Barfety - Deck A Flashcards
Taux de croissance après la Seconde guerre mondiale
1950-1973 :
- France : 5,1 % ;
- Allemagne : 5,9 % ;
- États-Unis : 3,7 %.
Banque mondiale
Taux de croissance après la fin des Trente glorieuses
1973-1992 :
- France : 2,4 % ;
- Allemagne : 2,1 % ;
- États-Unis : 2,4 %.
Banque mondiale
Taux de croissance dans les années 1990
- France : 1,8 % ;
- Allemagne : 2,3 % ;
- États-Unis : 3,2 %.
Banque mondiale
Différences explicatives des différences de croissance entre les États-Unis et l’Europe
En 2005, la population de la zone euro, par rapport à celle des États-Unis :
- Est supérieure de 5 % ;
- Mais présente un volume d’heures travaillées inférieures de 17 %.
📚 Préférence pour le loisir (Blanchard, 2004).
Remontée des filières et montée en gamme avec ouverture progressive en Asie
I. Au Japon :
- Dans les années 1960, croissance supérieure à 10 % ;
- Depuis 1990, jamais supérieure à 5 %.
II. À Taïwan** :
- Dans les années 1960 et 1970, taux de croissance annuel moyen supérieur à 10 % ;
- Jusqu’en 2000, supérieur à 5 %.
III. En Corée du Sud :
Des années 1970 aux années 2000, plus de 10 % de croissance annuelle.**
IV. La Chine :
- Suit ce modèle depuis les années 1980 ;
- A connu un taux de croissance annuelle de plus de 10 % dans les années 1990 et 2000.
Le plan « France Relance »
Plan de 100 Md€ lancé en septembre 2020, dont:
- 30 Md€ en faveur de l’écologie ;
- 34 Md€ pour la compétitivité de l’économie ;
- 36 Md€ pour la cohésion du territoire.
Désindexation des salaires
I. A. La désindexation des salaires sur les prix est décidée en France en 1983.
B. Auparavant, indexation sur l’inflation de 30 % des salaires du privé et de 100 % des salaires du public.
II. La plupart des pays industrialisés abandonnent l’indexation entre 1982 et 1985.
L’inflation récente
I. En France, le taux d’inflation a suivi l’évolution suivante (Insee) :
- 1,6 % en 2021 ;
- 5,2 % en 2022 ;
- 3,7 % en décembre 2023 ;
- 1,2 % en septembre 2024.
II. A. En zone euro, le pic du taux d’inflation s’est produit lorsqu’il a dépassé les 10 % en novembre 2022, en glissement annuel.
B. Il est ensuite redescendu (Eurostat) :
- 6,9 % en mars 2023 ;
- 2,9 % en décembre 2023 ;
- 1,8 % en septembre 2024.
La normalisation monétaire en Europe
I. A. Après plusieurs hausses consécutives entamées en juillet 2022…
B. …En septembre 2023, la BCE a porté au plus haut niveau depuis la naissance de l’euro :
- Le taux de la facilité de refinancement (« refi ») à 4,5 % ;
- Le taux de la facilité de prêt marginal à 4,75 % ;
- Le taux de dépôt à 4 %.
II. A. En juin 2024, les trois taux d’intérêt ont été réduits à respectivement :
- 4,25 % ;
- 4,50 % ;
- 3,75 %.
B. En décembre 2024, après plusieurs baisses, les taux sont respectivement portés à :
- 3,15 % ;
- 3,40 %;
- 3,00 % ;
- Par ailleurs, la BCE justifie cette décision par la prévision d’une stabilisation autour de son objectif de 2 % d’inflation annuelle, la lenteur de la reprise économique et les plus faibles créations d’emploi par les entreprises.
III. A. La taille du bilan consolidé de l’eurosystème, qui comprend les actifs et passifs des banques centrales nationales des pays de la zone euro et de la BCE vis-à-vis des tiers :
- A atteint en juin 2022 un pic de 8 800 Md€ ;
- Fin 2023, s’élevait à 6 935 Md€.
C. La normalisation du bilan devrait prendre plusieurs années.
Particularité de l’évaluation de la dette publique
I. La dette publique brute n’élimine pas :
- Les doubles comptes des administrations publiques, y compris certaines consommations intermédiaires ;
- En additionnant transferts publics, investissements publics et intérêts de la dette.
II. En appliquant cette méthode au privé, les dépenses privées dépasseraient 200 % du PIB.
Ramaux et Sterdyniak, 2017
Importance des transferts monétaires pour les ménages
Pour les ménages ordinaires de métropole en 2003 :
- Les revenus d’activité (salaires, traitements et bénéfices bruts des entrepreneurs individuels), constituent 93 % de leur revenu disponible brut, qui inclut, par convention en comptabilité nationale, les cotisations sociales ;
- Les transferts monétaires (prestations vieillesse, prestations chômage, indemnités journalières pour maladie, prestations familiales et minima sociaux) représentent 30 % de leur revenu disponible.
Insee, Accardo et al., 2009
Le PIB français
En 2023 :
- Il s’établissait à 2 822,5 Md€ ;
- En volume, il a donc augmenté de 0,9 % ;
- Après une croissance de 2,6 % en 2022, elle-même expliquée par un fort effet d’acquis fin 2021 (2,4 %), tandis que tout au long de l’année 2022, la croissance avait été faible.
Insee, 2024
Les dépenses publiques récentes en France
En 2023 :
- 1 608 Md€, soit 57,0 % du PIB ;
- Après 61,7 % en 2020, 59,5 % en 2021 et 58,4 % en 2022.
Insee, 2024
Les recettes publiques* récentes en France
* Le total des recettes des administrations publiques
En 2023 :
- Les recette publiques s’établissaient à 1 454 Md€, soit 51,5 % ;
- Dont des prélèvements obligatoires s’établissant à 1280 Md€, soit 43,2 %.
Insee, 2024
Le besoin de financement des administrations publiques en France
En 2023 :
- 153,9 Md€, soit -5,5 % du PIB ;
- Après -8,9 % en 2020, -6,6 % en 2021 et -4,7 % en 2022.
Insee, 2024
L’évolution de l’endettement des pays avancés sur longue période
I. A. La « Grande accumulation » (Eichengreen, 2018) désigne l’augmentation de la dette publique au sein des pays avancés, depuis le milieu des années 1970.
B. Les causes en sont :
- Le ralentissement économique ;
- La désinflation ;
- L’augmentation des dépenses publiques ;
- La financiarisation de l’économie mondiale.
C. Selon Eichengreen, cette mondialisation entraîne :
- Une hausse de la part des non-résidents dans la détention de dette : donc une baisse de son coût ;
- Une extension de sa maturité moyenne : moindre risque de refinancement.
II. A. Ont provoqué une nouvelle hausse majeure des ratios d’endettement :
- La Grande récession, suite à la crise financière de 2008 ;
- Les mesures de soutien à l’économie qui ont accompagné la crise sanitaire de 2020-2021.
B. En 2023 (FMI, Global Debt Monitor, 2024) :
- La dette globale (publique et privée) au niveau mondial s’élevait à 250 mille Md$, soit une baisse de 1 point, à 237 % du PIB mondial ;
- La moyenne de dette publique s’élevait à 98 mille Md$, soit une hausse de 2 points, à 94 % du PIB mondial.
Le bouclier tarifaire
I. Plafonnement de l’augmentation des prix de détail de l’électricité et du gaz, qui a permis, sur la période 2022-2023 :
- De contenir l’inflation de 2,2 point ;
- De soutenir la croissance de 0,3 point de pourcentage ;
- Pour un coût global de 60 Md€.
II. Le bouclier tarifaire a permis de mieux soutenir le pouvoir d’achat des ménages qu’une indexation complète des salaires sur l’inflation, ou que des transferts aux ménages.
III. A. Cependant, les effets positifs du bouclier tarifaire sont contingents au caractère temporaire du choc des prix de l’énergie.
B. Désormais, son maintien contribue à une hausse de l’inflation, pour un coût important pour les finances publiques.
BCE, Bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie en France : quel bilan ?, 2024
Les critères définis par le traité de Maastricht
- Convergence des taux d’inflation : < 1,5 % de la moyenne des trois meilleurs États membres ;
- Déficit public < 3 % ;
- Dette publique < 60 % ;
- Participation au mécanisme de taux de change sans dévaluation ;
- Taux d’intérêt de long terme < 2 % des trois États membres présentant la meilleure stabilité des prix.
📚 À l’époque, hausse des taux d’intérêts et ajustements budgétaires face au Deutsche Mark.
Pays avancés lents à se remettre de la crise de 2008
Parmi les pays avancés, constituent les dernières zones économiques à fermer leur écart de production après la crise :
- Le Japon ;
- La zone euro .
Réaction de l’Union européenne à la crise de Covid-19
I. La clause de suspension générale du PSC est activée en mars 2020.
II. Plan de relance commun adopté par le Conseil européen en juillet 2020, Next Generation EU de 750 Md€ :
Les premiers versements ont lieu à l’été 2021.
III. A. Mise en place par la BCE, en mars 2020 du Pandemic Emergency Purchase Programme (PEPP) :
Programmes d’achats de titres dans l’ensemble des pays de la zone euro, en fonction de la clé de répartition du capital de l’Eurosystème : par exemple, la Banque de France possède 16,6 % du capital de la BCE.
B. En juillet 2022, la BCE a mis en place le Transmission Protection Instrument (TPI) :
- Il vise à ériger une ligne d’achats de titres financiers, notamment des obligations publiques et privées, en cas de difficultés d’un État membre ;
- Au contraire du PEPP, il est émis sous conditions et limité aux pays connaissant une détérioration de leurs conditions de financement.
Le programme NextGenerationEU
I. Il complète, par l’émission de dettes communes, d’un montant initial de 750 Md€, le cadre financier pluriannuel 2021-2027 pour le porter à plus de 1820 Md€ sur la période.
II. Il comprend :
- 312 Md€ de versements directs;
- 360 Md€ de prêts aux États membres;
- Divers instruments : un fonds de 47,5 Md€ pour la politique de cohésion, un fonds pour une transition juste de 10 Md€, etc.
III. A. Les montants sont affectés selon plusieurs critères:
- 70 % sur la base de critères : notamment la proportion de population dans l’UE, le PIB par habitant, l’évolution du taux de chômage sur la période 2015-2019 ;
- 30 % sur la base de la contraction réelle du PIB en 2020 et 2021.
B. Une partie des fonds a été réallouée vers les objectifs du plan REPowerEU suite à la crise énergétique.
Importance du budget de l’Union européenne
I. Le budget européen ne représente qu’un peu plus de 1 % du PIB de la zone euro.
II. Loin du rapport MacDougall de 1977, qui préconisait déjà un budget de l’ordre de :
- Au minimum de 5 à 7 % du PIB ;
- De 7,5 à 10 % du PIB en incluant la défense.
Amorce de la crise financière de 2008
I. À partir de 2005 :
La hausse progressive des taux directeurs de la Réserve fédérale précipite les défauts sur les crédits subprimes, souvent variables.
II. A. Le 15 septembre 2008 :
La banque d’investissement américaine Lehman Brothers, très exposée au risque subprimes, fait faillite.
B. Le 16 septembre :
L’assureur AIG est nationalisé par la Fed.
C. Le 19 septembre :
- Le gouvernement américain présente un plan de sauvetage du secteur bancaire, le « plan Paulson I », qui sera rejeté par la Chambre des représentants ;
- Ce rejet amplifie le krach boursier aux États-Unis comme dans le monde.
Incident financier américain récent
I. Faillites de trois banques régionales aux États-Unis en mars 2023, dont la Silicon Valley Bank (SVB).
II. Le passif des banques était constitué à plus de 90 % de dépôts non garantis, qui étaient essentiellement utilisés pour l’émission de prêts à long terme (> 10 ans).
III. La faillite s’est produite après un phénomène classique de bank run :
- 25 % en un jour pour la SVB ;
- Par effet de mimétisme pour les deux autres.
Crise monétaire argentine
Avec le gel des dépôts bancaires, l’éclatement du currency board du Peso argentin (1 dollar en réserve à la banque centrale pour 1 peso en circulation), et le défaut souverain en décembre 2001 :
- L’inflation, inférieure à 1 % annuel à la fin des années 1990 passe à 25 % en 2002 ;
- En 2002, le peso se déprécie de 75 % face au dollar.
Synergie initiale dans l’ouverture économique internationale
S’alimentent mutuellement :
- Le déploiement de l’étalon-or dans les années 1870 ;
- La première mondialisation (1870-1914) .
Ordre monétaire international dans l’après-guerre
I. En 1944, avec les accords de Bretton Woods, adoption du Gold Exchange Standard :
- Toutes les monnaies sont convertibles entre elles et en USD à taux fixe ;
- Le dollar est convertible en or à 35 USD l’once d’or fin.
II. A. Les États-Unis détiennent alors 3/4 des réserves d’or mondiales.
B. Ils se voient attribuer un droit de veto au FMI et à la BIRD.
Fin des accords de Bretton Woods
I. A. Le 15 août 1971, Nixon annonce que les États-Unis :
- suspendent la convertibilité du dollar en or :
- Instaurent une taxe de 10 % sur les importations tant que les partenaires commerciaux des États-Unis n’acceptent pas de réévaluer leur monnaie.
B. En décembre 1971, accord international sur la modification du taux de change :
- Le dollar est dévalué de 8 % en moyenne ;
- La taxe est supprimée.
II. La Conférence de la Jamaïque de janvier 1976 entérine :
- La fin du système de Bretton Woods ;
- Le flottement des monnaies.
Évolution de la part du PIB US dans la part du PIB mondial
- En 1960 : PIB US = 40 % du PIB mondial ;
- En 2019 : PIB US = 24,4 % du PIB mondial ;
- En 2023 : PIB US = 25,9 % du PIB mondial.
Les comptes de transactions courantes les plus déséquilibrés
En matière de déséquilibres des comptes de transactions courantes :
- L’Union européenne est la première contributrice aux excédents de comptes courants mondiaux, tirée par la balance commerciale excédentaire des biens de l’Allemagne, des Pays-Bas et de l’Italie : pour la zone euro, 260 Md€ (1,8 % du PIB de la zone) en 2023, après un déficit de 82 Md€ (0,6 % du PIB de la zone)
en 2022 ; - Devant la Chine, avec 246 Md$ ;
- Les États-Unis sont très déficitaires : -152 Md$.
Examen de la validité contemporaine du constat de Calvo et Reinhart (2002)
Il est toujours valable aujourd’hui :
- Les régimes d’ancrages des devises avec dollarisation, currency board, régime de change fixe et régime de change fixe avec bandes de fluctuation, concernent au total 61 % des pays membres du FMI ;
- Les ancrages souples (soft pegs) dominent les ancrages durs (hard pegs) : respectivement 48 % et 13 % de l’ensemble des régimes de change ;
- Les régimes flottants ne concernent qu’un tiers des pays membres du FMI.
FMI, 2021
Place de la Chine dans l’économie internationale
Ascension de l’économie chinoise dans l’économie internationale au cours des quatre dernières décennies :
- Lors de l’annonce officielle des « Quatre Modernisations » par Deng Xiaoping (1978), la Chine ne pesait que 1,7 % du PIB mondial ;
- En 2023 : 17,8 % du PIB mondial ;
- La Chine est devenue en 2014 le premier exportateur mondial.
Rôle de la Chine dans le système monétaire international
Il reste limité :
- La Chine reste une économie en développement, récipiendaire du PIB par habitant américain ;
- La capitalisation des marchés d’actions chinois n’atteint que 7,5 % de celle des marchés mondiaux contre 40 % pour les États-Unis : seulement une centaine d’entreprises chinoises (Alibaba, Petrochina) sont cotées à la bourse de New York ;
- Le renminbi occupe une place limitée sur le plan international, et ne représente que 3 % des réserves officielles de change contre près de 60 % pour le dollar.
FMI, COFER, T3 2022
Effets internationaux de la hausse de la facture énergétique
La hausse de la facture énergétique a conduit à une redistribution inédite des revenus entre pays importateurs et exportateurs :
- L’excédent courant de l’Arabie saoudite est multiplié par quatre entre 2021 et 2022 : en 2022, 177 Md$, soit 17,2 % du PIB ;
- La dégradation des termes de l’échange énergétique en France s’accroît, renforcé par la dépréciation de l’euro (CEPII, 2024) : en 2022, le solde de l’échange énergétique est de -53 Md€, tandis qu’en 2023, la baisse du prix de l’énergie conduit à la réduction du déficit de la balance courante (solde énergétique de -26 Md€) ;
- Alors que l’ensemble de la zone euro était en situation d’excédent commercial par rapport au reste du monde jusqu’en 2021, elle a été négative durant l’épisode de flambée des prix de l’énergie : déficit de 82 Md€ (0,6 % du PIB de la zone) en 2022.
Nouveau paradoxe de Triffin
Hypothèse d’un nouveau paradoxe de Triffin, avec le doute sur la capacité des États-Unis à tenir leur rôle de fournisseur de liquidités au reste du monde, provenant cette fois du constat de la divergence entre :
- La hausse constante de la dette américaine ;
- La part décroissante de l’économie américaine dans l’économie mondiale.
→ Risque de fuite potentiellement abrupte des actifs liquides en dollars vers des monnaies alternatives.
📚 La dette des États-Unis s’élevait à 34 000 Md$ fin 2023, soit 124,2 % de son PIB.
⚠️ Cependant, trajectoire différente de la part de l’économie américaine dans l’économie mondiale depuis 2020 :
En 2023, le PIB des États-Unis s’élevait à 27 360 Md$, soit 25,9 % du PIB mondial.
Gourinchas, Rey et Sauzet, 2019
Les États-Unis dans le commerce mondial
Entre 2014 et 2023, le taux d’ouverture américain est passé :
- De 31 % du PIB ;
- À moins de 25 %.
La France dans le commerce mondial
En 2023 :
Le taux d’ouverture de la France est de 35,2 %.
📚 Ceci signifie que les 64,8 % restant font l’objet d’un commerce en son sein.
Évolution de la balance commerciale française des biens et services
De 2000 à 2024, la balance commerciale française des biens et services est passée :
- De plusieurs années en excédent : 2000-2005, jusqu’à 1,9 % du PIB en 2002, point le plus haut depuis 25 ans ;
- À un déficit systématique ensuite : en 2022, déficit commercial record de 163,6 Md€ (7 % du PIB), point le plus bas depuis 25 ans, en raison notamment de la hausse des prix de l’énergie.
Valeur des échanges mondiaux
I. De 1990 à 2019, ils ont été multipliés par 5,4 .
II. En 2019 :
- Ils représentaient 24 700 Md$ ;
- Pour un PIB mondial de 87 700 Md$ ;
- Soit 28,2 % du PIB mondial.
III. En 2023 (OMC, 2024) :
- Ils représentaient 30 500 Md$ ;
- Pour un PIB mondial de 105 500 Md$ ;
- Soit 28,9 % du PIB mondial ;
- En léger recul de -1,1 % en volume par rapport à 2022 ;
- La part des marchandises y représentait 75,3 % des échanges (en contraction par rapport à 2022), et celle des services, 24,7 % (légère croissance, plus résiliente).
Évolution de la croissance du commerce mondial
I. La croissance du commerce mondial connaissait un taux annuel proche de 6 % de 1990 à 2008.
II. A. Elle se situe désormais à une moyenne d’environ 2 %.
B. À l’exception des années :
- 2020 : -5,1 % ;
- 2021 : +9,4 %.
Évolution du commerce intrabranche
Le commerce inter-branche* recule de plus en plus devant l’expansion du commerce intra-branche**, qui représentait 35 % du total des échanges en 2006.
* Le commerce croisé de produits issus de secteurs différents, dans la logique de l’économie classique, comme dans l’exemple des échanges de drap anglais contre du vin portugais (Ricardo, 1817).
** Les échanges internationaux de produits ou services issus d’un même secteur
Fontagné et al., 2006
Évolution des flux annuels sortants mondiaux d’IDE
I. Depuis le milieu des années 1980, ils ont connu une croissance considérable, une multiplication par 5 jusqu’à la fin des années 2010.
II. Cependant :
- Ils sont en reflux depuis ;
- Pour s’établir en 2023 à environ 1 300 Md$.
Les deux mesures du niveau de globalisation commerciale, avec l’exemple de la France
I. Les exportations. Ainsi, en 2023 :
- Les exportations ont légèrement augmenté à 708,1 Md€ ;
- Les importations diminuent à 609,4 Md€ ;
- Le solde commercial de la France augmente à −98,7 Md€.
II. Les acquisitions de filiales étrangères. Ainsi, en 2023 :
- Le flux des investissements directs français à l’étranger s’élève à 67,2 Md€ ;
- Contre un flux des investissements directs étrangers en France s’élevant à 39,1 Md€ ;
- Le solde net s’établit à 28,0 Md€.
Insee, 2024
L’évolution de la protection commerciale dans le monde
Récentes tensions commerciales, mais tendance de long terme à la diminution de la protection commerciale :
- Durant la Grande Dépression des années 1930, le droit de douane moyen mondial pondéré des échanges est passé de 10 % à 20 % environ (Banque de France, 2018) ;
- En 2019, les pays développés appliquent des droits de douane plus faibles (2,5 %) que les pays en développement (PED, 6,2 %), eux-mêmes moins protégés que les pays les moins avancés (PMA, 9 % - CEPII, 2022) ;
- En 2021, le droit de douane moyen était de 1,0 % aux États-Unis et de 1,3 % dans l’Union européenne (données BM).
Les facteurs conjoncturels ayant récemment contribué à l’atonie du commerce international
À partir de 2014-2015 :
- Ralentissement de la croissance des économies émergentes et reprise inégale dans les pays avancés ;
- Montée des tensions géopolitiques : Ukraine, Moyen-Orient ;
- Risques de santé publique : ébola en Afrique de l’Ouest entre 2013 et 2016, pandémie en 2020 ;
- Fluctuations sur les taux de change : appréciation du dollar à partir de 2014.
Effets de la concurrence chinoise sur l’emploi américain
Aux États-Unis, les destructions d’emplois imputables à la concurrence chinoise entre 1990 et 2007 :
Y étaient responsables de 25 à 50 % du déclin de l’emploi sur cette période.
Autor et al., 2013
Effets de la concurrence chinoise sur l’emploi français
Entre 2001 et 2007, sont dus à la concurrence chinoise :
- La perte de 90 000 emplois dans la production manufacturière ;
- La perte de 190 000 emplois dans les autres secteurs des régions manufacturières, notamment par la diminution de la demande locale, qui pèse sur le secteur protégé.
Malgouyres, 2018
Effet de la concurrence chinoise sur les inégalités salariales
Ont vu leurs revenus stagner, voire baisser :
- 580 M de personnes, soit près de 70 % des ménages des pays développés, entre 2005 et 2014 ;
- Contre moins de 10 M entre 1993 et 2005.
(Mc Kinsey Global Institute, cité par Patrick Artus, Et si les salariés se révoltaient, 2018).
Diversification des économies en zone euro
I. La France est le pays le plus diversifié de la zone euro, devant l’Autriche et l’Allemagne.
II. Il existe a contrario une forte spécialisation en Finlande (industrie et high tech), Grèce (tourisme et marine marchande) et Irlande (services, notamment financiers, et agroalimentaire).
Effet de la production du haut de gamme dans les échanges internationaux
L’Union européenne représentait en 2011 :
- 70 % de la production mondiale de produits et services hauts de gamme, soit 3 % de son PIB ;
- Plus de 75 % du marché mondial des exportations de produits et services haut de gamme, ce qui a limité l’érosion de ses positions commerciales.
DGT, 2013