Barfety - Deck A Flashcards

1
Q

Croissances après la Seconde guerre mondiale

A

1950-1973

France : 5,1 %

Allemagne : 5,9 %

États-Unis : 3,7 %.

(Banque mondiale)

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2
Q

Croissances après la fin des Trente glorieuses

A

1973-1992:

France : 2,4 %

Allemagne : 2,1 %

États-Unis 2,4 %

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3
Q

Croissance dans les années 1990

A

France : 1,8 %

Allemagne : 2,3 %

États-Unis : 3,2 %

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4
Q

Différences explicatives des différences de croissance entre les États-Unis et l’Europe

A

I. Préférence pour le loisir (Blanchard, 2004).

II. En 2005, la population de la zone euro :

  • est supérieure de 5 % à celle des États-Unis ;
  • mais présente un volume d’heures travaillées inférieures de 17 %.
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5
Q

Au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan : remontée des filières et montée en gamme avec ouverture progressive.

Puis suite de ce modèle par la Chine.

A

I. Japon années 1960:

  • croissance supérieure à 10 % ;
  • depuis 1990, jamais > 5 %.

II. Corée du Sud des années 1970 aux années 2000: > 10 % croissance.

III. La Chine suit ce modèle depuis années 1980 :

> 10 % croissance années 1990 et 2000.

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6
Q

Le plan «France Relance»

A

Plan de 100 Md€ lancé en septembre 2020, dont:

  • 30 Md€ en faveur de l’écologie ;
  • 34 Md€ pour la compétitivité de l’économie ;
  • 36 Md€ pour la cohésion du territoire.
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7
Q

Désindexation des salaires

A

I. A. La désindexation des salaires sur les prix est décidée en France en 1983.

B. Auparavant, indexation sur l’inflation de 30 % des salaires du privé et de 100 % des salaires du public.

II. La plupart des pays industrialisés abandonnent l’indexation entre 1982 et 1985.

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8
Q

L’inflation récente

A

I. En France, le taux d’inflation est passé :

  • De 1,6 % en 2021 ;
  • À 5,2 % en 2022.

II. Le pic du taux d’inflation en zone euro s’est produit lorsqu’il a dépassé les 10 % en novembre 2022, en glissement annuel.

B. Il est ensuite redescendu :

  • À 7 % à partir de mars 2023 ;
  • À 2,4 % en novembre 2023.
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9
Q

Normalisation monétaire en Europe

A

I. En septembre 2023, après plusieurs hausses consécutives entamées en juillet 2022, la BCE a porté :

  • Le taux de la facilité de financement (« refi ») à 4,5 % ;
  • Le taux de la facilité de prêt marginal à 4,75 % ;
  • Le taux de dépôt à 4 %, son plus haut niveau depuis la naissance de l’euro.

II. A. En juin 2024, les trois taux d’intérêt ont été réduits à respectivement 4,25 %, 4,50 % et 3,75 %.

B. La BCE prévoyant que l’inflation globale s’établira en moyenne à 2,5 % en 2024, 2,2 % en 2025 et 1,9 % en 2026.

III. La normalisation des taux directeurs devrait avoir atteint son point haut en 2023, tandis que la normalisation du bilan devrait prendre plusieurs années.

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10
Q

Les dépenses publiques récentes en France

A

En 2022, plus de 1536Md€, soit 58,1 % du PIB (Insee).

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11
Q

Particularité de l’évaluation de la dette publique

A

I. La dette publique brute n’élimine pas les doubles comptes des administrations publiques, y compris des consommations intermédiaires, en additionnant transferts publics, investissements publics et intérêts de la dette.

II. Ramaux et Sterdyniak (2017) notent qu’en appliquant cette méthode au privé, les dépenses privées dépasseraient 200 % du PIB.

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12
Q

Importance des transferts monétaires pour les ménages

A

Les transferts monétaires aux ménages représentent 30 % de leur revenu disponible brut.

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13
Q

Les recettes publiques* récentes en France

* Le total des recettes des administrations publiques

A

En 2022 en France (c’est-à-dire ) représentaient 1412Md€, soit 53,5 %, en 2022.

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14
Q

Déficit budgétaire récent en France

A

En 2022, il se situait à 4,7 %, soit 124,0 Md€.

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15
Q

L’évolution de l’endettement des pays avancés sur longue période

A

I. « Grande accumulation » (Eichengreen) au sein des pays avancés, depuis le milieu des années 1970.

II. A. La moyenne de dette publique s’élevait à 96 % du PIB en 2021, tandis que la dette publique et privée au niveau mondial s’élevait à 247 % du PIB mondial (FMI, Global Debt Monitor, 2022).

B. Les causes en sont le ralentissement économique + la désinflation + l’augmentation des dépenses publiques + la financiarisation de l’économie mondiale.

C. Selon Eichengreen, cette mondialisation entraîne une hausse de la part des non-résidents dans la détention de dette – et donc une baisse de son coût – ainsi qu’une extension de sa maturité moyenne – moindre risque de refinancement.

D. Ont provoqué une nouvelle hausse majeure des ratios d’endettement :

  • La Grande récession, suite à la crise financière de 2008 ;
  • Les mesures de soutien à l’économie qui ont accompagné la crise sanitaire de 2020-2021.
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16
Q

Le bouclier tarifaire

A

I. Plafonnement de l’augmentation des prix de détail de l’électricité et du gaz.

II. Il a permis de contenir l’inflation de plus de 3 points entre le T2 de 2021 et le T2 de 2022.

III. A. Le coût de l’ensemble des mesures s’élève à 48,6 Md€ en 2022.

B. Cette augmentation des dépenses liées à la crise énergétique est compensée :

  • Par la dynamique encore favorable du PIB en sortie de crise ;
  • Par le retrait progressif des mesures prises pendant la pandémie ;
  • Par l’inflation, qui affecte le ratio d’endettement (FMI, Fiscal Monitor, 2022).
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17
Q

Les critères définis par le traité de Maastricht

A
  1. Convergence des taux d’inflation (< 1,5 % de la moyenne des trois meilleurs États membres) ;
  2. Déficit < 3 % ;
  3. Dette < 60 % ;
  4. Participation au mécanisme de taux de change sans dévaluation;
  5. Taux d’intérêt de long terme < 2 % des trois États membres présentant la meilleure stabilité des prix.

📚 À l’époque, hausse des taux d’intérêts et ajustements budgétaires face au Deutsche Mark.

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18
Q

Pays avancés lents à se remettre de la crise de 2008.

A

Parmi les pays avancés, le Japon et la zone euro constituent les dernières zones économiques à fermer leur écart de production après la crise.

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19
Q

Réaction de l’Union européenne à la crise de Covid-19

A

I. La clause de suspension générale du PSC est activée en mars 2020.

II. A. Plan de relance commun Next Generation EU de 750 Md€.

B. Les premiers versements ont lieu à l’été 2021.

III. En juillet 2022, la BCE a mis en place le Transmission Protection Instrument (TPI), qui vise à ériger une ligne de défense supplémentaire en cas de difficultés d’un État membre.

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20
Q

Le programme NextGenerationUE

A

I. Il complète d’un montant de 750 Md€ le cadre financier pluriannuel 2021-2027 pour le porter à plus de 1820 Md€ sur la période.

II. Il comprend :

  • 312 Md€ de versements directs;
  • 360 Md€ de prêts aux États membres;
  • Divers instruments : un fonds de 47,5 Md€ pour la politique de cohésion, un fonds pour une transition juste de 10 Md€, etc.

III. A. Les montants sont affectés selon plusieurs critères:

  • 70 % sur la base de critères d’évolution du taux de chômage sur la période 2015-2019, de PIB par habitant, de proportion de population ;
  • 30 % sur la base de la contraction réelle du PIB en 2020 et sur 2020-2021 ;

B. Une partie des fonds a été réallouée vers les objectifs du plan REPowerEU suite à la crise énergétique.

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21
Q

Importance du budget de l’Union européenne

A

I. Le budget européen ne représente qu’un peu plus de 1 % du PIB de la zone euro.

II. Le rapport MacDougall de 1977 préconisait déjà un budget de l’ordre de 7,5 à 10 % du PIB.

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22
Q

Amorce de la crise financière de 2008

A

I. La hausse progressive des taux directeurs de la Réserve fédérale à partir de 2005 précipite les défauts sur les crédits subprimes, souvent variables.

II. A. Le 15 septembre 2008, la banque d’investissement américaine Lehman Brothers, très exposée au risque subprimes, fait faillite.

B. Le 16 septembre, l’assureur AIG est nationalisé par la Fed.

C. Le 19 septembre, le gouvernement américain présente un plan de sauvetage du secteur bancaire (« plan Paulson I »), qui sera rejeté par la Chambre des représentants. Ce rejet amplifie le krach boursier aux États-Unis comme dans le monde.

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23
Q

Incident financier américain récent.

A

Faillites de banques régionales aux États-Unis en mars 2023 (Silicon Valley Bank…).

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24
Q

Crise monétaire argentine

A

Éclatement du currency board du Peso argentin en décembre 2001.

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25
Q

Synergie initiale dans l’ouverture économique internationale

A

S’alimentent mutuellement :

  • le déploiement de l’étalon-or (années 1870) ;
  • la première mondialisation (1870-1914) .
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26
Q

Ordre monétaire international dans l’après-guerre

A

I. En 1944, accords de Bretton Woods. Adoption du Gold Exchange Standard :

  • Toutes les monnaies sont convertibles entre elles et en USD à taux fixe ;
  • Le dollar est convertible en or à 35 USD l’once d’or fin.

II. A. Les États-Unis détiennent alors 3/4 des réserves d’or mondiales.

B. Ils se voient attribuer un droit de veto au FMI et à la BIRD.

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27
Q

Fin des accords de Bretton Woods

A

I. A. Le 15 août 1971, Nixon annonce que les États-Unis suspendent la convertibilité du dollar en or :

Une taxe de 10 % sur les importations est instaurée tant que les partenaires commerciaux des États-Unis n’acceptent pas de réévaluer leur monnaie.

B. En décembre 1971, accord international sur la modification du taux de change:

Le dollar est dévalué de 8 % en moyenne et la taxe supprimée.

II. La Conférence de la Jamaïque de 1976 entérine la fin du système de Bretton Woods et le flottement des monnaies.

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28
Q

Évolution de la part du PIB US dans la part du PIB mondial

A

1960: PIB US = 40 % du PIB mondial

2019: PIB US = 24,4 % du PIB mondial

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29
Q

Rapport volume des changes/volume du commerce mondial

A

Les échanges quotidiens sur le marché des changes représentent désormais 75 fois le volume du commerce mondial.

(BRI)

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30
Q

Les comptes de transactions courantes les plus déséquilibrés

A

En matière de déséquilibres des comptes de transactions courantes :

  • La zone euro constituait au tournant 2020 la première contributrice aux excédents de comptes courants mondiaux, tirée par la balance commerciale excédentaire des biens de l’Allemagne, des Pays-Bas et de l’Italie ;
  • Devant la Chine.

(Eurostat, 2020)

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31
Q

Validité contemporaine du constat de Calvo et Reinhart (2002)

A

Selon le FMI (2021), il est toujours valable aujourd’hui:

  • Les régimes de change fixe avec dollarisation, currency board, régimes fixes et régimes fixes avec bandes de fluctuation concernent au total 60,7 % des pays membres du FMI;
  • Les soft pegs dominent les hard pegs, avec respectivement 48 % et 13 % de l’ensemble;
  • Les régimes flottants ne concernent qu’un tiers des pays membres du FMI.
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32
Q

Place de la Chine dans l’économie internationale

A

Ascension de l’économie chinoise dans le système monétaire international au cours des quatre dernières décennies :

  • Lors de l’annonce officielle des Quatre Modernisations par Deng Xiaoping (1978), la Chine ne pesait que 1,7 % du PIB mondial ;
  • En 2021 : 18,2 % ;
  • La Chine est devenue en 2014 le premier exportateur mondial.
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33
Q

Rôle de la Chine dans le système monétaire international

A

Il reste limité :

  • La capitalisation des marchés d’actions chinois n’atteint que 7,5 % des marchés mondiaux contre 40 % pour les États-Unis: seule une centaine d’entreprises chinoises (Alibaba, Petrochina) sont cotées à la bourse de New York ;
  • La Chine reste une économie en développement, récipiendaire du PIB par habitant américain ;
  • Le renminbi occupe une place limitée sur le plan international, et ne représente que 3 % des réserves officielles de change contre 60 % pour le dollar.

(COFER, T3 2022)

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34
Q

Effets internationaux de la hausse de la facture énergétique

A

La hausse de la facture énergétique conduit à une redistribution inédite des revenus entre pays importateurs et exportateurs:

  • L’excédent courant de l’Arabie saoudite est multiplié par quatre entre 2021 et 2022 (177 Md$, soit 17,2 % du PIB) ;
  • La dégradation des termes de l’échange énergétique en France s’accroît, renforcé par la dépréciation de l’euro (85 Md$ en 2022, soit 3,2 % du PIB) ;
  • Alors que l’ensemble de la zone euro était en situation d’excédent commercial par rapport au reste du monde jusqu’à la mi-2021, elle a été ensuite négative, notamment en raison de la flambée des prix de l’énergie.
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35
Q

Nouveau paradoxe de Triffin

A

Gourinchas, Rey et Sauzet, 2019 envisagent un nouveau paradoxe de Triffin :

  • Doute sur la capacité des États Unis à tenir leur rôle de fournisseur de liquidités au reste du monde, en raison de la valeur de la dette américaine (24350Md$ au T3 2022) ;
  • tandis que part décroissante de l’économie américaine dans l’économie mondiale.

→ Risque de fuite abrupte des actifs liquides en dollars vers des monnaies alternatives.

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36
Q

Taux d’ouverture commerciale de la France

A

Il est de 32 %, ce qui signifie que les 68 % restant de son PIB font l’objet d’un commerce en son sein.

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37
Q

Évolution de la balance commerciale des biens et services française

A

De 2000 à 2020, la balance commerciale des biens et services française est passée :

  • De plusieurs années en excédent : 2000-2005, 1,9 % du PIB en 2002, point le plus haut depuis 20 ans ;
  • À un déficit systématique ensuite : -2,4 % du PIB en 2020, soit le point le plus bas depuis 20 ans.
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38
Q

Valeur des échanges mondiaux

A

I. De 1990 à 2019, ils ont été multipliés par 5,4 .

II. En 2019 :

  • Ils représentaient 24 700 Md$ ;
  • Pour un PIB mondial de 87 700 Md$.
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39
Q

Évolution des flux annuels sortants d’IDE

A

I. Depuis 1990, ils ont été multipliés par 5.

II. En 2019, ils représentaient 1314 Md$.

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40
Q

Les deux mesures de globalisation commerciale

A

I. Les exportationset les ventes des filiales étrangères.

II. Ils représentaient 56 % du PIB en 2019, contre 40 % en 1990.

A VERIFIER

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41
Q

L’évolution de la protection commerciale dans le monde

A

Récentes tensions commerciales, mais tendance de long terme à la diminution de la protection commerciale :

  • En 1930, le droit de douane moyen mondial pondéré par les échanges s’élevait à 20 % ;
  • En 2018, le droit de douane moyen était de 3,3 % aux États-Unis et de 2,4 % dans l’UE.

(BM)

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42
Q

Évolution du commerce intrabranche

A

Le commerce inter-branche* recule de plus en plus devant l’expansion du commerce intra-branche, qui représentait 35 % du total des échanges en 2006, (Fontagné et al., 2006).

  • Logique classique, comme des échanges de drap contre du vin, cf. Ricardo, 1817.
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43
Q

Évolution de la croissance du commerce mondial

A

I. La croissance du commerce mondial connaissait un taux proche de 6 % de 1990 à 2008.

II. A. Elle se situe désormais à une moyenne d’environ 2 %.

B. À l’exception des années 2020 (-5,1 %) et 2021 (+9,4 %).

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44
Q

Évolution récente du commerce mondial

A

I. En 2023, le commerce mondial a connu une contraction de 3 % :

  • soit environ 1 000 milliards de dollars ;
  • par rapport au record de 32 000 milliards de dollars atteint en 2022.

II. Cependant, le secteur des services a fait preuve de résilience :

  • Augmentation de 500 milliards de dollars, soit 8 %, par rapport à l’année précédente ;
  • Tandis que le commerce des marchandises a connu une baisse de 1 300 milliards de dollars, soit 5 %, par rapport à 2022.

(CNUCED, 2024)

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45
Q

Les facteurs conjoncturels ayant récemment contribué à l’atonie du commerce international

A

À partir de 2014-2015 :

  • Ralentissement de la croissance des économies émergentes et reprise inégale dans les pays avancés;
  • Montée des tensions géopolitiques : Ukraine, Moyen Orient;
  • Risques de santé publique : ébola;
  • Fluctuations sur les taux de change : appréciation du dollar de 15 % depuis 2014.
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46
Q

Effets de la concurrence chinoise sur l’emploi américain

A

Les destructions d’emplois imputables à la concurrence chinoise entre 1990 et 2007 représentaient 25 à 50 % du déclin de l’emploi aux US.

(Autor et al, 2013)

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47
Q

Effets de la concurrence internationale sur l’emploi français

A

En France, entre 2001 et 2007 :

  • Perte de 90 000 emplois dans les régions de production manufacturière ;
  • Perte de 190 000 emplois dans les autres secteurs, notamment par la diminution de la demande locale, qui pèse sur le secteur protégé.

(Malgouyres, 2018)

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48
Q

Effet des importations chinoises sur les inégalités salariales

A

I. Près de 70 % des ménages des pays développés, soit 580 M de personnes, ont vu leurs revenus stagner, voire baisser entre 2005 et 2014.

II. Entre 1993 et 2005, moins de 10 millions.

(Mc Kinsey Global Institute, cité par Patrick Artus, Et si les salariés se révoltaient, 2018).

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49
Q

Diversification des économies en zone euro

A

I. La France est le pays le plus diversifié de la zone euro devant l’Autriche et l’Allemagne.

II. Il existe a contrario une forte spécialisation en Finlande, Grèce et Irlande.

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50
Q

Effet de la production du haut de gamme dans les échanges internationaux

A

L’Union européenne représentait 70 % du marché mondial des produits et services haut de gamme, soit 3 % de son PIB en 2011, ce qui a limité l’érosion de ses positions commerciales

(DGT, 2013)

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51
Q

Place des exportations françaises dans le monde

A

II. La France est en 2021 le sixième exportateur mondial de biens et services : aéronautique, chimie, parfums et cosmétiques, agroalimentaire.

II. Elle se situe derrière la Chine, États-Unis, Allemagne, Japon, Royaume-Uni.

(Rapport annuel du commerce extérieur de la France de 2023)

52
Q

Destination des exportations françaises

A

L’Union européenne reste le principal débouché des exportations françaises, avec près de 54 % des exportations de la France.

53
Q

Renouvellement de la problématique de la dégradation des termes de l’échange par l’analyse de la désindustrialisation précoce

A

I. La trajectoire des pays de l’OCDE, qui ont historiquement connu un pic d’emploi manufacturier dans leur emploi total une fois entré dans le « club » des pays avancés, n’est pas reproductible par les pays en développement.

II. L’emploi industriel a décliné lorsqu’il atteignit respectivement :

-13 % en Inde ;

  • 16 % au Brésil ;
  • 20 % au Mexique ;
  • Contre 30 % pour les pays de l’OCDE.

(Rodrik, 2013, 2014)

54
Q

Obstruction des États-Unis

A

I. A. Les États-Unis sont la principale cible des plaintes auprès de l’ORD et critiquent l’activisme judiciaire de l’OA.

B. Ils accusent ce dernier de s’arroger un véritable pouvoir normatif allant au-delà du consentement des États.

II. L’administration Trump a bloqué le renouvellement des juges au sein de l’OA en décembre 2019, rendant impossible l’examen de nouveaux appels.

III. A. Après avoir opposé leur veto à la nomination de la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala en tant que directrice générale en mai 2020, l’administration Biden lui a donné son soutien, permettant sa nomination en février 2021.

B. En revanche, la nomination des juges est toujours bloquée par les États-Unis.

55
Q

Le CETA

A

I. A. Le Comprehensive Economic Trade Agreement est entré provisoirement en vigueur en 2017.

B. S’agissant d’un accord mixte, son entrée pleine en vigueur est conditionnée à sa ratification par les États membres.

II. Une étude indépendante sur le CETA estimait quant à elle un risque de pertes d’emplois proche de 200000 en Europe, dont 45000 en France, ainsi qu’une contraction de l’activité de -0,4 % du PIB jusqu’à 2023.

(Institut Veblen, Le CETA sans œillères, 2016)

56
Q

Le JAFTA

A

I. L’accord avec le Japon (Japan-EU Free Trade Agreement) est entré en vigueur en 2019.

II. Il met l’accent sur le lissage des barrières non tarifaires dans de nombreux secteurs (véhicules, médicaments, textiles, etc.), sur plus de 90 % des échanges bilatéraux.

III. Les opposants à l’accord mettent en avant les gains économiques limités du JEFTA : 0,14 % sur le PIB européen et création de 100000 emplois d’ici 2035.

57
Q

L’accord d’association UE-Mercosur

A

I. Le traité de libre-échange avec le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) a été signé en juin 2019 et porte sur un champ plus restreint que le CETA:

Biens et services, liberté d’établissement, marchés publics et PME.

II. La France s’est opposée à la ratification de l’accord en marge du sommet G7 de Biarritz d’août 2019 en raison du manque de prise en compte des enjeux environnementaux.

58
Q

Les mesures de défense commerciale entre l’UE et le reste du monde

A

I. En 2021, 163 mesures antidumping et compensatoires étaient en vigueur dans l’Union à l’égard de pays tiers.

II. En sens inverse, 177 mesures de défense commerciale affectant les exportations de l’Union européenne avaient été recensées la même année.

59
Q

Approvisionnement de l’Union européenne en terres rares

A

La Chine assure 98 % de l’approvisionnement de l’Union en terres rares.

60
Q

Effet de la résurgence de la souveraineté industrielle

A

L’OCDE (2021) conclut que le PIB mondial serait moins élevé dans le cas d’une modification de l’organisation des chaînes de valeur mondiale trop relocalisées (jusqu’à -5,5 %), tandis que la volatilité du PIB mondial serait augmentée (+ 1%).

61
Q

Importance de l’UE en tant que débouché commercial

A

Le marché de l’Union européennereprésente 448 M d’habitants.

62
Q

Importance de la relance américaine post covid

A

Le montant de l’Inflation Reduction Act de 2022, porté par l’Administration Biden, est de 369 Md$.

63
Q

Part des émissions directes liées au transport de marchandises dans les émissions mondiales de CO2.

A

Les émissions directes liées au transport mondial de marchandises contribuent à hauteur de 7 % aux émissions mondiales de CO2.

64
Q

Dynamique du chômage en France post seconde guerre mondiale

A

I. Jusqu’en 1962, le chômage est résiduel, ne concernant que 200000 personnes. La croissance de la population active le pousse légèrement à la hausse ensuite, mais il n’est toujours que de 3 % en 1974.

II. À partir de la crise économique, le chômage devient persistant: de 5 % en 1979 à 10 % en 1993.

65
Q

Les dispositifs d’activité partielle

A

I. Les dispositifs d’activité partielle réduisent les risques d’un impact de longue durée de la crise sur le taux de chômage via le capital humain. La crise sanitaire a généré un regain d’intérêt à leur égard.

II. A. Dispositif d’activité partielle en France :

  • 70 % du salaire brut pris en charge par les pouvoirs publics jusqu’à hauteur de 4,5 SMIC ;
  • 14,6 M de salariés y ont eu recours entre mars et septembre 2020 ;
  • Coût 20 Md€.

B. 2,35 M d’employés ont été placés en Kurzarbeit en Allemagne, contre 1,4 M en 2009.

66
Q

Tendance récente du chômage dans les économies avancées

A

Tendance à la réduction du taux de chômage dans l’ensemble des économies avancées:

  • Taux de chômage agrégé en zone euro: 6,5 % en juin 2024, contre 4,1 % aux États-Unis, 6,4 % au Canada, 4,4 % au Royaume-Uni ;
  • Différences notables au sein de la zone euro: 5,8 % en Allemagne, 7,5 % en France, 7 % en Italie et 11,5 % en Espagne.
67
Q

État actuel du marché de l’emploi français

A

Outre le taux de chômage au sens du BIT, plusieurs indicateurs connexes montrent la robustesse du marché de l’emploi français:

  • Taux d’emploi des 15-64 ans à 74,5 %, son plus haut taux depuis que l’Insee le mesure (1975) ;
  • Le halo du chômage recouvre 1,9 millions d’individus, soit 4,4 % des 15-64 ans ;
  • Les personnes en situation de sous-emploi parmi les personnes en emploi sont de 4,3 %, soit 1,6 point sous le niveau de 2019.
68
Q

Prévisions concernant le marché de l’emploi français

A

Le chômage risque d’augmenter sur la période 2024-2025 en France. Les prévisions macroéconomiques de la évaluent cette hausse comme portant le taux de chômage à 7,8 %.

(Banque de France, mars 2024)

69
Q

Niveau du SMIC français et comparaison européenne

A

I. A. Le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC) français, porté à 1398 € au 1er janvier 2024, est égal à 66,7 % du salaire médian français dans son dernier montant connu (2091 € en 2022 selon l’Insee), soit le plus haut niveau d’Europe.

B. Les plus bas sont à 60 % en République tchèque et 55 % en Estonie.

II. Cependant, en comparant le coût super-brut (cotisations sociales de l’employeur), le niveau du SMIC français n’est pas si élevé, en raison des politiques d’exonérations de cotisations sociales à ce niveau de salaire.

70
Q

Niveau de l’assurance chômage française

A

L’assurance chômage française pourvoit une allocation relativement longue, de 6 à 24 mois selon la durée de travail antérieure à la situation de chômage, contre 6 mois au Royaume-Uni et 12 mois en Allemagne.

71
Q

Taux de remplacement du chômage

A

I. A. Le taux de remplacement net en début de période en Franceest de 67 % du revenu antérieur, pendant 24 mois, à condition d’avoir travaillé 4 mois sur une période de référence de 28 mois.

B. Il est de 84 % au Danemark et de 54 % au Royaume-Uni.

II. A. Le plafond de remplacement est de 7700 € bruts/mois.

B. Il est de 3 000 € en Allemagne.

C. Au Danemark, arrêt de l’indemnisation après deux refus de travail dont les demandeurs d’emploi sont capables, indépendamment de leur profession antérieure.

72
Q

Taux de chômage structurel en France

A

Le FMI (2016) estimait le taux de chômage structurel français stable autour de 9 % depuis 2004.

Pour autant, les niveaux de taux de chômage atteints en 2020 n’ont pas généré d’effets inflationnistes.

73
Q

La courbe de Beveridge en France

A

Selon la DG Trésor (2023), la courbe de Beveridge en France se déforme et connaît une pentification lorsque le taux de chômage passe au-dessous de 7,5 %:

  • comme le montre l’écart entre le T1 2022 et le T3 2022, une hausse des emplois vacants ne s’accompagne pas à ce niveau d’une diminution du chômage ;
  • Or, cette pentification devrait intervenir à un niveau beaucoup plus faible (3-4 % aux États-Unis, en Allemagne ou au Royaume-Uni), signe de l’inefficacité du marché du travail français.
74
Q

Origine du terme « luddisme »

A

1810: L’anglais Ned Ludd organise une révolte des ouvriers du textile («révolte des Luddites») qui détruisent des machines à tisser qui viennent d’être inventées.

75
Q

Densité de robots

A

I. En 2021, la densité de robots est de :

  • 194/10 000 salariés en France ;
  • 371 robots/10 000 salariés en Allemagne.

II. En 2012, elle était de :

  • 122/10 000 en France ;
  • 260/10 000 en Allemagne.

(Fédération internationale de robotique)

76
Q

Augmentation des métiers peu automatisables

A

I. L’augmentation des emplois peu automatisables s’explique par un recentrage de l’activité humaine sur des tâches nécessitant des interactions sociales, de la réactivité et de l’adaptation.

II. La transformation des métiers explique que l’industrie allemande emploie 800000 salariés en 2015 (autant que dix ans avant, 100000 de plus que vingt ans auparavant) alors qu’elle est la plus robotisée au monde.

III. En France, le développement des caisses automatiques dans la grande distribution française n’a réduit le nombre de caissiers que de 10 % en dix ans.

77
Q

Origine sociale des livreurs

A

24 % des 179000 livreurs en activité au 1er janvier 2022 résident dans un quartier prioritaire de la ville, illustrant en outre une problématique sociale plus vaste.

(Botton, 2022)

78
Q

Encadrement de l’activité des plateformes

A

Création de l’Autorité des relations sociales des plateformes en 2021, qui a organisé les premières élections des représentants des travailleurs indépendants utilisant les services des plateformes de mise en relation en mai 2022.

79
Q

Avancée sociale pour les chauffeurs de VTC

A

I. Un accord fixant à 7,65 € net le revenu minimal par course a été signé en janvier 2023 entre des organisations représentatives des travailleurs indépendants et les organisations représentatives des plateformes des VTC.

II. Il s’agit du premier accord collectif signé dans le secteur. Il a été suivi d’un avenant en décembre 2023 le portant à 9 €.

80
Q
A
81
Q

Estompement de l a frontière entre industrie et services

A

83 % des industries manufacturières installées en France vendent également des services.

(CEPII, 2014)

82
Q

Évolution des coûts salariaux unitaires en zone euro

A

Les coûts salariaux unitaires des pays de la zone euro ont beaucoup augmenté sur vingt ans. Depuis 2000 :

    • 35 % pour la France ;
    • 45 % pour l’Italie.
83
Q

Part de l’industrie manufacturière dans le PIB mondial

A
  • En 1997, 19 % en 1997 ;
  • En 2021, 17 % en 2021.

(DGT, 2014)

84
Q

Part des exportations dans le PIB chinois

A

La Chine est la première exportatrice de biens manufacturés:

  • En 2005 : 32 % ;
  • En 2021 : 27 %.
85
Q

Part des exportations de biens manufacturés dans le PIB européen

A

En 1995 : 23,5 % du PIB ;

En 2015 : 19,5 %.

86
Q

Part des exportations de biens manufacturés dans le PIB états-uniens

A
87
Q

Part de l’emploi industriel en France récemment

A

En France, l’emploi industriel représentait 13 % de la population active en 2020.

88
Q

Évolution de la balance commerciale des produits manufacturés en France

A

En France, la balance commerciale des produits manufacturés (hors énergie, matériel militaire, produits agricoles)a évolué :

  • Début 2000, excédent > 10 Md€ ;
  • Avant la crise Covid, déficit de -35 à -40 Md€ annuels ;
  • En 2020, -57,5 Md€ ;
  • Ensuite, aggravation : en 2023, 98,7 Md€.
89
Q

Parts de marché française et européennes pour les biens au niveau mondial

A

I. La part de marché de la France pour les biens au niveau mondial est passée :

  • En 2020, de 5 % ;
  • En 2023, à 2,7 %, avec une dégradation marquée depuis la crise du Covid-19 ;

II. En Europe, sa part de marché a reculé :

En 2000 : 12 % en 2000 ;

En 2018, 9 % en 2018

B. En contraste, l’Allemagne a consolidé sa position:

  • En 2000 : 22,1 % ;
  • En 2018 : 22,4 %.
90
Q

Composante compétitivité du plan France relance

A

En 2020, le plan France Relance de 100 Md€ consacre 34 Md€ au renforcement de la compétitivité de l’économie française:

  • 20 Md€/an baisse des impôts de production ;
  • Commandes militaires, soutien à l’export (aéronautique) ;
  • Programme d’investissement d’avenir : 11 Md€ sur 5 ans, dont 3,4 Md€ pour les secteurs destinés à la croissance verte.
91
Q

Relation prélèvements obligatoires/croissance en France

A

I. Selon le ratio de sacrifice calculé par la DGT, un Md€ de prélèvements obligatoires supplémentaires a un effet défavorable de 0,05 point sur le PIB et entraîne à terme la suppression de 9000 emplois.

II. Pour obtenir un gain collectif net, il faut que la subvention permette d’augmenter le PIB et l’emploi dans des proportions supérieures à ce sacrifice.

92
Q

Renouveau protectionniste américain

A

I. Face à la crise énergétique et la hausse de l’inflation, l’Administration Biden a choisi de renouer avec une politique industrielle volontariste, avec un biais protectionniste assumé.

II. A. L’Inflation Reduction Act a été adopté en 2022 pour un montant de 369 Md$.

B. Cette politique succède aux hausses de droits de douane à visée défensive mises en place sous la mandature de Trump, qui ont ciblé certains secteurs et la Chine en particulier.

93
Q

Participations publiques de l’État

A

Selon le rapport d’activité de l’Agence des participations de l’État (APE) de 2022-2023, le portefeuille de l’État :

  • Concerne 85 entités (Areva, SNCF, RATP, La Poste, ADP) ;
  • Regroupe 1,66 M de salariés pour les 20 plus importantes d’entre elles ;
  • A rapporté 2,2 Md€ de dividendes en 2022.
94
Q

Le dispositif de chômage partiel français

A

I. Le dispositif de chômage partiel adapté à la situation de crise de 2008, a été mis en place pour éviter les effets d’hystérèse liés à des sorties de l’emploi et s’est avéré efficace (DGT, Chômage partiel, 2012).

II. Son efficacité a été renforcée en 2020 face au choc sanitaire.

95
Q

Stratégie d’investissements en France

A

Identification de dix marchés prioritaires nécessitant une concentration des moyens publics français à l’horizon 2030, regroupés autour de quatre enjeux sociétaux:

  • Répondre au défi d’une alimentation saine et durable ;
  • La santé et le bien-être ;
  • Répondre au défi de la protection de l’environnement et de la transition énergétique ;
  • Répondre au défi de la souveraineté dans le numérique.

II. Le marché de l’hydrogène pourrait par exemple bénéficier d’une croissance annuelle moyenne au niveau mondial de 100 % entre 2018 et 2030.

Faire de la France une économie de rupture technologique, Rapport publié par un collège d’experts en 2020

96
Q

France 2030

A

I. Le plan d’investissement « France 2030 », doté de 54 Md€ déployés sur 5 ans, répond pour partie aux attentes du rapport de 2020 Faire de la France une économie de rupture technologique (2020), intégrant le quatrième programme d’investissement d’avenir (le premier ayant été lancé en 2010) d’un montant de 20 Md€.

II. Il est axé autour de trois catégories d’objectifs :

  • «mieux produire» : par exemple, 1 Md€ pour des réacteurs nucléaires innovants, 5 Md€ pour la décarbonation de l’énergie ;
  • «mieux vivre» : par exemple 2,3 Md€ pour la production de biomédicaments, 1,5 Md€ pour une alimentation saine et durable ;
  • «mieux comprendre» : par exemple, 1,5 Md€ pour la R&D dans le domaine spatial.

III. Après 8,4 Md€ investis la première année, l’enjeu demeure son déploiement complet avec un suivi efficace.

97
Q

Exemple de protection européenne contre la concurrence déloyale

A

I. Réforme des instruments de défense commerciale (IDC) par l’accord européen de décembre 2017.

II. L’enjeu devient d’utiliser ces IDC de manière plus stratégique et plus rapide :

  • Dans le cas de l’exportation des surcapacités subventionnées d’acier chinois vers l’Union, la Commission est intervenue avec retard et a porté les droits de douane à des niveaux compris entre 20 et 50 % ;
  • Tandis que les États-Unis portaient leurs propres droits de douane à 500 %.
98
Q

La robotisation de l’économie française

A

I. L’économie française connaît un faible niveau de robotisation :

Une densité par rapport au nombre de salariés deux fois inférieure à celle de l’industrie allemande.

II. A. Le parc de machines est également nettement plus ancien que celui de l’Allemagne, avec une moyenne d’âge supérieure de 10 ans.

B. La France est dépassée par l’Espagne au sein de l’Union.

99
Q

Les prélèvements obligatoires en France

A

Les prélèvements obligatoires constituent la majorité des recettes publiques, mais pas la totalité. Ainsi, en 2021 :

  • Les prélèvements obligatoires représentent 44,5 % du PIB (1108 Md€) ;
  • Contre 52,8 % pour les recettes publiques.

(Insee, 2022)

100
Q

Ventilation des produits des prélèvements obligatoires en France

A

L’État et les organismes divers d’administration centrale (ODAC) ne sont pas la seule catégorie d’administrations publiques bénéficiaires de prélèvements obligatoires:

  • Ils reçoivent 29,5 % (326,9 Md€) des recettes fiscales ;
  • Les administrations de Sécurité sociale (ASSO) en reçoivent 55,3 % (612,7 Md€) ;
  • Les administrations publiques locales (APUL) 14,7 % (162,9 Md€) ;
  • L’UE 0,5 % (5,5 Md€).

(A revoir)

101
Q

Cotisations sociales : comparaison France/Danemark

A

I. En 2021 :

  • Danemark: cotisations sociales = 0,06 % du PIB ;
  • En France, elles représentent 32,7 % du PIB.

II. Le Danemark a fait le choix de financer les dépenses publiques de protection sociale à travers l’impôt, contrairement à la France.

102
Q

Dynamique de la propriété publique dans le monde

A

I. La valorisation du patrimoine public a décliné depuis 40 ans, même en Chine où il représentait 70 % du patrimoine national en 1978, contre 35 % aujourd’hui.

II. D’après KPMG (2014), entre 1988 et 2014, les recettes de privatisations au niveau mondial totalisaient près de 3000Md$.

103
Q

Évolution du taux moyen de TVA dans l’Union européenne.

A

Le taux moyen de TVA dans l’UE-28 est passé de 19,5 % en 2000 à 21,5 % en 2016.

104
Q

Évolution du taux d’IS

A

I. Le taux d’IS a tendance à décliner au niveau mondial, indifféremment du niveau de développement des pays.

II. Le FMI (2019) s’est récemment inquiété de leur diminution au niveau mondial sans égard au niveau de développement des pays.

III. A. L’institution y voit le signe d’une compétition fiscale internationale.

B. La réforme fiscale américaine (US Tax Cuts and Jobs Act) de 2018 s’inscrit dans ce contexte et réduit le taux d’IS de 35 % à 21 %. Ce taux reste plus élevé que dans de nombreux pays avancés et paradis fiscaux. L’Administration Biden prévoyait dans son budget 2023 de ramener le taux d’IS à 28 %.

105
Q

Réforme mondiale de la fiscalité des entreprises

A

I. En 2021, près de 140 pays du cadre inclusif OCDE/G20 sur l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (BEPS) sont parvenus à un accord historique sur la réforme de la fiscalité internationale.

II. Les États membres de l’Union ont alors arrêté un accord de principe, débouchant sur la directive (UE) du Conseil du 14 décembre 2022 visant à assurer un niveau minimum d’imposition mondial pour les groupes d’entreprises multinationales et les groupes nationaux de grande envergure dans l’Union.

III. Un taux à l’IS minimal de 15 % doit être mis en place dans toute l’Union européenne pour une première application à partir de l’exercice 2024.

106
Q

Les tranches d’imposition de l’IR en France

A

En France, pour 2024, l’art. 197 du code général des impôts fixe le barème suivant:

  • Aucun impôt jusqu’à 11 294 €;
  • 11 % pour la fraction suivante inférieure ou égale à 28 797 € ;
  • 30 % pour la fraction suivante inférieure ou égale à 82 341 € ;
  • 41 % pour la fraction suivante inférieure ou égale à 177 106 € ;
  • 45 % au-delà de 177 106 €.

📚 En 1983, il y avait quatorze tranches et un taux maximal de 65 %.

107
Q

Évolution de la pauvreté mondiale

A

I. Les inégalités mondiales de revenus ont diminué, à cette échelle, du fait de l’émergence de certaines économies, notamment asiatiques.

II. Par exemple, la croissance de la Chine a été > 10 %/an entre 1980 et 2010.

III. Le PIB/hab a été multiplié par 9 depuis 25 ans, ce qui a permis à 745 M de personnes de sortir de la pauvreté.

108
Q

Exemple de persistance de la pauvreté mondiale

A

Certains pays restent à l’écart de la dynamique mondiale de réduction des inégalités:

La croissance du PIB/tête en Afrique subsaharienne n’a été que de 0,9 % en moyenne entre 1960 et 2010.

109
Q

Les bénéficiaires de l’évolution de la répartition des richesses mondiales

A

Selon la courbe éléphant de Branko Milanovic (2012), deux groupes mondiaux ont particulièrement vu leurs revenus augmenter entre 1988 et 2008:

  • Les 30e à 70e centiles de revenus ;
  • Les 1 % les plus riches.
110
Q

Origine de la TVA

A

I. Création de la TVA par Maurice Lauré en 1954.

II. Il s’agissait de mettre fin aux distorsions de la taxe à la production, payée en proportion de leur CA, et après déduction des taxes sur les achats de matières premières, système pénalisant les entreprises utilisant des machines.

111
Q

Justification de la subvention publique

A

Si une externalité est positive, la puissance publique peut la subventionner :

Exemple du crédit impôt recherche créé par Jean-Pierre Chevènement, ministre de la recherche et de l’industrie, en 1983.

112
Q

La réduction des inégalités en France

A

En intégrant :

  • Du côté des prélèvements, la TVA et les droits d’accise ;
  • Les transferts sociaux en nature individualisable – santé, éducation – des prestations ;

→ On aboutit à un écart de 1 à 13 entre les déciles, avec un ratio ramené à 7 après prise en compte des transferts monétaires, dont les retraites, puis à 3, une fois prise en compte des transferts en nature.

Insee, Réduction des inégalités: la redistribution est deux fois plus ample en intégrant les services publics, 2021

113
Q

Régularisation de fraudeurs fiscaux

A

I. La circulaire « Cazeneuve » de 2013 a créé le service de traitement des déclarations fiscales rectificatives (STDR) pour les contribuables détenant des avoirs non déclarés à l’étranger :

En échange de régulariser leurs relations avec l’administration fiscale, ces contribuables paient 15 % de majoration et 1,5 % d’amende ; le double pour les fraudeurs « actifs ».

II. D’après la Cour des comptes (2017), les résultats ont été supérieurs aux attentes, avec 32 Md€ d’avoirs régularisés et 8 Md€ de recettes encaissées entre 2014 et 2017.

114
Q

Réforme de la fiscalité mondiale

A

I. L’accord OCDE/G20 de 2021 sur l’imposition mondiale des sociétés rassemble 140 pays et s’inscrit dans la continuité de l’action 1 du projet BEPS sur les principales difficultés posées par l’économie numérique pour l’application des règles fiscales internationales existantes.

II. A. Le Pilier Un de l’accord prévoit que les entreprises multinationales dont le chiffre d’affaires mondial dépasse 20 Md€ et dont la rentabilité est supérieure à 10 % verront 25 % des bénéfices au-delà du seuil de 10 % réattribués aux juridictions du marché.

B. Le Pilier Deux détermine un taux minimal d’IS de 15 % pour les multinationales dont le chiffre d’affaires annuel dépasse 750 M€.

115
Q

La fiscalité de l’épargne française

A

I. Le capital financier des Français d’élevait à 4500 Md€ en 2017.

II. France Stratégie constate, dans une étude des 54 niches fiscales et sociales, d’un montant de 11,3 Md€, que l’imposition de l’épargne n’est pas optimale compte tenu des défis du financement de l’économie.

III. L’organisme propose l’objectif de mieux flécher cette épargne vers le financement de long terme de l’économie (France Stratégie, Mettre la fiscalité de l’épargne au service d’une croissance durable, 2017).

116
Q

Le Product Market Regulation

A

I. Indicateur synthétique de l’OCDE pour mesurer le niveau de réglementation des marchés de produits :

Le Product Market Regulation (PMR), fondé d’une part sur les distorsions liées à l’intervention étatique et d’autre part sur celles liées aux barrières à l’entrée. La note va de 0 à 6.

II. Dans la dernière version de l’étude, en 2018 :

  • Pays OCDE = 1,4 ;
  • Non-OCDE = 2,3 ;

→ Les pays avancés ont des marchés de biens et services moins régulés que ceux des pays émergents.

117
Q

Failles de la lutte contre les abus de position dominante

A

I. A. Bien souvent, les sanctions interviennent trop tard, une fois que l’abus de position dominante a réduit durablement la concurrence sur le marché.

B. Cet écart entre le temps des affaires et le délai de traitement des cas de concurrence provient de la complexité des travaux de modélisation, et se trouve renforcé par l’émergence du numérique.

II. Par exemple, l’amende de 4,3 Md€ infligée à Google en 2018 concerne des pratiques datant de 2011 et qui lui ont permis de dépasser 80 % de la part du marché mondial des smartphones au moment de l’amende (IGF, 2019).

118
Q

Évolution récente du prix de gros de l’électricité

A

Sur fond de guerre en Ukraine, le prix « spot » sur le marché de gros de l’électricité est passé :

  • D’un alignement sur un coût marginal de centrale de pointe fossile de l’ordre de 50 €/MWh début 2021 ;
  • À un alignement sur un coût marginal de centrale de pointe supérieur à 220 €/MWh en mars 2022.
119
Q

Réalisation d’un cygne vert

A

Selon le Sixth Assessment Report (mars 2023) du Groupement d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), en l’état des politiques en place :

Le réchauffement global s’établirait entre 2,4 °C et 3,5 °C à l’horizon 2100, rendant de facto certaines régions inhabitables et entraînant des conséquences économiques (« cygne vert »).

120
Q

Le coût de l’inaction face au réchauffement climatique

A

Le coût de l’inaction face au réchauffement climatique se situe dans une fourchette de 3,6 % à 30 % du PIB mondial à l’horizon 2100.

DGT, Effets économiques du changement climatique, 2022

121
Q

Contributions nationales aux émissions de gaz à effet de serre

A

I. Trois pays représentent plus de 50 % des émissions de gaz à effet de serre selon les données du GIEC:

  1. La Chine : 29,7 % ;
  2. Les États-Unis : 14,4 % ;
  3. L’Inde : 6,8 %.

II. A. L’UE représente 9,6 % des émissions.

B. La France 0,9 %.

122
Q

Rapport lutte contre le changement climatique/croissance

A

Pour le GIEC :

  • L’effet sur l’activité serait compris entre -4,2 % et -1,3 % à l’horizon 2050 ;
  • Selon que les politiques de transition visent à limiter le changement climatique à +2 °C ou +1,5 °C.

→ Consensus en faveur d’une transition coûteuse à court et moyen terme.

123
Q

Contribution des pays développés à l’aide à la lutte contre le réchauffement climatique

A

Les investissements verts des pays développés vers les pays en développement atteignaient 83,3 Md$ en 2020.

⚠️ Les pays développés peinent à atteindre l’objectif de 100 Md$.

(OCDE, 2022)

124
Q

Évolution du plan NextGenerationEU

A

Le plan NextGenerationEU s’est fondu dans le pacte vert européen :

  • 30 % des dépenses se voient fixer un objectif climatique en ligne avec l’accord de Paris pour le climat ;
  • Le plan européen face à la crise sanitaire sera remboursé par les ressources propres de l’Union européenne ;
  • Les ressources propres pourraient provenir de nouvelles ressources « vertes », dont celles issues du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF) ou de la réforme du système d’échange européen de quotas d’émission de l’UE (SEQE).
125
Q

« Fit for 55 »

A

Le paquet législatif « fit for 55 » proposé par la Commission en juillet 2021 contient diverses mesures réglementaires sectorielles :

  • Transports ;
  • Énergie ;
  • Construction de bâtiments ;
  • Matière de sobriété énergétique : réduction de la consommation finale d’énergie au niveau de l’UE de 36 % d’ici 2030).
126
Q

Fiscalité environnementale française

A

I. En France, en 2019, la fiscalité environnementale représentait 2,3 % du PIB (56 Md€ de recettes), contre 3,9 % au Danemark et 3,5 % en Italie.

II. Elle se compose à 83 % de taxes dont l’assiette repose sur les consommations d’énergie, dont :

  • 67 % pour la taxe intérieure de consommation des produits énergétiques – TICPE (30 Md€), et la Contribution au service public de l’électricité – CSPE ;
  • Le deuxième poste relève de la fiscalité des transports (12 % des recettes) ;
  • Le dernier poste principal est celui de la taxe sur les pollutions émises (4 %), dont la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).