Semaine 11 Flashcards
Qu’est-ce que la dématérialisation?
Solutions vertes = dématérialisation et tertiarisation
- Plusieurs produits de la consommation ne sont pas dématérialisables
– Alimentation, bâtiments, transports
Immatériel repose sur du matériel
- Appareils électroniques
- Internet
- Ordinateur portable contient près de 20 métaux différents
- Téléphone cellulaire contient près de 60 métaux différents
- Difficile à recycler
– Miniaturisation a tendance à rendre le recyclage plus difficile
- Câblage, cuivre = 55t de minerai pour produire 1t de cuivre en 1930
– 125t de minerai pour produire 1t de cuivre aujourd’hui
GES du secteur numérique serait supérieur au secteur de l’aviation depuis 2010
- Google possède 100 000 serveurs sur un seul site (11,5 terrains de football)
– Même puissance électrique qu’une ville de 100 000 habitants en France
– 400 000 litres de carburant (en cas de panne)
Données conservées = achat en ligne vs achat en magasin
Que peut-on dire de l’empreinte écologique des villes?
« L’étendue spatiale théorique de la surface de la Terre nécessaire pour soutenir un individu, un groupe, un système, une organisation; un indice d’impact environnemental » (Traduction libre, Robbins et al., 2022)
« La superficie des écosystèmes terrestres et aquatiques nécessaire, de façon continue, pour produire les bioressources que la population consomme et assimiler ses déchets (dioxyde de carbone) quelque soit l’endroit sur Terre où se trouve la terre / l’eau » (Traduction libre, Moos, Vinodrai et Walker, 2022)
Humanité vit au-dessus des moyens de la Terre depuis un moment
- 1,7 Gha par personne = part égale planétaire
- Canada = 6-7 (diminution de 72% pour le Canada)
- Il faudrait 3 autres planètes pour que les standards américains soient reproduits sur toute la planète
Échange entre urbains et ruraux = essentiels pour les urbains
Empreinte écologique des villes est difficile à mesurer
- Données locales sont moins abondantes qu’à l’échelle nationale (exportations, importations)
Empreinte des villes riches est souvent 2 à 3 fois la superficie politique
- Toronto 292 fois - Vancouver 390 fois
- Tokyo = 138 600 000 gha (26% de la population), mais la capacité biologique du pays est de 76 200 000 gha
Histoire des villes est très courte
1. Agriculture de masse
- Remplace la mentalité de la nature qui offre ce qu’elle peut
- Manipulation de paysages entiers (selon le modèle humain)
2. Urbanité
- Éloigne la population des conséquences de leur mode de vie sur les écosystèmes
- Mène à l’oubli (volontaire ou non) des conséquences du consumérisme
- Écosystèmes demeurent la base du mode de vie humain
Ville est rarement vu comme un écosystème, mais elle en est un, bien qu’atypique (territoire urbain est une fraction d’un écosystème)
D’autres voient l’urbanisation comme la transcendance de l’être humain
Grandes villes grugent beaucoup de terres arables
- Que se passera-t-il lorsque les importations seront plus difficiles ?
Scénario d’un réchauffement de 2,6°C = catastrophiques
- Pourrait déstabiliser l’ordre géopolitique (protéger ou acquérir ce qu’ils ont besoins)
Scénarios d’un réchauffement de 4°C
Société techno-industrielle est basée sur la science
- Agissements de plusieurs secteurs ne le montrent pas
- Beaucoup de confiance mise sur les technologies
Augmentation de l’efficacité a tendance à mener à :
- Hausse des revenus et à une baisse des coûts
- Donc à alimenter la consommation
Des solutions existent…
Que peut-on dire des villes canadiennes?
Pôles économiques historiques (Montréal et Toronto)
Toronto prend le dessus dans les années 1980
Facteurs économiques et démographiques (plus importants)
- Déménagement de plusieurs sièges sociaux (1970) – Sun Life
- Filiales américaines s’installaient en Ontario (66% vs 16% en 1936)
- Croissance économique (Auto Pact)
- Conditions des usines montréalaises (demandaient souvent beaucoup de rénovations)
Facteurs politiques
- Élection du PQ (risque de séparation)
Toronto
- Cœur culturel, démographique, économique
- Tour du CN est la 3e plus haute au monde (tour)
- Beaucoup de sièges sociaux
- Plusieurs universités/collèges
- Sports professionnels (LNH, NBA, MLB, MLS)
– Réseaux
- Villes de quartiers
– Toronto’s Pacific Mall (plus grand centre commercial chinois en Amérique du Nord)
Montréal
- Cœur démographique, industriel, commercial et culturel du Québec
- Spécialisation dans l’intelligence artificielle
- 4e ville francophone au monde
- Majorité des anglophones et allophones y vivent
- Accueille la majorité des immigrants récents
- Bilinguisme en hausse à Montréal
- Historiquement riche, pauvre en infrastructures
- Universités francophones et anglophones
Vancouver
- Majorité de la population mondiale = côtes du Pacifique
– Port de Vancouver = 65G$ par année
- Marché immobilier le moins accessible au monde après Hong Kong et Sydney
– A mené plusieurs résidents hors de la ville
- Maison moyenne coûte 11 fois plus que le salaire moyen d’une famille
- Taxe de 15% sur les investissements étrangers
- Taxe sur les lots vacants
- Nation Squamish a proposé de construire des logements locatifs sous le pont Burrard
Halifax
- Port international
– Difficile de faire compétition avec New York
- Chantiers navals
- Centre administratif provincial
Calgary
- Plusieurs sièges sociaux (pétrole)
– British Petroleum, Imperial Oil, Shell Canada, Suncor, Trans Canada
- Canadian Pacific Railway
Edmonton
- Capitale provinciale
- Sables bitumineux
- Diamants
- Intelligence artificielle
Winnipeg
- A été une plaque tournante de l’Ouest canadien avant la montée de Calgary et d’Edmonton
- Plus grande population autochtone
– 12,2% de la population
Que peut-on dire de l’organisation spatiale des villes nord-américaines?
Centre : commerces, ateliers, bureaux, institutions
- Plus forte concentration de non-résidentiel
- Point de rencontre de plusieurs systèmes de transport
Zone de transition
Quartiers résidentiels (banlieues)
- Transport en commun présent à plusieurs endroits
Centres secondaires
Districts industriels (souvent près des aéroports)
Selon ce modèle
- Ménages à faible revenu sont près du centre
– La logique voudrait le contraire
– Incapables de se permettre les coûts de transport
- Ménages plus riches abandonnent la proximité des infrastructures au profit de la vie privée (éloignement des désagréments)
Compétition entre différents acteurs pour la vocation des espaces
- Résidentiel, commercial, industriel
- Entre groupes de ménages
Évolution du raisonnement = société + économie
Quelle est la valeur des espaces urbains?
- Accessibilité (économique) : prix qu’un groupe est prêt à payer dépend de l’utilité
- Commercial : accès au marché, entre eux, aux travailleurs
- Privé résidentiel : accès à l’emploi, aux infrastructures, cercle social
- Institutions publiques : clients - Liens fonctionnels entre les différents types d’occupation
- Certaines activités s’attirent ou s’éloignent les unes des autres
– Manufactures + transports + entrepôts (quartiers de cols bleus)
– Riches s’éloignent des milieux industriels - Regroupements sociaux et/ou ethniques
- Groupes qui s’attirent et qui s’éloignent
- Alternance de groupes d’immigrants = près des centres à leur arrivée
– Quittent après 1-3 générations - Perspective historique
- Districts industriels – quittent les centres, suivis par d’autres secteurs
– Suivis par les quartiers ouvriers
- Classe riche résidentielle – quittent vers l’opposé (recherche les hauteurs, la qualité de l’air, les panoramas)
Que peut-on dire de l’historique des villes canadiennes?
Avant 1945
- Orientées vers l’exportation des ressources vers la métropole
- Très peu peuplées
– 1800 : Québec = 8 000 – Montréal 6 000
– New York = 60 515 - Philadelphie = 41 220 - Baltimore = 26 514 - Boston = 24 937
– 1851 : Montréal = 58 000, Québec = 42 000, Toronto = 30 000)
- Villes compactes, mais peu denses (essentiellement piétonnes)
– Ascenseurs n’existaient pas
– Vivre en périphérie = luxe
1866 : premier tramway électrique à Windsor
- Tramway présent dans 48 villes canadiennes à la Première Guerre mondiale
- A permis l’expansion des villes (premières banlieues)
– Rue commerciale (commerces au rez-de-chaussée et des appartements aux étages)
– Distance de marche des tramways (trains de banlieue pour Toronto et Montréal)
– A permis de concentrer les bureaux, commerces et services dans les centres-villes
- Arrivée des rails et du train = concentration d’industries
Que peut-on dire de la période d’après guerre (1945-1975)?
Se caractérise par :
1. Démocratisation de l’automobile (et de la consommation)
2. Habitat à faible densité
3. Interventions des gouvernements (écoles, hôpitaux, routes, autoroutes)
Banlieues = surtout résidentielles (dortoirs)
- Autres fonctions ont suivi
- Beaucoup d’espace mène à un partage plus facile
Maisons unifamiliales favorisent l’accumulation
Conséquences de la faible densité
1. Dur coup pour les transports collectifs
2. Baisse des ventes dans les centres-villes (ventes au détail)
3. Entretien des immeubles résidentiels négligé
Nécessite beaucoup d’investissements publics pour redorer l’image des centres
En comparaison avec les États-Unis…
- Quartiers centraux sont demeurés vivants au Canada
- Autorités des régions métropolitaines ont eu une approche équilibrée
– Métro de Toronto en 1954 et à Montréal en 1966
Classe moyenne a connu une croissance
- Mais certains groupes n’ont pas pu en bénéficier
Expansion urbaine a eu pour effet de réduire les options de transports en commun
- Création de la congestion routière et de pollution atmosphérique
Jonctions des autoroutes sont devenues les sites des centres commerciaux
- Parcs industriels, restauration rapide, concessionnaires d’automobiles, stations d’essence
Activités et les secteurs gourmands en espace (campus universitaires)
Centres-villes ont souffert de la construction des autoroutes qui devaient originalement permettre aux banlieusards de se rendre au centre
Densification a bel et bien lieu à Toronto et Vancouver
Banlieues éloignées demeurent en forte croissance
Centres périphériques sont nés (centres-villes de banlieues)
Banlieues : maisons plus grosses sur des terrains plus petits
Souci des espaces verts plus grand dans les nouveaux projets
- Première vague = terrains privés ou publics (terrains de jeu)
- Deuxième vague = tente de garder des boisés, des étangs
Conditions ne sont pas les mêmes
Économiques : Prospérité vs ralentissement (mondialisation), inégalités
Démographiques : Croissance rapide vs croissance lente (moins de ménages avec enfants)
Technologiques : Voiture vs technologie de l’information
Gouvernance : keynésianisme vs néolibéralisme
Valeurs : Rejet des traditions, modernité vs fragmentation des valeurs
Quelles sont les caractéristiques des villes canadiennes?
- Plus compactes
- Plus forte densité
- Moins de poches de pauvreté/moins de pauvreté (pas une absence)
- Programmes sociaux plus développés (présents) - Meilleur niveau de transport collectif (utilisation et service)
- Population immigrante plus dispersée
- Gouvernements municipaux plus forts et moins fragmentés
- Investissements et planification au Canada : aux États-Unis, c’est vu comme une atteinte aux droits individuels, comme un frein à la concurrence - Part plus importante de la population nationale
S’expliquent par des facteurs historiques et politiques
1. Historique
- Canada : développement axé sur les exportations (dès les débuts)
– Poignée d’administrations et de ports
- États-Unis : économies locales plus développées
– Produisaient leur nourriture et leurs biens de consommation
2. Politique
- Canada : gouvernements plus impliqués dans les affaires urbaines
- États-Unis : droits individuels ont pour effet de créer un pouvoir plus fragmentaire
Canada est plus près de l’Europe en terme de valeurs
Coupures survenues dans les années 1980-90 font en sorte que les villes canadiennes ressemblent davantage aux villes américaines
- Traités de libre-échange
- Hausse de la pauvreté, de l’itinérance, du recours aux banques alimentaires
Changements dans les villes canadiennes
- Baby boom et la prospérité d’après-guerre = banlieues actuelles (en partie)
Pertes d’emplois manufacturiers = abandon des centres
- Favorise la gentrification
- Centres réinvestis plus tard
Problèmes de la ville post-industrielle
1. Problèmes financiers
- Revenus en baisse et dépenses en hausse (maintien des services) – Moins au Canada
2. Infrastructures
- Renouvellement souvent ignoré
- Plusieurs villes canadiennes déversent encore leurs eaux usées dans l’océan
- Fuites dans la tuyauterie (Toronto = 3-4 fuites par jour)
- Toronto : 6 000km de conduits = 55 ans ou plus (en moyenne)
– 6,5% ont 100 ans, 17% ont 80 ans
– 120-160M$ investis annuellement (sert à réparer 100km/an)
3. Délabrement de quartiers et cycle de pauvreté
- Absence d’opportunités d’emploi
- Concentration de faibles ménages
- Mauvaises conditions d’habitation
- Surpopulation
- Conséquences : éducation, étiquette sociale
– Nuit aux chances des résidents
– Hausse des divorces et des grossesses (jeunes)
4. Itinérance
- Nombre augmente dans les années 80
- Coupures dans les programmes sociaux
- Hôpitaux psychiatriques laissent partir des gens (services locaux)
- Au Canada : estimations = 150 000 à 300 000
- Portrait social beaucoup plus varié : ce ne sont plus seulement des hommes blancs
Que peut-on dire par rapport à l’itinérance?
Sans adresse, il est difficile d’appliquer pour un emploi ou pour différents services sociaux
- Souvent méprisés, évités ou attaqués
- Maladies mentales : touchent 1/3 des itinérants
- Dépendances
- Taux de mortalité est 10x plus élevé chez les populations itinérantes
Raisons/causes
- Parfois dû à la malchance
– Voiture volée n’a pas le même effet sur tout le monde
- Fuite d’un milieu violent
- Expulsion
Pas seulement le résultat d’échecs individuels
1. Manque de logements abordables
2. Manque de services (santé mentale)
3. Emplois appropriés insuffisants
États-Unis (1980) : 1 million de logements abordables détruits (pertes de chambres uniques)
Qu’est-ce que la revitalisation, gentrification et embourgeoisement?
Origines du terme « gentrification » : Londres en 1964 (Ruth Glass)
Gentrification et embourgeoisement = synonymes
- Question linguistique
Gentrification : « processus par lequel le quartier urbain, habituellement le domicile des résidents à faibles revenus, devient le centre de réinvestissement et de réinstallation des classes moyennes. Ce processus s’observe dans le réaménagement et l’amélioration des paysages de logements et de commerces.» (traduction libre, Jonas et al., 2015)
- Caractérisée par le déplacements des populations traditionnelles (loyers et taxes)
- Encouragée par plusieurs gouvernements municipaux (augmentation des revenus)
- À l’origine = rénovation de vieux bâtiments, « new build gentrification » est maintenant observée (raser des bâtiments pour y bâtir du neuf).
Revitalisation
« La revitalisation urbaine constitue un processus visant à améliorer le cadre physique d’un secteur en déclin au bénéfice de la population qui y réside » (Breault et Houle, dans Sénécal, 2016)
Gentrification souvent confondue avec la revitalisation (volontairement ou non)
Qu’est-ce que la gentrification?
Au Québec, on observe la gentrification dans les années 1980
- Vieux quartiers (Vieux-Québec, Vieux-Montréal, Square Saint-Louis)
- Mouvement vers d’autres quartiers (Plateau, Saint-Henri, Saint-Roch)
- Au départ, les gens rénovaient eux-mêmes leurs résidences
– Sweat equity (équité de l’effort)
– Ce n’était pas nécessairement des riches, simplement des gens issus de la classe moyenne
– Raisons : patrimoine
- Capitalisme de plateforme encourage aussi la gentrification (Airbnb)
Cinq étapes de la gentrification (généralement observées)
1. Amélioration des quartiers en déclin
2. Expansion géographique et fonctionnelle (commerciale)
3. Gentrification dirigée par l’État (revitalisation)
4. Financiarisation du marché du logement
5. Accélération de la financiarisation et plateformes de location
3 conditions à la gentrification (Walks et Maaranen, 2008)
1. Amélioration physique du quartier (surtout le parc de logements)
2. Arrivée de nouveaux ménages plus aisés
3. Changement de la classe de ménages du quartier
- Classe ouvrière vers une classe moyenne
Quelles sont les conséquences de la gentrification?
Avantage
- Maintien du parc immobilier (vieux)
Désavantage
- Perte d’accès aux ménages à faible revenu
Gens qui occupaient le quartier depuis 10-40 ans souvent expulsés
Certains quartiers ne se prêtent pas à la gentrification
- Distinctions architecturale
- Manque d’infrastructures
- Pas d’accès au centre-ville
- Proximité d’un quartier industriel
Mais avec la « new-build gentrification »…
- «[Gouvernement local] amorce le réaménagement d’anciens sites industriels, y compris de vastes étendues adjacentes aux centres-villes, en invitant et en offrant des incitatifs aux promoteurs privés afin de créer de nouvelles zones résidentielles essentiellement composées d’immeubles en copropriété de grande hauteur ou de faible hauteur. »… (Traduction libre, Moos, Vinodrai et Walker, 2022)
Qu’est-ce que le cas de Villeray?
29 065 ménages
- 73,8% de locataires (2014)
Revenu moyen : 34 566$
- 36% des résidents attribuaient 30% de leur revenu au logement
- 18,2% des résidents attribuaient plus de 50% de leur revenu au logement
- 9,4% des résidents attribuaient 80% de leur revenu au logement
Quartier propice à la gentrification
1. Locataires à faible revenu
2. Accès au transport en commun
3. Valeur architecturale élevée
Organismes observent depuis longtemps
- 1991 : relevé de terrain (agents gentrificateurs ne sont pas encore en action)
- 2002 : observation d’une fracture est-ouest (revenu)
- 2015 : Hausse du nombre de copropriétés (conversions), transformation d’espaces publics, disparition et arrivée de commerces
Perte de l’accessibilité pour les locataires
- Arrivée de ménages mieux nantis
– Pression sur le prix des loyers
Loyer moyen
- Villeray Ouest : 739$
- Villeray Est : 662$
Habitudes de consommation différentes
- Déplacement ou fermeture de commerces
Autorités encouragent cette remise à neuf
- Augmentation des revenus
Cadre bâti de l’arrondissement en mauvais état
- 40% des logements qui hébergent des enfants ont des problèmes d’humidité ou de moisissures
Locataires traditionnels sont indésirables
- Pour les propriétaires actuels qui veulent vendre
- Pour les nouveaux acheteurs qui veulent rentabiliser
Stratégies pour chasser les locataires
- Reprises, évictions, réparations nécessitant une évacuation, harcèlement, hausse des loyers
Que peut-on dire du cas de Parc-Extension?
Construction d’un nouveau campus universitaire de l’UdeM (MIL)
- Devrait accueillir 10 000 étudiants/membres du personnel
43,5% = faible revenu
79,2% = locataires
60,5% = issus de l’immigration
Taux de chômage = 15%
Que peut-on dire de l’accès au logement?
Inégalités de revenu grandissent au Canada
- Plus que dans la plupart des autres pays de l’OCDE
- Polarisation de plus en plus marquées
- Écart se creuse entre 1984 et 2004
– Touche surtout les jeunes et la population active
- Hausse des revenus plus élevés contribue à creuser le fossé
Parmi les raisons : régionalisme
- Développement inégal
Raisons de ce fossé
1. Salaires augmentent dans certains secteurs
2. Immigration
3. Politiques néolibérales (moins interventionnistes)
Restructuration économique, émergence du néolibéralisme, fusions accélèrent la gentrification de Toronto, Vancouver, Ottawa (entre autres).
Demande en logement augmente parce que :
1. Croissance démographique
2. Réduction de la taille des ménages
Endroit où on vit (grandit) peut être déterminant sur notre vie
Lorsqu’il y a une concentration de pauvreté
- Besoin plus grand en services sociaux = plus d’investissements nécessaires pour offrir les services
Isolement d’un quartier pauvre peut influencer les emplois et les contacts sociaux
Ségrégation urbaine pourrait devenir plus courante au Canada en raison de l’écart croissant des inégalités (toujours débattu)
Riches ont plus d’influence politiquement
- Peuvent demander des baisse de taxes et des investissements
– Nuit aux groupes qui ont des revenus plus marginaux
Influence sur la clientèle des écoles