Questions cours 3 Flashcards
Nommez quatre facteurs qui vous permettent de distinguer le trouble délirant et le trouble schizophrénique
4 facteurs du trouble délirant :
- l’individu n’a pas de symptômes négatifs, contrairement au schizophrène.
- Il n’a pas d’hallucination
- Il ne s’isole pas socialement
- Il n’est pas désorganisé au niveau spatial et temporel. Il est capable de fonctionner correctement en société. La manifestation du délire n’est pas active, elle est latente.
Alors que chez les patients schizo, on distingue :
- Des symptômes positifs et négatifs.
- retrait social prononcé
- le patient à des hallucinations (auditives et parfois visuelles).
Expliquez ce qu’un clinicien veut dire lorsqu’il écrit « le sensorium est préservé ».
Le sensorium est l’assise qui permet l’emprise sur la réalité. Si le sensorium est préservé, cela veut dire que l’état de conscience du patient fonctionne correctement. C’est à dire que le patient est éveillé, qu’il peut communiquer avec son interlocuteur. Cela veut aussi dire qu’il est bien orienté dans les 4 sphères suivantes : le temps, l’espace, la personne et la situation. Il est donc au contact avec la réalité.
Expliquez la fonction de l’attention et de la mémoire chez le patient. De plus, pour chacune de ces fonctions, expliquez comment des atteintes organiques ou une maladie mentale peuvent influencer leur processus.
- Fonction de l’attention : cela est défini par la capacité à recevoir un stimulus spécifique sans être distrait par les stimuli environnant. On distingue deux types d’attention : l’attention primaire (c’est instinctif, aller aux chiottes, c’est un réflex, on ne réfléchit pas du chemin que l’on va prendre). Notons que la maladie d’Alzeimer porte une atteinte à l’attention primaire. L’attention secondaire (elle requiert plus d’effort, de concentration, elle est + active).
- Fonction de la mémoire : est la capacité de se souvenir de ses expérience. Elle implique l’enregistrement, la rétention et le rappel. Elle est aussi fragile (faculté atteint quand on est vieux).
On distingue certains troubles de la mémoire : l’hypermnésie (se souvenir de détails très précis, d’un événement particulier, c,est souvent du à un choc postraumatique). L’amnésie (perte de mémoire)
Expliquez la différence entre l’humeur et l’affect en précisant l’affect et l’humeur des schizophrènes en général.
L’humeur, C’est un état émotif global et durable. Colore la perception du monde. Il y a les humeurs euphorique, dépressives, dysphoriques, euthymique-dystimique, expansive.
L’affect est moins durable, moins globale, que l’humeur, ce sont des modifications et fluctuations de l’état émotionnel.
On parle de joie, colère, tristesse etc.
Un affect est abrasé (impression d’avoir l’intérieur sablé). Émoussé = pas de tonalité affective. Inappropriée (rire durant une enterrement)
Les humeurs des schizo : anxiété et insécurité constante.
Les affects des schizo : rire, tristesse dans des conditions inappropriées.
Le trouble schizophrénique inclut des critères négatifs et positifs. Expliquez cette différence et nommez trois exemples de chaque critère.
Trois exemples de critères négatifs : - retrait social - abs de volonté - anhédonie Trois exemples de critères positifs - hallucination - délire - discours désorganisé Les symptômes positifs puissants apparaissent au début de la psychoses, au moment où la maladie éclate, puis s’atténuent au profit des symptômes négatifs. On peut dire que les symptomes positifs apparaissent au moment où la maladie éclate.
Expliquez la différence entre le trouble délirant de persécution et le trouble délirant d’érotomanie.
Trouble délirant de persécution (ou paranoide) : l’individu pense que l’on complote sur lui. Il se dit observé par des grandes organisations comme le FBI, le NSA. Il peut même penser qu’ils ont mis des caméras dans sa chambre.
Trouble délirant de l’érotomanie : c’est la conviction d’avoir établi des relations avec les figures célèbres. Ex d’un patient qui pense qu’il a une relation privilégié d’amour avec Celine Dion.
Expliquez sur le plan étiologique, trois types d’études qui supportent l’hypothèse bio chimique chez les schizophrènes.
- Première étude : Les schizo présentent une perte de la perte de la myéline (substance qui entoure l’axone du neurone) sur 25 à 30% des neurones.
- Deuxième étude : Certaines drogues comme le cannabis chez les ado porteurs du gêne provoquerait l’éclosion de la schizo). Le cannabis vient altérer la production de sérotonine et de dopamine.
- Troisième étude : Utilisation de neuroleptique ou antipsychotique vient bloquer les récepteurs des circuits dopaminergique. Peuvent aussi diminuer la production de dopamine. Ainsi, lorsqu’il y a délire, le patient aurait une décharge de dopamine.
Nous savons qu’un trouble de la pensée entraîne un dysfonctionnement possible au niveau du contenu, du cours et de la forme. Expliquez comment ces trois éléments de la pensée sont influencés par le dysfonctionnement
Influence du contenu de la pensée : le patient peut avoir un trouble de l’imagination et de la représentation. Ainsi, sa représentation psychique, et imaginative sont altérées. Le patient peut avoir du mal à percevoir un sensation, une image précise, une idée abstraite.
Le contenu peut aussi être altéré par des idées fixes ou prévalentes continues. Finalement, le patient peut aussi développer des obsessions et même des phobies.
Influence du cours de la pensée : C’est le rythme de la pensée qui est ici touché. Le patient peut avoir de la tachypsychie (accélération du rythme de la pensée) ou de la bradypsychie (ralentissement du rythme de la pensée, le patient à des discours évasifs, peu précis, il ne fait pas de liens entre les événements).
Influence de la forme de la pensée : le patient fait face à une perte de la cohérence de sa pensée et une perte de fluidité. Il peut y avoir barrage (arrêt brusque de la pensée), l’inhibition intellectuelle.
Le patient fait face à une altération de la pensée concrète (ce que l’on voit et entend) et abstraite (symboles, représentations).
L’hypothèse génétique est souvent utilisée pour expliquer le trouble schizophrénique, expliquez cette hypothèse à l’aide de trois types de recherche.
L’hypothèse génétique est souvent utilisée pour expliquer le trouble schizophrénique, expliquez cette hypothèse à l’aide de trois types de recherche.
1. Études jumeaux – un des jumeaux est schizo, quoi la probabilité de voir apparaitre schizo chez l’autre.
Gottesman – méta-analyse 1991, varie de 25 à 50% pour jumeaux monozygotes. Jumeaux dizygotes – varie de 10 à 15%. Ne peut pas dire que c’est la cause. On peut juste dire qu’il y a une concordance, une présence d’une certaine corrélation. Certains types de schizo reliés à certains gènes en particulier.
Kallman – 1945. Chez les monozygotes = 85%, dizygotes = 15%. Énorme. Mais on peut douter de sa recherche. Aucun autre chercheur est arrivé à seuil si élevé et on ne s’entendait pas sur ce qu’était la schizophrénie.
2. Études familles –
- lorsqu’un parent de premier degré (père, mère, frère, sœur) le taux de concordance serait de 10%
- si 2 parents de premier degré, taux monte à 50%
- auprès famille de second degré (oncle, tante, …) taux de 5%
3. Études enfants adoptés –
- enfant schizo parents adoptifs normaux et parents biologiques schizo = probabilité 10%
- enfant schizo avec parents adoptif schizo et parents bio non-schizo = probabilité 1%
à en bref, la racine est plus forte que l’environnement
Certains délinquants présentent un trouble délirant persécutoire. Expliquez à l’aide de trois critères ce trouble.
Trouble délirant persécutoire :
Hypervigilance et hypersensibilité à autrui, à l’environnement (mécanisme de défense= Projection)
Quérulent = obstineux, agressif, intempestif, habité par des sentiments haineux
Idées de grandeur, affect narcissique important
Affect de la jalousie omniprésent
Il existe des programmes de psychothérapie avec les schizophrènes lorsque ces derniers sont en phase résiduelle. Expliquez cinq modules susceptibles d’être animées auprès de ces derniers au sein d’une approche cognitivo-comportementale.
Les 5 modules sont les suivants : 1. Le volet éducatif a. Nature des symptomes b. Prévalence c. Étiologie. Un patient bien informé de la nature de la maladie est un patient qui se traite beaucoup mieux.
- Volet de la distorsion cognitive. Il faut aussi faire la discrimination entre l’essentiel et l’accessoire.
a. D’hallucination, parfois le patient à des voix tendres. Il faut donc explorer la nature des hallucinations (quelles sont les hallucinations? La voix est-elle mendatoire, entends-tu d’autres voix). On peut utiliser les voix bienveillante pour neutraliser les voix mandatoires malveillantes. On parle d’accepter les voix. Une fois ça on les analyses, interprète, discrimine. On peut essaye des les neutraliser. On parle de négociation avec les voix. On donne aux patients l’espoir, la possibilité qu’il a le contrôle sur les voix.
b. Délire. On utilise la méthode socratique. C’est en posant des questions afin de faire douter l’autre. Il faut rendre le délire en dystone (hors de lui) avec le patient. - Volet de l’empathie.
a. On va leur faire visionner des films. De cette façon, ils peuvent se mettre à la place des acteurs. Leur demander de nommer ce que les acteurs ressentent.
b. Lecture. On lit par exemple un passage émouvant. Comment toi t’aurais réagit si tu étais à la place du héro? - Volet des habiletés sociales
a. On leur fait faire des mises en situations. On augmente la capacité des individus à résoudre ses difficultés relationnelles. - Volet de la prévention de la rechute
Chaque patient va devoir établir son schème dysfonctionnel, Cad fuir les situations, les personnes stressantes pour lui, réduire son exposition aux substances psychoactives, saisir la chaine progressive symptomatique. Lorsque patient incapable d’expliquer phénomène, il utilise les distorsions cognitives +de l’alcool –»manifestation psychotique.
Expliquez ce que les cliniciens veulent dire par la capacité du jugement et expliquez ses composantes.
La capacité de jugement : fonction qui permet de sous-peser l’importance relative de différents faits ou idées de manière à ajuster ses conduites. Il implique le recueil d’infos, leur analyse et la prise de décision. S’applique a soi (introspection, autocritique) et à autrui (jugement social ou capacité d’adapter sa conduite à autrui).
Expliquez le délire de référence et celui de l’automatisme de la pensée
- Délire de référence : le patient a la conviction que des messages de l’environnement lui sont destinés. Il va donc penser que l’environnement lui envoie des signes.
- Délire de l’automatisme : Le patient a l’impression que des pensées ont été introduite dans son cerveau, que ce ne sont pas ses propres pensées. On retrouve souvent ce type de délire chez les paranoides, qui pensent qu’on leur a implanté des pensé afin de les contrôler par exemple ou d’influencer leur comportements à ne rien faire car il savent qu’on complot à lieu.
Expliquez comment les thérapies familiales sont utilisées auprès des schizophrènes.
Intervention auprès de la famille :
1 .Éduquer les membres de la famille, les caractéristiques de la schizophrénie.
2. Comment intervenir en situation de crise. On l’accompagne dans son délire.
3. Préserver la relation avec le patient. Éviter le blâme, augmenter la socialité du patient et diminuer les évènements stressants. Préserver l’estime de soi.