Santé Numérique 1 Flashcards
Quelles catégories de données pouvons-nous retrouver au sein du dossier patient ?
- Info médico-administratives : coordonnées, identité…
- Info sur les ttt
- Info cliniques et soins
- Prescription et résultats : des biologies médicales, imageries, explorations fonctionnelles
- Informations relatives à l’activité produite
Définir “système d’information”
Ensemble de ressources matérielles (ex. réseau, ordinateurs), logicielles et humaines permettant d’acquérir, stocker, traiter, échanger et partager de l’information afin de réaliser les activités d’une organisation
SIS, SIH…
Comment fonctionne le Système d’information hospitalier ?
- SIH est séparé en 3 processus : santé, soin, pilotage (est organisé en sous-systèmes composés d’un ou plusieurs logiciels interconnectés, spécialisés dans chaque processus ou activité)
- Le Dossier Patient Informatisé (DPI) est un composant logiciel essentiel d’un SIH qui centralise l’ensemble des données du patient produites à l’hôpital
- Ceux qui peuvent avoir accès aux données : le professionnel de santé, le patient et la machine
Exemples à chaque échelle qui permettent de décloisonner le SI (car de base chaque hopital a son propre DMI de chaque patient)
- Territorial : Groupement Hospitalier de Territoire
- Régional : SI régionaux
- National : Dossier Médical Partagé
Certains SI sont consacrés à d’autres finalités que le soin qui sont :
- Médico-économique et de pilotage de l’offre de soin : Programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) est un SI qui recueille l’activité des établissements et décrit l’ensemble des séjours hospitaliers
- Santé Publique et sécurité sanitaire : OSCOUR, SI-DEP, réseau Sentinelles
- Recherche : Système National des Données de Santé (SNDS)
Définir l’interopérabilité
L’interopérabilité est la capacité de plusieurs systèmes ou composants logiciels à échanger des informations et à utiliser les informations qui ont été échangées.
Quels sont les différents types d’interopérabilité ?
- L‘interopérabilité technique, relative au canal de communication : connectique, réseau, logiciels gérant le réseau
- L‘interopérabilité syntaxique : structure des informations échangées (c.à.d son codage) (ex. : décrire l’âge versus la date de naissance)
- L‘interopérabilité sémantique : signification des informations échangées
Comment sont représentés les données dans le système d’information ?
Les données de santé sont des données sensibles. Elles proviennent de multiples sources et peuvent être réutilisées pour différentes finalités.
Dans les SI en santé, les informations sont présentes sous trois formes :
* Structurées, pour les informations pouvant être représentées dans des tableaux de données, à l’aide de nombres ou codes issus de terminologies harmonisées.
* Non-structurées, pour les données destinées à des humains et ne suivant aucun format prédéfini
* Semi-structurées, pour les documents comportant plusieurs sections individualisables
Les données sont également associées à d’autres informations appelées métadonnées qui précisent le contexte et permettent d’assurer par exemple la traçabilité et l’interprétation des données.
Comment les données sont intégrées et exploitées dans le système d’information ?
- Exemple d’exploitation des données du dossier patient : le codage des actes par le Programme de Médicalisation des Systèmes d’Information (PMSI) qui décrit l’ensemble des séjours hospitaliers.
- Les informations sont codées à partir des données du dossier médical selon un format et des terminologies imposées et sont traitées par les services des hôpitaux, les Départements d’Information Médicale (DIM).
- Puis ces informations collectées dans une base de données médico-administrative nationale gérée par l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH).
Définition de l’auto-mesure
Utilisation volontaire et consciente par le patient de dispositifs numériques capables de capter, mesurer ou enregistrer un ou plusieurs paramètres individuels ayant un intérêt dans le champ de la santé individuelle du patient et/ou de la santé publique.
Les problématiques possibles en cas d’auto-mesure numérique ?
- Le respect de l’ensemble des cadres réglementaires en vigueur
- Métrologie : la qualité des capteurs et des données générées est variable
- Hétérogénéité des résultats
- Difficulté de l’interopérabilité
- Difficulté d’ordre éthique : rapport avec le traitement (au sens général du terme) de données générées par l’automesure numérique mises ou non à disposition d’un tiers
Automesure numérique : conduite à tenir
- Il faut Identifier la population cible pour laquelle un type d’automesure numérique est pertinent et analyser le contexte médical
- Il est important d’apprécier l’utilisabilité au regard du contexte spécifique du patient
- Il faut clairement établir avec les acteurs : le degré d’autonomie du patient et le relai de prise en charge par un professionnel de santé et de donner au patient l’information appropriée pour l’acceptation et pour la bonne utilisation du dispositif d’automesure numérique.
L’intérêt de l’automesure numérique dans une situation dépend :
- De la population cible
- Du contexte médical, des besoins des professionnels, de l’implication et de l’autonomie du patient
- De la spécification claire de la place du professionnel et de l’autonomie du patient
- De l’information du patient et de l’utilisabilité du dispositif
- De la qualité des dispositifs, et de leurs résultats d’évaluation
- De l’intégrité, la disponibilité, la confidentialité des données
- De l’évolutivité dans la durée
Définition m-santé
Les pratiques médicales et de santé publique reposant sur des dispositifs mobiles tels que téléphones portables, systèmes de surveillance des patients, assistants numériques personnels et autres appareils sans fil.
Ces dispositifs mobiles le plus souvent connectés à Internet, peuvent collecter, stocker, traiter et diffuser des données et/ou accomplir des actions spécifiques en fonction des informations reçues. On distingue les dispositifs médicaux (DM) mobiles, des applications et objets connectés de santé
Exemple : TousAntiCovid
La HAS a défini un cadre d’évaluation de la m-santé qui tient compte des critères suivants :
- L’information des utilisateurs : par exemple, description, compréhension, consentement à l’usage de la solution
- Le contenu de santé : il concerne les notions de contenu généré par la solution ou de contenu interprété lorsqu’un algorithme ou un professionnel du secteur analyse et traite le contenu généré
- Le contenant technique : quelles méthodes ont été utilisées pour développer la solution ?
- La sécurité et la fiabilité : par exemple, quels risques en termes de cybersécurité et de confidentialité des données ?
- L’utilisation et l’usage : il s’agit par exemple de critères d’ergonomie, acceptabilité, de mises à jour, d’import et export des données