Chapitre 3 Flashcards

1
Q

Fiabilité

A

Uniformité, stabilité de la mesure
Capacité de mesurer 2x + le même phénomène et obtenir même résultat (par même instrument ou experts / professionnels diff : on s’attend à même conclusion / résultat des experts du même domaine pour le même problème)

  • Fidélité interjuges : corrélation entre notations indépendantes de 2+ évaluations
  • Fiabilité de test-retest : degré stabilité scores des sujets pour le même test à plusieurs reprises, seulement si suppose que sujets ne changent pas sur critère observé durant intervalle
  • Fiabilité des formes parallèles : correspondance entre résultats obtenus par sujets à 2 formes diff du même test
  • Consistance interne : corrélation entre items d’un test, chaque item contribue de façon + au résultat final

-> Calcul de corrélation (entre juges, items) : + forte, + fiabilité

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2
Q

validité

A

Capacité d’un test à mesurer ce qu’il est censé mesurer

• Validité de contenu : capacité d’un instrument d’évaluation à mesurer aspects pour lesquels conçu

• Validité de critère : corrélation prévisible d’une mesure avec autre (critère).
Concourante : Ensemble de comportements qui arrivent en même temps que diagnostic, mesure simultanée
Prédictive :
1- Capacité de prédire évolution? Pronostic? Récidive?
2-Capacité de prévoir traitement

  • Validité conceptuelle (de construit) : pour mesurer caractéristique/concept difficile à définir/observer/mesurer ex : anxiété, distorsion cognitive. Déterminée en étudiant variété de données de sources multiples
  • Validité de cas : doit évaluer sujet dans contexte de vie en tenant compte comp dans diverses situations (typiques et atypiques) et interactions entre schémas cognitifs
  • Validité étiologique : présuppose que même condition vient de la même cause pour tous. + cause est souvent même->+ validité étiologique ↑
  • Apparente (face validity): lire qq items, regarder rapidement sait ce que le test mesure. On ne veut pas avoir trop, car certains peuvent vouloir falsifier résultats). Transparent= validité apparente élevée
  • Discriminante : capacité à discriminer (séparé échantillon) entre ceux qui ont caract qui intéressent ou non ex : déprimé / non déprimé, schizo / non schizo, etc
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3
Q

types d’évaluations psychologiques

A
  • entrevues cliniques=non structurées
  • entrevues dirigées/ structurées
  • entrevues semi-structurées
  • évaluation fondée sur données probantes
  • tests psychologiques: + courantes:

1-papier/crayon
2-inventaires de personnalité: indique si tendances s’appliquent ou pas
3-tests projectifs: Test de Rorschach, Test d’aperception thématique (TAT)
4-tests d’intelligence
5-tests cognitifs

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4
Q

L’évaluation cognitive et comportementale et la formulation de cas

A

Mesure structures et traits de perso ex : caractère obsessif, paranoïa, froideur, agressivité
Formulation cognitive-comportementale :
-carte provisoire des problèmes client : décrit environnement des prob et processus qui provoquent et perpétuent, inférences du clinicien-> hypothèses, pour planifier interventions, évolue

Les entrevues et les questionnaires d’autoévaluation:

  • peur d’évaluation négative, pensées irrationnelles, tendance tirer conclusions – des exp de vie
  • mesurer aspects précis d’anxiété
  • mesurer dépression.
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5
Q

évaluation biologique: types d’imagerie cérébrale

A

Structurelles :

Tomodensitométrie (TDM) :

  • rayons X balaient couches cerveau sous tous angles pendant que récepteur mesure intensité rayons X absorbés, capte diff subtiles de densité-> ordi reconstruit image en coupe contrastée-> déplace tête->balayage autre couche
  • élargissement ventricules car dégradation des tissus, tumeurs, caillots sanguins

Imagerie par résonance magnétique (IRM) :

  • aimant déplace atomes d’H-> arrêt : H retournent à leur place-> ordi crée images des tissus avec signaux électromagnétiques
  • chirurgiens utilisent pour voir structures cérébrales, repérer tumeurs pour ablation
  • mieux que TDM car image meilleure qualité et pas rayon X

Fonctionnelles :

Imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) :

  • cartographier cerveau assez vite pour mesurer changements métaboliques -> fonctionnement
  • processus cognitifs, affectifs, expérientiels sur substrats cérébraux
  • ex : Scott Routley. Accident de voiture-> végétatif depuis 10 ans-> exprime par IRMf que ne ressent pas douleur
  • exp : femme schizo avec hallucinations auditives + comparaison avec témoindues à augmentation activité métabolique cortex auditif primaire HG et gyrus temporal moyen HD->DONC activation anormale cortex auditif + fausse interprétation monologue intérieur
  • exp : criminels psychopathes vs non-psychopathes : anomalies fonctionnelles système limbique et cortex frontal pendant traitement stimuli affectifs (autre appuie : cortex préfrontal ventromédian lors jugement moral)
  • faciliter compréhension mécanismes durant thérapie cognitive-comportementale

Tomographie par émission de positons (TEP) :

  • radio-isotope de courte demi-vie fixé à glucose injecté dans sang->molécules radioactives émettent positons-> s’associent électrons-> émettent photons-> appareil capte-> ordi fait image du cerveau (rouge et jaune=métabolisme +)
  • activation cerveau vivant
    • coûteuse, + agressive
  • localiser attaques épileptiques, cancers, AVC, traumatismes cérébraux, distributions médic psychotropes, étudier processus biologiques anormaux des troubles (ex : non-activation cortex frontal chez schizo lors tâche cognitive)

Tomographie d’émission monophotonique (TEM) : circulation sanguine (+ utilisé neuropsychiatrie)

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6
Q

évaluation neuropsychologique

A

Objectifs :
1-mesurer corrélats comportementaux des fonctions cérébrales manière fiable, valable, complète
2-définir profil caractéristique associé à syndrome neurologique (diagnostic différentiel)
3-déterminer emplacement, latéralisation, étiologie lésion
4-déterminer présence déficits neuropsychologiques (cognitifs, perceptifs, moteurs) sans égard diagnostic
5-définir forces / faiblesses neuropsychologiques et stratégie résolution problème
6-évaluaer sentiment face à syndrome
7-recommander traitement (client, famille, école)

  • Utilisée avec techniques d’imagerie cérébrale
  • Principe : fonctions psychologiques (vitesse motrice, mémoire, langage) régies par diff régions cerveau déficit dans test indique zone endommagée
  • Important d’utiliser plusieurs tests pour étudier modèle performance et savoir si et où lésion
  • permet détecter lésions, facilite diagnostic complexe, distinction démence causée par dépression vs par maladie dégénérative cerveau
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7
Q

évaluation psychophysiologique

A

Psychophysiologie : étude des changements physiologiques accompagnant événements psychologiques ou associés aux traits psychologiques

Mesures activité SNA :
-FC : électrocardiogramme
-réponse électrodermale / conduction cutanée :
Agitation émotionnelle-> activation SNA, glandes sudoripares-> ↑ courant
-pression artérielle : évaluation in-vivo par appareil portatif
-activité cérébrale : électroencéphalogramme (EEG) (épilepsie, lésions, tumeurs)
sanguine, ondes cérébrales
-réponse érectile + qté sang parois vagin pour mesurer excitation / préférence sexuelle

->Instruments pas assez sensibles pour diagnostic

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8
Q

élaboration DSM

A

-1939, OMS : ajout troubles mentaux à Liste internationale des causes de décès
-1948 : changement de nom-> Classification internationale des maladies (CIM)-> section troubles mentaux fait pas unanimité
-1952, APA : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), pas critères clairs, beaucoup autour de pensée psychodynamique donc pas accepté universellement
-1969 : 1-DSM-II-> pas consensus, car liste de catégories sans comportements / symptômes
+ 2-Glossary of Mental Disorders, Royaume-Uni
-> N’indiquent pas mêmes symptômes du même trouble, encore bcp psychodynamique
-1980, APA : DSM-III, classification multiaxiale : cotation selon 5 axes (abandon DSM-V)*, homosexualité ≠ trouble mental-> slmt distinction syntonique et dystonique
-1987, APA : DSM-III-R (révisé), dernier aspect d’homosexualité
-1994, APA : DSM-IV (modif appuyées explication et preuve) + DSM-IV-TR (texte révisé): ≠ changements des critères diagnostiques pour troubles, slmt modif texte et nouvelles recherches
-2013: DSM-V: prévu mai 2012, version ayant + désaccord, trop radicalement diff donc sortie retardée mai 2013

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9
Q

5 axes DSM-III-V

A

Axe I : toutes catégories sauf troubles de personnalité et retard mental, trouble principal-raison de consultation

Axe II : troubles de personnalité et retard mental (+ Axe I : classification des comportements anormaux), Pas le trouble principal, mais attirer attention du clinicien que peut aussi en souffrir, peut avoir influence / interférer avec traitement

Axe III : affections médicales générales (ex : problème cardiaque car antidépresseurs peuvent aggraver), Slmt diagnostiquées par médecin, besoin rapport du médecin

Axe IV : facteurs psychosociaux et environnementaux (difficultés professionnelles, financières, personnelles, quartier pauvre, mort membre famille, etc), stress pouvant avoir influence sur diagnostic / traitement

Axe V : Fonctionnement global (relations sociales, fonctionnement au travail, loisirs-> nécessité traitement?), 0-100

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10
Q

enjeux de la classification

A

avantages:
- indices causes et traitements
- catégorisation permet mieux connaitre troubles

critiques:
-classification dans catégorie met de côté info-> réduit unicité
-effets négatifs : peur d’être démasqué, peur épisode, stigmatisation, attitude autres envers nous change, diff trouver job, etc
-utilisation de:
Approche catégorielle : classification basée sur présence / absence de traits caractéristiques, rép oui-non
-ne tient pas compte continuité comp normal-anormal (diff est intensité et non type)
-DSM

plutôt que:
Approche dimensionnelle : entité / objet sur continuum quantitatif (point pour score dans chaque dimension)
-peut inclure approche catégorielle si point de clivage / seuil dans une dimension
-peut avoir certains symptômes d’un trouble mais pas tous
-s’applique mieux aux troubles car + en + preuves de continuum (anxiété, dépression, troubles de perso)

système de classification doit être fiable, avoir
1- Sensibilité : accord entre 2+ évaluateurs sur diagnostic
2- Spécificité diagnostique : accord entre 2+ évaluateurs sur absence diagnostic

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11
Q

évaluation béhaviorale

A

observation:
1- Directe : en milieu naturel, Permet observer directement comportement et intervenir et pas assujettie à mémoire rétrospective du client.
2- Auto : quand veut infos du client pas assujetties à mémoire rétrospective. Noter quand comportement présent, niveau de contrôle, cb de temps, etc au cours de la semaine -> permet graphiques sur fréquence / intensité et voir évolution
3- B.A.T (Behavioral Approch Test): utilisé dans plusieurs contextes.
Ex : pour phobie spécifique. Doit avoir accès exemplaire stimulus phobique (ex : chien, chat, auto, etc)
Phobie araignée, approcher + possible araignée. Selon distance-> mesure intensité de phobie et set objectif de thérapie

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12
Q

Avantages diagnostic

A
  • aide communication entre cliniciens, résumer construit et symptômes (pas besoin d’expliquer les parties du construit)
  • spécifie possibilités de traitements et en élimine d’autres
  • si validité étiologique : informe sur causes possibles, guide évaluation de causes (mais trouver cause n’empêche pas de traiter, pas nécessaire de trouver cause)
  • aide à la recherche (diagnostic relativement homogène selon caract qui intéressent, purifie groupe, diminue variance augmente puissance)
  • aide à communiquer résultats évaluation aux tierces parties (ex : compagnie assurance, agence)
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13
Q

inconvénients diagnostic

A

-perte d’informations, réduire info dans moule, perte des différences individuelles
-trop de catégories (ajout de catégories à chaque updates du DSM)->problème de comorbidité (taux de comorbidité élevé=45% ont signes de 2 diagnostics)
-construit catégoriel vs dimensionnel : jusqu’au DSM-IV-TR, tous diagnostics étaient catégoriels (taxon), système taxonomique.
DSM-V : introduction de dimensionnalité (ex : dépression légère, sévère, anorexie mesurée par IMC, etc), mais encore beaucoup de catégories
-peut pas traiter diagnostic (construit). Beaucoup de temps passé à chercher diagnostic=temps perdu à traiter -> ne pas perdre trop de temps à chercher
-étiquette : toutes infos sont dispos partout auj-> peut affecter. DSM-V : introduction du terme de « rémission » donc porter étiquette toute vie, mais « en rémission »
Recommandé par prof quand obligé de donner : trouble d’adaptation (+ fréquent)

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