Schizophrénie et troubles psychotiques Flashcards

1
Q

Nomme des symptômes liés aux troubles psychotiques

A

Paranoïa, délire, hallucinations, psychose, dissociation

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Q

Qu’est-ce que la paranoïa? Dans le DSM V, dans quels troubles se trouve-t-elle?

A

Symptômes de méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes
EX: la personne croit que les voitures stationnées dans la rue la surveillent ou que des gens cherchent à lui faire du mal. Ou, que le gouvernement lui a mis une puce dans le cerveau pour la contrôler.

Dans le DSM V, la paranoïa se trouve dans les troubles de la personnalité paranoïaque, les troubles délirants
paranoïaques, les troubles schizophréniques

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3
Q

Qu’est-ce que la dissociation?

A

Séparation (déconnexion, perte de la cohésion psychique, scission, clivage, rupture, discontinuité …) entre des éléments psychiques habituellement réunis et qui communiquent: pensée, affect, émotion, comportement, mémoire, identité, conscience de soi, perception de l’environnement…

Vécu comme discordance, bizarrerie, détachement du réel

Dissociations normales : activités créatrices ou artistiques, réactions normales aux traumatismes et catastrophes, rêverie, conduire, écouter de la musique

Dissociations pathologiques : Dépression, troubles alimentaires, Toc, trouble de panique, troubles dissociatifs, amnésie après un traumatisme cérébral, paralysie ou cécité hystérique

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4
Q

Qu’est-ce qu’un délire?

A

Pensée, cognition, croyance caractérisée par des idées délirantes, bizarres ou carrément farfelues et manifestement en désaccord avec les faits observés et les croyances typiques d’une culture.

Le délirant est généralement d’une conviction inébranlable et imperméable à la persuasion.
Ex: être persuadé d’être persécuté, surveillé ou menacé, persuadé de l’existence d’un complot contre soi.

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5
Q

Qu’est-ce que hallucination?

A

perception sensorielle qui procure la même sensation immédiate de réalité qu’une perception réelle, mais en l’absence de stimulation externe de l’organe sensoriel intéressé et qui ne sont pas sous le contrôle volontaire de la personne.
Ce n’est pas illusion

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6
Q

Quelles sont les types d’hallucinations possibles?

A
  • Visuelle: des éléphants roses. Il peut s’agir d’apparitions simples (taches de couleurs ou formes) ou complexes (personnes ou personnages). Ces hallucinations peuvent être liées à latoxicomaniedu sujet, ou à des troubles de l’alcoolisme. Elles peuvent également être causées par une maladie neuro-dégénérative, par la maladie d’Alzheimer, deParkinsonou encore par un état deparalysie du sommeil.
  • Auditive : des voix ou sons. peuvent être simples ou complexes (Entre 5 et 25% de la population serait concernée par ce type d’hallucinations, notamment les personnes souffrant d’une déficience auditive, et ce symptôme est présent chez plus de la moitié des personnes schizophrènes. Ces hallucinations peuvent avoir une origine biologique (trouble cérébral) ou psychanalytique (lié à une opposition face à l’autorité).)
  • Kinesthésiques : impression de frôlements, de touchers.Elles entraînent des sensations de chaud ou de froid, des impressions debrûlures, de piqûres ou dedémangeaisons. Elles peuvent par exemple conduire le patient à se gratter le bras jusqu’au sang.
  • Olfactives / gustatives: cacosmie (odeurs désagréables). Elles restent moins précises que les hallucinations visuelles et auditives, et peuvent être provoquées par des dommages causés aux systèmes olfactif et gustatif (infection virale, tumeur cérébrale, expositions à certaines drogues,céphalées…).Les hallucinations auditives peuvent être liées à un trouble mental aigu ou chronique (schizophrénie par exemple), à la prise de certaines substances ou à unstressimportant.
  • psychiques et cénesthésiques
    Les hallucinations psychiques sont vécues par le patient comme une intrusion dans sa propre conscience. Les hallucinations cénesthésiques ou corporelles touchent la sensibilité interne. Le patient peut avoir par exemple la sensation qu’une partie de son corps se transforme.
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7
Q

Comment déterminer si les hallucinations sont pathologiques?

A
  • Facteurs culturels et religieux
  • Concordance avec un trouble de santé mentale ou
    physique
  • Qualité du contact avec la réalité
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8
Q

Nomme des facteurs de risque d’hallucination

A
  • troubles mentaux : psychose hallucinatoire, dépression, schizophrénie
  • maladies chroniques ou infectieuses, (paludisme, syphilis)
  • maladies neuro-dégénératives
  • abus d’alcool et de drogues
  • choc émotionnel, ami imaginaire
  • expérience mystique ou hypnotique
  • déprivation sensorielle
  • troubles du sommeil
  • manque d’oxygène (alpiniste)
  • Déficience visuelle ou auditive
  • tâches stressantes en solitaire (pilotes, navigateurs, explorateurs, camionneurs …
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9
Q

Qu’est-ce qu’une névrose?

A

Névrose: conflits intrapsychiques avec des symptômes spécifiques en lien avec les manifestations de l’angoisse. Elle entraîne une perturbation mais le sujet reste conscient de ses difficultés et de la réalité.

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10
Q

Qu’est-ce qu’une psychose?

A

Psychose : le sujet psychotique a moins conscience de ses troubles et qu’il perd contact avec la réalité. Cette perte de la réalité peut se manifester par des délires, des hallucinations…. Le sujet psychotique est en rupture avec la réalité, le monde qui l’entoure. Il vit « dans son monde ».

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11
Q

Nomme et décris les 3 symptômes psychotiques

A
  • Cognition altérée : idées délirantes / bizarres, paranoïa, pensée désorganisée, erreurs d’interprétation
  • Perception altérée : perturbations des sens, Hallucination, Dissociation

Comportement altéré : comportement très désorganisé, Changements d’humeur (euphorique, plat….), Changement brusque: cesser de dormir ou se nourrir, car croit fermement qu’on tente de l’empoisonner

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12
Q

Donne des exemples de troubles psychotiques

A
Amnésie dissociative
Trouble de dépersonnalisation 
Trouble dissociatif de l'identité
Trouble délirant
Trouble psychotique bref
Schizophrénie
Trouble schizo affectif
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13
Q

Qu’est-ce que la comorbidité?

A

Comorbidité : présence simultanée de plusieurs diagnostics. Elle n’implique pas nécessairement la présence de multiples maladies, mais l’impossibilité d’émettre un seul diagnostic.
Comorbidité: présence d’un ou de plusieurs troubles associés à un trouble ou une maladie primaire.

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14
Q

Qu’est-ce qu’un trouble primaire et secondaire? Donne des exemples

A

Trouble primaire: explique la majorité des symptômes de la personne
Trouble secondaire: explique les autres symptômes associés

Trouble psychotique Primaire: Symptômes psychotiques sont expliquées par le Trouble psychotique
Trouble psychotique Secondaires : Symptômes psychotiques sont mieux expliqués par un autre Trouble ou une autre condition.

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15
Q

Dans quels autres troubles les symptômes psychotiques peuvent-ils être présents?

A

Trouble du spectre de la schizophrénie
Schizophrénie, Trouble délirant, …
Trouble de la dépression : grave dépression avec sx psychotiques
Trouble bipolaire : sx psychotiques parfois
Psychose due aux drogues
Psychose organique : suite d’une maladie physique
État de stress post-traumatique
Certains troubles de la personnalité
personnalité paranoïde, schizoïde, schizotypique

Les symptômes peuvent apparaître et disparaître : épisode psychotique.

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16
Q

Est-ce que des médicaments peuvent être à l’origine de symptômes psychotiques?

A

Oui.

Ex: (voir tableau p 14 pp.4)

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17
Q

Quels sont les facteurs de risque pour les troubles psychotiques?

A

Prédisposition génétique (antécédents familiaux)
Hérédité
abus d’alcool et consommation de certaines drogues
facteurs de stress dans la vie ou l’environnement de la personne
Être un homme de 20 à 35 ans.

Et, en plus, chez les personnes âgées
détérioration de aires corticales clés (frontales, temporales)
changements neurochimiques reliés à l’âge
changements cognitifs
changements pharmacologiques et la polypharmacie
maladie physique concomitante
isolement social
déficits sensoriels (vision, ouïe, etc.)
traits de personnalité antérieurs: paranoïde, schizotypal, etc.
Être de genre féminin
Les termes « schizophrénie tardive» (controversé), « trouble délirant » et de « paraphrénie» sont souvent utilisés de façon interchangeable.

18
Q

Quels sont les troubles dissociatifs du DSM?

A

Amnésie dissociative
Avec ou sans Fugue dissociative

Trouble de dépersonnalisation

Trouble dissociatif de l’identité

19
Q

Qu’est-ce qu’une amnésie dissociative?

A

caractérisée par une incapacité à évoquer des souvenirs personnels importants, habituellement traumatiques ou stressants, cette incapacité ne s’expliquant pas par une mauvaise mémoire.
Avec fugue dissociative: départ soudain et inattendu de son milieu de vie habituel, s’accompagnant d’une incapacité à se souvenir de son passé et d’une confusion concernant son identité personnelle ou bien l’adoption d’une nouvelle identité.

20
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un trouble de dépersonnalisation?

A

1) Expérience prolongée ou récurrente d’un sentiment de détachement et d’une impression d’être devenu un observateur extérieur de son propre fonctionnement mental ou de son propre corps.
2) L’appréciation de la réalité demeure intacte.
3) souffrance significative ou d’une altération du fonctionnement

La dépersonnalisation est une expérience relativement courante et le critère 3) s’avère déterminant pour le diagnostic.
La dépersonnalisation est courante suite à un stress intense et une hospitalisation (jusqu’à 40% )

21
Q

Quelles sont les caractéristiques d’un trouble dissociatif de l’identité?

A

1) Présence de deux ou plusieurs identités ou “états de personnalité” distincts (chacun avec ses modalités constantes et particulières de perception, de pensée et de relation concernant l’environnement).
2) Au moins deux de ces identités ou “états de personnalité” prennent tour à tour le contrôle du comportement du sujet.
3) Incapacité à évoquer des souvenirs personnels importants, trop marquée pour s’expliquer par une simple mauvaise mémoire.
4) La perturbation n’est pas due aux effets d’une substance ou d’une affection médicale générale.

Aurait un lien avec traumatisme précoce
Mais aussi faux souvenirs et manipulation mentale
épidémie de troubles de la personnalité multiples apogée au milieu des années1980. (50000 cas)
Puis en 1990, inversion de la tendance.

22
Q

Quels sont les troubles psychotiques du DSM?

A
Trouble délirant
Trouble psychotique bref
Schizophrénie
Trouble schizophréniforme
Trouble schizo affectif
Troubles psychotiques induit 
	- par condition médicale
	- par substance
23
Q

Qu’est-ce qu’un trouble psychotique bref?

A

Présence, pendant plus d’un jour mais moins d’un mois, d’un (ou plus) des symptômes suivants: idées délirantes, hallucinations, discours désorganisé, comportement grossièrement désorganisé ou catatonique.

24
Q

Qu’est-ce qu’un trouble délirant?

A

Le trouble délirant est caractérisé par la présence pendant au moins 1 mois d’idées délirantes non bizarres (i.e. plus cohérentes et plausibles que dans la schizophrénie) sans autres symptômes de la phase active de la schizophrénie.

Trouble du contenu de la pensée caractérisé par la permanence d’idées délirantes en désaccord avec les faits observés et les croyances partagées de la culture.
Construction délirante permanente et inébranlable (conviction délirante)
Contrairement à la schizophrénie, les idées sont relativement plausibles, non bizarres et organisées en un secteur.
Développement insidieux en milieu de vie ou plus âgée
Pas d’altération des autres fonctions mentales (le sujet garde souvent une bonne insertion professionnelle et sa vie sociale peut rester satisfaisante)

Apparaît à l’âge adulte moyen
0.03% de la population.
Sur 10 000 patients ambulatoires (Hsiao et coll, 1999), 86 (0,83%) présentent un trouble délirant, ayant débuté en moyenne à 42 ans

25
Q

Qu’est-ce qu’un trouble psychotique dû à une affectation médicale générale?

A

Des hallucinations ou des idées délirantes sont considérées comme dues aux effets physiologiques directs d’une affection médicale générale (ex. lésion cérébrale, épilepsie, migraine, hyper- et hypothyroïdie, insuffisance surrénale, hypoglycémie, maladies hépatiques ou rénales, etc.).

26
Q

Qu’est-ce qu’un trouble psychotique induit par une substance (psychose externe)

A

Des hallucinations (dont le sujet n’est pas conscient qu’elles sont induites par une substance) ou des idées délirantes dues aux effets d’une substance

27
Q

Qu’est-ce que la schizophrénie?

A

La schizophrénie dure au moins 6 mois et inclut au moins 1 mois de symptômes positif, c’est-à-dire deux (ou plus) des manifestations suivantes: idées délirantes, hallucinations, discours désorganisé, comportement grossièrement désorganisé ou catatonique et symptômes négatifs (ex. émoussement affectif, appauvrissement du discours, perte de volonté).

28
Q

Qu’est-ce qu’un trouble schizophréniforme?

A

Le trouble schizophréniforme est comme la schizophrénie mais la durée est de 1 à 6 mois et pas obligatoirement de dégradation du fonctionnement pour poser le diagnostic (bien qu’il puisse se produire).

29
Q

Qu’est-ce qu’un trouble schizo-affectif?

A

symptômes de la phase active de la schizophrénie pendant au moins 2 semaines avec un trouble de l’humeur (dépressif ou maniaque) et les (symptômes psychotiques durent plus longtemps que les symptômes du trouble de l’humeur).

30
Q

Quels sont les critères diagnostiques du DSM pour le trouble délirant? (5)

A

1) Idées délirantes non bizarres (c’est-à-dire impliquant des situations rencontrées dans la réalité telles que : être poursuivi(e), empoisonné(e), contaminé(e), aimé(e) à distance, ou trompé(e) par le conjoint ou le partenaire, ou être atteint(e) d’une maladie), persistant au moins 1 mois.
2) N’a jamais répondu au critère A de la schizophrénie : des hallucinations tactiles et olfactives peuvent être présentes dans le trouble délirant si elles sont en rapport avec le thème du délire.
3) En dehors de l’impact de l’idée (des idées) délirante(s) ou de ses (leurs) ramifications, il n’y a pas d’altération marquée du fonctionnement ni de bizarreries manifestes du comportement.
4) En cas de survenue simultanée d’épisodes thymiques (dépressifs ou maniaques) et d’idées délirantes, la durée totale des épisodes thymiques a été brève par rapport à la durée des périodes de délire.
5) La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affection médicale générale.

31
Q

Quelles sont les 2 formes de délires chez les personnes agées?

A

Délire vieillissant
diagnostiqué à l’âge adulte et qui persiste durant la vieillesse. L’intensité du délire a tendance à s’estomper.

Délire d’apparition tardive
apparaît à l’âge avancé (après 65 ans). Le début est insidieux et s’accompagne parfois d’hallucinations. Cette forme est associée ou non à une affection cérébrale telle que lamaladie d’Alzheimer, unedémence vasculaire, unedépression, untrouble bipolaire.

32
Q

Avec quoi les délires sont-ils confondus comme autre trouble?(2)

A

les hallucinations

ledelirium(également appeléépisode confusionnel aigü) qui se caractérise par une incohérence des idées, et une altération de la conscience.

33
Q

Quels peuvent être les facteurs de risque du délire?

A

déclin cognitif
facteurs biographiques, sociaux ou psychologiques
isolement et la solitude (célibat, veuvage).
manque de tissu social et le repli sur soi
attitude de l’entourage.
sentiment d’insécurité.
faible niveau socio-économique.
faible niveau de scolarité.
déficits sensoriels (auditifs et visuels)
personnalité paranoïaque ou schizoïde (tendance à se replier sur elle-même).
femmes plus touchées que les hommes (75%)

34
Q

Comment le DSM diagnostique-t-il la schizophrénie?

A
  • Plus de 2 symptômes (pos et nég) pendant 1 mois:
    idées délirantes, hallucinations, discours désorganisé, comportement grossièrement désorganisé ou catatonique, symptômes négatifs (émoussement affectif, alogie, aboulie).
  • Fonctionnement personnel ou social altéré
  • Perturbation durent au moins 6 mois (dont un mois de critère A)
  • Exclusion d’un autre trouble: Tr. de l’humeur, Tr. schizo-affectif ….
  • Exclusion d’une affection médicale générale ni effet iatrogène
  • Pas résultant de Tr. envahissant du développement.
35
Q

Quels sont les 3 types de symptômes de la schizophrénie?

A

1- Symptômes DÉLIRANTS aigus ou positifs
Hallucinations (sons, voix)
Délires
Langage incohérent
Agissements bizarres
2- Symptômes DÉFICITAIRES ou négatifs (s’installe de manière longue)
Alogie (pauvreté du discours)
Apathie(bouge pas), Anhédonisme (perte de plaisir)
Avolition (absence de volonté, motivation)
Émoussement des affects
Retrait social, isolement
3- Symptômes DÉORSARGNISÉS ou de DISCORDANCE
Discours désorganisé, Néologismes(mots inventés)
Associations décousues et déraillement
Affects inappropriés (ex; pleurer à une blague)
Comportement désorganisé, Catatonie

36
Q

Quelles sont les phases de la schizophrénie?

A
  • Phase prodromique (avant que ca coure)(début de la maladie):mode de fonctionnement habituel change petit à petit. Début aigu ou début progressif
  • Phase active: épisode aigu ; présence de symptômes positifs pour au moins 6 mois
  • Phase résiduelle: symptômes positifs deviennent moins importants. symptômes négatifs prennent la relève.
    Dernière phase qui peut durer longtemps.

Un schizophrène est diagnostiqué toute sa vie. Même si il n’a plus de symptômes depuis 10 ans. On dit alors qu’il est en phase résiduelle.

37
Q

Nomme et définis les types de schizophrénie

A
  • paranoïde : la plus fréquente : idées délirantes envahissantes et hallucinations prédominantes.
  • désorganisé (hébéphrénie) : discours, comportement - désorganisés
  • catatonique : excitation, posture catatonique, flexibilité cireuse, négativisme, mutisme ou stupeur. Forme plus rare on remarque
  • indifférencié : symptômes aigu présents mais difficile à classer
  • résiduel : absence de symptômes aigus, symptômes négatifs persistants
  • dysthymique : avec troubles majeurs de l’humeur
    Type I : symptômes positifs
    Type II symptômes déficitaires
38
Q

Quels sont les symptômes résiduels de la schizophrénie?

A

Estimation variée: entre 30% à 80 %

  • Manque d’expression des émotions, visage fixe, discours monotone
  • Difficulté à maintenir une conversation, réponses brèves
  • Manque d’intérêt, d’énergie, de persistance à effectuer une activité
  • Perte de plaisir dans les loisirs, perte d’intérêt pour des activités sociales ou sexuelles, difficulté à nouer des relations intimes
  • Difficulté à se concentrer, à écouter un long film, à maintenir une lecture.
39
Q

Quels peuvent être les facteurs de risque génétiques et sociaux-environnementaux de la schizophrénie?

A

Facteurs sociaux - environnementaux
Toxicologie et abus de substances (fume du pot et tu est vulnérable à la schizophrénie; le trouble se développe)
Complications obsétricales anté et péri-natales
Carence nutritionnelle pendant la gestation
Circonstances sociales pauvres (causes ou conséquences )
Facteurs génétiques
membres de famille immédiate 10X plus de risque
Études de jumeaux homo et hétérozygotes
Études d’adoption
Concordance de 50% chez les jumeaux homozygotes même élevés séparément).
Mais, au moins 65 gènes reliés à la psychose (schizophrénie, bipolaire, dépression) sont identifiés avec des dizaines de milliers de combinaisons possibles pour les plus simples combinaisons….

40
Q

Quelles sont les hypothèses émises quant aux facteurs de risque neurobiologiques de la schizophrénie?

A

-Étude sur l’excès de dopamine :
Basé sur antipsychotique: effet anti-dopaminergiques

-Influence d’autres NT : Sérotonine

-Anomalie cérébrale
Dilatations ventriculaires stables dans le temps.
Mauvaise répartition des neurones au niveau des couches corticales (dans les zones frontale et limbique).

-pourrait être liée à une perturbation des périodes critiques de développement du cerveau entraînant une altération de la plasticité synaptique, selon une étude publiée dans la revue Biological Psychiatry.

41
Q

Quelles sont les hypothèses des facteurs de risque psychosociaux de la schizophrénie?

A

-Rôle du contexte familiale : (facteurs de risques mais pas des causes)
“double contrainte” et injonctions paradoxales
communication divergente
Mère « schizophrénogénique”

-Hypothèses psychanalytiques
Indifférenciation Moi / non-Moi
Régression au narcissisme primaire
Angoisse de morcellement et d’intrusion
Délire = une tentative de guérison et de protection
42
Q

Quels sont les effets secondaires des antipsychotiques?

A
Quelques effets fréquents :
bouche sèche ;
somnolence ;
vision trouble ;
dysfonction sexuelle ;
prise de poids ;
incapacité à rester assis sans bouger (acathisie),
tremblements et spasmes musculaires.

à long terme : effets secondaires permanents
mouvements involontaires de la bouche, des lèvres, de la langue (dyskinésie tardive).
La quantité et l’importance des effets secondaires expliquent pourquoi les gens arrêtent de les consommer