Rhumatologie Flashcards

1
Q

définition densitométrique de l’ostéoporose

A
  • Z-Score = nombre écarts-types entre valeur du sujet et valeur moyenne des adultes de même sexe et même âge.
  • T-Score = nombre écarts types entre valeur du sujet et valeur moyenne des adultes jeunes de même sexe

Normalité : T-Score ≥ -1
Ostéopénie densitométrique : -1 ≥ T-Score > -2.5
Ostéoporose densitométrique : T-Score ≤ -2.5
Ostéoporose sévère ou confirmée : T-Score ≤ -2.5 + une ou plusieurs fractures

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2
Q

Fractures sévères

A

(associées à une surmortalité): ESF, ESH, vertèbres, pelvis, 3 côtes simultanées, fémur distal, tibia proximal
»> Toute fracture survenant après un traumatisme à bas niveau d’énergie après 50 ans = évoquer ostéoporose (sauf fractures crâne, face, rachis cervical, 3 premières vertèbres thoraciques, doigts et orteils)

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3
Q

Facteurs de risque de fracture ostéoporotique

A
  • Âge
  • DMO basse
  • ATCD personnel de fracture ostéoporotique
  • ATCD de fracture de l’ESF chez les parents du 1er degré
  • Corticothérapie ancienne ou actuelle
  • IMC < 19
  • Ménopause précoce (< 40 ans)
  • Aménorrhée primaire ou secondaire
  • Tabagisme
  • Alcool
  • Comorbidités (> 3 maladies chroniques)
  • Cancer du sein
  • FDR de chute: BAV, troubles neuromusculaires ou orthopédiques
  • Immobilisation très prolongée
  • Carence en vitamine D ou faibles apports calciques
  • Hyperthyroïdie
  • Polyarthrite rhumatoïde
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4
Q

Causes d’ostéoporose secondaire

A
Corticothérapie
hypogonadisme, 
hyperparathyroïdie primitive, 
alcoolisme, tabagisme, 
hémochromatose génétique, 
maladies digestives (gastrectomie, maladie cœliaque,  MICI 
hyperthyroïdie, 
anorexie, 
mastocytose
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5
Q

indications ODM

A

Dans la population générale:

  • Signes d’ostéoporose = fracture vertébrale ou fracture périphérique sur traumatisme de faible énergie
  • Corticothérapie ≥ 7.5 mg/jour pendant plus de 3 mois
  • Hypogonadisme prolongé (comprenant orchidectomie, et traitements par analogue de la Gn-RH)
  • Hyperthyroïdie évolutive non traitée,
  • hypercorticisme,
  • hyperparathyroïdie primitive,
  • ostéogénèse imparfaite

Chez la femme ménopausée (même si prise de THM aux posologies inférieures à celles recommandées)

  • ATCD familial de # ESF non traumatique au 1er degré
  • IMC < 19
  • Ménopause précoce (< 40 ans)
  • ATCD de corticothérapie ≥ 7.5 mg/jour > 3 mois

Pour un 2ème examen:

  • A l’arrêt d’un traitement anti-ostéoporotique chez la femme ménopausée
  • 3-5 ans après 1ère DMO chez une femme ménopausée sans fracture ayant eu une DMO avec T-Score < -2.5, selon les FDR
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6
Q

Fracture tassement ostéoporotique et critères de bénignité

A

= ≥20 % de la partie antérieure ou médiane de la vertèbre
Critères bénignité : < T4, absence d’ostéolyse (signe du puzzle), respect du mur vertébral postérieur et arc postérieur (pédicules)

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7
Q

Indications du dépistage d’une carence en vitamine D

A
  • Suspicion de rachitisme ou ostéomalacie
  • Utilisation médicaments ostéoporose
  • Situations particulières: chutes répétées chez personnes âgées, suivi ambulatoire du transplanté rénal, traitement chirurgical de l’obésité adulte.
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8
Q

Médicaments freinant la résorption osseuse

A

RALOXIFÈNE
BISPHOSPHONATES
DÉNOSUMAB

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9
Q

Médicaments stimulant la formation osseuse

A

TÉRIPARATIDE : remboursement à partir de 2 fractures vertébrales

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10
Q

médicaments contre l’ostéoporose actifs sur les fractures périphériques

A

BIPHOSPHONATES en 1e intention

DENOSUMAB

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11
Q

médicaments contre l’ostéoporose actifs sur les fractures vertébrales

A

BIPHOSPHONATES (zoledronate) en 1e intention sauf DENOSUMAB si CI aux biphophonates
RALOXIFENE : pas d’action sur les fractures périphériques
TERIPARATIDE : remboursement à partir de 2 fractures vertébrales

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12
Q

CI biphosphonates

A

Insuffisance rénale sévère

Oesophagite

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13
Q

Raloxifene

A

Classe thérapeutique : modulateur sélectif du récepteur aux œstrogènes

  • Mécanisme : diminue remodelage osseux, DMO
  • Action: diminue incidence des fractures vertébrales (pas périph)
  • Contre-indications: ATCD thromboembolique.
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14
Q

Médicaments inactifs contre les fractures périphériques

A

RALOXIFENE = modulateur sélectif des récepteurs aux oestrogènes
IBANDRONATE (= biphosphonates)

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15
Q

Arthrose - 3 phases

A
  • Stade initial: réaction inflammatoire cartilage œdématié, surproduction protéoglycanes hydratation néfaste ramollissement
  • Stade intermédiaire: fissuration du cartilage (hyperactivité catabolique du chondrocyte + membrane synoviale relargage de cytokines pro-inflammatoires et enzymes protéolytiques dans liquide synovial) + réenclenchement cycle maturation cellulaire = hypertrophie du chondrocyte puis mort par apoptose.
  • Stade final: destruction gagne les couches profondes du cartilage (mise à nu os sous-chondral), chondrocytes hypertrophiques ou en voie d’apoptose, membrane synoviale hypertrophique aggravation chondrolyse + réactions os sous-chondral (condensation + ostéophytes)
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16
Q

FDR d’arthrose

A

Âge > 60 ans,
surpoids et obésité,
hérédité, statut hormonal (femmes +++),
facteurs biomécaniques (port charges lourdes, microtraumatismes répétés, troubles de l’axe d’un membre, ATCD lésions et chir ménisco-ligamentaire),
arthrites microcristallines, hémochromatose,
diabète,
genu varum, genu valgum

17
Q

coxarthrose : retentissement fonctionnel

A

questionnaire HOOS, WOMAC, LEQUESNE

18
Q

Radiographie dans la coxarthrose

profil + Coxométrie

A

bassin de face + faux profil de Lequesne

Coxométrie : 4 angles

  • VCE = couverture externe du cotyle N > 25°
  • HTE = obliquité toit cotyle N < 10°
  • Céphalo-cervico-diaphysaire. N < 135°
  • VCA (Lequesne) = couverture antérieure tête fémorale. N > 25°
19
Q

Signes cardinaux de l’arthrose

A

Pincement localisé de l’interligne articilaire
Ostéophytose marginale
Géodes d’hyperpression : lacunes cerclées
Ostéosclérose condensante os sous-chondral

20
Q

Diagnostics différentiels de la coxarthrose

A

Cruralgie (abolition ROT, hypoesthésie face ant cuisse)
Osténocrose aseptique de la tête fémorale
Tendinopathie du moyen fessier
Fissure ostéoporotique du bassin

21
Q

évolution normale de la coxarthrose

A

pincement moyen&raquo_space; 0,2-0,3mm/A

si pincement > 50% de l’interligne ou de 2mm/A&raquo_space;» Coxarthrose destructrice rapide

22
Q

Causes de coxarthrose secondaire à une maladie d’architecture

A

Dysplasie supéro-externe(+++) – peut résulter de:

  • Anomalie de l’ESF avec col trop vertical (coxa valga) = CCD > 140°
  • Dysplasie du toit du cotyle= insuffisance de couverture du toit du cotyle = angles VCE et VCA < 20°

Dysplasie interne ou protrusion acétabulaire(5%): chez femme, bilatérale +++, évolution plus lente que supéro-externe:
- Angle VCE > 35° + Angle HTE = 0-5°

Coxa plana: séquelles d’ostéochondrite de l’enfance ou maladie de Leggs, Perthes et Calvé (fragmentation du noyau céphalique)

Coxa retorsa: séquelles d’épiphysiolyse de l’adolescent, bilatérale +++

23
Q

Coxarthroses secondaires à une pathologie de la hanche

A
  • Fractures du cotyle ou du toit du cotyle
  • Ostéonécrose de la tête fémorale
  • Coxites évoluées de la SpA ou de la PR
  • Maladie de Paget
  • Inégalité des membres inférieurs > 3 cm
24
Q

Gonarthrose : retentissement fonctionnel

A

Questionnaire HOOS, WOMAC et LEQUESNE

25
Q

Radiographie - gonarthrose

A

Genou de face : appui bipodal en extension ± appui en charge monopodal
Genou de profil
Défilé fémoropatellaire 30° de flexion
Schuss : face en charge 30° de flexion et cliché en postéro-antérieur : visualise le compartiment postérieur qui est le plus précocément atteint

26
Q

Diagnostic différentiel de la gonarthrose

A
  • atteinte méniscale
  • arthropathie microcristalline
  • ostéonécrose du condyle fémoral
27
Q

Causes de gonarthrose secondaire

A

Maladie d’architecture :
- genu varum
- genu valgum
Autre pathologie :
- formes rapidement destructrices > toujours rechercher une chondrocalcinose associée
- arthrite chronique, ostéonécrose, maladie de Paget.

28
Q

arthrose fémoropatellaire - score fonctionnel

A

questionnaire HOOS, WOMAC, lesquesne

29
Q

arthrose fémoropatellaire - clinique

A

Douleur déclenchée par:

  • Extension contrariée de la jambe
  • Pression rotule sur genou fléchi + palpation rotule
  • Manœuvre du Rabot = frottement rotule contre trochlée
  • Manœuvre de Zohlen = l’examinateur s’oppose à l’ascension de la rotule lors de la contraction du quadriceps
30
Q

Arthrose digitale : IPP / IPD

A

IPD : nodules d’Heberdeen

IPP : nodules de Bouchard

31
Q

arthrose digitale: retentissement fonctionnel :

A

index de Dreiser ou de Cochin

32
Q

causes d’omarthrose

A

excentrée : 2ndaire à la rupture de coiffe

centrée : 2ndaire à une pathologie infalmmatoire, microcistalline ou maladie synoviale

33
Q

cause d’arthrose de la cheville

A

presque toujours secondaire : post-traumatique, nécrose astragale, chondrocalcinose, hémochromatose