Séance 10 - Syndrome frontal et les troubles de la cognition sociale Flashcards
Vrai ou faux?
Le lobe frontale occupe le 1/3 de l’espace globale du cerveau et il est le dernier lobe à se développer particulièrement chez l’homme où on retrouvera une prépondérance vers l’avant.
Vrai. Le lobe frontale est l’une des particularités chez l’homme vs les animaux, il est beaucoup plus développé (langage, cortex moteur, jugement, inhibition, etc.) et c’est ce qui nous distingue des animaux.
Vrai ou faux?
Si il y a une lésion au niveau du cortex moteur, cela va impliquer des comportements problématiques frontaux.
Faux.
Une lésion au cortex moteur ne cause pas de comportements problématiques frontaux.
Quel région du cerveau doit être atteinte pour qu’un comportement frontal est lieu?
Atteinte au lobe préfrontal
Comment se nomme les trois parties et/ou régions du cortex préfrontal?
- Région Dorsolatérale située sur la face convexe des hémisphères
- Région Orbito-frontal ou ventrale
- Région Frontomédiane située sur la face interne
Quels sont les 3 zones anatomopathologie-fonctionnelles distinctes présente dans chacun des lobes frontaux?
- L’aire motrice primaire (cortex moteur)
- L’aire prémotrice (cortex promoteur)
- Le cortex préfrontal
Quel est le rôle de l’aire motrice primaire (cortex moteur)?
L’aire motrice primaire (cortex moteur) est impliquée dans la commande de la motricité élémentaire de l’hémicorps controlatéral.
Quel est le rôle de l’aire prémotrice (cortex prémoteur)?
L’aire motrice prémotrice (cortex prémoteur) sous-tend l’organisation et le contrôle des mouvements fins et séquentiels.
En plus de la difficulté d’exécuter des actions séquentielles, le syndrome promoteur est caractérisé par un réflexe de préhension (ou grasping) qui consiste en une flexion réflexe pathologique des doigts, déclenchée par un stimulus tactile.
Quel est le rôle du cortex préfrontal?
Le cortex préfrontal gouverne les aspects les plus élaborés du comportement.
Dépourvu, contrairement aux autres lobes, de connexions directes avec les voies sensorielles ou motrices, le cortex préfrontal présente surtout des connexions importantes avec les autres structures corticales et les structures sous-corticales comme le thalamus.
Qui a été le premier à isoler les caractéristiques fondamentales du syndrome frontal et à proposer la première grande théorie psychophysiologique du rôle des lobes frontaux?
Alexander Luria, c, est de lui que naît l’idée qu’il y a un syndrome frontale.
Quels sont les troubles majeures présentés par les patients atteints de lésions frontales?
Les troubles majeures présentés par les patients atteints de lésions frontales consistent en ;
- des difficultés d’anticipation et
- de planification des conduites,
- qui se répercutent dans beaucoup de comportements et d’activités sociales.
Quels ont été les observations du cas de Phineas Gage publié par Harlow?
- Il est encore intelligent, sa mémoire et son langage est préservé.
- Changement drastique de personnalité
- Difficultée à reconnaître les émotions faciales, et lire l’émotion associé au contenue, plus capable de comprendre l’ironie, le sarcasme. Va prendre l’information au pied de la lettre.
- Perte de certaine capacité d’inhibition. Geste grossiés et déplacés.
- Plus forte sensibilité à l’interférence (attention et planification)
- Impulsivité, impatient, sans retenue
Quels sont les 6 troubles consécutifs à des lésions préfrontales?
- Les troubles de la personnalité et de l’humeur
- Les troubles de l’exploration visuelle
- Les troubles du comportement moteur
- Les troubles des conduites verbales
- Les troubles de la mémoire
- Les troubles des fonctions exécutives (syndrome dysexécutif)
Quels sont les deux formes des troubles de la personnalité et de l’humeur et dans quels régions elles se réfèrent?
- Pseudo- dépressif, consécutif à des lésions de la région dorsolatérale.
- Euphorique, consécutif à des lésions de la région orbite-frontale.
Vrai ou faux?
Un patient frontal pseudo-dépressif vit de l’anxiété et/ou de la douleur morale.
Faux.
Vrai ou faux?
Un patient frontal euphorique présente un «socio-apathie acquise » avec une excitation intellectuelle et psychomotrice évoquant un état maniaque. Accompagné souvent de conduites impulsives, de désinhibition verbale, d’exagération, et même un comportement de gloutonnerie dans l’alimentation.
Vrai.
Dans le cas de troubles de l’exploration visuelle, où se trouve la lésion et par quoi se caractérisent-ils?
Cortex préfrontal dorsolatéral
Se caractérisent par une inattention aux stimulations extérieures.
- Le patient peut présenter une réduction de l’exploration pouvant conduire à des phénomènes d’«aimantation» (ou agrippement) du regard.
- Dans d’autres cas, le patient manifeste une distractibilité excessive et est attiré par tous les stimuli qui se présentent à lui.
Dans le cas de troubles du comportement moteur, le patient utilise un programme plus élémentaire qui se répète de façon stéréotypée lors de la réalisation d’une séquence motrice complexe. Quels sont les deux types de comportements?
- Les comportements d’utilisation désigne une tendance exagérée du patient à saisir et à utiliser les objets présentés devant lui (ex. pichet d’eau et verre vide)
- Les comportements d’imitation désigne une tendance irrépréhensible du patient à imiter les gestes réalisés devant lui, malgré la consigne lui interdisant de le faire.
Quelles sont les principales caractéristique de troubles du comportement moteur ?
- Une excitation motrice ou un ralentissement sont retrouvés : Cen’est pas lié au niveau du cortex moteur, c’est la planification et la coordination du mouvement. Soit, la sur-excitation du mouvement ou la lenteur dans les mouvements ou bugg. Ou encore la personne ne devrait pas faire ce mouvement mais elle ne peut pas s’empêcher de le faire.
- Des persévérations (ou répétitions anormales d’un comportement spécifique) apparaissent notamment dans des situations complexes où le patient doit inhiber des automatisme.
Vrai ou faux?
Il n’y a pas ou peu de prise de conscience chez un patient frontal atteint de troubles du comportement moteur.
vrai.
Quels sont les 2 types caractérisants les troubles des conduites verbales selon le lieu de la lésion?
- Logorrhée dans le cadre d’une excitation pseudo-maniaque dans le cas de lésions orbite-frontales
- Réduction du discours dans le cas de lésions dorsolatérales
Vrai ou faux?
La latéralisation gauche des lésions joue un rôle dans l’occurrence et la sévérité des troubles du langage observés dans les syndromes frontaux.
Vrai. On va y voir une sévérité différente dépendamment si la lésion est à droite ou à gauche. La lésion est beaucoup plus sévère à gauche étant donnée l’emplacement du langage.
Quels sont les caractéristiques des troubles de la mémoire suite à une lésion préfrontale?
- Des troubles de la mémoire à court terme (MCT) (baisse de l’empan et de l’effet de récence)
- Un déficit marqué au niveau de l’administrateur central de la mémoire de travail (MDT) : faire plusieurs opérations en même temps peut être difficile
- Trouble de MCT et MDT peuvent être expliqué par des difficultés attentionnelles telle qu’une sensibilité accrue aux interférences.
- Des troubles de mémoire épisodique
- défaut des stratégies de récupération.
Quel est la différence entre un syndrome mnésique et un trouble de la mémoire consécutif à une lésion préfrontal?
Dans un trouble de la mémoire consécutif à une lésion préfrontal l’étape de l’encodage et de récupération est déficitaire mais le stockage est épargné.
VS
Un syndrome amnésique nous allons avoir un trouble à toutes les étapes mais principalement à l’étape du stockage, parce que l’info s’efface contrairement au trouble préfrontale, le stockage est préservé.
Quel est le terme maintenant adopté pour décrire des patients atteints de troubles des fonctions exécutives? Il a une place centrale dans le syndrome frontal.
Le syndrome dysexécutif.
Les fonctions exécutives comprennent 4 étapes, quelles sont-elles?
- L’intention d’agir (la volition)
- L’élaboration des plans (la planification)
- La réalisation de l’action projetée (l’action dirigée vers un but)
- Contrôler l’efficacité de l’action réalisée (le rétrocontrôle)
Qu’es-ce que la composante de l’intention d’agir (volition) dans les troubles des fonctions exécutives?
Avant même la planification, il y a l’envie de réaliser un objectif, mais elle sera perdue. Les patients peuvent présenter une apathie, un apragmatisme (incapacité à entreprendre des actions), des comportements d’errance et une restriction importante des actions, qui ne sont déclenchées que par des stimulations ou une limitation à des tâches routinières.
Vrai ou faux? Le syndrome dysexécutof est un synonyme du syndrome frontal?
Faux. Le syndrome dysexécutif est une composante du syndrome frontal.
Qu’es-ce que la composante de l’élaboration des plans (la planification) dans les troubles des fonctions exécutives?
La personne a un but mais elle arrive pas à pensé au étape ou sous étape pour réaliser l’action.
Les patients sont incapables d’anticipation et d’élaboration des différentes étapes de l’action, ils ne parviennent pas à choisir la stratégie la plus adaptée au contexte, ni à prendre des décisions lors d’activités nouvelles.
Qu’es-ce que la composante de la réalisation de l’action projetée (l’action dirigée vers un but) dans les troubles des fonctions exécutives?
La mise en oeuvre de l’action est déficitaire ; commence l’action, mais ne termine pas l’action et rebondit sur une autres action.
Les patients peuvent présenter une dissociation entre les intentions et la mise en oeuvre des actions nécessaires à la réalisation du but. L’action projetée est parfois commencée mais elle n”est pas menée à son terme, le plus souvent du fait des persévérations.