Rhumato Flashcards
Quelles sont les manifestations pleuro-pulmonaires possibles de la polyarthrite rhumatoide ?
(sous estimées car souvent asymptomatiques, mal visualisées par la RT, bien visualisé par scan tho haute résolution chez les patients symptomatiques)
- nodules rhumatoides
- pleurésies rhumatoides
- bronchiolites
- pneumopathies organisées
- et SURTOUT pneumopathies interstitielles diffuses (PIC ou PINS)
Quels sont les facteurs de mauvais pronostic de la PR ?
- maladie active définie par un DAS28> 3,2 de façon persistance
- syndrome inflammatoire biologique intense
- positivité des ACPA et/ou des FR
- présence d’érosion sur les radios standards
- handicap fonctionnel défini par un score HAQ
- Présence de manifestations extra-articulaires ou systémiques
La PR est caractérisée par un désequilibre entre quelles cytokines ? + de quelle type (lymphocytaire) est la réponse immunitaire dans la PR ?
La réponse immunitaire dans la PR est de type Th1/Th17 –> il y a un excès de production de cytokines pro-inflammatoires telles que le TNFalpha, l’Il-1 et l’Il-6 et les cytokines antiinflammatoires Il-4 Il-10 et Il-13, le récepteur soluble du TNF et l’antagoniste de l’Il-1.
(nb; les Il 4 et 13 sont proinflammatoires dans les réactions Th2 comme dans l’asthme par exemple)
Devant une suspi de PR quels sont les examens complémentaires dans le cadre du diagnostic différentiel ? quelles maladies cherche t-on à éliminer ?
Les critères de classification de la PR soulignent la nécessité de s’assurer que les gonflements articulaires ne sont pas expliqués par une autre maladie
On cherche à éliminer:
- arthropathies infectieuses,
- arthrites microcristallines,
- le rhumatisme psoriasique et autres formes périphériques de spondylarthrites,
- les connectivites dont maladie de Gougerot-Sjogren, lupus systémique et sclérodermie systémique, ainsi que
- certaines vascularites, granulomatoses et maladies auto-inflammatoire à expression articulaire
les examens utiles:
- hémogrammes (à la recherche d’une leuconeutropénie ou d’une lymphopénie orientant vers un lupus systémique ou une maladie de Gougerot-Sjogren, une thrombopénie orientant vers un lupus systémique)
- protéinurie/hématurie (BU) et créat évoquant une néphropathie, orientant vers une connectivite ou une vascularite
- un dosage des transaminases dont l’augmentation oriente vers une hépatite virale ou auto-immune, une hépatite associée à certaines connectivites, vascularites, granulomatoses ou maladies auto-inflammatoire
- une recherche des anticorps anti-nucléaires, dont la positivité conduit à la recherche d’anticorps anti-ADN ou d’anticorps anti-ENA et, dont la présence oriente vers un lupus systémique ou une autre connectivite (cependant, les AAN sont présent dans 30% des cas avec un titre faible)
- une ponction articulaire avec analyse cytologique, bactériologique et recherche de cristaux permettant d’éliminer une arthrite septique ou une arthrite microcristalline
- une radiographie du thorax à la recherche d’anomalies pleuropulmonaires ou médiastinales pouvant orienter vers une sclérodermie systémique, une sarcoidose, ou une pathologie infectieuse telle que la tuberculose
La PR peut-elle entraîner un syndrome du canal carpien ?
OUI
Quelle est la première connectivite pourvoyeuse de maladie respiratoire ?
La première connectivite pourvoyeuse de pathologies respiratoires est la polyartrite rhumatoide.
Principes du ttt de fond de la PR
Au cours d’une polyarthrite rhumatoïde, les traitement de fond doit être débuté le plus précocement possible.
En l’absence de signe de sévérité on privilégie le méthotrexate PO en 1ère intention.
En cas de contre-indication ou d’effet secondaire grave on proposera sulfasalazine ou léflunomide.
En cas de signes de sévérité on associera plusieurs traitements de fond : Par exemple anti-TNFa + méthotrexate.
Une corticothérapie à dose minimale efficace est souvent nécessaire, toujours en association au traitement de fond.
Contre indications au Méthotrexate
- hypersensibilité au principe actif ou à l’un des excipients
- troubles sévères de la fonction hépatique
- alcoolisme
- trouble sévère de la fonction rénale DFG < 20
- dyscrasies (trouble de la coagulation sanguine) sanguines préexistantes telles qu’hypoplasie médullaire, leucopénie, thrombopénie ou anémie sévère
- infections graves, aigues ou chroniques telles que la tuberculose, infection au VIH ou autres syndromes d’immunodéficience
- ulcères de la cavité buccale ou maladie ulcéreuse gastro-intestinale évolutive avérée
- grossesse, allaitement
- administration concomitante de vaccins vivants
examens et mesures de sécurité recommandés avant l’instauration ou la réintroduction du méthotrexate
- NFS plaquette, enzymes hépatiques, bilirubine, albuminémie et évaluation de la fonction rénale.
- radio Tho
- examens pour exclure une hépatite si cela est cliniquement justifié (VHB VHC)
Que va t-on contrôler biologiquement dans le suivi d’une PR et pourquoi ?
contrôles réguliers:
- CRP voire VS ( activité de la maladie, certains événements indésirables, certaines manifestations extra-articulaires et comorbidités)
- hémogramme (tolérance des DMARD et des AINS, manifestations extra articulaires et comorbidités)
- paramètres hépatiques (tolérance des DMARD et des AINS, comorbidités)
- fonction rénale (tolérance des ains)
- GAJ (tolérance des cortico
- EAL (tolérance de certains bDMARD, des JAKi et des cortico, comorbidités vasculaires)
Suivi radiologique de la PR
Le suivi radiographique du patient comporte des radiographies des mains, des pieds et des autres articulations inflammatoires, tous les 6 mois la première année, puis tous les ans au cours des trois premières années, la périodicité des contrôles étant ensuite adaptée en fonction de l’atteinte de l’objectif thérapeutique de rémission ou de faible niveau d’activité de la maladie et des dommages structuraux préexistants
Quels sont les signes d’imagerie de PR ?
Elles sont les plus souvent normales dans la PR débutante.
- érosions
- pincement des interlignes articulaires
notamment sur les carpes, les articulations MCP et les IPP des doigts et les MTP en particulier en regard des têtes des cinquièmes métatarsiens.
Quelles incidences radiologiques sont nécessaires au diag de PR ?
- Mains et des poignets de face ;
- pieds de face et de trois quarts ;
- clichés comparatifs des autres articulations douloureuses et/ou inflammatoires de face et de profil.
L’échographie permet-elle de montrer des pincements articulaire et des érosions ?
Bien que + visible en radiographie, l’échographie permet également de mettre en évidence une érosion osseuse ou un pincement articulaire.
Citer les facteurs environnementaux impliqués dans le dvlpmnt de la PR
- tabac
- microbiote buccal et intestinale
surement d’autres
Le FR a t-il un rôle direct dans le développement de la synovite ? (PR)
Le FR n’a pas de rôle direct dans le développement de la synovite rhumatoïde comme l’atteste le développement de polyarthrites très érosives chez des patients n’ayant pas de facteur rhumatoïde.
Décrire la forme commune de SDRC 1
La forme “commune” survient après un traumatisme:
- le début est souvent progressif, caractérisé par la phase chaude, inflammatoire, évoluant de quelques semaines à 6 mois, c’est un tableau “d’arthrite sans arthrite” avec douleur articulaire et périarticulaire, raideur, chaleur locale et retentissement fonctionnel majeur
- la phase dite “froide” lui succède et s’étale jusqu’à la guérison du SDRC après 12 à 24 mois. Elle est inconstante, survenant quelques semaines après la précedente, marquée par l’apparition de troubles trophiques (segment de membre froid, peau pâle, lisse et atrophique, acrocyanose) et de rétractions capsuloligamentaire
En réalité le SDRC 1 peut se présenter de multiples façons: phase froide d’emblée ou phase purement chaude, ou alternance entre les deux
Quelles sont les caractéristiques principales du tableau clinique douloureux du SDRC ?
- une douleur régionale, continue, spontanée ou provoquée, qui paraît disproportionnée en intensité ou en durée par rapport à l’évolution attendue de l’évènement déclenchant
- cette douleur régionale ne correspond pas à un territoire nerveux périphérique (tronculaire ou radiculaire)
- cette douleur peut être associée à des signes cliniques moteurs, sensitifs, sudomoteurs, vasomoteurs, trophiques, qui peuvent être inconstants et variables dans le temps
comment on distingue SDRC 1 et 2 ?
- type 1 en l’absence de lésion nerveuse périphérique patente (ancien terme d’algodystrophie)
- type 2 en cas de lésion nerveuse périphérique patente; ancien terme de causalgie
étiologies de SDRC
- Traumatique +++ (plus de la moitié des cas) notamment suite à une chir ortho
- causes non traumatiques:
neuro (avc, sep) cancero, vascu (tvp) infectieuse (zona, panaris) endoc (diabète, dysthyroidie), médic (barbituriques), obstetricales (sdrc 1 de hanche au cours de la grossesse)
comment faire le diag de SDRC ?
Essentiellement clinique.
radiographies standards dans le SDRC
L’examen radio peut détecter des signes décalés dans le temps de quelques semaines à un mois par rapport aux signes cliniques. Deux éléments sont importants:
- le respect de l’interligne articulaire tout au long de l’évolution
- la déminéralisation, d’abord modérée avec amincissement des lames sous chondrales, puis hétérogène et moucheté, avec parfois disparition complète de la trame des corticales. Cette déminéralisation est régionale, intéressant habituellement les deux versants de l’articulation.
SDRC, plutôt membre sup ou membre inf ?
L’atteinte du membre inf est deux fois plus fréquente que le membre sup, avec une atteinte préférentielle distale: pied et cheville.
Quelle est l’atteinte la plus fréquente du membre sup dans la SDRC ?
atteinte main poignet