Sénat - Final Flashcards
Évolution de la pauvreté dans le monde
I. Évolution de l’extrême pauvreté, évaluée de manière absolue :
- 1990 (BM : 1,25 $/j) = 36 % de la population mondiale ;
- 2023 (BM, 2,15 $/j) = 8,7 %, dont un enfant sur 6.
II. Cette diminution :
- Provient de la transformation de pays en développement en pays émergents ;
- L’Afrique subsaharienne en a moins bénéficié.
Banque mondiale, 2023
Inégalités individuelles mondiales
Taux de richesses détenue par le top 1 % la population mondiale :
- 2008 = 41,7 % ;
- 2019 = 45 %.
Observatoire des inégalités, 2020
Pauvreté en France
I. En 2022, le seuil de pauvreté monétaire (60 % du revenu médian), soit :
- 1 216 € pour une personne ;
- 2 554 € pour un couple avec deux enfants âgés de moins de 14 ans.
II. En 2022, vivent sous le seuil de pauvreté :
- 9,1 M de personnes ;
- 14,4 % de la population.
Insee, L’essentiel sur la pauvreté, 2024
Inégalités de production entre puissances économiques
En 2021 :
- La production des 10 premières puissances économiques représentait 66 % du PIB mondial ;
- La production des 20 premières, 79 %.
FMI
Part dans le PIB mondial des régions
En 2022, valeur en dollars US courants, et part dans le PIB mondial :
- Amérique du Nord : 29,4 mille Md$, soit 29,1 % ;
- Europe : 22,3 mille Md$, soit 22,1 % ;
- Afrique subsaharienne : 2,1 mille Md$, soit 2,0 %.
Les Profils Régions du CEPII, 2024
Projection des premières puissances économiques à long terme
Les dix premières puissances économiques devraient être, en 2050, dans l’ordre :
- La Chine ;
- L’Inde ;
- Les États-Unis ;
- L’Indonésie ;
- La Russie ;
- Le Brésil ;
- Le Mexique ;
- Le Japon ;
- L’Allemagne ;
- Le Royaume-Uni.
PricewaterhouseCoopers - PwC -, 2016
Le Mercosur
I. Un marché commun de l’Amérique du Sud :
- Traité d’Asunción (capitale du Paraguay) en 1991 ;
- Initialement l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, et l’Uruguay, puis le Venezuela en 2006 (suspension en 2017), et la Bolivie (2023).
II. Aujourd’hui :
- 300 M hab. ;
- plus de 80 % du PIB total de l’Amérique du Sud ;
- Le 3e bloc économique après l’UE et l’ACEUM (accord Canada, États-Unis, Mexique).
La population immigrée dans les démocraties occidentales industrielles
- 10 % en Italie ;
- 12 % en Allemagne et en France ;
- 17 % en Autriche.
Durées d’existence d’entreprises
En 2016, l’âge moyen des entreprises cotées :
- Du NASDAQ, de 25 ans ;
- Des GAFA : 22 ans ;
- Du CAC 40 : 104 ans.
Conseil national du numérique, Travail, emploi, numérique: les nouvelles trajectoires, 2016
Relation croissance-émissions carbone
I. De 1970 à 2011, la consommation de mégatonnes équivalent pétrole (Mtep) passait :
- De 6 000 Mtep (soit 6 Gtep) ;
- À 13 000 Mtep (soit 13 Gtep).
II. De 1980 à 2011 :
- Le PIB mondial est passé de 15 000 Md$ constants à 80 000 Md$ ;
- Les émissions de dioxyde de carbone de 17 Gt à 32 Gt.
Mathieu, 2014
Relation intelligence artificielle-croissance
Le développement de l’intelligence artificielle va se traduire d’ici 2030 par :
- Une hausse du PIB mondial de 15 700 Md$ ;
- Dont 7 000 Md$ pour la Chine.
PricewaterhouseCoopers, 2019
Risque d’évolution supplémentaire des dépenses publiques en zone euro
I. Pour l’UE-15 et la zone euro :
Les dépenses publiques devraient augmenter de 4 points de PIB d’ici à 2050.
II. Ces augmentations porteront sur :
- Les retraites ;
- Les soins de santé.
Carone et Costello, 2009
Taux de croissance après la Seconde guerre mondiale
1950-1973 :
- France : 5,1 % ;
- Allemagne : 5,9 % ;
- États-Unis : 3,7 %.
Banque mondiale
Taux de croissance après la fin des Trente glorieuses
1973-1992 :
- France : 2,4 % ;
- Allemagne : 2,1 % ;
- États-Unis : 2,4 %.
Banque mondiale
Taux de croissance dans les années 1990
- France : 1,8 % ;
- Allemagne : 2,3 % ;
- États-Unis : 3,2 %.
Banque mondiale
Différences explicatives des différences de croissance entre les États-Unis et l’Europe
En 2005, la population de la zone euro, par rapport à celle des États-Unis :
- Est supérieure de 5 % ;
- Mais présente un volume d’heures travaillées inférieures de 17 %.
📚 Préférence pour le loisir (Blanchard, 2004).
Le plan « France Relance »
Plan de 100 Md€ lancé en septembre 2020, dont:
- 30 Md€ en faveur de l’écologie ;
- 34 Md€ pour la compétitivité de l’économie ;
- 36 Md€ pour la cohésion du territoire.
Désindexation des salaires
I. A. La désindexation des salaires sur les prix est décidée en France en 1983.
B. Auparavant, indexation sur l’inflation de 30 % des salaires du privé et de 100 % des salaires du public.
II. La plupart des pays industrialisés abandonnent l’indexation entre 1982 et 1985.
La normalisation monétaire en Europe
I. A. Après plusieurs hausses consécutives entamées en juillet 2022…
B. …En septembre 2023, la BCE a porté au plus haut niveau depuis la naissance de l’euro :
- Le taux de la facilité de refinancement (« refi ») à 4,5 % ;
- Le taux de la facilité de prêt marginal à 4,75 % ;
- Le taux de dépôt à 4 %.
II. À compter du 12 mars 2025, après plusieurs baisses, les taux sont respectivement portés à :
- 2,65 % ;
- 2,75 % ;
- 2,50 % ;
III. La BCE justifie ses dernières décisions de baisse des taux par :
- La prévision d’une stabilisation autour de son objectif de 2 % d’inflation annuelle dans le courant de l’année ;
- Le caractère toujours strict des conditions de financement ;
- La lenteur de la reprise économique, dans un contexte de baisse des prévisions de taux de croissance.
La normalisation du bilan de la BCE
I. La taille du bilan consolidé de l’eurosystème (actifs et passifs des BCN de la zone euro et de la BCE vis-à-vis des tiers) :
- A atteint en juin 2022 un pic de 8 800 Md€ ;
- Fin 2024, s’élevait à 6 428 Md€.
B. Pour la deuxième fois consécutive, la BCE a essuyé une perte (1,3 Md€ en 2023 amoindri par l’utilisation d’une provision pour risque de 6,6 Md€, 8 Md€ en 2024), en raison :
- de la hausse des taux d’intérêts directeurs qui pèse sur ses engagements à taux variable ;
- de certaines acquisitions d’actifs à taux fixe les années précédentes.
C. Le bilan de l’eurosystème fin 2010 était de 2 002 Md€. La normalisation du bilan devrait prendre encore plusieurs années.
L’inflation récente
I. A. En France, le taux d’inflation a suivi l’évolution suivante (Insee, L’essentiel sur l’inflation, février 2025) :
- 1,6 % en 2021 ;
- 5,2 % en 2022 ;
- 4,9 % en 2023 ;
- 2,0 % en 2024.
B. 1,7 % en janvier 2025 (Insee, Note de conjoncture, mars 2025).
II. A. En zone euro, le pic du taux d’inflation s’est produit lorsqu’il a dépassé les 10 % en novembre 2022, en glissement annuel.
B. Il est ensuite redescendu (Eurostat, Euro indicateurs, février 2025) :
- 2,9 % en décembre 2023 ;
- 1,8 % en septembre 2024 ;
- 2,4 % en décembre 2024.
Les niveaux de dépenses publiques récents en France
et dernier niveau de la dette
I. En 2024, les dépenses publiques représentaient :
- 57,1 % du PIB, soit 1 670,2 Md€.
II. Après :
- 61,7 % en 2020 ;
- 59,5 % en 2021 ;
- 58,4 % en 2022 ;
- 56,9 % en 2023.
III. En 2024 :
- la dette publique atteignait 113,0 % du PIB, soit 3 305,3 Md€ ;
- la dette nette 104,7 % du PIB, soit 3 062,9 Md€.
Insee, 2024 ; Informations rapides, 27 mars 2025
Particularité de l’évaluation de la dette publique
I. La comptabilité de la dépense publique brute n’élimine pas :
- Les doubles comptes des administrations publiques, y compris certaines consommations intermédiaires ;
- En additionnant transferts publics, investissements publics et intérêts de la dette.
II. Si la comptabilisation de la dépense publique atteignait 57 % du PIB en 2016, en appliquant cette méthode au privé, les dépenses privées dépasseraient 200 % du PIB.
Ramaux et Sterdyniak, 2017
Les recettes publiques* récentes en France
* Le total des recettes des administrations publiques
En 2024 :
- Recettes publiques : 51,3 % (1 501 Md€) ;
- Dont prélèvements obligatoires : 42,8 % (1 252 Md€). Ce niveau est presque celui de 2011, nettement en dessous de la moyenne de la période 2013 à 2023.
Insee, Informations rapides, 27 mars 2025
