Semaine 4 Flashcards
Établis un portrait du Canada.
Près de 38M d’habitants (2021)
- 40M d’habitants prévus d’ici 2025
- Concentration urbaine
Croissance continue depuis la confédération
Depuis 25 ans…
- Environ 200 000 nouveaux arrivants par année
- 300 000 par an depuis 5 ans
- Impacts de la pandémie
Toronto, Montréal et Vancouver = 33% de la population canadienne
Société pluraliste (années 1960)
- Immigration européenne
- Immigration en provenance de partout dans le monde
Quelles sont les caractéristiques de l’écoumène canadien?
Écoumène : Territoire habité
Concentration près de la frontière américaine
- Proximité des terres agricoles
- Liens économiques étroits avec les États-Unis
Changement du centre de gravité démographique
- Croissance plus rapide
Nord territorial peu ou pas habité
- Moins de 1% de la population s’y trouve
Impacts potentiels des changements climatiques
- Peuplement plus au nord ?
Illustre la densité de la population au Canada.
Densité canadienne : 3,6 h/km2 - 4,2 h/km2 (2021)
- Seules deux régions se trouvent sous cette moyenne : Nord territorial et l’Ouest canadien
2e plus grande superficie, très faible densité
- Australie et Mongolie = plus bas
- États-Unis = 32 h/km2
Pourquoi est-ce aussi bas ?
- Nord territorial peu ou pas habité
En considérant uniquement les terres arables
- Taux se rapprochant de celui des États-Unis
Variations s’expliquent par les facteurs qui influencent les établissements humains
- Agriculture (capacité)
- Industrialisation
Nord territorial éprouve des lacunes dans les deux cas
Quelles sont les zones de peuplement au Canada?
- Zone densément peuplée (21,6 millions d’habitants – 60% de la population)
- Axe Québec-Windsor
- Concentration d’industries et les meilleures terres agricoles
- Villes : Toronto, Montréal, Ottawa-Gatineau, Québec, Hamilton, Oshawa, London, Windsor - Zone modérément peuplée (14 millions d’habitants – 39% de la population)
- Se situe à la limite où l’agriculture devient impossible
- Villes : Vancouver, Calgary, Edmonton, Winnipeg, Halifax - Zone peu peuplée (un peu moins de 400 000 habitants – 1% de la population)
- Forêt boréale
- Villes administratives ou de services
- Villes : Fort McMurray (ville-ressource), Whitehorse, Yellowknife
- Fort McMurray = 82 000 habitants avant l’incendie, maintenant 75 000 habitants - Peuplements isolés (Moins de 100 000 habitants)
- Villes-ressources, réserves autochtones, centres administratifs
- Villes : Labrador City, Iqaluit
Décris la distribution de la population.
Colombie-Britannique et l’Ouest canadien sont les régions qui connaissent la plus forte croissance (2001 à 2016)
Ontario perd du rythme, mais ça ne signifie pas qu’elle ne connaît pas une croissance
La croissance du Nord territorial est significative
Le Québec et l’Atlantique sont les régions où la croissance est la plus lente
Mais attention…
Décris la croissance démographique au Canada.
2 facteurs déterminants
- Accroissement naturel
- Immigration (bilan migratoire)
Accroissement naturel : Différence entre le taux de natalité et de mortalité
- Taux brut de natalité : nombre de naissances par 1 000 habitants (annuellement)
- 2019 : 10,1 ‰
- Taux brut de mortalité : nombre de décès par 1 000 habitant (annuellement)
- 2019 : 7,7 ‰
- Taux d’accroissement : la différence entre la natalité et la mortalité
- 2019 : 2,4 ‰ (0,24%) – 0,1% en 2021
- Positif lorsque la natalité est supérieure à la mortalité
- Négatif lorsque la mortalité est supérieure à la natalité
Jusqu’en 1986, la croissance démographique était due à l’accroissement naturel
- Depuis, c’est l’immigration qui explique la croissance
Théorie de la transition démographique ne considère pas les flux migratoires
Paradoxe de la situation actuelle
- Taux de natalité augmente
- Nombre de femmes dans leur période reproductive = plus important
- Taux de fécondité diminue
- Moins d’enfants par femme
Indice synthétique de fécondité : Nombre de naissances vivantes par 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans (annuellement)
- Plus précis que le taux brut de natalité parce qu’il prend uniquement en compte les femmes susceptibles de porter des enfants (groupe d’âge)
On peut observer la période « Début post-industrielle» au Canada
Quelle est la théorie de la transition démogaphique?
- Pré-industrielle tardive (traditionnelle)
- Haut taux de natalité et de mortalité
- Accroissement naturel presque nul
- Mortalité peut venir jouer - Début de l’industrielle
- Taux de mortalité en forte baisse
- Accroissement naturel très élevé - Industrielle tardive
- Taux de natalité en forte baisse
- Accroissement élevé, mais en déclin - Début post-industrielle
- Bas taux de natalité et de mortalité
- Accroissement naturel limité ou absent (stabilité) - Post-industrielle tardive
- Taux de natalité neutre ou négatif
- Population en déclin
Population urbaine suit cette tendance
Semaine 4 diapo 9 pour le graphique.
Décris la démographie au Canada.
Population active en déclin
Cas du Québec
- Population vieillissante
- Moins de jeunes qu’ailleurs au Canada
Taux de remplacement de la population
- Nombre de filles suffisant afin d’assurer le remplacement de la population actuelle
- Seuil est établi à 2.1 naissances
- Selon l’assomption qu’en moyenne, chaque femme devrait avoir une fille et un garçon
- 1961 : Taux de fécondité = 3,8
- 2019 : Taux de fécondité = 1,47 (1,40 : 2020)
- Sous le taux depuis la fin des années 1960
Prédictions basées sur les données du passé
- Risque d’erreur
- Baby boom (Pyramide des âges)
- Pandémies, guerres
Quel est le lien entre les générations et les technologies?
Influence sur les modes de vie
Technologies = mesure du changement
- Adaptation plus facile pour certaines générations
Baby Boomers : télévision
- Né entre 1946 et 1964
Génération X : ordinateur
- Né entre 1965 et 1980
Génération Y (Milléniaux) : démocratisation de l’Internet
- Né entre 1981 et 1996
Génération Z : toutes les technologies sont là depuis le début (à portée de main, Wi Fi)
- Né entre 1997 et 2012
Quels sont les impacts de l’immigration?
Impacts de l’immigration
- Compte pour le 2/3 de la croissance démographique du Canada
- Augmente la diversité du pays
Les taux pourraient diminuer pour deux raisons
- Pandémie de COVID-19
- Détérioration des relations géopolitiques (notamment avec la Chine)
Immigrants étaient longtemps des Européens et des Américains
- Règlement sur l’immigration (1967)
- Système de points (compétences)
- Plutôt que le pays d’origine
- Immigrants en provenance de l’Asie sont maintenant plus nombreux que ceux d’Europe
Provenance des 1,2m immigrants entre 2011 et 2016
- Philippines (188 805)
- Inde (147 190)
- Chine (129 020)
- Iran (42 070)
- Pakistan (41 480)
- États-Unis (33 060)
- Syrie (29 945)
- Royaume-Uni (24 445)
- France (24 155)
- Corée du Sud (21 710)
Répartition selon les provinces
- 39% - Ontario (Toronto -30%)
- 26% - Ouest canadien (Calgary – 8%, Edmonton – 7%)
- 18% - Québec (Montréal (15%)
- 15% - Colombie-Britannique (Vancouver 12%)
- 2% - Atlantique
- Moins de 1% - Nord territorial
Font souvent partie de familles nombreuses ou fondent des familles nombreuses à leur arrivée
- Génération suivante tend à avoir un indice synthétique de fécondité qui se rapproche de la moyenne nationale
- Impact sur une génération seulement
Quel est le lien entre l’immigration et la technologie?
Pénurie de main-d’œuvre au Canada et au États-Unis dans le milieu des technologies
Plusieurs Canadiens quittaient pour les États-Unis pendant un certain temps
- Salaires et innovations
Tendance s’est arrêtée aux alentours de 2017
- Canada a maintenant des pôles technologiques
- Modification des règles pour immigrer aux États-Unis
- Ouverture du Canada
Stratégie en matière de compétences mondiales
- Processus accéléré d’immigration pour les candidats hautement qualifiés
- Deux semaines ou moins
- 12 000 personnes ont immigré sous ce programme en 2018
Décris le recensement 2021 en bref.
Canada connaît la croissance démographique la plus forte du G7 (5,2%) (2016-2021) - 7e dans le G20
Taux d’accroissement naturel est passé de 0,3% (2016) à 0,1% en 2021 (plus bas niveau)
- Ne devrait pas devenir négatif au cours des 50 prochaines années (autres pays du G7…)
- Vieillissement de la population et baisse de la fécondité
Immigration demeure majeure
- Hausse de 1,8m d’habitants entre 2016-2021 (4/5 = immigration)
Portrait par régions
Croissance des Maritimes = plus rapide depuis 1970 (+4,7%)
- Nouvelle-Écosse = 5 recensements consécutifs sous 1%
- Raisons : nombre record + conditions socioéconomiques
- 33 à 50% quittent vers une autre province après 5 ans
Croissance a ralenti dans les Prairies (+4,6%)
Croissance au Québec et en Ontario
Québec : recul du poids démographique (11e recensement consécutif)
- Malgré une croissance plus rapide que la période précédente
C-B = franchit les 5M et seule province de l’ouest à dépasser la moyenne nationale (migrations internationales + interprovinciales)
Alberta : premier recul interprovincial depuis 1986-1991
- Prix du pétrole, chômage
Terre-Neuve-et-Labrador = recul
Yukon = croissance de 12,1%
Prévision 2060 : 55,2m d’habitants ?
Quels sont les impacts de la COVID-19?
2020 : croissance la plus basse depuis 1916 (%), 1945 (nb)
- Croissance démographique de 0,4% (149 461) (2019 = +1,5% : 575 038)
- Ontario = plus basse croissance depuis 1917, en C.-B. = 1874 (0,4%)
- Croissance négative à Terre-Neuve-et-Labrador (-0,6%)
- Croissance nulle en Saskatchewan et dans les Territoires du Nord-Ouest (0%)
Nombre de décès record
- 2020 : 309 893 décès (5,1% = COVID) – 1/20 décès
- É-U = 11,2% - France = 9,7% - Royaume-Uni = 12,3%
Nombre de décès est demeuré inférieur aux naissances (372 727)
- Accroissement naturel = niveau le plus bas depuis 1922
Hausse des décès contribue à la faible croissance, mais pas comme la migration internationale
- Depuis 2016 = 75% de la croissance démographique (85,7% en 2019)
- 58% en 2020
- 50% moins d’immigrants au Canada en 2020 (plus faible nombre depuis 1998)
Décris les migrations interprovinciales?
Certaines provinces connaissent toujours des gains
D’autres sont étroitement influencées par les boom
- Pétrole, mines, administration publique
Quel est le lien entre l’immigration et les villes?
Très longtemps, immigrants s’établissaient près des centres
- Proximité des usines (emplois)
- S’établissaient plus loin lorsque leur situation financière s’améliorait
Aujourd’hui, c’est plus diverse
- Certains continuent de s’établir près du centre
- Plusieurs s’établissent directement en banlieues
- Brossard, Richmond, Surrey
- Montréal : demeurent sur l’île, mais hors de la Ville de Montréal
Établissement auprès des membres de la communauté déjà installés (diaspora)
- Plusieurs craignent les ghettos (concentration)
- Les ghettos ethniques n’existent pas au Canada (pas sous la définition américaine)
- Ça ne signifie pas qu’il n’y a pas que la discrimination ou le racisme ne sont pas en jeu
- Il y a toutefois des enclaves ethniques (désir de vivre près de leur communauté)
Relations transnationales
- Envoi d’argent dans les communautés d’origine
- «Astronaute»
Que peut-on dire par rapport aux inégalités sociales et aux quartiers ethniques?
Discrimination et racisme présents dans les villes canadiennes
- Profilage, accès au logement, vandalisme et crimes haineux
Reconnaissance des formations et des diplômes (expérience)
- Cul-de-sac économique (selon le contexte)
Concentration dans les quartiers où les logements sont moins chers
- Souvent mal connectés = occasions d’emploi
Très souvent, la deuxième génération se dirigeait hors de la ville ou du quartier
- Exemple des Grecs, des Italiens
Que peut-on dire de la population urbaine?
Avant la Première Guerre mondiale = population essentiellement rurale
En 2020 : 70% de la population vit dans une région métropolitaine de recensement (RMR)
- « Territoire formé d’une ou de plusieurs municipalités voisines les unes des autres qui sont situées autour d’un noyau. »
- Doit compter au moins 100 000 habitants
- Noyau doit compter au moins 50 000 habitants
De 2006 à 2019 : 90% des 4M de nouveaux habitants se trouvent dans les villes
- Toronto = augmentation de 1,4m entre 2006 et 2019
- Création d’une ville de 1,4m serait la 7e plus grande ville canadienne
6 RMR = plus de 1 millions d’habitants
- Toronto, Montréal, Vancouver, Calgary, Edmonton et Ottawa-Gatineau
Quelles sont les facteurs de croissance urbaine contemporaine?
- Arrivée d’immigrants dans les villes
- Résidents des régions à faible croissance se relocalisent dans les grandes villes
- Croissance des populations autochtones dans les villes (surtout dans l’ouest)
Facteurs attrayants de la ville
- Concentration d’entreprises, donc d’emplois
- Accessibilité aux infrastructures/activités
- À la pointe des innovations technologiques et de l’accumulation du capital
Vitalité/prospérité des villes est déterminée par :
- Créativité des entreprises
- Communautés universitaires
- Toronto, Montréal, Vancouver, Ottawa-Gatineau
- A longtemps été basée sur le secteur manufacturier
Quels sont les problèmes et enjeux contemporains?
Prix du marché immobilier
- Hors de portée de plusieurs Milléniaux dans les six principales villes canadiennes
- Et des générations subséquentes…
Étalement urbain
- Force des investissements dans les périphéries
- Autonomie limitée (perception des taxes)
- Impôts foncier = seule réelle source de revenus
- Difficile pour les centres-villes (attractivité)
- Commerces (centre commerciaux)
- Congestion routière
Solutions pour rendre les centres-villes plus attrayants
- Accès aux piétons et aux vélos
- Densification résidentielle
- Parcs urbains
- Transports collectifs rapides
- Rails : Montréal, Toronto, Vancouver
- Métros ne sont pas accessibles pour les villes moyennes
Souligne la différences entre les centres-villes et les banlieues.
Banlieues
- Accommode la société orientée vers l’utilisation de la voiture (à son apogée ?)
- Occasionne des coûts aux villes/provinces
- Routes (construction et entretien), écoles, casernes d’incendie (équipement), parcs, transports collectifs, eau potable, égouts, équipements
- Conséquences environnementales : empiètement sur les terres agricoles, destruction des milieux humides, dépendance à l’automobile (GES)
Centres-villes
- Menacé par l’exode des commerces
- Enjeu des stationnements
- Centres deviennent attirants pour les Milléniaux – Pourquoi ?
- Raisons pratiques : prix des unités d’habitation, voyagement plus simple
- Raisons sociales : toute l’action s’y déroule (événements)
- Impact sociologique de la vie au centre-ville
- Limitation de la taille des familles (impact sur le taux de fécondité)
- Quel avenir avec la pandémie ?
- Ottawa, Gatineau, Montréal
Que veut-on dire lorsque l’on parle de population vieillissante?
Situation inconnue à venir : plus d’aînés que de jeunes
- Coûts pour les retraites
- Coûts pour les soins de santé
En 2021 : 18% de la population est composée d’aînés
- Accélération prévue jusqu’en 2031
- Tous les Boomers auront 65 ans ou plus (compteront pour 20% de la population)
Situation s’accorde avec la théorie de la transition démographique
3 facteurs qui expliquent le vieillissement de la population
- Augmentation de l’espérance de vie
- Déclin du taux de fécondité
- Baby Boomers atteignent l’âge de la retraite
Quelles sont les implications d’une population vieillissante?
- Changement de structure
- Diminution de la proportion des enfants (0-14 ans)
- Diminution de la proportion de la population active (15-64 ans)
- Augmentation de la proportion de la population de 65 ans et plus - Espérance de vie accrue
- Coûts économiques – dépenses (SRG, pensions, médicaments, soins)
- Assumés (en grande partie) par la population active
- Santé accapare déjà près de 40% des budgets provinciaux
- En 2018… Les soins de santé :
- Coût moyen : 2 700$/an (général)
- Coût moyen par aîné : 12 000$/an - Rapport de dépendance démographique global
- Rapport des individus de la population inactive qui dépendent de la population active
- Nombre de personnes dépendantes (à charge) par tranche de 100 travailleurs
- Considère les 0 à 15 ans (parfois 19 ans)
- Considère les 65 ans et plus
- Constant depuis plusieurs années
- 60 personnes à charge pour 100 travailleurs
- D’ici 2056 : 84 personnes à charge pour 100 travailleurs
- 50 aînés parmi les 84
- Génération « sandwich »
- Espérance de vie en hausse
- Couples ont leurs enfants plus tardivement
Décris le rôle des populations autochtones dans la population.
Entre 1931 et 2016 = multipliée par 15
- Près de 2 000 000 d’habitants
- Croissance de 9,4% entre 2016 et 2021
- Croissance de 42,5% entre 2006 et 2016
1951 : constituaient moins de 2% de la population canadienne (5% aujourd’hui)
Premières Nations (1 048 405) - Métis (624 220) - Inuits (70 540)
Comment expliquer cette croissance
1. Taux de natalité élevé
2. Mobilité (soins de santé)
3. Évolution de l’autodéclaration
- Influence de la mobilité ethnique
- Plus à l’aise de déclarer un ancêtre, de s’identifier
- Autochtone vs non-autochtone
- Réponses différentes selon les recensements
- En 1986 : nouvelle question au sujet de l’identité (affiliation)
Augmentation significative dans les milieux urbains
- Croissance de 12,5% dans les grands centres (entre 2016 et 2021)
80% des Autochtones habitent dans 3 régions
- Ouest canadien – 39%
- Ontario – 22%
- Colombie-Britannique – 16%
En 2021 : 44,3% habitent dans des grands centres urbains
En 2016 : 51,8% habitent dans des régions métropolitaines d’au moins 30 000 habitants
- De 2006 à 2016 = croissance de 59,7%
Dans 7 RMR (population a doublé)
- St. John’s (+237,3%), Halifax (+199%), Moncton (+197,9%), Québec, Saguenay, Sherbrooke, Barrie
- Croissance plus lente à Regina (26,4%)
- Augmente plus rapidement que la population non autochtone
Croissance entre 2016 et 2021
- Winnipeg = +9,4%
- Edmonton = +15%
- Toronto = -3,6%
- Montréal : + 32,4%
Dans les grands centres urbains
Premières Nations : 40,1%
Métis : 55,4%
Inuits : 15,3%
- Ottawa-Gatineau, Edmonton et Montréal = plus de 1000 Inuits
Pourquoi peut-on dire que la culture canadienne est changeante?
Autochtones, Français et Anglais ont forgé les premières traditions
Multiculturalisme est venu après les années 1960
Langue constitue un facteur clé dans la formation d’une culture
- Anglais dominant dans la majorité du pays sauf au Québec (Nouveau-Brunswick)
Diversité souvent vue comme l’acceptation et le respect des différences culturelles
Racisme a été et est encore présent dans la société canadienne
- Croyance de la supériorité de la culture britannique
- Chinese Head Tax (1885)
- Pensionnats autochtones
- Règlement sur le voyage continu (voyage direct)
- Emprisonnement de Japonais
- Refus d’entrée aux Juifs (avant la Seconde Guerre mondiale)
- Islamophobie
- Black Lives Matter
Que peut-on dire de la nature dynamique de la culture?
Culture = toujours en évolution
Culture canadienne a évolué rapidement
- Vagues d’immigration ont apporté :
- Traditions, langues, coutumes, religions
- Représentent des défis et des occasions d’enrichissement
4 valeurs fondamentales
1. Gouvernement basé sur le parlementarisme britannique (institutions et le droit)
2. Deux langues officielles
- Inclusion des francophones, mais pas les autres langues
- Inuktitut = langue officielle au Nunavut
3. Peuples autochtones ont des droits spéciaux issus de différents traités
- Toujours en évolution
4. Constitution canadienne
- Charte canadienne des droits et libertés
- Traditions et lois
Qu’est-ce qu’un groupe ethnique au Canada?
Groupe ethnique : Membres d’une population qui partage une culture distincte d’autres groupes
- Valeurs, langue, religion
Être membre d’un groupe ethnique n’est pas exclusif
- Un individu peut aussi adhérer à la culture canadienne
- Groupes ethniques
- Identification personnelle/collective
- Moyen de mesurer la diversité
Répartition des groupes ethniques (simple)
- Canadien : 6,4m
- Chinois : 1,4m
- Anglais : 1,1m
- Indien de l’Est : 1,1m
- Français : 1m
Minorités visibles (énumérées pour la première fois en 1981)
- Entre 1981 et 2016 : 11,2% à 22,3%
- 30% des personnes issues des minorités visibles = nés au Canada
Quelle est la place des langues au Canada?
Rôle des langues comme force de cohésion au Canada/Québec
En 2021, près de 2% des Canadiens disaient ne pas parler le français ou l’anglais
- Très souvent des immigrants récents (première génération ou des parents)
- Langues : punjabi, mandarin et espagnol
- Où sont-ils?
- Ontario : 50%
- Colombie-Britannique : 18%
- Ouest canadien : 18%
- Atlantique et Nord territorial : moins de 1%
Recensement 2021 en bref:
Langue maternelle - français (2016-2021)
- Québec : 77,1% à 74,8%
- Canada : 20,6% à 19,6%
Nombre absolu augmente, la proportion diminue
12,7% des Canadiens parlent une autre langue que le français ou l’anglais à la maison (7,7% en 1991) – Hausse de 16% entre 2016 et 2021
Mandarin et pendjabi sont les langues les plus parlées après les langues officielles
Bilinguisme
- Québec : 44,5% à 46,4%
- Canada : 9,8% à 9,5%
- Nouveau-Brunswick : 34% (maintien)
- 47,6% des francophones sont bilingues (9% des anglophones, 11,5% des allophones)
- Gatineau : 65% de la population bilingue – Montréal 56%
189 000 personnes ont déclaré une langue maternelle autochtone (45 600 au Québec)
Que peut-on dire des religions au Canada?
Canada est séculier (laïque)
- Religion n’est pas (plus) présente dans l’administration du pays
- Religion demeure très importante (surtout chez les non-Chrétiens)
Christianisme (67% - 23m) et l’agnosticisme (24% - 7,9m) dominaient en 2011
- Pas de question au sujet de la religion dans le recensement de 2016
Religions en progression depuis 2001
Islam (1,1m)
- Hindouïsme (498 000)
- Sikhisme (454 965)
- Bouddhisme (366 800)
Nombre d’individus sans religion est passé de 4,9m à 7,9m entre 2001 et 2016
En 1971 : 90% de Chrétiens – 5% sans religion
En 2011 : 67% de Chrétiens (continue de croître, mais la proportion diminue)
Que peut-on dire du multiculturalisme au Canada?
Pierre angulaire de la politique sociale du Canada
Émergence peu après l’adoption du la Commission sur le bilinguisme et le biculturalisme (1970)
Financement d’organismes ethniques
Multiculturalisme est l’opposé de l’ethnocentrisme
- Ethnocentrisme : défendre et garder un groupe ethnique uni
- Multiculturalisme : tentative d’élargir les perspectives et les interactions avec les groupes hors du sien
Pas un résultat parfait (tolérance et respect)
- Conflits entre Autochtones et Européens
- Conflits entre Anglais et Français (compromis)
Multiculturalisme n’a pas le même écho partout au Canada
- Villes vs Campagnes (Toronto vs Timmins)
- Certains évènements se déroulent surtout en ville (Parade de la Fierté)