Infectiologie S1-S2 Flashcards

1
Q

Quels sont les agents responsables des rhinopharyngites ?

A

Ce sont exclusivement des VIRUS:
- rhinovirus
- adénovirus
- coronavirus
- virus influenza
- virus para-influenza
- VRS
- métapneumovirus

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2
Q

Sur quels éléments repose le diagnostic de sinusite maxillaire aigue bactérienne ?

A

Souvent porté par excès, il repose sur deux des trois critères majeurs suivants:

  • la persistance ou l’augmentation des douleurs sinusiennes infra-orbitaires malgré un ttt symptomatique (antalgiques, antipyrétiques) prescrit pendant au moins 48h
  • le type de la douleur:
    -son caractère unilatéral
    -et/ou son augmentation quand la tête est penchée en avant
    -et/ou son caractère pulsatile
    -et/ou son acmé en fin d’après-midi et la nuit
  • l’augmentation de la rhinorrhée et l’augmentation de la purulence de la rhinorrhée –> a d’autant plus de valeur qu’il est unilatéral
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3
Q

Les sinusites: quelles localisation justifient systématiquement une antibiothérapie ?

A

Les sinusites frontales, ethmoidales, sphénoidales justifient systématiquement une antibiothérapie car peuvent se compliquer d’une atteinte grave du système nerveux

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4
Q

Indication des examens d’imagerie dans les sinusites

A

Sinusites maxillaires: aucun examen d’imagerie n’est recommandé, sauf:
- en cas de forme unilatérale chronique où un panoramique dentaire ou un scan des apex dentaires (dentascan) peut-être utile pour rechercher une origine dentaire
- en cas de doute diagnostic, ou si la sinusite semble étendue ou compliquée, enfin, plus rarement, en cas d’échec d’une antibiothérapie

Sinusites ethmoidales, sphénoidales, frontales: scanner d’emblée, pour confirmer le diagnostic et rechercher une complication loco-régionale.

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5
Q

indication des prélèvements microbiologiques dans les sinsusites

A

Ne sont indiqués qu’en cas d’échec d’une antibiothérapie. Ils sont réalisés par un ORL.

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6
Q

atb sinusites maxillaires

A

Première intention: amox PO 7 jours
Deuxième intention (si échec ): augmentin 7 jours

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7
Q

Quels sont les germes les plus fréquents dans les sinusites aigues de l’adulte ?

A

Les germes sont :

Virus ++++

Bactéries :
- Pneumocoque
- Haemophilus influenzae
- Moraxella catarrhalis
- Staphylococcus aureus
- Anaerobie

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8
Q

L’impétigo est une …… due à …… . Un ttt ……

A

L’impétigo est une infection contagieuse de l’épiderme due à S. Aureus (70%), S. pyogenes (strepto béta-hémolytique du groupe A) (30%), ou aux deux. Un traitement local est le plus souvent suffisant.

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9
Q

En France:
- sensibilité du staph aureus communautaire à la méticilline
- sensibilité du streptococcus pyogenes à la pénicilline

en cas d’allergie aux beta lactamines dans les infections à staphylocoques ou streptocoques, qu’utilise t-on ?

A

> 95% des cas pour S Aureus
100% pour streptococcus pyogenes

si allergie, on utilise la pristinamycine (pyostacine) ou la clindamycine

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10
Q

Qu’est-ce que la leucocidine de Panton-Valentine ?

A

PVL: C’est une toxine parfois sécrétée par S. Aureus dans les furonculoses.

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11
Q

Qu’est-ce qu’une furonculose ?

A

C’est la répétition de furoncles souvent multiples pendant plusieurs mois, voire années. Souvent liée au portage nasal persistant de Staphylocoque doré, avec possibilité de dissémination dans l’entourage.

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12
Q

Facteurs de risque d’erysipèle

A
  • antécédent personnel d’erysipèle
  • obésité (IMC>30)
  • lymphoedème
  • présence d’une porte d’entrée cutanée
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13
Q

dans quel cas faut-il hospitaliser un erysipèle ?

A
  • doute diag
  • signes de gravité locaux ou régionaux
  • risque de décompensation de pathologie associée
  • impossibilité de ttt ou de surveillance médicale à domicile, âge > 75 ans, obésité morbide, âge < 1an
  • pas d’amélioration dans les 24 à 48h après l’instauration de l’ATB (d’où l’intérêt de marquer les contours au feutre)
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14
Q

Dermohypodermite nécrosante, CAT dès le diagnostic suspecté (avant le ttt, la PeC)

A

urgence médicochirurgicale
- bilan préop
- bactério: hémoc en urgence, prélèvements per-opératoires
- pas d’imagerie (pas d’intérêt, va retarder la PeC)

ttt:
- débridement chirurgical large de l’ensemble des tissus nécrosés
- ATB IV à fortes doses, puis adaptation de l’atb aux prélèvements per-opératoires, durée de ttt: 14 à 21 jours
- Réanimation
- TTT de la porte d’entrée
- MAJ de la vaccination antitétanique si nécessaire

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15
Q

Agents infectieux responsables d’IOA en fonction du mécanisme de l’IOA

A
  • mécanisme hématogène : agents infectieux responsables de bactériémies:
    Staph aureus (50-70%)
    streptocoques (20%)
    enterobacterales (10%)
  • inoculation : micro-organismes principalement de la flore cutanée

Post-op:
-formes aigues: staphylocoques dont S. aureus (résistance à la méticilline 15%) et staphylocoques coagulase négative (résistance méticilline 50%), BGN (enterobacterales, P. aeruginosa), streptocoques
-formes chroniques: S. aureus et staph coagulase négative, cutibacterium acnes, corynébactéries.

Post-morsure: bactéries de la flore cutanée (staph) et/ou d’origine buccale (strepto, pasteurella multocida, Capnocytophaga canimorsus, anaérobies)

  • contiguité : infections souvent plurimicrobiennes, impliquant des agents infectieux de la flore cutanée et colonisant les plaies chroniques (staph, strepto, enterobacterales et P. aeruginosa, anaérobies)
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16
Q

diffusion osseuse des ATB

A

diffusion osseuse satisfaisante: (FRACC)
- FQ
- rifampicine
- clindamycine
- acide fusidique
- cyclines

diffusion osseuse moyenne à faible:
- bêtalactamines
- vancomycine
- cotimoxazole
- aminosides

–> toutefois, les molécules de référence sur une bactérie donnée peuvent être utilisées à condition d’utiliser des poso élevées, contrebalançant leur faible diffusion osseuse

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17
Q

Les 3 germes retrouvés le plus fréquement dans les Infections urinaires Nosocomiales sont :

A

E. coli > Entérocoque faecalis > Klebsiella pneumoniae

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18
Q

Score prédictif d’origine streptococcique d’une angine. Détail + bonne VPN ou VPP ?
Chez qui est-il utilisable ?

A

SCore clinique de Mc Isaac: Chez l‘adulte, a une bonne VPN >95% pour éliminer l’origine streptococcique d’une angine.

Fièvre > 38°C 1pt
Absence de toux 1pt
adénopathies cervicales sensibles 1pt
atteinte amygdalienne (augmentation de volume, exsudat) 1pt
âge 15-44 ans: 0pt
supérieur ou égal à 45 ans: -1pt

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19
Q

Angines; dans quels cas faire un streptotest (test diagnostic rapide)

A

Il est recommandé de pratiquer un TDR chez tout enfant de plus de trois ans, et tout adulte avec un score de McIsaac >=2 ayant une angine erythémateuse ou erythemato-pulpacée

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20
Q

VPN/VPP de la BU chez l’homme et chez la femme

A

Chez la femme très bonne VPN (= très peu probable si BU nég donc recherche diagnostic différentiel), très bonne VPP par contre chez l’homme (= n’élimine pas si négative)

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21
Q

Concernant la bandelette urinaire dans le bilan diagnostique d’une infection urinaire, quels sont les 2 germes pour lesquels on retrouve classiquement des nitrites positifs ?

A

E.coli et Proteus mirabilis

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22
Q

De quelle pathologie l’abcès de Brodie est-il évocateur

A

L’abcès de Brodie est une ostéomyélite subaiguë ou chronique avec lacune ovalaire et ostéosclérose périphérique.

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23
Q

Donner les composantes du qSOFA

A
  • PA systolique <= 100 mmHg
  • Fréquence respi >= 22
  • altération aigue des fonctions supérieures
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24
Q

CAT devant un qSOFA >=2

A
  • prendre des mesures de monitoring de la PA
  • faire prélever des gaz du sang artériel et des lactates
  • contacter un réanimateur pour avis
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25
Q

Fièvre aigue, orientation étiologique devant une femme enceinte

A
  • pyélonéphrite recherchée systématiquement surtout si troisième trimestre de grossesse
  • recherche d’une infection annexielle ou de formes trompeuses d’infections abdominales justifient l’examen gynécologique
  • la listériose est très rare mais recherchée par les hémocultures devant un tableau pseudogrippal
  • Les notions de contage de toxoplasmose ou de rubéole ainsi que la vaccination contre cette dernière sont recherchées
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26
Q

Fièvre aigue adulte indication d’hospitalisation

A
  • signes de gravité
  • terrain à risque (femme enceinte, décompensation de comorbidités, immunodépression)
  • difficultés de prise des atb (troubles de la déglutition, vomissements)
  • absence d’amélioration lors de la réévaluation à 48-72h d’une antibiothérapie de première intention
  • isolement social, difficultés d’observance prévisibles (SDF, éthylisme chronique…)
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27
Q

Etiologies bactériennes de fièvre prolongée

A

bactériennes:
- endocardite infectieuse
- tuberculose
- foyers suppurés et infections d’organes creux : fièvre souvent récidivante. Sont à rechercher des foyers dentaires, sinusiens, urinaires, digestifs, infections de prothèse articulaire
- bactéries intra cellulaires; fièvre Q, brucellose, maladie de Whipple, mycobactéries non tuberculeuses (immunodéprimés)

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28
Q

Fièvre prolongée, bilan de première intention en l’absence de point d’appel évident

A

Bio: NFS plaquette, iono, calcémie, créat, bilan hépatique, BU, EPP, TSH, CPK, LDH, CRP, Temps de céphaline activé, temps de Quick, fibrinogène, Ferritine, Anticorps anti-nucléaires, facteur rhumatoïde, anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles, Protéinurie (rapport protéinurie / créatininurie, sur échantillon urinaire)

Microbio: hémoc répétées (culture prolongée recherche EI), BU, sérologies VIH EBV CMV toxoplasmose

imagerie: radio thoracique, panoramique dentaire, écho abdo

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29
Q

Fièvre prolongée examens de deuxième intention si toujours aucune orientation après la première ligne d’investigations

A

microbiologiques: crachats ou tubages gastriques à la recherche de BAAR, sérologies plus larges selon anamnèse (coxiella burnetii, bartonella)

imagerie: échographie cardiaque, écho-doppler veineux des MI, scan TAP voire TEP scan

biopsies tissulaires: biopsie ostéomédullaire avec myéloculture, bilan de Horton dont éventuellement une biopsie des artères temporales si >60 ans

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30
Q

Bilan fièvre prolongée à J7 chez un enfant

A

Chez l’enfant en première intention à J7

  • Examens biologiques et microbiologiques

– NFS, CRP, fibrinogène, VS, iono ASAT ALAT ALAT, ferritine

  • Hémocultures

– Sérologie EBV, CMV, parvovirus

– BU (avec leucocytes et protéinurie) + ECBU

  • Examens morphologiques : Radiographie thoracique, échographie abdominale, échographie cardiaque

La persistance de la fièvre au delà sans explication évidente justifie un avis spécialisé pédiatrique (= pour le 3ème cycle)

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31
Q

bilan de fièvre prolongée: quel examen d’imagerie après un bilan comprenant biologie et TDM TAP ?

A

On fera un TEP scanner

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32
Q

Parmis les K quel cancer est à évoquer en priorité devant une fièvre prolongée ?

A

Rein

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33
Q

Quel germe est classiquement en cause dans les épiglottites ? (une seule bonne réponse)

A

Haemophilus influenzae b

nb: Depuis la généralisation des vaccins hexa, pentavalent, les infections à H.influenzae b que sont les méningites, les ostéomyélites et les épiglottites, ont énormément diminué.

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34
Q

Quels sont les vaccins obligatoires chez l’enfant ? + calendrier des injections
+ composition du vaccin hexavalent

A

Il y a 11 vaccins obligatoires chez l’enfant. L’hexavalent regroupe les vaccins anti-polyomyélite, Haemophilus, Hépatite B, tétanos, diphtérie et coqueluche –> 2,4, 11 mois, 6 ans 11 ans 25 ans puis tous les 20 ans puis tous les 10 ans a partir de 65 ans

A ceux-ci s’ajoute :

Le vaccin anti ROR (rougeole, oreillons, rubéole) dont une dose se fait à 12 mois et la seconde entre 16 et 18 mois ;
Le vaccin contre le pneumocoque 13-valent qui doit être réalisé à M2, M4 et M11 ;
Le vaccin contre le méningocoque A,C,W,Y qui doit être réalisé à M6 et M12. C’est le méningocoque B (facultatif) qui doit être aussi réalisé à 3 mois, 5 mois, 12 mois

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35
Q

Qu’est-ce que le ROTARIX ?

A

Le ROTARIX est un vaccin vivant contre le rotavirus qui se donne par voie orale.

Il provoque une légère augmentation du risque d’invagination intestinale aiguë. Il est recommandé mais non obligatoire.

A titre indicatif, le vidal annonce qu’il peut être réalisé chez l’enfant à partir de 6 semaines avec 2 doses, espacées d’au moins 4 semaines. La vaccination doit être terminée avant l’âge de 24 semaines.

Ce vaccin est essentiel car la diarrhée aiguë de l’enfant est responsable de nombreuses consultations et hospitalisations dans les pays développés (7–10 % des hospitalisations à cet âge). Le rotavirus en est la principale cause !

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36
Q

TTT de l’amibiase colique aigue + contrôle à distance ?

A

le traitement de l’amoebose intestinale associe des amoebicides tissulaire et de contact :

Amoebicide tissulaire : Nitro-imidazolés : métronidazole pendant 7 à10 j, efficace sur les formes actives :
Amoebicide de contact :(sulfate de paramomycine) non absorbé pour détruire les formes endo-luminales kystiques à l’origine de rechutes et de dissémination à l’entourage, à démarrer 3 jours après la fin du traitement tissulaire.

Un contrôle à distance de l’EPS est indispensable car les rechutes sont fréquentes !

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37
Q

Quelles sont les deux protéines de surface du virus de la grippe ? + à quoi servent t-elles ?

A

HA : hémagglutinine –> permet la pénétration virale cellulaire
NA: neuraminidase –> permet la libération des virions

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38
Q

Chez qui les antirétroviraux dans la grippe sont-ils recommandés ?

A

Les antirétroviraux dans la grippe sont recommandés chez :

  • toute personne jugée à risque de complication (< 1 an possible et autorisé chez la femme enceinte)
  • grippe grave dite maligne
  • toute personne justifiant d’une hospitalisation pour grippe
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39
Q

Comment se présente cliniquement une ethmoidite aigue de l’enfant ?
De quoi faut-il la distinguer ?

A

Elle se caractérise par un oedème palpébral supéro-interne douloureux et fébrile.

Il faut éliminer
- une ostéomyélite du maxillaire supérieur (exceptionnel: oedème prédominant à la paupière inférieure, tuméfaction gingivale et palatine)
- la staphylococcie maligne de la face consécutive à un furoncle de l’aile du nez ou de la lèvre supérieure
- l’érysipèle de la face

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40
Q

Ttt de première intention des sinusites de l’adulte sans allergie

A
  • Amox 3x1g/j pendant 7 jours dans la sinusite maxillaire en première intention
  • augmentin si échec du ttt d’une sinusite aigue maxillaire par amox, ou sinusite aigue maxilaire d’origine dentaire, ou de sinusite frontale, ethmoidale ou sphenoidale
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41
Q

Quel traitement de première intention allez-vous prescrire devant une pyélonéphrite aiguë grave en l’absence d’allergie ?

A

On recommande un traitement initial probabiliste par céphalosporine de 3ème génération + amikacine IV.

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42
Q

Quels sont les facteurs de risque d’infection urinaire à enterobactérie productrice de béta-lactamase à spectre étendu (EBLSE) ?

A

Il est recommandé de prendre en compte les facteurs de risque suivants d’infection à entérobactérie résistante aux C3G (selon le Pilly 2023 et fiche Lisa)

■ l’exposition à un antibiotique (amoxicilline-acide clavulanique, C2G, C3G, fluoroquinolones) dans les 3 mois précédents ;

■ une infection nosocomiale ou liée aux soins (= associée aux soins) ;

■ un antécédent de colonisation ou d’infection à entérobactérie EBLSE dans les 3 mois ;

■ un voyage à l’étranger récent (cut off de 3 mois donné dans le Pilly ) dans les zones géographiques connues à risque (notamment le sous-continent indien, l’Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, le Bassin méditerranéen) ;

■ Hospitalisation / institution en long séjour

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43
Q

Résistances aux antibiotiques des souches d’E.coli communautaires

A

<5% :
- fosfomycine-trométamol
- aminosides

Proche de 5%:
- C3G
- Aztréonam
- FQ dans les IU simples

10-20%:
- FQ dans les IU à risque de complication
- Pivmécillinam

> 20%:
- amoxicilline
- augmentin
- cotrimoxazole et triméthoprime

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44
Q

A propos du bon usage des FQ pour les IU communautaires (par rapport aux résistances)

A
  • éviter les prescriptions répétées chez un même individu
  • pas les prescrire en probabiliste chez qqun ayant reçu un ttt par quinolones dans les six mois précédents (quelle qu’en est été l’indication)
  • éviter de les prescrire si la bactérie est résistante à l’acide nalidixique ou à la norfloxacine (cela témoigne d’un premier degré de mutation)
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45
Q

Quels sont les atb fréquemment actifs sur les souches d’E coli productives de BLSE ?

A
  • carbapénèmes (à préserver)
  • fosfomycine trométamol (>98%)
  • amikacine (90%)
  • céfoxitine
  • TAZO (>80%)
  • témocilline et le pivmécillinam
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46
Q

Seuil de significativité de la bactériurie dans les IU chez un patient symptomatique avec leucocyturie

A

E.coli ou S saprophyticus: >= 10^3 chez la femme et l’homme

Autres bactéries (entérobactéries autres que E.COLI, entérocoques etc): >= 10^3 chez l’homme et >= 10^4 chez la femme

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47
Q

Qu’est-ce qu’une leucocyturie significative ? et que penser si leucocyturie non significative + bactériurie significative ?

A

> = 10^4/mL

Cette situation est témoin en général d’une contamination du prélèvement

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48
Q

Qu’est-ce que la colonisation urinaire ? Faut-il faire un ECBU ?

A

La colonisation urinaire est la présence d’un agent infectieux dans les urines sans manifestation clinique associée, quel que soit le niveau de leucocyturie.
Il ne faut pas faire d’ECBU sauf :
- chez la femme enceinte à partir du 4ème mois de grossesse chez qui une bactériurie >=10^5 /ml doit être traitée même si asymptomatique
- avant une intervention sur les voies urinaires

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49
Q

Y a t-il indication à rechercher une colonisation urinaire ?

A

Il n’y a pas d’indication à rechercher ni à traiter une colonisation urinaire, sauf avant une procédure urologique programmée et chez une femme enceinte à partir du 4ème mois de grossesse.

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50
Q

Principales étiologies de leucocyturie aseptique

A
  • IU décapitée par une ATB
  • urétrite
  • cystites non bactériennes (tumeur, corps étranger dont lithiase, médicament, radioT)
  • vaginite
  • tuberculose urogénitale (recherche BK urines 3 jours de suite)
  • ## fréquent également chez le sujet âgé, notamment incontinent
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51
Q

Ttt première et deuxième intention cystite aigue simple

A

(nb: forcément une femme puisqu’on parle de cystite. Ce terme ne s’applique pas à l’homme on parle dinfection urinaire masculine)

1ère intention: fosfomycine-trométamol en dose unique
2ème intention: pivmécillinam pendant 3 jours

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52
Q

Cystite à risque de complication: atb quand le ttt ne peut pas être différé

A

Il faut faire une atb probabiliste et l’adapter à l’atbiogramme dès que possible

1er choix: nitrofurantoine
2ème choix: fosfomycine trométamol

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53
Q

Cystite à risque de complication: ttt pouvant être différé de 24-48h

A

Le ttt est alors différé et adapté à l’antibiogramme

1er choix: amox
2ème choix: pivmécillinam
3ème choix: nitrofurantoine
4ème choix: fosfomycine trométamol
5ème choix: triméthoprime

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54
Q

durée totale des diff antibio dans les cystites à risque de complication

A
  • amox, pivmécillinam et nitrofurantoine : 7j
  • fosfomycine trometamol: 3g à J1-J3-J5
  • triméthoprime: 5 jours
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55
Q

Cystite à risque à risque de complication

A

Cystite + anomalie fonctionnelle ou organique de l’arbre urinaire
ou terrain à risque de complication:
- sexe masc
- grossesse
- âge >65 ans avec >= 3 critères de fragilité de FRIED ou âge >75 ans
- Insuffisance rénale chronique sévère (clairance <30)
- immunodépression
-

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56
Q

Cystite récidivante facteurs favorisant

A
  • activité sexuelle
  • utilisation de spermicides
  • première IU avant 15 ans
  • atcd d’IU dans la famille au premier degré
  • obésite

chez la femme ménopausée:
- prolapsus vésical
- incontinence urinaire
- résidu vésical post mictionnel
- déficit en oestrogènes

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57
Q

Quelles sont les patientes éligibles à une atbprophylaxie dans le cystites récidivantes?

A

(conditions cumulatives)
- patiente présentant une cystite par mois
- lorsque les autres mesures ont échoué
- lorsque les cystites ont un retentissement important sur la vie quotidienne
- et lorsque le ttt au coup par coup n’est plus accepté

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58
Q

ttt atbprophylactiques des cystites récidivantes

A

si cystites post coit: atb 2h avant à 2h après sans dépasser le rythme d’administration de la prophylaxie continue: triméthoprime ou fosfomycine-trométamol

autres situations: triméthoprime (une prise quotidienne) ou fosfomycine-trométamol (une prise hebdomadaire)

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59
Q

Ttt des PNA simples sans signe de gravité

A

probabiliste
FQ (sauf ttt<6 mois) ou bétalactamines parentérales
si allergie : aminoside ou aztréonam

relais per os selon atb:
- amox
- augmentin
- FQ
- cefixime
- cotrimoxazole

Durée totale: 7 jours si FQ ou C3G
10 jours pour les autres cas
cas particulier: aminoside pendant tout le ttt: 5 à 7 jours

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60
Q

Bilan complémentaire systématique d’une PNA simple non grave

A

BU + ECBU

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61
Q

algorithme décisionnel face à une PNA

A

1 –> Homme –> go IU masculine

2 –> grossesse ? –> go PNA gravidique

3 –> signe de gravité ? —> go PNA grave

Si non aux trois: PNA sans signe de gravité

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62
Q

Examens complémentaires PNA à risque de complication sans signe de gravité

A

Idem PNA simple (BU ECBU)
+ bilan sanguin systématique (NFS CRP créat)
+ dans les 24h uroscanner

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63
Q

Ttt atb PNA à risque de complication

A

1- ttt probabiliste:
C3G parentérale (céfotaxime, ceftriaxone) à privilégier si hospit
ou FQ (sauf ttt par FQ<6 mois)
Si allergie: aminoside ou aztréonam

2- relais per os adapté à l’atbgramme: dans l’ordre par choix :
- amox
- augmentin
- FQ
- céfixime
- cotrimoxazole

Durée totale: 10 jours
cas particulier: 5 à 7 jours si aminoside durant tout le ttt

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64
Q

PNA grave examens complémentaires

A

Hémoc
NFS CRP créat
uroscanner

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65
Q

Ttt proba PNA grave en l’absence de choc septique

A
  • en l’absence d’atcd d’iu ou colonisation urinaire à entérobactéries résistantes aux C3G de moins de 3 mois:
    –> C3G IV + amikacine
    –> si allergie: aztréonam + amikacine
  • si non:
    –> si souche sensible à TAZO: TAZO + amikacine
    –> si souche pas sensible à tazo: carbapénèmes (méropénèmes ou imipénèmes)
66
Q

ttt proba PNA grave avec choc septique

A
  • en l’absence de fdr d’entérobactéries résistante aux C3G:
    –> C3G IV + amikacine
    –> si allergie: aztréonam + amikacine
    (comme pour l’absence de choc septique)
  • Si présence d’au moins un fdr d’entérobact résistante aux C3G:
  • –> cabapénèmes + amikacine
67
Q

PNA grave: relais de l’atb proba + durée

A
  • arrêt carbapénème dès que possible
  • poursuite parentérale si critère de gravité persistant
  • relais oral même logique que PNA non grave

Durée totale de ttt: 10 à 14 jours

68
Q

PeC des IU masc selon le tableau clinique (4 catégories)

A
  • sepsis/chos septique/ indication de drainage: Hospitalisation + atb probabiliste comme pour les PNA graves
  • rétention d’urine ou immunodépression: Hospitalisation + atb proba comme pour les PNA à risque de complication sans signe de gravité
  • fièvre ou mauvaise tolérance des SFU: ambulatoire et atb prob idem PNA à risque de complication ss signe de gravité.
  • autres cas: ambulatoire + différer le ttt jusqu’à l’atbgramme
69
Q

IU masc, ttt sur documentation (ordre des choix) + durée

A

1er choix: FQ per os
2ème choix: cotrimoxazole PO
3: C3G IV
4: céfoxitine IV (E coli), TAZO IV, témocilline IV
5: carbapénème IV

14 jours si FQ et cotrimoxazole
21 jours dans de rares situations

70
Q

Dans quels cas va t-on faire une écho des voies urinaires en urgence par voie sus pubienne dans une IU masc ?

A
  • douleur lombaire
  • suspi de RAU
  • sepsis
  • atcd de lithiase des voies urinaires
71
Q

Ttt symptomatique IU mascu

A

Antalgiques, hydratation, alpha bloquants si RAU,
Les ains sont proscrits

72
Q

Ttt de la colonisation urinaire gravidique

A

Ttt d’emblée selon atb:
1- amox
2- pivmécillinam
3- fosfomycine trométamol
4- triméthoprime (à éviter les 2 premiers mois de grossesse)

Durée totale: 7 jours sauf fosfo tromét (prise unique)

73
Q

Cystite gravidique ttt

A

Atb proba:
1- fosfo-tromet
2- pivmecillinam

adapté à l’atb en cas d’échec ou de résistance:
1- amox
2- triméthoprime (à éviter les 2 premiers mois de grossesse)
3- hiérarchie descendante selon impact écologique: nitrofurantoine - cotrimoxazole (à éviter les 2 premiers mois) augmentin- C3G

Durée totale: 7 jours (sauf fosfo tromet prise unique)

74
Q

Surveillance IU gravidique ou colonisation

A

En raison des risques de rechute, toute colonisatino ou IU gravidique nécessite un contrôle de l’ECBU 8-10j après l’arrêt de l’atb + surveillance mensuelle de l’ECBU jusqu’à l’accouchement

75
Q

PNA gravidique sans signe de gravité ttt atb

A

1er choix: C3G IV

si allergie:
Aztréonam (en hospit) ou ciprofloxacine (en l’absence de ttt par FQ dans les 6 derniers mois)

Puis relais PO adapté à l’atbgramme

10-14 jours de ttt total

76
Q

L’aztréonam quelle classe ?

A

aztréonam, seul représentant de la classe des monobactames

77
Q

Dans quelles situations une infection urinaire est-elle caractérisée comme grave ?

A

IU grave : choc septique, nécessité de dériver les urines (hors sondage urinaire simple)

78
Q

BU chez un patient sondé

A

On ne réalise jamais de BU chez un patient sondé !

Les leucocytes seront quasi-toujours positifs même en l’absence de bactériurie.

Les nitrites peuvent être positifs en l’absence d’infection, simplement liés à une colonisation.

Donc retenez que chez un patient sondé on réalise une ECBU d’emblée uniquement si signes patents d’infection (fièvre…).

79
Q

Facteurs de risque de BLSE

A

les facteurs de risque de BLSE sont : colonisation à BLSE < 3 mois, amoxicilline-acide clavulanique ou C2-3G < 3 mois, fluoroquinolone < 3 mois, hospitalisation < 3 mois, vie en institution de long séjour, voyage en zone d’endémie de BLSE (sud de l’Europe, bassin méditerranéen, Moyen-Orient, Inde, Asie du sud est).

80
Q

A quels atb sont sensibles/résistant: S. pneumoniae,Chlamydophila pneumoniae, Mycoplasma pneumoniae, Legionella pneumophila et H.influenzae

A

Streptococcus pneumoniae :
- sensible : amoxicilline, augmentin, ceftriaxone et FQAP
- intermédiaire : macrolides

Chlamydophila pneumoniae, Mycoplasma pneumoniae, Legionella pneumophila :
- sensible : macrolides, FQAP
- résistant : amoxicilline, augmentin, ceftriaxone

Haemophilus influenzae :
- sensible : augmentin, ceftriaxone, FQAP
- intermédiaire : amoxiclline
résistant : macrolides

81
Q

Quels signes devant une pneumonie doivent faire hospitaliser le patient en Réa ?

A

Les éléments sont :

Insuffisance rénale aigue
Acidose sévère
Thrombopénie < 100000/mm2
CIVD
Leucopénie < 4000/mm3

82
Q

Médecine des voyages, quels sont les vaccins obligatoires et pour aller où ?

A
  • fièvre jaune: afrique intertropicale et région amazonienne. (la vaccination doit être authentifiée par un médecin du centre agréé de vaccinations internationales)
  • vaccin antiméningococcique tétravalent (A, C, Y, W135) conjugué: pèlerinage en Arabie Saoudite,
  • covid 19 dans de nombreux pays
83
Q

Principales étiologies des diarrhées infectieuses au retour d’un pays tropical

A

diarrhées fébriles:
- salmonelloses
- shigelloses
- campylobacter spp
- clostrioides difficile
- hépatites A et E
- paludisme
- primo infection VIH

diarrhée non fébrile:
- giardiose
- amoebose intestinale aigue
- helminthoses intestinales
- choléra

84
Q

lésions cut au retour d’un séjour tropical, un exanthème fébrile doit faire évoquer:

A
  • une arbovirose : dengue, chikungunya, zika
  • une leptospirose
  • une primo infection VIH
  • une rickettsiose
  • une allergie médicamenteuse
85
Q

lésion cut au retour des tropiques: une escarre d’inoculation doit faire évoquer

A

une rickettsiose

86
Q

lésions cut au retour d’un voyage tropical: des lésions urticariennes doivent faire évoquer :

A
  • une schistosomose en phase d’invasion
  • une hépatite virale à la phase pré-ictérique
  • une allergie médicamenteuse
87
Q

(mal inf au retour des tropiques) connaissance des durée d’incubation

A

< 7 jours: diarrhées inf (shigellose, choléra, salmonelloses non typhiques) dengue et la plupart des arboviroses dont chikungunya et zika

7 à 14 jours: plasmodium falciparum (jusqu’à 2 mois) - spirochétoses (leptospiroses, borrélioses) - rickettsioses - typhoide - primo infection VIH

> 14 jours: palu - typhoide aussi (jusqu’à trois semaines) - primo infection VIH - hépatites virales ABE ( A: 10-45 j B: 60-150j E: 10-40j) - schistosomoses en phase d’invasion -

et jusqu’à plusieurs mois ou années: trypanosomoses, leishmanioses viscérales, amoebose hépatique, paludisme à P non falciparum

88
Q

Fièvre typhoide: quels pays ? transmission réservoir ? incubation ? déclaration ? incubation ? quelles bactéries ?

A
  • Salmonella enterica sérotypes typhi et paratyphi A, B ou C (entérobactérie)
  • déclaration obligatoire
  • réservoir strictement humain et contamination féco-orale
  • zone tropicale, afrique du nord, asie du sud est.
  • incubation: 10 jours à trois semaines
89
Q

Fièvre typhoide: phase d’invasion et phase d’état

A

phase d’invasion durant une semaine: fièvre progressivement croissante, céphalées, insomnie, asthénie, anorexie, troubles digestifs. Pouls dissocié (trop lent ou trop rapide par rapport à l’intensité de la fièvre), splénomégalie dans 30% des cas.

Phase d’état: fièvre en plateau à 40°C, tuphos (= inversion du rythme nyctéméral, prostration obnubilation) douleurs abdo, diarrhée dans 2/3 des cas. Pouls dissocié, angine de Duguet dans 10% des cas (=ulcérations superficielles de petite taille au niveau des piliers antérieurs et du voile du palais), splénomégalie inconstante, exanthème lenticulaire du tronc dans 1/3 des cas.

90
Q

fièvre typhoide: complications possibles, biologie et confirmation diagnostic

A

complications possibles: digestives (hémorragies, perforations), toxiniques (myocardite, encéphalite), localisations septiques secondaires

bio: CRP élevée, leuconeutropénie

confirmation biologique: hémocultures +++, coproculture peut être utile

91
Q

Age d’AMM des vaccins suivants: rage, fièvre jaune, VHA, fièvre typhoide, encéphalite à tique

A

rage : dès l’âge de la marche
(encéphalité japonaise : 2 mois)
fièvre jaune : dès 6 à 9 mois, attention vaccin vivant
VHA : 1 an
(encéphalite à tiques : 1 an)
fièvre typhoïde : 2 ans

92
Q

effets secondaires des fluoroquinolones

A
  • atteinte du tissu conjonctif (tendinopathies, cartilage de croissance, paroi artérielle et risque d’anevrysmes),
  • toxicité neurologique (abaissement du seuil épileptogène, confusion…).
  • Allongement du QT (torsades de pointes
93
Q

Quel élément sémiologique (en plus du syndrome méningé) devant une suspicion de méningite oriente d’emblée vers une infection invasive à méningocoque ?

A

purpura / purpura fulminans

94
Q

décrire cette lésion dermatologique :

A

erythème polymorphe: Elle se caractérise par l’apparition de lésions en forme de cocardes (cercles concentriques) à centre parfois bulleux. Les localisations préférentielles sont les faces d’extension des membres.

95
Q

Organisation de la veille sanitaire en France : rôle de santé publique France

A

Santé publique France est un établissement public placé sous l’autorité du gouvernement français.
Ses missions de veille sanitaire sont:
- la surveillance et l’observation permanente de l’état de santé de la population française
- la veille et la vigilance sanitaire
- l’alerte sanitaire
- contribution à la gestion des situations de crise sanitaire

96
Q

Organisation de la veille sanitaire en France: Qu’est-ce que le réseau “Sentinelles” et quels sont ses principaux objectifs ?

A

Le réseau sentinelles est un réseau de recherche et de veille en soins de premiers recours (med G et pédiatrie) en France Métropolitaine. Créé en 1984, il est développé sous la tutelle conjointe de l’institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et de Sorbonne Université. Un partenariat scientifique existe avec Santé publique France.
Les principaux objectifs du réseau Sentinelles sont:
- la constitution de grandes bases de données en med G et en ped, à des fins de veille sanitaire et de recherche.
- le développement d’outils de détection et de prévision épidémique
- la mise en place d’études cliniques et épidémiologiques

97
Q

Organisation de la veille sanitaire en France: que sont les centres nationaux de référence ?

A

Les Centres nationaux de référence (CNR) pour la lutte contre les maladies transmissibles sont des laboratoires localisés au sein d’établissements publics ou privés de santé, d’enseignement ou de recherche. Ils sont nommés pour 5 ans par le ministre chargé de la Santé sur proposition de Santé publique France.
Les CNR ont pour mission:
- l’expertise concernant la microbiologie et la pathologie des agents infectieux, le développement, l’optimisation, la validation et la diffusion d’examens de biologie médicale; l’identification et la confirmation des agents pathogènes
- le conseil scientifique ou technique en réponse à toute demande du ministre chargé de la santé, Santé publique France et des professionnels de santé
- la contribution à la surveillance épidémiologique
- l’alerte immédiate de santé publique france, du ministre chargé de la santé et, le cas échéant, de l’ARS de toute constatation de nature à présenter un risque ou une menace sur l’état de santé de la population.

98
Q

IST : pts importants :
- les urétrites et les cervicites sont principalement dues à …..
- les ulcérations génitales sont principalement dues à ……

A
  • les urétrites et les cervicites sont principalement dues à Neisseria gonorrhoeae (gonocoque) et à Chlamydia trachomatis
  • les ulcérations génitales sont principalement dues à Treponema pallidium (syphilis primaire) et aux virus Herpes simplex 1 et 2.
99
Q

Tableau des principaux agents infectieux des IST (SAUF VIH et VHB): donner agent infectieux (et classification (bactérie, virus, intraC…) ) tableau et ttt de première intention

nb: y’en a 6

100
Q

IST: microbiologie: particularité chez la femme jeune.

A

Chez la femme < 25 ans, elle sera essentiellement infectée par C. trachomatis à la différence de la femme ménopausée où cette étiologie est rarissime. Il en est de même pour les HPV

101
Q

Qu’est-ce que le syndrome de Fitz Hugh Curtis ?

A

Le syndrome de Fitz-Hugh-Curtis est une cause rare de douleur de l’hypochondre droit chez la femme jeune. Il se caractérise par une périhépatite secondaire à une infection génitale haute.

D’origine vénérienne, le syndrome de Fitz-Hugh-Curtis est par ce fait associé à plusieurs IST essentiellement Chlamydia trachomatis (80%) et Neisseria gonorrhoeae (20%).

102
Q

tableau résumé exploration IST

103
Q

ATB de première intention indiqués dans les urétrites et cervicites selon l’étiologie

104
Q

IST mesures générales (sans le traitement) : partenaires sexuels notifiés et ttt ? contrôle de la guérison ?

105
Q

Ttt de seconde intention du gonocoque

A

Ils sont moins efficaces
- Gentamicine, 1 injection IM, si allergie aux C3G
- FQ (ciprofloxacine), ne devant pas être utilisées en probabiliste du fait de la fréquence élevée de résistance (>50%)

106
Q

Infections génitales hautes de la femme : ttt atb

107
Q

Syphilis primaire, chancre, kes ke c ? quand ça apparaît ? A quoi ca ressemble ?

A
  • témoigne de la réplication du tréponème au niveau de la porte d’entrée
  • débute en moyenne 3 semaines après le contage
  • ulcération classiquement indolore et à fond induré et propre, pouvant siéger sur les organes génitaux (peau ou muqueuse, y compris col de l’utérus), la muqueuse anale voire la muqueuse buccale.
  • associé à une ou plusieurs adénopathies, le plus souvent inguinale (selon le siège du chancre) non inflammatoire
  • le chancre et l’adénopathie disparaissent spontanément.
108
Q

Syphilis secondaire: kes ke c ? de quoi ça témoigne ? quand ça apparaît ?

109
Q

Diagnostic de la syphilis

A
  • clinique évocatrice
  • sérologie : dépistage initial par test tréponémique automatisé (EIA, ELISA) qualitatif, confirmé en cas de positivité par un test non tréponémique (VDRL ou RPR) quantitatif. Positivité en général 10jours après le chancre.
110
Q

Syphilis ttt et suivi thérapeutique

111
Q

VF: la recherche d’HPV est superflue devant des condylomes

A

vrai : la recherche d’HPV est superflue devant des condylomes, qui sont toujours dus aux HPV

113
Q

Quelles sont les principales indications chirurgicales en phase active d’une endocardite infectieuse ?

A

Les principales indications chirurgicale en phase active d’une EI sont de 3 types :

Insuffisance cardique/valvulaire :
- Insuffisance cardiaque
- EI avec dysfonction sévère de prothèse
- Abcès, fistule ou faux anévrisme intracardiaque

Infectieuse :
- EI fungique ou à germes multirésistants
- EI sur prothèse valvulaire à staphylocoques
- Persistances d’hémocultures positives sous antibiothérapie

Embolique :
- Végétations du cœur gauche volumineuse (> 10 mm) après un épisode embolique sous antibiothérapie ou en cas de fuite sévère associée
- Végétation > 30 mm
- Végétations > 10 mm associées à une fuite ou obstruction valvulaire sévère
- Augmentation de la taille des végétations sous antibiothérapie

En cas d’EI sur stimulateur ou défibrillateur cardiaque, tout le matériel doit être extrait le plus souvent par voie percutanée. La réimplantation doit se faire à distance (matériel de stimulation provisoire en attendant la réimplantation des patients dépendants). En cas d’EI sur cathéter veineux central, celui-ci doit être retiré.

114
Q

Quel type de bactérie est N. gonnorhoeae ?

A

Diplocoque encapsulé à gram négatif, intra ou extra cellulaire

115
Q

Epidémio gonocoque et sensibilité aux antibiotiques

A

Incidence en augmentation:
- elle est plus élevée chez les hommes que chez les femmes
- elle est plus élevée en île de France qu’ailleurs en France métropolitaine

Diminution de la sensibilité aux antibiotiques avec
–> résistances:
- à la pénicilline par production de béta-lactamases (15% des souches)
- aux cyclines (20%)
- à la ciprofloxacine (40%)
–> augmentation des CMI pour les C3G et observation ponctuelle de résistances vraies

116
Q

SYmptomatologie clinique gonocoque chez l’homme, infection non compliquée

A

Tableau le plus souvent bruyant mais peut être asymptomatique
- urétrite antérieure aigue est la manifestation la plus fréquente
- anorectite (asymptomatique dans 2/3 des cas)
- oropharyngite le plus souvent asymptomatique

117
Q

SYmptomatologie clinique gonocoque chez la femme, infection non compliquée

A
  • asymptomatique dans 70% des cas
  • cervicite : manifestation la plus fréquente chez la femme
  • anorectite (plus rare que chez l’homme)
  • oropharyngite, présente les mêmes caractéristiques que chez l’homme
118
Q

Complication infection gono chez l’homme, la femme, et les deux sexes

A

Elles sont souvent locorégionales mais peuvent également être systémiques.
–> compications locorégionales chez l’homme:
- prostatite
- épididymite

–> complications locorégionales chez la femme:
- endométrite, salpingite
- secondairement, algies pelviennes inflammatoires
- stérilité tubaire et GEU (moins fréquente que pour chlamydia)

–> complications dans les deux sexes:
- septicémie gonococcique: fièvre, atteinte cutanée : purpura pétéchial, papules ou papulo-pustules acrales ou périarticulaires, et/ou atteinte articulaire: mono ou oligo-arthrite septique, ténosynovites
- plus rarement : péri-hépatite (Fitz-Hugh-Curtis), endocardite ou méningite

119
Q

Prélèvement pour diagnostic microbio de gonocoque chez l’homme et la femme

A
  • chez l’homme sur un premier jet urinaire au moins 2h après la dernière miction
  • chez la femme sur un auto-écouvillonnage vaginal
  • en fonction des pratiques sexuelles dans les deux sexes : prélèvements pharyngé et/ou anal
120
Q

Traitement des infections à gonocoque non compliquées

A
  • première intention: ceftriaxone 1g en IM unique (ou IV si anomalie de coag)
  • si allergie béta lactamines;
    -azithromycine 2g p.o. (dose unique)
    -gentamycine 240mg IM (dose unique)
    -ciprofloxacine (avec atbiogramme) 500mg PO dose unique
  • Traitement anti-chlamydia systématique : doxycycline 7 jours à privilégier par rapport à l’azithromycine 1g DU
121
Q

Infection gonocoque quel atb dans les situations suivantes: femme enceinte; orchiépididymite; septicémie à gonocoque; endocardite/méningite; endométrite/salpingite

A

femme enceinte:
- ceftriaxone (IM DU 1g) ou céféxime (PO DU 400mg)
- quinolones, cyclines, aminosides CI

orchiépididymite:
- ceftriaxone IM DU 1g ou céféxime PU DU 800mg

septicémie à gono:
- hospit + ceftriaxone 1g/j, IV, 7 à 10 jours

endocardite, méningite:
- hospitalisation : ceftriaxone, 1à 2g/jour, IV, 10 à 14 j si méningite, 4 semaines si endocardite.

endométrite, salpingite:
- ceftriaxone (1g/jour, IV, 14 jours)

122
Q

contrôles à faire lors du ttt d’une infection par gonocoque

A
  • contrôle clinique systématique à J7: tolérance/efficacité du ttt, adaptation du ttt à la bactério, communication des résultats au patient
  • contrôle bactério à J7: si persistance de signes cliniques
  • dans les formes asymptomatiques: contrôle PCR à J15
123
Q

description de la bactérie chlamydia trachomatis
Quels sérotypes sont responsables d’infections urogénitales ?

A

Bacille à gram negatif, intracellulaire obligatoire, immobile
Sérotype D et K

124
Q

Quels sérotypes de chlamydia sont responsables de lymphogranulomatose vénérienne

A

L1 L2 et L3

125
Q

épidémiologie chlamydia trachomatis + épidémio des complications sur l’appareil génital féminin

A
  • 50 fois plus fréquente que la gonococcie
  • Première cause d’IST bactérienne dans les pays industrialisés (prévalence jusqu’à 10%)
  • Fréquence élevée du portage asymptomatique (+ de 50% dans les deux sexes, jusqu’à 90% chez la femme)

Complications sur le haut appareil génital féminin:
- C. Trachomatis est responsable de 50% des salpingites de la femme jeune; et de 70% des stérilités tubaires
- risque d’algies pelviennes inflammatoires
- risque de GEU

126
Q

Urétrite à chlamydia: forme non compliquée : ttt de première et de deuxième intention

A
  • Première intention: doxycycline (100mg/12heures PO pdt 7 jours) ou azithromycine (PO DU 1g) lors de crainte d’une mauvaise observance.
  • Deuxième intention : erythromycine (500 mg/ 6 heures PO pdt 7 jours) ou ofloxacine (200 mg/12 heures PO pdt 7 jours).
127
Q

ttt chlamydia femme enceinte

A
  • Azithromycine (PU DU 1g)
  • PCR systématique à 1 mois
128
Q

ttt chlamydia orchiépididimyte

A

Doxycycline (100mg/12h pdt 10 jours) (en gros 3 jours de plus que lors d’une forme non compliquée)

129
Q

Ttt chlamydia nouveau-né

A

Si pneumopathie ou ophtalmie: érythromycine (12,5mg/kg/6 heures PO ou IV pdt 14 jours)

130
Q

ttt chlamydia Endométrite, salpingite

A
  • doxycycline (100 mg/12 heures PO ou IV pdt 14 jours)
  • PCR systématique à faire 2 à 3 mois après le ttt
131
Q

Distinction syphilis précoce/syphilis tardive

A
  • la syphilis précoce regroupe la syphilis primaire, la syphilis secondaire et la syphilis latente précoce (découverte d’une sérologie syphilitique positive sans lésion clinique datant de moins d’un an)
  • la syphilis tardive qui regroupe la syphilis tertiaire et la syphilis latente tardive (non datable ou datant de plus d’un an).
132
Q

Le chancre syphilitique est-il contagieux ?

A

OUI, il fourmille de tréponèmes

133
Q

Syphilis primaire: incubation, lésions, diagnostic méconnu, et évolution ?

A

Syphilis primaire:
- l’incubation est de durée variable : 10 à 90 jours, en moyenne 3 semaines
- La syphilis primaire est caractérisée par :
–> UN CHANCRE au point d’inoculation
–> une adénopathie satellite
- Le diagnostic de syphilis primaire est souvent méconnu lorsque le chancre n’est pas visible : chancre vaginal, chancre du col utérin, chancre anorectal, chancre pharyngé

Evolution:
- l’évolution se fait vers la régression spontanée du chancre sans séquelle en quelques semaines. Rarement, le chancre peut persister plusieurs mois
- si le patient n’est pas traité, il sera apparemment guéri mais son état pourra évoluer vers les stades plus tardifs:
–> environ 30% des patients ayant présenté un chancre syphilitique visible présenteront des signes de syphilis secondaire
–> des patients non traités peuvent également évoluer vers les stades de syphilis tardive (tertiaire ou latente tardive) sans forcément présenter des signes de syphilis secondaire.

134
Q

vf La syphilis est une maladie immunisante et peu contagieuse

A

FAUX c’est une maladie non immunisante et très contagieuse

135
Q

syphilis secondaire: durée, lésions, (en gros, qu’est-ce que c’est)

A
  • sa durée est en général inférieure à 1 an
  • elle est liée à la diffusion systémique du tréponème
  • elle est marquée par plusieurs éruptions cutanéo-muqueuses entrecoupées de phases asymptomatiques de quelques semaines ou mois.
  • à ces éruptions appelées “floraisons” s’associent des signes généraux et parfois viscéraux d’intensité variable.
136
Q

Quelles sont les éruptions cutanées que l’on peut avoir dans la syphilis secondaire ? (les plus classiques)

A
  • roséole syphilitque et syphilides papuleuses
  • syphilides palmo-plantaires
  • syphilides génitales et périnéales
137
Q

Syphilis secondaire: quels sont les symptômes cutanéo-phanériens plus trompeurs que l’on peut retrouver

A
  • la fausse perlèche (papule commissurale fendue en deux et non simple fissure sans relief du fond du pli)
  • les lésions d’allure séborrhéique des sillons naso-géniens
  • les papules acnéiformes du menton
  • la dépapillation en aires de la langue (“plaques fauchées”)
  • la dépilation des sourcils
  • l’alopécie récente faite de plusieurs aires incomplètement dépilées sur un cuir chevelu intact (“fourrure mitée”)
138
Q

Signes généraux que l’on peut retrouver dans la syphilis secondaire

A

Ils traduisent la dissémination de l’infection, ils sont le plus souvent discrets mais peuvent être sévères:
- fébricule
- céphalées (souvent secondaires à des micro abcès périostés)
- syndrome méningé
- raucité de la voix
- poly-adénopathies
- hépatosplénomégalie
- poly-arthralgies
- douleurs lancinantes osseuses
- altération variable de l’état général
- manifestations ophtalmiques –> à interpréter comme une neurosyphilis précoce, justifie de faire une PL, et quelque soit le résultat: ttt par Penicilline G pendant 14 jours
- atteinte d’une paire crânienne : hypoacousie ou acouphènes, paralysie faciale… qui, comme l’atteinte ophtalmique, sont des manifestations de neurosyphilis précoce

139
Q

Causes de “fausses sérologies de la syphilis” –> causes non treponemiques d’une positivité du VDRL

140
Q

Diagnostic de la syphilis avec l’interprétation simplifiée (tableau) de la sérologie syphilis

A
  • clinique évocatrice
  • sérologie : dépistage initial par test tréponémique automatisé (EIA, ELISA) qualitatif, confirmé en cas de positivité par un test non tréponémique (VDRL ou RPR) quantitatif. Positivité en général 10jours après le chancre.
141
Q

diag diff syphilis primaire

A

Il faut systématiquement évoquer la syphilis devant toute ulcération muqueuse, génitale, anale ou buccopharyngée.
Au stade de chancre, le diag diff est celui des autres causes d’ulcération génitale.
Il faut éliminer:
- un herpès : ulcérations superficielles douloureuses à contours polycycliques
- un chancre mou : terrain (africains), lésions uniques/multiples, fond sale, douleurs+++, adénopathies inflammatoires
- une donovanose : Klebsiella granulomatis: terrain (africains), lésions peu douloureuses granulomateuses
- une maladie de Nicolas-Favre = lymphogranulomatose vénérienne) : terrain (africains, homosexuels) anorectite, ulcérations anogénitales, diarrhées trompeuses.

142
Q

Epidémiologie des infections anogénitales à HPV

A
  • Les infections anogénitales à HPV sont en constante augmentation dans tous les pays développés, avec une prédilection pour les 16-25 ans. La prévalence mondiale des infections latentes est estimée à 25% des moins de 25 ans.
  • La transmission est majoritairement sexuelle
  • Il s’agit de l’IST la plus fréquente actuellement:
    Près de 40% de la population de jeunes femmes européennes est infectée par l’HPV.
143
Q

Quelles souches de HPV, à bas risque, sont responsables de près de 90% des verrues génitales (condylomes) ?

A

HPV 6 et 11

144
Q

Quels sont les aspects cliniques habituels des condylomes du HPV ?

A

1- condylomes acuminés: ce sont les classiques “crêtes de coq”, masses charnues hérissées de petites verrucosités kératosiques de 0,2 à 1 cm, plus ou moins profuses.

2- condylomes plans; ce sont des maculo-papules isolées ou en nappe ou en mosaique, de couleur rosée, parfois difficiles à voir à l’oeil nu. Elles peuvent être mieux visualisées par l’application d’acide acétique

3- néoplasies intra-épithéliales: il s’agit de l’ensemble des lésions précancéreuses cutanées ou muqueuses associées la plupart du temps aux infections HPV.

145
Q

Diagnostic différentiel des condylomes acuminés

A

(HPV) les condylomes acuminés doivent être différenciés de:
- hyperplasie physiologique des papilles de la couronne du gland ou une papillomatose vestibulaire vulvaire physiologique
- syphilides secondaires (lésions de type condylomata lata)
- lésions dysplasiques
- kératoses séborrhéiques
- molluscum contagiosum

146
Q

Vaccin HPV reco : quand ? schéma ? Quel vaccin ?

A
  • Selon le calendrier vaccinal : de 11 à 14 ans : 2 doses espacées de 6 à 13 mois
  • et en rattrapage entre 15 et 19 ans révolus : 3 doses administrées selon un schéma 0,2, 6 mois.
  • pour les HSH jusqu’à 26 ans révolus : 3 doses selon schéma 0, 2, 6 mois.
  • chez les enfants candidats à une transplantation d’organe solide, la vaccination peut être initiée dès l’âge de 9 ans.
147
Q

Ttt curatif des condylomes :

A

Il n’existe pas de ttt spécifique des infections à HPV, l’objectif est la disparition des lésions macroscopiquement visibles. Après l’éradication des lésions, le virus peut persister dans l’épiderme sain.

  • Destruction physique:
    –> cryothérapie
    –> laser CO2
    –> électrocoagulation
  • Destruction chimique : Podophyllotoxine à 0,5%
  • Destruction immunologique : Imiquimod
148
Q

Trichomonose chez l’homme et chez la femme

A

Chez l’homme:
- l’infection est dans la plupart des cas asymptomatique
- T. vaginalis est responsable d’urétrites le plus souvent subaigues ou de balanoposthites (balanite = infection du gland)
- un écoulement urétral matinal et un prurit peuvent être associés

Chez la femme:
- l’infection est asymptomatique dans la majorité des cas également.
- Il s’agit le plus souvent de vulvovaginites ou de cervicovaginites
- un prurit intense peut être associé à une dyspareunie ou à des signes urinaires
- leucorrhées abondantes, verdâtres, spumeuses et malodorantes, la vulve est oedématiée
- l’examen au spéculum peut mettre en évidence une colpite punctiforme (“léopard”)
- le diag diff avec une vaginose bactérienne n’est pas évident

149
Q

Trichomonose diag positif

A

Il repose sur l’examen direct à l’état frais en déposant une goutte de sécretion sur une lame recouverte par une lamelle et plus récemment par PCR.

150
Q

Trichomonose traitement

A

On peut utiliser au choix:
- métronidazole PO 2g en DU ou 500 mg 2 fois/jour pdt 7 jours.
- secnidazole 2g DU

151
Q

Quels sont les 11 vaccins obligatoires en France pour les enfants nés après le 1er janvier 2018 ?

A
  • diphtérie
  • tétanos
  • polio
    Les 8 qui sont devenus obligatoires pour les enfants nés après le 1er janvier 2018:
  • coqueluche
  • H. influenzae B
  • Hépatite B
  • pneumocoque
  • Meningocoque C
  • rougeole
  • oreillons
  • rubéole
152
Q

calendrier vaccins obligatoires

153
Q

Contre indications définitives des vaccins

A
  • vaccins vivants contre-indiqués chez les immunodéprimés : risque de maladie vaccinale
  • vaccins contre la fièvre jaune et la grippe saisonnière contre-indiqués en cas d’allergie avérée à l’oeuf
154
Q

contre indications temporaires des vaccins

A
  • infection aigue grave
  • grossesse: contre indication aux vaccins vivants. nb: une vaccination par un vaccin vivant attenué faite par inadvertance ne constitue pas une indication d’interruption de grossesse
  • dans les 3 mois suivants l’administration d’Ig: pas d’administration d’un vaccin vivant (risque d’inactivation du vaccin), à l’exception des Ig anti-Rhésus
155
Q

Un patient agé de 65 ans, à jour jusqu’à présent, vous demande quels vaccins doivent lui être proposés dans l’année?
Il a comme antécédents une opération de l’appendicite, un tabac sevré à 8 PA et un reflux gastro oesophagien bien controlé sous IPP.
Le seul voyage qu’il souhaite effectuer est d’aller jusqu’à Sainte Maure de Touraine (37, France) pour rendre visite à sa mère qui est âgée.
A. Grippe
B. Zona
C. Varicelle
D. Pneumocoque
E. Méningite

A

ABD
En effet à 65 ans il faut faire un dTP et un vaccin zona (qui correspond au varicelle mais en nettement plus dosé). Grippe tous les hivers chez les personnes âgées.

Nouvelle recommandation HAS 2024 : elle recommande d’élargir la vaccination avec le vaccin Prevenar-20 à toutes les personnes âgées de 65 ans et plus, et non plus seulement aux personnes âgées de 65 ans et plus présentant des comorbidités.

156
Q

Donner les vaccins vivants attenués à cible virale et à cible bactérienne

A

vaccins vivants attenués à cible virale: - rougeole-oreillons-rubéole, fièvre jaune, varicelle, zona, rotavirus, dengue, grippe nasale (c’est pas la grippe tout court)

Cible bactérienne: BCG

157
Q

Vaccins inertes/inactivés à cible virale uniquement (avec les différents sous types)

A

cible virale:
- entiers: grippe, poliomyélite, hépatite A, encéphalite à tiques, encéphalite japonnaise, rage
- sous-unitaires (protéines recombinantes): hépatite B, HPV
- ARNm : covid 19

158
Q

vaccins inertes/inactivés à cible bactérienne avec les différents sous-types

A

vaccins entiers à cible bactérienne : leptospirose
Vaccins sous-unitaires à cible bactérienne:
- toxine inactivée (=anatoxine): diphtérie, tétanos,
- polysaccharides capsulaires non conjugués: prevanar 13
- polysaccharides capsulaires conjugués: prevenar 13, méningocoque C, ACWY, H influenzae B
- protéines: coqueluche acellulaire, méningocoque B

159
Q

vaccins à faire chez un splénectomisé

A
  • méningocoque B et ACWY
  • H influenzae
  • pneumocoque
160
Q

Quelles manifestations optiques sont classiques dans la syphilis ?

A

Retenir Uvéite antérieure et postérieure, sclérite, et névrite optique (appelée papillite dans certains livres)

161
Q

Fausses sérologies syphilis