant ainsi l’épisode douloureux.
- On parle alors de colique biliaire.
- Lorsque la pierre demeure enclavée dans le canal cystique pendant plusieurs heures, la vésicule s’enflamme, sa paroi s’épaissit et de la fièvre peut apparaître.
- On parle alors de cholécystite aiguë.
-
La vésicule doit alors être enlevée chirurgicalement de façon urgente.
- L’ablation chirurgicale de la vésicule biliaire est appelée cholécystectomie.
Cholédocholithiase: qu’est-ce que c’est?, signes, complications, tx
- Même lorsque la lithiase réussit à se frayer un passage dans le cholédoque, certaines personnes ne sont pas encore au bout de leurs peines, puisque les pierres peuvent également bloquer dans ce canal.
- On parle alors de cholédocholithiases.
- L’obstruction du cholédoque produit généralement une augmentation des enzymes hépatiques et peut parfois provoquer des pancréatites.
- Lorsque la fièvre s’ajoute, et parfois un état de choc, on parle de cholangite.
- Les cholédocholithiases peuvent être enlevées par des techniques non chirurgicales (Endo-cholangioscopie rétrograde).
Lithiases suite à cholécysectomie
- Même en l’absence de vésicule biliaire, il est encore possible de fabriquer des pierres dans les voies biliaires et d’être aux prises avec des épisodes de coliques.
Cholangite: description, tx
- Même lorsque la lithiase réussit à se frayer un passage dans le cholédoque, certaines personnes ne sont pas encore au bout de leurs peines, puisque les pierres peuvent également bloquer dans ce canal.
- On parle alors de cholédocholithiases.
- Lorsque la fièvre s’ajoute, et parfois un état de choc, on parle de cholangite.
- Les cholédocholithiases peuvent être enlevées par des techniques non chirurgicales (Endo-cholangioscopie rétrograde)
Foie: fonctions
- Le foie est un organe aux multiples fonctions physiologiques.
- Outre la synthèse de la bile, il participe à l’homéostasie du glucose et des lipides.
- Il est responsable de la synthèse de plusieurs protéines, dont la plupart des facteurs de coagulation sanguins.
- Il permet l’entreposage de certaines vitamines ainsi que la métabolisation, la transformation et la détoxification de l’organisme des composés exogènes ingérés par le tube digestif (exemple: les nutriments, l’alcool et plusieurs médicaments).
- Le _système porte-hépatiqu_e permet aux nutriments ingérés dans l’intestin de faire un premier passage au foie avant de passer dans la circulation systémique.
Foie: unité fonctionnelle
hépatocytes
Foie: causes d’endommagement possibles
- Le foie peut être endommagé par plusieurs mécanismes, que ce soit:
- infectieux,
- toxique,
- métabolique,
- congestif
- ou auto-immun (catégorisation étiologique).
- En aiguë, les hépatites engendrent une réaction inflammatoire du foie accompagnée d’une nécrose hépatocellulaire plus ou moins étendue.
Hépatite en aigu: physiopathologie, manifestation clinique
- En aiguë, les hépatites engendrent une réaction inflammatoire du foie accompagnée d’une nécrose hépatocellulaire plus ou moins étendue.
- Elles donnent un tableau de douleur à l’hypochondre droit accompagnée ou non de fièvre et de jaunisse.
Ictère: quoi?, sx lors d’hépatites
- L’ictère est une décoloration jaune des téguments due à la déposition de bilirubine en excès.
- Lors d’hépatite, les taux de transaminases hépatiques s’élèvent (enzymes hépatiques) de même que la bilirubine sérique
Hépatite: effets sur marqueurs sanguins
- Lors d’hépatite, les taux de transaminases hépatiques s’élèvent (enzymes hépatiques) de même que la bilirubine sérique.
Hépatite: causes, pronostic, complications
- Les hépatites sont habituellement virales ou toxiques et sont généralement auto-résolutives en moins de 6 mois.
- Rarement, il arrive qu’une hépatite se présente de façon fulminante pour donner un tableau d’insuffisance hépatique rapidement évolutive.
- La cirrhose est une réponse irréversible à une agression chronique de nature infectieuse, inflammatoire, toxique (l’alcool), métabolique ou congestive du foie.
Cirrhose: qu’est-ce que c’est?, physiopathologie, causes, manifestations cliniques
- Irréversible
- Après une longue période d’exposition à l’agent agresseur, l’inflammation chronique produira une fibrose progressive avec formation de nodules hépatiques.
- Les manifestations cliniques de la cirrhose sont en relation avec l’ampleur de l’insuffisance hépatocellulaire, la présence ou non d’hypertension portale et la capacité des hépatocytes survivants à compenser la perte de fonction.
- Nous verrons les manifestations cliniques de la cirrhose hépatique dans la section sur les manœuvres spéciales à l’examen de l’abdomen.
Pancréas: rôles, test pour mesurer fonction hépatique
- Le pancréas est un organe ayant des fonctions à la fois endocriniennes (synthèse de l’insuline) et digestives (sécrétion d’enzymes digestives).
- Les enzymes synthétisées par le pancréas servent à digérer les protéines et les graisses ingérées après un repas.
- La plus utile en clinique pour mesurer la fonction pancréatique est la lipase pancréatique
Pancréatite aiguë: c’est quoi?, causes, physiopathologie, sx possibles
- La pancréatite aiguë, c’est-à-dire l’inflammation subite du pancréas, peut survenir à la suite de divers processus pathologiques.
- Le plus fréquent serait le blocage transitoire du Wirsung par un calcul logé dans le cholédoque.
- D’autres causes obstructives plus rares peuvent survenir à la suite d’un blocage par un cancer du pancréas ou un cancer de l’ampoule de Vater.
- Certaines substances toxiques, comme l’alcool, et certains médicaments peuvent également produire une inflammation du pancréas.
- Les causes plus rares sont d’origine métabolique (hypertriglycéridémie), traumatique, héréditaire ou auto-immune.
- Le cancer du pancréas est un des cancers les plus agressifs et les plus difficiles à traiter.
- Il faut le suspecter en présence d’un ictère obstructif accompagné d’une atteinte de l’état général.
Pancréas: comment est-il en lien avec le tube digestif?, en lien avec quel organe?
- Le pancréas est en lien direct avec les voies biliaires puisqu’il déverse son contenu dans le cholédoque après un repas par le canal de Wirsung.
Diabète: définir, présentation clinique, signes et sx, complications
- Le diabète est un trouble du métabolisme des hydrates de carbone lié _soit à un déficit en insuline, soit à une résistance anormale à cette hormon_e entraînant une accumulation de glucose dans l’organisme.
- Cette maladie se présente de façons très variées, allant du diabète décompensé très symptomatique à sa découverte chez un patient sans symptôme ou qui présente une complication en lien avec cette condition (maladie vasculaire, insuffisance rénale, rétinopathie, neuropathie, etc.).
- Les symptômes classiques du diabète sont en lien avec l’hyperglycémie et le catabolisme induit par une incapacité à utiliser le glucose comme carburant énergétique.
- Le déficit en insuline ou la résistance à son action provoque une hyperglycémie sanguine à l’origine d’une glycosurie.
- Cela entraîne une polyurie (production accrue d’urine) à l’origine d’une déshydratation, de la polydipsie (soif excessive avec augmentation des apports en eau), de la polyphagie (f_aim excessive avec augmentation des apports_) pour lutter contre le déficit énergétique.
- Une perte de poids survient habituellement (NB: chez type 1 surtout).
- Afin de contrer la perte énergétique, une lipolyse survient qui entraîne la production de produits acides (corps cétoniques) à l’origine d’une acidocétose, un état grave et potentiellement mortel (NB: chez type 1).
Définir: polyurie
production accrue d’urine
Définir: polydipsie
soif excessive avec augmentation des apports en eau
Définir: polyphagie
faim excessive avec augmentation des apports
Intestin: ce qui s’y passe
- Une fois la première phase de digestion des protéines et des graisses entamée dans l’estomac et le duodénum, le produit de cette digestion doit passer à travers une longue série de processus impliquant un brassage des aliments, un complément d’hydrolyse ainsi que l’absorption des nutriments (protéines, sucre, graisse), de l’eau et des vitamines ingérées.
- Ces nutriments seront ensuite transportés dans la circulation porte-hépatique pour gagner le foie où ils seront pris en charge.
Côlon: ce qui s’y passe
- À l’autre bout du tube digestif, l’eau finira d’être absorbée au niveau du côlon et les produits de dégradation seront mélangés au mucus de la paroi.
Agents essentiels à la production des matières fécales
- Les bactéries qui colonisent la muqueuse colique (microbiote) finiront de produire les matières fécales.
Atteinte inflammatoire de la muqueuse intestinale: causes, signes et sx
- Une atteinte inflammatoire diffuse de la muqueuse intestinale peut survenir à la suite
- d’une réponse immune à des agents infectieux (entérocolite virale, bactérienne, parasitaire),
- d’une maladie inflammatoire de l’intestin (Crohn ou colite ulcéreuse)
- ou encore d’une allergie (intolérance) au gluten, comme la maladie cœliaque,
- ou d’une intolérance au lactose.
- Ces maladies peuvent se manifester par
- des douleurs abdominales,
- des saignements digestifs,
- des diarrhées
- et des signes de malabsorption.
- La malabsorption peut donner une perte de poids, malgré des apports nutritifs appropriés, de l’anémie, de la fatigue, une tendance au saignement et des selles pâles, graisseuses et collantes (stéatorrhée).
- La stéatorrhée témoigne d’une malabsorption des lipides. Elle peut survenir également lors de pancréatite chronique
Stéatorrhée: définition, description, causes possibles
- Dans les MII, la malabsorption peut donner une perte de poids, malgré des apports nutritifs appropriés, de l’anémie, de la fatigue, une tendance au saignement et des selles pâles, graisseuses et collantes (stéatorrhée).
- La stéatorrhée témoigne d’une malabsorption des lipides.
- Elle peut survenir également lors de pancréatite chronique.
Cancer de l’intestin: origine de la majorité, fréquence, causes, signes et sx, red flags
- La très grande majorité des cancers de l’intestin sont d’origine colorectale.
- Le cancer du côlon est la
- troisième cause de cancer chez l’homme
- et la deuxième chez la femme .
- Une certaine prédisposition génétique est associée.
- Il peut se manifester par un changement dans le calibre et les habitudes des selles, du sang dans les selles (rectorragie ou hématochésie), de l’anémie, des douleurs abdominales ou encore des signes d’occlusion intestinale ou la découverte de métastases à distance (ganglions, foie, poumons, péritoine).
- Il faudra donc s’inquiéter particulièrement devant une constipation nouvelle et inexpliquée chez un patient de plus de 50 ans qui présente de l’anémie, une perte de poids significative ou du sang dans les selles.
Tractus urinaire: fonctionnement général
- Le chef d’orchestre du tractus urinaire est le rein, qui est un organe complexe aux fonctions multiples et vitales pour l’organisme.
- L’urine produite par le rein se déverse dans la vessie par les uretères pour ensuite être expulsée de l’organisme lors de la miction par l’urètre.
Reins: où?, rôles
- Situés dans le rétropéritoine, aux angles costovertébraux (T12 à L3), les reins sont responsables de
- (1) filtrer le sang pour en éliminer la plupart des déchets solubles
- (2) maintenir la balance en liquide et en électrolytes de l’organisme
- (3) participer à l’équilibre acidobasique
- et (4) sécréter certaines hormones.
- Parmi ces hormones,
- la rénine impliquée dans la régulation de la tension artérielle,
- l’_1α-Hydroxylas_e responsable d’activer la vitamine D pour la régulation calcique
- et l’érythropoïétine qui stimule la synthèse des globules rouges.
Rein: unité fonctionnelle + description et mode de fonctionnement de cette dernière
- L’unité fonctionnelle du rein est le néphron, qui est composé de deux artérioles au milieu desquelles se trouve un bouquet de capillaires où s’opère la filtration glomérulaire.
- Au glomérule s’ajoute un réseau de tubules qui permet une réabsorption sélective de l’eau et une régulation des électrolytes en fonction des besoins de l’organisme.
Rein: causes de dysfonction rénale + exemples d’atteintes rénales
- Une dysfonction rénale peut survenir dans plusieurs contextes.
- L’atteinte rénale peut être vasculaire, glomérulaire, interstitielle, tubulaire ou obstructive (catégorisation étiologique).
- Voici quelques exemples d’atteintes rénales.
- Les plus fréquentes sont indiquées en gras.
Insuffisance rénale: manifestation clinique, sx, signes et bilan
- L’insuffisance rénale peut donner différentes manifestations cliniques non spécifiques, comme de la fatigue et une baisse d’appétit (anorexie). Aussi faut-il être attentif au contexte clinique et chercher à reconnaître les symptômes et signes clés de l’insuffisance rénale.
-
Symptômes:
- fatigue,
- anorexie,
- nausées/vomissements,
- œdème généralisé,
- somnolence,
- prurit (urémie),
- oligurie (diminution de la quantité d’urine).
-
Signes:
- HTA,
- pâleur (anémie),
- œdème à godet (anasarque),
- acidose métabolique avec respiration de Kussmaul,
- oligurie,
- anurie (absence d’urine).
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Bilan:
- élévation de la créatinine sérique,
- baisse du taux de filtration glomérulaire,
- hématurie,
- protéinurie,
- cylindrurie,
- acidose métabolique,
- perturbation du bilan phosphocalcique,
- anomalies électrolytiques, dont l’hyperkaliémie qui peut avoir des conséquences graves lorsqu’elle entraîne des troubles du rythme cardiaque.
Uretère: c’est quoi?, composition histologique, longueur, rôle, trajet
- Les uretères sont les deux conduits qui transportent l’urine produite au niveau des reins vers la vessie.
- Ils sont composés de tissus musculaires dont les contractions péristaltiques permettent à l’urine de poursuivre son chemin de façon unidirectionnelle vers la vessie.
- Longs d’environ 30 cm, les uretères pénètrent obliquement dans la partie postérieure de la vessie à la jonction urétéro-vésicale.
Uretère: endroits de rétrécissement physiologique + implication clinique
- Dans son trajet, l’uretère comprend des endroits de rétrécissement physiologique, soit
- (1) à la jonction entre le bassinet et le début de l’uretère (jonction urétéro-pyélique),
- (2) au croisement des vaisseaux iliaques communs
- et (3) à l’entrée dans la vessie.
- Les uretères peuvent être obstrués sur leur parcours par un processus néoplasique qui provient des voies urinaires ou par une compression extrinsèque (ex.: cancer digestif ou gynécologique).
- Ils peuvent aussi être blessés lors d’un traumatisme ou d’une chirurgie abdominopelvienne.
- Cependant, la pathologie la plus fréquente impliquant les uretères est sans aucun doute l’urolithiase (calcul urinaire) obstructive.
Lithiases urinaires: prévalence, constitution, H vs F, sx
- On estime la prévalence des lithiases urinaires à près de 10% de la population avec un taux de récidive de 50%.
- La très grande majorité des pierres sont constituées d’oxalate de calcium.
- L’incidence augmente avec l’âge.
- Elle est plus fréquente chez l’homme jusqu’à la cinquantaine où la répartition homme/femme tend à s’égaliser.
- Les lithiases localisées au niveau pyélo-caliciel (système collecteur intrarénal) sont habituellement asymptomatiques.
Lithiases urinaires: dans quelle situation elle ne pose pas de problème? qu’elle en pose? Expliquez en nommant les sx associés et leur origine.
- Les lithiases localisées au niveau pyélo-caliciel (système collecteur intrarénal) sont habituellement asymptomatiques.
- Elles posent problème lorsqu’elles pénètrent l’uretère pour tenter de se frayer un passage vers la vessie.
- La contraction de l’uretère sur l’obstruction et la distension en amont du système pyélocaliciel donne lieu à des épisodes de douleurs abdominales sévères.
- Ces douleurs surviennent subitement (sous forme de coliques) et sont latéralisées du côté atteint.
- La douleur peut irradier à la loge rénale, au flanc, à la fosse iliaque ipsilatérale et parfois au niveau scrotal.
Lithiase urinaire: sx, lieu d’obstruction le plus fréquent, pronostic, complications, tx
- La contraction de l’uretère sur l’obstruction et la distension en amont du système pyélocaliciel donne lieu à des épisodes de douleurs abdominales sévères.
- Ces douleurs surviennent subitement (sous forme de coliques) et sont latéralisées du côté atteint.
- La douleur peut irradier à la loge rénale, au flanc, à la fosse iliaque ipsilatérale et parfois au niveau scrotal.
- Les coliques s’accompagnent souvent de nausée et parfois d’hématurie (présence de sang dans l’urine).
- La majorité des lithiases urinaires sont excrétées de façon naturelle par le patient sans intervention urologique.
- Le _lieu d’obstruction le plus fréquen_t est la jonction urétérovésicale où la pierre peut demeurer en place plusieurs heures, voire plusieurs jours.
- Une fois la lithiase expulsée à l’intérieur de la vessie, la douleur se résout et la pierre est excrétée par le patient lors de la miction suivante (événement habituellement sans symptôme).
- Certaines urolithiases sont trop volumineuses pour se frayer un passage à travers l’uretère et peuvent entraîner des complications (insuffisance rénale, sepsis).
- Une intervention par un urologue est alors nécessaire
Cystite: définir, sx, différencier sx
- Lorsque la vessie est inflammée (cystite), elle devient «irritable», ce qui se manifeste par de la pollakiurie (miction fréquente, >8/jr), des urgences mictionnelles, des inconforts sus-pubiens et des brûlements mictionnels.
- Le patient urine souvent par petites quantités.
- La pollakiurie doit être différenciée de la polyurie, qui est l’excrétion excessive d’urine (diurèse >3L/jour) que l’on retrouve par exemple dans le diabète décompensé.
- Les symptômes irritatifs de la vessie ont souvent une origine infectieuse.
- La cystite infectieuse (bactérienne) est parfois associée à de l’hématurie.
Cystite: ddx et éléments discriminants
- En présence d’une température corporelle élevée, le diagnostic différentiel doit s’élargir à la pyélonéphrite (infection rénale) et à la prostatite bactérienne (infection de la prostate) chez l’homme.
- À l’examen physique, la présence d’un ébranlement rénal positif (punch rénal positif) peut être un signe d’infection urinaire haute.
- Lors du toucher rectal, une prostate douloureuse et chaude est un signe de prostatite bactérienne.
- Une pollakiurie peut être causée par des agents non infectieux, comme l’hyperplasie de la prostate, la vessie hyperactive, une radiothérapie pelvienne (cystite radique) ou divers irritants vésicaux (caféine, thé, alcool).
Cancer de la vessie: chez qui, sx
- Le cancer de la vessie est plus fréquent chez les hommes, fumeurs, autour de 70 ans.
- Il se manifeste habituellement par une hématurie sans douleur avec parfois des symptômes irritatifs ou des symptômes obstructifs (plus rare).
Prostate: définir, localisation
- La prostate est une glande, située vis-à-vis du périnée, juste sous la vessie et devant le rectum.
- Elle est traversée verticalement par l’urètre prostatique où débouchent les canaux éjaculatoires.
Prostate et âge: ce qui se passe, expliquez le processus, sx, complications
- Avec l’âge et l’exposition à la testostérone, un processus hyperplasique (augmentation du nombre de cellules) s’installe chez une bonne proportion d’hommes.
- Cette croissance tissulaire donne lieu à des symptômes « obstructifs» (de vidange selon la nomenclature urologique) tels qu’
- une difficulté à amorcer la miction,
- une diminution de la majestuosité du jet urinaire qui prolonge la miction,
- une difficulté à vider la vessie avec des interruptions fréquentes (intermittence),
- du goutte à goutte
- et une sensation de vidange incomplète.
- La vessie compense l’obstruction prostatique en augmentant sa force de contraction.
- On voit alors souvent apparaître des phénomènes «irritatifs» (de remplissage selon la nomenclature urologique) comme la pollakiurie, la nycturie (mictions nocturnes) et les urgences mictionnelles.
- Une rétention chronique peut entraîner une surdistension progressive de la vessie qui peut évoluer vers une rétention complète aiguë dans certains cas.
Prostatite aiguë: c’est quoi, sx, examen physique, tx
- La prostatite aiguë est une inflammation bactérienne de la prostate.
- Elle donne des symptômes semblables à une cystite, accompagnée habituellement d’hyperthermie.
- À l’examen physique, le toucher rectal révèle une douleur exquise à la palpation de la prostate.
- C’est une condition qui nécessite une plus longue durée de traitement antibiotique que l’infection urinaire basse classique.
Cancer de la prostate: statistiques, agressivité, sx, examen physique, autres signes
- Le cancer de la prostate est le cancer non cutané le plus prévalent chez l’homme.
- Il peut parfois être agressif, mais peut aussi avoir une évolution indolente.
- Il est le plus souvent asymptomatique et dépisté par un toucher rectal anormal (asymétrie, masse, nodule) ou une élévation du dosage sanguin de l’antigène prostatique spécifique (APS).
- La présence d’hématurie ou d’hémospermie associée à des symptômes de vidange et de remplissage doit augmenter la suspicion du clinicien.
Atteinte artérielle vs veineuse
- Une atteinte artérielle donne de la douleur aiguë ou un dysfonctionnement des organes touchés, alors que les atteintes veineuses se manifestent principalement par de la congestion veineuse, des œdèmes et parfois des thromboses ou embolies à distance.
Système digestif et atteinte veineuse
- Bien que nous discuterons surtout de pathologies artérielles, il faut se rappeler que des structures veineuses, comme la veine cave inférieure, peuvent également être touchées dans certaines conditions pathologiques.
- Lorsqu’une veine aussi importante que la veine cave inférieure est comprimée ou obstruée, il faut comprendre que le retour veineux au cœur est compromis, ce qui provoque une baisse significative du débit cardiaque.
Aorte: trajet
- L’aorte est la plus grosse artère du corps humain.
- Son trajet est d’abord intrathoracique ou elle se divise en branches carotidiennes pour irriguer la tête, puis en branches sous-clavières pour irriguer les bras.
- Ensuite, elle bifurque vers l’abdomen où elle se divise en branches iliaques à la hauteur de l’ombilic afin d’assurer la circulation artérielle dans les jambes.
Cancer non cutané le plus prévalent
- chez l’homme: prostate
AAA: définir, cause, chez qui, découverte, pronostic, FDR de rupture, tx
- L’anévrisme de l’aorte abdominale (AAA) consiste en une dilatation de l’aorte causée par une faiblesse au niveau de la paroi artérielle.
- Plus fréquent chez les hommes à partir de 65 ans, particulièrement chez ceux présentant une maladie athérosclérotique, il n’est pas clair encore si cette condition vasculaire est causée par des facteurs génétiques ou bien si elle représente une conséquence de la maladie athérosclérotique.
- L’anévrisme peut être découvert fortuitement à l’examen physique sous l’aspect d’une masse palpable, pulsatile et indolore chez un patient asymptomatique ou de manière tout aussi inattendue lors d’un test d’imagerie (échographie, TDM ou IRM).
- De façon plus catastrophique, il peut aussi être découvert dans un contexte de rupture aiguë et se manifester par une douleur abdominale aiguë, un état de choc ou encore une mort subite.
- La rupture d’un AAA engendre un saignement intra-abdominal important et est presque toujours mortelle.
- Même chez les patients qui réussissent à se rendre à l’hôpital, la moitié décèdent durant leur séjour, malgré un traitement approprié.
-
Plus le calibre de l’anévrisme est important et plus il est à risque de rupture spontanée.
- À partir de 5 cm, un anévrisme de l’aorte abdominale devrait être opéré si l’état du patient lui permet de passer à travers l’acte chirurgical.
Sténose rénale: cause, effets / complications, chez qui? (FDR)
- L’athérosclérose peut toucher une ou les deux artères rénales.
- La baisse de perfusion rénale qui s’ensuit provoque l’activation de l’axe rénine angiotensinealdostérone afin de rétablir la pression de perfusion rénale.
- L’angiotensine ayant des effets vasoconstricteurs systémiques, il se produit une élévation de la pression artérielle systémique pouvant être à l’origine d’une HTA sévère ou difficile à contrôler.
- Il faut toujours se méfier du développement d’une insuffisance rénale lors de l’initiation d’une thérapie avec les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA ou ARA), car il peut s’agir d’une hypertension secondaire à la maladie rénovasculaire.
- Lorsque les sténoses des artères rénales touchent les deux reins, une insuffisance rénale peut survenir.
- La maladie rénovasculaire est plus fréquente chez l’homme au-delà de 50 ans ayant des facteurs de risque athérosclérotiques.
Définir: artères mésentériques
Ce sont les artères qui nourrissent l’intestin grêle et le côlon.
Ischémie mésentérique: sx, examen physique, FDR, fréquence, tx, complications
- Les symptômes du patient dépendront de l’artère touchée, du degré d’obstruction et de la zone perfusée devenue ischémique.
- L’artère mésentérique supérieure irrigue l’intestin grêle.
- En cas d’athérosclérose à cet endroit, il peut se produire des phénomènes d’hypoperfusion d’effort semblable aux autres artères du corps, c’est-à-dire des crampes abdominales en lien avec l’alimentation.
- On appelle ce phénomène de l’angine mésentérique.
- En cas d’occlusion subite de l’artère mésentérique supérieure (par une thrombose ou une embolie), un tableau de douleur abdominale subite importante surviendra.
- L’ischémie mésentérique, comme on l’appelle, donne lieu à une douleur périombilicale subite et sévère, souvent accompagnée de nausées, de vomissements et d’un état de choc.
- Phénomène curieux, l’abdomen demeure initialement souple à l’examen physique, malgré une atteinte ischémique souvent étendue.
- Il faut donc se méfier d’une douleur abdominale sévère chez la personne âgée et athérosclérotique avec un abdomen souple à la palpation.
- Même s’il s’agit d’une condition rare, il faut y penser rapidement, car un retard dans le diagnostic peut avoir des conséquences mortelles pour la personne atteinte si elle n’est pas opérée à temps.
Colite ischémique: localisation touchée, sx, pronostic, tx
- L’atteinte ischémique touchant l’artère mésentérique inférieure survient chez le même type de clientèle (personnes âgées avec maladie arthérosclérotique), mais la présentation clinique est différente.
- La colite ischémique, comme on l’appelle communément, donne une douleur abdominale crampiforme souvent dans le bas de l’abdomen, à gauche.
- Elle est accompagnée la plupart du temps d’une forte envie de déféquer et de rectorragies.
- La plupart des coliques ischémiques sont autorésolutives et ne nécessitent qu’un traitement de soutien.
- Il arrive que des atteintes plus sévères nécessitent un traitement hémodynamique plus agressif ou un geste chirurgical.
Structure endocrinienne dans le système urinaire
glandes surrénales
Glandes surrénales: localisation, rôles, maladies associées, effets
- Situées aux pôles supérieurs des reins, ces deux petites glandes sont responsables de
- (1) la synthèse du cortisol
- (2) de l’aldostérone ainsi que
- (3) des hormones stéroïdiennes, dont la testostérone,
- et (4) de l’adrénaline que nous libérons en réponse à un stress.
- Les maladies affectant les glandes surrénales donnent typiquement des syndromes d’hyper ou d’hyposécrétion hormonale, dont la maladie de Cushing, la maladie d’Addison et le syndrome de Conn.
Maladie de Cushing vs Addison vs Conn:
- Physiopathologie
- Étiologies
- Sx et signes
- Tests
Maladie de Cushing: physiopathologie, étiologies, sx et signes, test
- Physiopathologie: Hypersécrétion de glucocorticoïde
-
Étiologies:
-
ACTH dépendant
- Adénome hypophysaire
- Production ectopique par un cancer
-
ACTH non dépendant
- Hyperplasie des surrénales
- Néoplasie surrénalienne
- > Adénome
- > Carcinome Iatrogénique
- Prise exogène de corticostéroïde
-
ACTH dépendant
- Signes et symptômes: Altération de poids, asthénie, dépression, acné, hirsutisme, aménorrhée, obésité facio-tronculaire, rougeur visage, HTA, vergetures, ecchymoses, hyperglycémie, atrophie cutanée, faiblesse musculaire, œdème, polyurie, polydipsie, ostéoporose
- Tests: Épreuve de suppression à la dexaméthasone avec dosage du cortisol du matin, imagerie médicale
Maladie d’Addison: physiopathologie, étiologies, signes et sx, tests
- Physiopathologie: Insuffisance surrénalienne
-
Étiologies
- Infection (TB, méningocoque)
- Auto-immunité
- Métastases
- Insuffisance hypophysaire
- Suppression à la suite d’une prise exogène de stéroïdes
- Signes et symptômes: Asthénie, hyperpigmentation de la peau, perte de poids, anorexie, No/ Vo, hypotension, douleur abdominale, diarrhée
- Tests: Hyponatrémie, hyperkaliémie Principalement clinique, attention aux clientèles à risque. Ex.: greffé
Syndrome de Conn: physiopathologie, étiologies, signes et sx, tests
- Physiopathologie: Hypersécrétion de minéralocorticoïdes
-
Étiologies:
- Adénome surrénalien
- Carcinome surrénalien
- Baisse du volume circulant efficace
- Signes et symptômes: HTA, asthénie, polyurie, polydipsie
- Tests: Alcalose métabolique, hypokaliémie Dosage de l’aldostérone, lésion surrénalienne à l’imagerie
Problèmes surrénaliens en clinique: principale cause, donnez des exemples, manifestations, tx
- En clinique, les problèmes surrénaliens sont le plus souvent secondaires à une prise exogène de corticostéroïdes prescrits pour traiter une maladie inflammatoire chronique ou comme médicament antirejet dans le cas de personnes ayant subi une greffe d’organe.
- Des maladies comme la _polyarthrite rhumatoïd_e, la polymyalgia rhumatica, la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse et bien d’autres peuvent nécessiter une prise chronique ou répétée de corticostéroïdes.
- Dans ces cas d’exposition à des stéroïdes exogènes, des manifestations cushingoïdes finiront par survenir.
- En cas de stress physiogique (typiquement une infection), les surrénales auront peine à réagir étant donné l’état de suppression chronique dans lequel elles se trouvent.
- Dans ces situations, on pourra voir apparaître des symptômes d’insuffisance surrénalienne.
- Ces manifestations sont souvent vagues et non spécifiques (fatigue, hypotension).
- Une supplémentation en minéralocorticoïdes devra être entreprise.
Système gynécologique: composantes
- Le système gynécologique est constitué
- des ovaires,
- des trompes de Fallope,
- de l’utérus avec son endomètre
- et son col,
- du vagin
- et de la vulve.
Système gynécologique: fonctionnement, utilités des hormones, durée du cycle
- Son fonctionnement est sous le contrôle des hormones synthétisées par le système hypothalamo-hypophysaire qui régule en quelque sorte la sécrétion des hormones ovariennes responsables de créer un environnement propice
- (1) au développement d’un follicule ovarien mature,
- (2) à la fécondation de ce dernier puis
- (3) à son implantation dans l’endomètre utérin afin d’assurer la fonction reproductrice.
- Le fonctionnement de ce système est réglé selon un cycle hormonal qui dure en moyenne 28 jours.
- C’est le cycle menstruel de la femme.
- Ce cycle est sujet à certains dérèglements.
Cycle menstruel: cascade d’hormones en cause
- Au niveau de l’hypothalamus, il existe des neurones spécialisés responsables d’une sécrétion pulsatile de Gonadotropin Releasing Hormone (GnRH).
- Cette hormone provoque la sécrétion hypophysaire des gonadotrophines, la Follicle Stimulating Hormone (FSH) et la Luteinizing Hormone (LH).
Phases du cycle menstruel et hormones impliquées, que se passe-t-il s’il n’y a pas fécondation?
- Durant la première partie du cycle, soit la phase folliculaire, un taux plus élevé de FSH permet la croissance d’un follicule et la sécrétion d’œstrogène qui engendre une croissance progressive de l’endomètre qui se prépare à accueillir le produit de conception.
- Au quatorzième jour, il se produit un pic de sécrétion de LH qui engendre l’ovulation.
- Le taux plus élevé de LH durant la deuxième partie du cycle (la phase lutéale) permet la formation du corps jaune et la production de progestérone qui, par une action combinée avec les œstrogènes, produit des transformations glandulaires au niveau de l’endomètre en préparation pour la nidification.
- S’il n’y a pas fécondation, la dégénérescence du corps jaune entraînera une chute des taux plasmatiques d’œstrogène et de progestérone qui provoquera une ischémie avec nécrose des glandes de l’endomètre à l’origine d’une desquamation de l’endomètre responsable des menstruations.
Causes des anomalies du cycle menstruel
- Les anomalies du cycle menstruel peuvent résulter d’une atteinte
- hypothalamique,
- hypophysaire,
- ovarienne
- ou utérine (catégorisation anatomique).
Spécificité d’une prescription faite à l’hôpital
- heure ajoutée
- pas de renouvellement, pas de durée, pas le nombre de comprimés
Jeune: quelles pathos digestives?
- Le sujet jeune est souvent atteint de problèmes intestinaux.
- La gastro-entérite est courante.
- Durant l’enfance et l’adolescence, l’appendicite représente la pathologie chirurgicale la plus commune.
MII: âge?
- Les maladies inflammatoires de l’intestin ont un pic d’incidence entre 20 et 40 ans suivi d’un second pic à l’âge de 60 ans.
- On peut donc découvrir une maladie de Crohn à 60 ans
Troubles fonctionnels digestifs qui n’ont pas d’âge
- On peut donc découvrir une maladie de Crohn à 60 ans.
- La dyspepsie, le reflux gastro-œsophagien, les problèmes de transit intestinal comme la constipation et autres troubles fonctionnels n’ont pas vraiment d’âge.
Coliques biliaires: qui?
- Les femmes dans la quarantaine avec un surplus de poids sont vulnérables aux coliques biliaires.
Personnes de plus de 50 ans: quelles pathos digestives?
- Après 50 ans, la diverticulite est une condition douloureuse de l’abdomen fréquemment rencontrée.
- Au-delà de 50 ans, on voit apparaître les conséquences d’une consommation chronique d’alcool.
- À ces âges également, se méfier des cancers chez un patient qui présente des symptômes d’alarme.
- Le cancer du côlon est plus fréquent chez l’homme que chez la femme.
C. difficile et autres gastro-entérites: qui est à risque?
- Les éclosions de gastro-entérites sont plus fréquentes chez les gens travaillant en garderie, dans les hôpitaux (C.difficile) ou les résidences pour personnes âgées.
- D’autres travailleurs sont à risque de s’exposer à des agents infectieux pathogènes (gastro-entérites, hépatites).
- Mentionnons à titre d’exemple les travailleurs de l’industrie agroalimentaire, ceux qui travaillent dans les réseaux d’égout et ceux qui doivent voyager dans des pays où les conditions sanitaires sont pauvres.
Taux d’alcoolisme et drogues IV plus élevés chez qui?
- Le taux d’alcoolisme est plus élevé dans les classes sociales défavorisées, de même que la prise de drogues intraveineuses (hépatites).
ATCD à chercher au questionnaire digestif
- Médicaux : ulcères buccaux, RGO, œsophagite, dyspepsie, ulcère peptique, traitement d’éradication du H.Pylori, coliques biliaires, pancréatite, fibrose kystique du pancréas, appendicite, hernies, hépatite, cirrhose hépatique, diverticulite, uvéite, arthrite, abcès péri-anaux, fistules anales, hémorroïdes.
- Examens récents pertinents: FSC, marqueurs inflammatoires (VS, Protéines-C-réactive), fonction rénale (ions-Bun-Créatinine sérique), bilan hépatique, échographie de l’abdomen, tomodensitométrie abdominale, œsophago-gastroduodénoscopie (OGD), colonoscopie, écho-endoscopie
- Procédures chirurgicales: œsophagectomie, cholécystectomie, ERCP appendicectomie, gastrectomie, chirurgie bariatrique, pancréatectomie avec procédure de Wipple, splénectomie, résection intestinale, hémicolectomie, colectomie totale, stomie, cure de hernie (ombilicale, inguinale, incisionnelle), polypectomie par voie endoscopique, néphrectomie, tube en double J, néphrostomie, résection vésicale avec reconstruction ou non de la vessie, prostatectomie, résection trans-urétrale de la prostate (RTUP), hystérectomie avec ou sans ovariectomie, hémorroïdectomie, drainage d’abcès, correction de fistule.
- Familiaux : Crohn, colite ulcéreuse, maladie céliaque, intolérance au lactose, néoplasie colique.
Médicaments auxquels il faut porter attention au questionnaire digestif
- Antiémétiques
- Antiacides
- Antiulcère
- Inhibiteurs de la pompe à proton
- Laxatifs
- Immunosuppresseurs
- Antibiotiques
Allergies et intolérence auxquels il faut porter attention au questionnaire digestif
- Gluten
- Lactose
- Autres
Questionnaire digestif: habitudes de vie
- Tabagisme (nombre de paquets x années), drogues (marijuana, cocaïne, utilisateur de drogues intraveineuses)
- Sommeil, exercice physique, alimentation, stress
- Contacts récents, voyages récents