RGO/UGD Flashcards
Symptômes atypiques et etra-digestifs d’un RGO
Atypiques : dl épigastrique, nausées, éructations
E-dig :
- ORL: laryngite récidivente, hoquet, otalgies
- pneumo : toux chronique nocturne, bronchite à répétition, asthme d’aggravation récente, érythème de la margelle postérieure
- cœur : dl pseudo-angineuse
- dents : gingivite
Médicaments aggravant un RGo
Ains et asp Oestroprog Dérives nitrés, inhibiteurs calciques Benzo, morphiniques Anti-cholinergiques, beta2+
Indications de l’EOGD dans le RGO
- symptômes atypiques ou e-dig
- signes d’alarme : dysphagie, aeg, anémie ou HD, terrain alcoolo-tabagique
- âge >50, obèse
- RGO depuis 5ans non explore
- RGO récidivant ou échec du traitement
Différence entre œsophagite peptique et endobrachyoesophage
Œsophagite peptique : lésion muqueuse avec perte de substance commençant au 1/3inferieur de l’oesophage
EBO: muqueuse de barnett = métaplasie œsophagienne avec remplacement de l’epith oeso malpighienne par une muqueuse intestinale glandulaire. Stade pré-cancéreux.
Surveillance d’un EBO
EOGD tous les 2-5ans pour les EBO non dysplasique, en fonction de la taille
Surveillance à 6mois si EBO dysplasique.
Traitement d’un RGO en fonction des cas
RGO typique non explore : IPP demi-dose 4sem si >1/sem, sinon antiH2 ou anti-acides
RGO explore : pas d’oesophagite peptique ou stade 1-2 : IPP pleine dose 4 sem
RGO explore : œsophagite peptique sévère (3-4) : IPP pleine dose 8sem
RGO explore : œsophagite peptique compliquée : IPP double dose 8sem
Si rechute précoce : entretien au long court à la plus petit dose efficace.
Dans tous les cas, traitement par alginates (graviscon) ou anti-acides (maalox) à la demande
Posologies :
Omeprazol : MOPRAL 20mg // lanzoprazole : LANZOR 30 // pantoprazole : INIPOMP 40 ou esomeprazole : INEXIUM 40
Quel trouble contre-indique la fundoplicature
Trouble de la motricité oeso : achalasie et sclérodermie
Quel type de hernie ne favorisé par le RGO?
Hernie par roulement (15% des hernies) le cardia est intra-abdo, c’est la grosse tubérosité qui est intra-tho.
Risque d’etranglement herniaire qui est une urgence chirurgicale.
Caractéristique des douleurs d’UGD
Siège épigastrique, non irradiante, à type de crampe.
Périodique, calmée par l’alimentation (ou post-prandiale tardive)
Pas de position antalgique
Causée ou majorée par les AINS
Différents types de gastrites (classification)
Gastrites aiguës
Gastrites chroniques atrophiques : type A (anémie) = maladie de biermer, type B (bactérienne) = HP
Gastrites chroniques non atrophiques : type C (chimique) = AINS ou reflux biliaire ou alcool, lymphocytaire (maladie cœliaque), granulomateuse (Crohn, tuberculose, sarcoidose), liée à une HTP ou maladie de ménétrier (gastrite hypertrophique à gros plis muqueux)
Comment fait-on le diagnostic de gastrite
EOGD avec biopsies (2fundiques, 2antrales, 1 à l'angle de la petit courbure) - infiltrat lymphoplasmocytaire - présence de PNN - atrophie glandulaire L/M/S \+/- métaplasie ou dysplasie
Diagnostic clinique de maladie de biermer
Terrain : femme âgée aux atcd AI
Syndrome anémique
Sclérose combinée de la moelle : syndrome pyramidal et troubles sensitifs profonds
Démence
Atrophie épithéliales digestive : gastrite
Examens paracliniques à la recherche d’une maladie de biermer
- NFS : anémie très macrocytaire aregenerative (pancytopenie possible)
- vit : B12 sérique diminuée, B9 sérique normale, B9 erythrocytaire diminuée
- EOGD avec biopsies
- recherche d’auto-ac anti : cellules pariétales gastrique, FI
- stigmates d’hemolyse intra-médullaire : LDH +, haptoglobine -, bilirubine NC +
Risques d’UGD et gastrite de type B
Gastrite chronique B fundique : hypersécrétion acide : risque d’UD
Gastrite chronique B diffuse : hyposécrétion acide : risque d’UG
Étiologie des gastrites aiguës
Ains, asp
Primo-infection à HP
Alcool, caustiques