Semaine 11 Flashcards
•De faire une réflexion critique sur votre expérience de dialogue lors de votre travail d’équipe.
- Le dialogue (3 questions) :
- QUESTION 1 ‐ QUELS SONT LES PRINCIPAUX ARGUMENTS QUI JUSTIFIENT LA DÉCISION AUX AUTRES?
- Argumentation : cadre général qui permet de donner une cohérence logique à plusieurs arguments différents» (Legault, 1999)
- Exercice de “relations publiques”
- Présenter les motifs justifiant le choix de la finalité d’action
- Réorganiser les éléments analysés
- Vulgariser
- Rappeler les moyens proposés pour équilibrer les valeurs
- Présenter les motifs justifiant le choix de la finalité d’action
- But : démontrer aux autres le caractère raisonnable de la décision
- QUESTION 2 ‐ EST‐CE QUE LA DÉCISION PEUT FAIRE CONSENSUS?
- Mesurer le degré d’accord auquel on est parvenu
- Se mettre à la place des personnes qui perdent le plus dans la décision
- Décision raisonnable ≠ décision agréable
* Accent mis sur la capacité des personnes à comprendre les motifs de la décision - QUESTION 3 ‐ COMMENT ASSURER LE DIALOGUE AVEC LES PERSONNES CONCERNÉES?
* Pendant le processus:- Résumer les moyens pris pour consulter les personnes concernées• Pour communiquer la décision retenue:
- Moyens de communication utilisés - Moment de l’annonce - Séquence dans la stratégie
- Résumer les moyens pris pour consulter les personnes concernées• Pour communiquer la décision retenue:
•De définir les comités d’éthique clinique comme des lieux privilégiés de dialogue au sein des établissements de santé et de services sociaux
Les questions éthiques n’interpellent pas seulement les intervenants au niveau individuel. Elles concernent bien souvent l’établissement de services tout entier. Il est par conséquent nécessaire que les milieux de pratique soient dotés d’instances qui permettent d’assurer le dialogue éthique entre les professionnels qui y travaillent, la clientèle et la communauté. Dans plusieurs établissements, c’est le comité d’éthique clinique qui joue ce rôle.
•De décrire la composition des comités d’éthique clinique
Les membres de notre comité sont choisis de façon à permettre une représentation des différents programmes cliniques, des patients et de leur famille, et des différents groupes professionnels. Une préférence est accordée aux personnes qui ont été formées dans le domaine de l’éthique. Les nominations sont d’une durée de deux ans, renouvelables une fois, afin de favoriser la représentation des membres au sein des différents services. Le directeur-général, le directeur des services professionnels et hospitaliers, un avocat, l’ombudsman et un éthicien clinique siègent de façon permanente. L’éthicien est un professionnel de la santé détenteur d’une formation de deuxième cycle en éthique. D’autres membres peuvent s’ajouter au besoin.
•D’exposer les trois principales fonctions de ces comités et D’énumérer quelques moyens leur permettant d’exercer leurs fonctions
- Procéder aux études de cas et aux consultations cliniques : La fonction principale de tout comité d’éthique clinique est d’assister les cliniciens aux prises avec des cas complexes, où diffé- rentes valeurs entrent en conflit et où la solution n’est pas du domaine de l’évidence. La taille institutionnelle et la disponibilité des ressources viendront dicter comment le comité d’éthique clinique pourra remplir cette fonction. Étant donné que le recours à un comité n’est pas le moyen idéal pour répondre à des situations pressantes, il sera très avantageux de pouvoir compter sur les services d’un éthicien clinique afin de pouvoir répondre aux demandes spécifiques de consultation.
- Moyens :L’éthicien clinique partage les résultats de ses consultations avec les autres membres du comité. Sa participation aux rencontres mensuelles permet de contribuer à la formation sur les grands principes éthiques qui gouvernent les processus cliniques. Les retours du comité d’éthique clinique sur les consultations de l’éthicien clinique permettent aussi d’identifier les besoins de formulation ou de révision des politiques et procédures de l’institution ainsi que les besoins de formation du personnel et du grand public.
- Exercer une influence sur la formulation des politiques institutionnelles : La seconde fonction majeure des comités d’éthique clinique est de réviser et d’influencer la formulation des politiques de l’institution. Ces politiques visent l’encadrement des cliniciens de façon à ce qu’ils puissent exercer leur profession à l’intérieur des limites imposées par leur code d’éthique professionnel et par les droits des patients. De temps à autres, des questions parviennent au comité d’éthique clinique, permettant de souligner des faiblesses dans la formulation ou dans l’application de ces politiques. Bien que ces questions ne soulèvent pas un véritable débat éthique sous-tendant un conflit de valeurs primaires, il reste que la présence du comité et de l’éthicien clinique est d’une utilité certaine, amenant une réflexion sur nos pratiques cliniques et nos valeurs. Une de ces questions nous a fait prendre connaissance d’une pratique courante de restriction de l’accès des patients à leur argent, en ne leur remettant à peine quelques dollars par jour. Cette pratique entre en conflit avec la valeur d’autonomie, bien que les cliniciens y voyaient plutôt la protection des intérêts du patient (bienfaisance). À l’examen de la politique institutionnelle, il est apparu clairement que celle-ci était adéquate, spécifiant un accès sans restriction en cas d’aptitude, et de restrictions seulement lorsque le patient était considéré inapte à gérer son argent. Il s’agissait plutôt d’une application fautive. À ce chapitre, le comité a formulé des recommandations permettant de rendre les pratiques en meilleure conformité, incluant l’affichage des dates de fin de restrictions temporaires, l’obtention du consentement des patients et la mise en place de régime de protection pour les cas difficiles.
- assurer la formation du personnel et du grand public : Le dernier volet du mandat des comités d’éthique clinique contemporains porte sur l’éducation du personnel et du grand public au sujet des droits des patients, de la stigmatisation et des questions éthiques, en rapport avec la pratique clinique. An niveau institutionnel, plusieurs des questions posées au comité ou à l’éthicien permettent d’identifier les besoins spécifiques en 100 Santé mentale au Québec *Santé mentale 31, 1 (Éthique) 29/09/06 08:28 Page 100 éducation.
- Moyens :
- À titre d’exemple, le personnel questionne le caractère éthique de la dispensation de médicaments intégrés à la nourriture d’une personne âgée atteinte de démence. L’éthicien clinique a donc aidé l’équipe à revoir la notion de consentement éclairé dans le contexte clinique où la personne connaît une réduction de ses fonctions mentales et de sa capacité physique à ingérer. Il a pu identifier le besoin d’une formation détaillée sur l’obtention du consentement éclairé. Celle-ci a d’ailleurs fait l’objet d’une diffusion plus large, dispensée à nos partenaires du réseau local.
- Le comité d’éthique clinique visite régulièrement les équipes soignantes afin de répondre aux questions soulevées fréquemment telles que la définition des limites à la gestion des comportements, à la réponse face à l’agression physique et à la gestion des produits du tabac. Ces visites de l’éthicien clinique, de l’ombudsman et du président du comité permettent d’accroître l’accessibilité de nos ressources et de sensibiliser le personnel aux questions éthiques.
- Au niveau communautaire, le mandat du comité portera sur l’éducation du grand public face à la nature de la maladie mentale et à la stigmatisation des personnes qui en souffrent. Ce problème majeur vient d’ailleurs victimiser doublement les patients déjà peu traités ainsi qu’alourdir le fardeau de la honte des familles aux prises avec la maladie de l’un des leurs. En plus de vouloir favoriser une intervention précoce permettant de mieux traiter la maladie mentale, il doit être aussi possible, par l’éducation du public, de favoriser le développement de ressources résidentielles, vouées à la réadaptation dans la communauté.
- Nous avons mis de l’avant différentes initiatives qui permettent de mener à bien ce volet éducatif : des communications régulières avec les journaux locaux et provinciaux, l’organisation d’un colloque annuel sur l’éthique clinique destiné aux étudiants, mais ouvertes au personnel et au grand public ainsi qu’à nos partenaires communautaires. S’ajoutent une conférence annuelle sur des questions particulières d’éthique destinée à ces mêmes personnes et enfin une collaboration soutenue avec le service des communications de l’hôpital, afin d’organiser des visionnements mensuels de films populaires commentés par les experts de notre institution, permettant ainsi de
D’illustrer l’influence positive des comités d’éthique clinique à partir d’exemples concret
Les comités d’éthique clinique qui remplissent leurs mandats exercent une influence positive sur les attitudes individuelles, les politiques institutionnelles et sur les pratiques cliniques de manière à faire vivre l’éthique dans les services cliniques et ainsi rendre désuet le recours à un expert ou à un comité (Singer et al., 2001). Ce défi sera plus facile à relever avec la rotation régulière des membres du comité, permettant ainsi une meilleure diffusion de l’expertise et des connaissances acquises au cours des travaux. Voir texte L’éthique clinique en psychiatrie: l’expérience de l’Hôpital Douglas
D’illustrer les mécanismes d’ouverture au dialogue dans les établissements du réseau de la santé et des services sociaux.
Reportage de merde !!!!!!!!!