Schizophrénie Flashcards
prévalence
-12 mois : 0,33% / à vie : 0,48%
-H/F=1.4
-Apparition : fin ado, jeune adulte, + tôt pour H
-Variations culturelles de l’incidence, symptômes, évolution, issue (Asiatiques prévalence + faible)
-Variation ethniques chez réfugiés / immigrants :
•+ troubles psychotiques : Antilles, Bermudes
•Inde / Asie : - schizo, - symptômes + et dure – longtemps, meilleurs taux rémission : sud de l’Inde
•Afrique : + schizo, + symptômes + (+handicapant), + hallucinations auditives / visuelles
•Facteurs : exposition exp de vie traumatiques, degré préjudice social, diff rx de famille et interprétation de maladie, - connaissances, + stigmatisation de famille, - soutien, + stress environnemental
Troubles concomitants
- TP
- trouble usage de substance
- trouble humeur et trouble anxieux (TDC et phobie/anxiété sociale)
symptômes +/-
positifs:
- désorganisation: discours, comportement
- idées délirantes (bizarres, congruentes à l’humeur, pensées imposées/vol, de référence, de persécution, de grandiosité)
- hallucinations: auditive, visuelle, somatique, olfactive, gustative
négatifs:
- diminution aptitudes cognitives : QI, mémoire, langage, fonctions exécutives, attention
- avolition (apathie)
- alogie
- anhédonie
- affect plat
- associabilité
Autres:
- catatonie
- affects inappropriés
Histoire
Emil Kraeplin: groupes de psychose endogène: -folie maniacodépressive -démence précoce -> schizo (apparition précoce, déficit intellectuel progressif)
Eugen Bleuler:
-croit pas apparition précoce toujours
-croit pas toujours évoluer vers démence dégénérative
-> schizo
métaphore de rupture des chaînes associatives
Étiologie-modèle biopsychosocial
vulnérabilité-stress = hypo la + reconnue
stress+prédisposition
considérer: génétique, neurobiologie (corrélats biochimiques), stresseurs environnementaux
étiologie-données génétiques
maladie polygénique: 108 régions génome dont gène codant pour composant 4 du complément (C4)
étude sur famille:
transmission génétique
symptômes - sont + génétiques
↑ chances d’autres troubles comme perso schizotypique
étude jumeaux:
pas 100%, donc pas seulement génétique
+schizo MZ forte, + chances concordance
étude Fischer: enfant cojumeau de celui atteint > pop normale -> influence génétique et NON environnement
étude adoption:
étude Heston avec enfants de mère schizo adoptés-> + bébés schizo=influence génétique et non env
étiologie-facteurs biochimiques
DOPAMINE
1-médic réduisant activité de DA efficaces (antipsychotiques)
1e génération: : structure similaire à DA-> se lient aux récepteurs D2 (dopaminergiques)-> bloqués
2e génération (atypiques) : action sur récepteurs D3-D4, S3-S4 (sérotoninergiques)
2-psychose liée aux amphétamines: Amphétamines-> Stimule sécrétion catécholamines (NA, DA) + empêche inactivation-> schizophrénie paranoïde et ↑ symptômes schizo
Donc théorie = excès de DA-> schizo
MAIS pas quantité supérieure d’acide homovanillique (métabolite de DA) chez schizo, donc FAUX
AUTRES
1-Trop de récepteurs DA
2-Hypersensibilité récepteurs DA
Hypersensibilité des récepteurs DA de voie mésolimbique-> responsable symptômes +
Hypoactivité voie DA mésocorticale (préfrontal)-> responsable symptômes –
-Explications : neurones DA du cortex préfrontal (voie mésocorticale) hypoactifs-> ne freinent pas activité neurones DA système limbique (voie mésolimbique)-> hyperactivité voie DA mésolimbique
Appuis :
-voie mésolimbique est cible des antipsychotiques-> ↓ symptômes +
-antipsychotiques ne ciblent pas voie mésocorticale-> n’améliorent pas symptômes -
Sérotonine :
•Neurones séro régulent activité neurones DA voie mésolimbique -> nouveaux médic agissant sur séro
Glutamate (transmetteur) :
•Faibles taux de glutamate et enzyme pour sa production dans fluide cérébrospinal de schizo
•PCP-> interfère avec récepteurs glutamate-> état psychotique avec symptômes + / -
•↓ production glutamate dans cortex préfrontal / hippocampe jusqu’au corps strié-> ↑ activité DA
étiologie-facteurs congénitaux et développementaux
- Présence anomalies craniofaciales ou de la ligne médiane (régions corticofrontales) ou de déficits fonctionnels précoces qui reflètent souvent anomalie SNC (naissance / petite enfance)-> x2 risque trouble spectre de schizo
- Problème accouchement-> ↓ oxygène-> ↑ risque de schizo SSI prédisposition génétique
- étude épidémie grippe Finlande : grippe début grossesse perturbe migration cellulaire vers couches supérieures cerveau -> schizo
-Principaux déterminants du risque (prénatal) :
1-Grippe*
2-Toxoplasmose*
3-Infection génitale (ITSS)
(4- Faible poids naissance SSI liée exposition prénatale à grippe ou hypoxie)
* Exposition prénatale aux infections (grippe, rubéole, toxoplasmose, cytokines maternelles)
Facteur prénatal et périnatal : croisement bio/env
•Infection virale
•Complication obstétricale
•Désastres naturels, deuils (ex : perte mari stress mère), famine
Ventricules élargis
•Hypodéveloppement de l’hippocampe et amygdale (lobe temporal)
Hypofrontalité
•Activité réduite des lobes frontaux
Déterminant du risque (petite enfance) : infections touchant SNC-> x2 risque schizo
étiologie-stress psychologique
CLASSE SOCIALE
Grand écart entre [schizo] classe inférieure»_space;> autres classes ->corrélation
(2x+ schizo dans classe inférieure que prochaine au-dessus dans beaucoup de cultures)
Corrélation à 2 sens: Modèle sociogénétique OU Théorie de la sélection sociale
Comment trouver laquelle est vraie?
1-Étude des pères des schizo
4/26 pères de classe inférieure-> appuie théorie de sélection sociale
2- (a) Juifs israéliens origine européenne vs (b) Israéliens origine Afrique du Nord et Moyen-Orient
b) Préjugés racistes et discrimination-> +++ stress
DONC si hypo sociogénétique vraie, [schizo] b > a, mais pas le cas, donc appuie théorie de sélection sociale
MAIS stress env social a aussi rôle
Hypo : échec / exclusion sociale-> modif sensibilité SNC à DA dérégulation systèmes DA symptômes psychotiques
Famille (étiologie et rôle dans rechutes)
avant: Mère schizophrénogène
Communication parentale déficiente (hostilité, manque dialogue, critique) prédicteur schizo
Soutien social vs. Exigence élevée
-rôle dans rechutes
«émotion exprimée» = Nombre critiques perçu prédicteur de rechutes, mais causale ou réactive? relation bidirectionnelle
étiologie-environnement
Adversité durant l’enfance : 2, 72x + de chance si…
•Intimidation, Violence physique, sexuelle et psychologique, Négligence, Mort d’un parent
Drogue
•Cannabis jeune ↑ risque de dév trouble psychotique (distinguer de psychoses induites par drogues)
•Relation dose-réponse (1, 2 et 4)
Événements de la vie quotidienne provoquant un stress élevé
•Perte d’emploi, Deuil, Milieu de vie stressant
traitement biologiques
Avant :
- Coma insulinique
- Électroconvulsivothérapie
- Lobotomie (psychochirurgie) : détruire fibres reliant lobes frontaux-centres inférieurs, pour patients violents-> + calmes, MAIS certains pas d’énergie, pertes cognitives
- Leucotomie (type de lobotomie + précise)
Aujourd’hui : stimulation magnétique transcrânienne répétitive
Traitements pharmacologiques
1) antipsychotiques 1e génération
- 30-50% schizo répondent mal aux antipsychotiques classiques
- Efficace pour ↓ symptômes + (psychose), mais pas symptômes – et aspects cognitifs
- ↓ hospitalisations prolongées, mais « Syndrome de la porte tournante » : admission, congé, réadmission…
- Effets indésirables : vertiges, vision trouble, agitation, dysfonctionnement sexuel, effets extrapyramidaux (≈MP, tremblements mains, démarche trainante, hypersalivation), dystonie (rigidité musculaire), dyskinésie (contraction anormale des muscles volontaires et non-> mouv mastication, lèvres, doigts, jambes), cambrure dos, torsion cou, corps, akathisie (incapacité rester immobile) -> médicaments MP aident
- Dyskinésie tardive (10-20%): contractions involontaires muscles bouche-> succion, claquements langue, tremblement menton (cas graves : mouv affectent tout corps)
- Syndrome malin des neuroleptiques (1%): rigidité musculaire + fièvre, ↑ FC, ↑ pression -> coma-> mort
2) antipsychotiques 2e génération
- effets secondaires que 1e génération-> ↓ risques morbidité et mortalité
Effets secondaires métaboliques :
-Syndrome métabolique : sensation de faim insatiable-> ↑ poids, effets calmants / somnolence / manque énergie -> obésité-> ↑ risque diabète et prob cardiaques
Olanzapine et clozapine : + grande prise de poids rapide VS Aripiprazole : + faible prise de poids
-F effets + graves
-clorozapine-> agranulocytose (↓ globules blanc sang)-> ↑ risque de mortalité
-Effet tératogène sur fœtus (diff tomber enceinte, effet sur enfant)
Espérance de vie -15 ans pour schizo : suicide + effets indésirables antipsychotiques
Arrêt médication : 50% après 1 ans, 75% après 2 ans, car
-Trop effets indésirables intenses
-S’ennuie de voix car seul moment qu’apaisé sinon en dépression, seul moment qui les sort sont hallucinations
Solution : antipsychotiques à libération prolongée (injections)
traitement psychothérapie
-entrainement aux habiletés sociales
-thérapies familiales
-thérapie cognitive-comportementale:
Normalisation de l’expérience
Reconnaissance du lien entre croyances, émotions, comportements
Distinction situation-croyance
Recherche d’alternatives aux croyances
Vérification des faits
Dédramatisation / spirale descendante (si vrai, si pire que ça?)
Construction estime de soi
Exploration stratégies gestion stress et émotions
Prévention rechute
Rémission, comorbidités, suicide
RÉMISSION Taux de rémission symptomatiques > taux de rémission fonctionnel (Pas parce que ↓ symptômes psychotiques et – que fonctionnement normal, maj ont impact toute leur vie) \+ favorable chez : •Fonctionnement prémorbide supérieur •Symptômes + légers •Réponse précoce au traitement •Durée + courte de la psychose
COMORBIDITÉS
- PTSD : gens peuvent attaquer schizo car tannés, quand amenés de force à l’hôpital, contention, etc
- Dépression : liée symptômes - + conséquences de schizo comme perte emplois, etc
- Anxiété sociale : peur d’être jugé car différent, peur crise de panique, paranoïa (pense que qqun veut faire du mal)-> peut mener à ce que gens fasse du mal-> ↑ paranoïa-> cercle vicieux
- Abus substance : automédication avant / après diagnostic (symptômes – pas apaisés par antipsychotiques donc drogues), lien avec milieu social : perte emploi-> rue-> disponibilité drogues, entourage consomme
SUICIDE/ESPÉRANCE DE VIE
-1/2 schizo feront au moins une tentative de suicide -> 1/10 schizo décède par suicide
-Surtout jeunes H avec mauvais pronostic
-Surtout durant phase symptômes – (Ex : sauter par fenêtre car qqun court après ≠suicide. Souvent pas durant psychose)
-Espérance de vie : 64,7 ans (H=59,9 ans et F=67,6 ans)
•Diminuée d’environ 15 ans
•Effets secondaires de la médication (diabète, obésité́, problème cardiovasculaire)
•Sédentarité́
•Suicide