ORL + CMF Flashcards
Angine pseudomembraneuse oriente vers …
mononucléose infectieuse ou une diphtérie
(autres causes plus rares: staph, strpto, pneumocoques, ou les autres syndromes mononucléosiques VIH, CMV)
angine vésiculeuse: difff herpétiques ou herpangine: à quoi ça ressemble ? vers quoi ça oriente ?
herpétique et herpangine c’est deux sous-type. L’évolution est bénigne dans les deux cas.
pharynx inflammatoire et présentant des vésicules. Vesicules qui ne sont pas limitées aux amygdales mais sont souvent présentes sur le voile du palais, les piliers amygdaliens, la paroi pharyngée et buccale.
L’angine herpétique est due à HSV, habituellement HSV1.: début brutal, avec T° à 39-40°C avec frissons et dysphagie douloureuse intense.
L’angine herpangine est due à entérovirus, coxsackie, ou une gingivostomatite. Elles sont toujours virales. Symptomatologie voisine mais, contrairement à l’herpétique, les lésions restent localisées à l’oropharynx.
angine ulcéreuse ou nécrotique évoque … (+Caractère uni ou bilatéral)
une angine de Vincent (germes anaérobie: association fusospirillaire)–> unilatéral,
syphilis (unilat),
une agranulocytose,
une hémopathie (bilatéral)
ou un cancer.
angines: quelles sont les complications potentiellement graves ?
syndromes post streptococciques: rhumatisme articulaire aigu (RAA), glomérulonéphrite aigue
complications septiques locales ou générales
Quelles sont les seules indications d’antibiothérapie dans les angines ?
- angines à SBHA
- angine de Vincent
- diphtérie
- gonocoque
- chancre syphilitique
TTT symptomatique des angines
- paracétamol aux doses habituelles (15mg/kg x4 par jour –> 60mg/kg/jour)
- pas d’intérêt des ains ou des cortico
nb: intérêt des cortico dans certaines formes sévères d’angines à EBV (mononucléose infectieuse) ou les complications de la diphtérie
Quelles sont les mesures nécessaires supplémentaires aux angines suivantes:
- diphtérie
- scarlatine
- syphilis
- diphtérie: déclaration ARS obligatoire, isolement respiratoire (goutelettes), éviction de la collectivité
- scarlatine: éviction de la collectivité
- syphilis, gonocoque et VIH: dépistage des IST chez les cas index et les sujets contacts
Quelles sont les indications d’hospitalisation des angines ?
- complications des angines streptococciques
- angine aphagiante
- diphtérie
- certaines complications de l’angine mononucléosique
- gingivo-stomatite herpétique gênant l’alimentation
- angine de Vincent
Arbre décisionnel d’élaboration de la stratégie thérapeutique de la prise en charge d’une epistaxis après le tamponnement antérieur
(nb: à chaque étape, si pas de récidive = surveillance)
(compression bidigitale) –>
Tamponnement antérieur –> échec ou récidive –> sonde à double ballonet –> échec ou récidive –> coagulation de l’artère sphénopalatine ou embolisation (si trouble constitutionnel de l’hémostase ou ttt antiagrég ou antico, privilégier l’embolisation) –> échec ou récidive –> ligature de l’artère éthmoidale antérieure.
Quel nerf contrôle la mobilité des cordes vocales ?
le nerf récurrent (= nerf laryngé inférieur), branche collatérale du X
dysphonie: à l’examen fibroscopique nasopharyngé, quels sont les trois lésions d’allure manifestement bénigne ne nécessitant pas de biopsie ?
- nodules des cordes vocales
- granulomes du tiers postérieur des cordes vocales
- papillomatose laryngée juvénile
Quelle est “la règle” en matière de fibroscopie nasopharyngée (par rapport à la manière d’envisager les lésions rencontrées) ?
En dehors de cas très particuliers (terrain très différent du terrain habituel des cancers ORL, absence de tabac, lésion parfaitement rassurante en nasofibroscopie), la règle est de considérer toute lésion comme suspecte et de proposer une laryngoscopie en suspension au moindre doute
Immobilité des cordes vocales, en l’absence de circonstances évocatrices, quel est l’examen clé ?
- bilan par TDM injecté depuis la base du crâne jusqu’au thorax.
Valable que l’immobilité soit uni ou bilatérale
immobilité des cordes vocales uni/bilatérale, qu’est-ce qui change dans la démarche étiologique ?
Elle est strictement identique, notamment en l’absence de contexte évocateur, l’examen clé est le TDM injecté dpuis la base du crâne jusqu’au thorax.
La différence est que si bilatérale il y a urgence diagnostique du fait du risque de dyspnée laryngé
toute dysphonie traînante doit faire évoquer en premier lieu ….
Le bilan initial repose sur …..
S’il existe une lésion suspecte, ……
S’il existe une immobilité avec des cordes vocales qui paraissent normales, ….. n’est pas indiquée, mais on doit pratiquer …..
toute dysphonie traînante doit faire évoquer en premier lieu une tumeur au niveau des cordes vocales ou sur le trajet du nerf vague.
Le bilan initial repose sur l’examen des cordes vocales en consultation (miroir ou fibroscopie nasopharyngée)
S’il existe une lésion suspecte, une laryngoscopie en suspension avec biopsies doit être programmée.
S’il existe une immobilité avec des cordes vocales qui paraissent normales, la laryngoscopie en suspension n’est pas indiquée, mais on doit pratiquer un scanner injecté du trajet du X depuis la base du crâne jusqu’au thorax.
angines pseudomembraneuses: clinique de la diphtérie par rapport à une mononucléose infectieuse
Il faut penser à la diphtérie devant une angine pseudomembraneuse extensive, adhérente, débordant les amygdales et envahissant la luette. Les signes d’accompagnement sont une fièvre modérée, une asthénie et des signes toxiniques (pâleur, tachycardie). Des ADP sous-angulo-mandibulaires sont souvent présentes. Le nez est aussi très souvent infecté.
La notion de voyage en zone d’endémie (europe de l’est et pays en voie de dvlpmnt) doit être recherchée, de même que l’absence d’immunité vaccinale (vaccination DTP).
Les arguments en faveur d’une mononucléose infectieuse sont :
Fausses membranes non adhérentes
Respect de la luette
Purpura du voile du palais associé
Adénopathies diffuses
Splénomégalie.
Attention le diagnostic différentiel à évoquer en 1ère intention est celui de primo-infection VIH+++.
Qu’est-ce que le syndrome de Lemierre
(c’est dans le cadre des angines de Vincent)
Il s’agit de l’association d’une thrombose de la veine jugulaire interne et d’emboles septiques généralement pulmonaires, claissiquement causée par le germe Fusobacterium necrophorum. Il touche le plus souvent de jeunes adultes en bonne santé et a une mortalité estimée à 5%
angine de Vincent biologie
- le prélèvement de gorge montre une association fusospirillaire (association d’un bacille fusiforme et d’un spirochète) –> fusobacterium necrophorum et treponema vincenti
- la NFS est normale
Qu’est-ce que l’épreuve de Weber ? + interprétation
L’épreuve de Weber test les deux oreilles simultanément: elle consiste à poser un diapason en vibration sur le crâne à équidistance des deux oreilles (front ou vertex) :
- si le patient entend le son dans les deux oreilles ou de manière diffuse: le Weber est dit indifférent.
- Si le patient perçoit le son dans une oreille ou de manière diffuse, on parle de Weber latéralisé vers l’oreille où le son est perçu:
-le Weber est latéralisé vers l’oreille sourde (ou la plus sourde) en cas de surdité de transmission
-le Weber est latéralisé vers l’oreille saine (ou la moins atteinte) en cas de surdité de perception.
Qu’est-ce que l’épreuve de Rinne + interprétation
L’épreuve de Rinne consiste à comparer de manière subjective l’intensité du son perçu par le patient lorsqu’un diapason est en vibration devant le pavillon (conduction aérienne, CA) ou posé sur la mastoide (conduction osseuse, CO): Rinne = CA- CO
Chaque oreille est testée séparemment. On commence par appliquer le diapason sur la mastoide puis, quand le patient ne perçoit plus le son, on place le diapason devant le pavillon:
- en l’absence de pathologie de la transmission (surdité de perception pure), le patient doit continuer à percevoir le son plus longtemps par voie aérienne que par voie osseuse, on parle de Rinne acoumétrique positif (CA - CO >0)
- si le patient ne perçoit plus le son, on parle de Rinne acoumétrique négatif (CA-CO< 0). Il existe alors une part transmissionnelle à la surdité (surdité de transmission ou mixte).
Quelles sont les causes d’angines erythemato-pultacées
Les causes d’angines érythémato-pultacées sont les mêmes que celles érythémateuses :
Etiologie virale bénigne : rhinovirus, adénovirus, coronavirus, VRS, myxovirus influenzae et parainfluenzae –> nb PAS LE HPV
SBHA
VIH : à évoquer si facteur de risque de primo infection au VIH
Mononucléose infectieuse : donne classiquement une angine à pseudomembranes mais peut-être responsable d’angines érythémateuses ou érythémato-pultacées.
Cancer des VADS épidémio (combien de cas par ans, SR, quelles sont les localisations les plus fréquentes, et à quoi est lié leur pronostic)
15K nouveaux cas par an en France,
75% chez l’homme –> représente 15% des K chez l’homme et 2% chez la femme
Les localisations les plus fréquentes sont les tumeurs de la cavité buccale, de l’oropharynx, de l’hypopharynx et du larynx, qui représentent plus de 85% des cas.
Le pronostic est lié au diagnostic précoce
Cancer de la cavité buccale, de l’oropharynx, de l’hypopharynx et du larynx, principal type histologique et principaux fdr
(cancer des VADS)
principal type histologique: carcinome épidermoide
principaux fdr: alcool tabac et HPV
cancers rhinosinusiens: fdr principaux et type histologique
–> parle entre autre du cancer de l’ethmoide, mais aussi du sinus maxillaire
fdr: exposition aux poussièrees de bois et au nickel, amiante, aldéhyde formique, acide chromique –> reconnu comme maladie pro pour les travailleurs du bois, sous réserve d’une exposition d’au moins 5 ans et dont le délai de prise en charge est de 40 ans après l’exposition
type histologique maj: ADK