Psychologie sociale Flashcards
Par quoi se fait l’étude du langage ? (2 items)
- La phonologie (appréhension des sons)
- La syntaxe (structure du langage)
Quelles sont les fonctions de la communication selon Doury (2003) ?
- Elaborer des opinions et élargir l’étendue de sa propre position (fonction cognitive)
- Elaborer une identité sur laquelle s’ancre la position défendue (fonction identitaire)
- Elaborer un lien de connivence ou d’antagonisme avec son interlocuteur (fonction relationnelle)
Vrai ou faux : le langage est le reflet de la pensée.
Faux.
Il y a un croisement entre le social et l’individuel, la pensée et le langage sont deux sphères de fonctionnement psychologique distinctes, ils agissent totalement indépendamment.
Quelle est la vision d’Halpern (2003) sur le rapport entre le langage et la pensée ?
Il dit que le rapport entre le langage et la pensée est conçu comme une relation linéaire entre une structure profonde (pensée) et le discours (structure de la surface), ces deux éléments étant médiatisées par le langage.
Qui est responsable du modèle techniciste de la communication ? Quel perspective suit-il ? Quelles sont ses limites ?
Shannon & Weawer
Perspective : la communication est conçue comme la transmission d’un message d’un endroit à un autre.
Source > Emetteur > Canal > Récepteur > Destinataire (soit message-signal-signal-message)
Limites : Il ne suffit pas que le canal fonctionne bien pour que le contact passe. Sinon, comment expliquer qu’un message transparent échoue à être compris par l’interlocuteur ? Tout message est lourd d’implications, de résonances affectives.
Quelles distorsions une rumeur peut-elle subir ? Les expliquer.
De quel processus parle -t-on ?
- Réduction = plus l’information circule, plus elle devient courte
- Accentuation = perception, rétention et la reproduction sélective d’un nombre limité de détails provenant d’un contexte plus large
- Assimilation = processus par lesquels certains détails sont éliminés et d’autre grossis (transpositions, emprunt, falsification), ce processus transformant certaines informations pour devenir conformes aux attentes ou aux croyances initiales
C’est le processus de subjectivisation, chaque individu à travers son histoire, son expérience va participer à la transformation de la rumeur.
Quelles sont les fonctions sociales de la rumeur ?
- Donnent du sens et offrent une explication à un évènement
- Rationalisent les croyances sociales
- Accentuent la cohésion sociale en renforçant la similitude entre interlocuteurs
- Rôle de contre-pouvoir
- Placent celui qui transmet au centre de l’attention
- Apaise des tensions internes
Les rumeurs ont pour fonction psychologique d’atténuer le stress et d’expliquer et soulager les tensions émotionnelles.
Vrai ou faux : il n’est pas nécessaire de croire en la véracité d’une rumeur pour qu’elle soit l’objet d’une diffusion.
Vrai.
Qu’est-ce que la Structure de Communication (SC) ? Et le Réseau de Communication (RC) ?
La Structure de Communication (SC) dans les groupes correspond à l’organisation des échanges effectivement réalisés dans le groupe (qui parle à qui en vrai ?) = concret
Le Réseau de Communication (RC) correspond à l’ensemble des possibilités matérielles de communication existant à l’intérieur d’un groupe donné (je peux parler avec qui ?) = théorique.
Qu’a fait Leavitt (1951) pour étudier la centralité et de la performance ? Que montre-t-il ? Quelle est la controverse ?
Compare différent réseaux de communication qui diffèrent selon leur centralité.
- Réseau en chaine = centralisé à C mais peut pas parler à A ou E
- Réseau centralisé (en étoile) = tout doit passer par C pour pouvoir fonctionner
- Réseau complet = idéal, tout le monde peut parler avec tout le monde
Plus le réseau est centralisé, moins la satisfaction est élevée.
D’autres recherches ont mis en évidence des résultats inverse lorsque la tâche est complexe (ex: anagramme).
Vrai ou faux : les Réseaux de Communication centralisés sont pertinents pour les tâches simples alors que les Réseaux de Communication homogènes le sont pour les tâches complexes.
Vrai.
Qu’étudie le modèle cybernétique ? Préciser.
Il étudie la communication persuasive, soit, la source, le message et le destinataire.
De quoi dépend la crédibilité ? (2 items) Donner deux, trois exemples.
De la compétence et de la confiance.
- Caractéristiques de la source
- Sympathie, attractivité, similarité
- Plus crédible si ce qui est promut par la personne est contraire à ses habitudes
Expliquer la théorie de l’inoculation (inoculer = transmettre).
Il est possible de stimuler les défenses attitudinales en lui transmettant une forme atténuée des arguments contre-attitudinaux.
Expliquer le contre-argument pour montrer en quoi il est faux ensuite.
Expliquer la stratégie de soutien supplémentaire vue en lien avec la théorie de l’inoculation.
Fournir des arguments qui résistent à une contre propagande. Immunisation, prise de conscience de la position propre afin de mieux résister.
Expliquer l’appel à la peur (Janis) et ses risques.
Associer une action à une conséquence négative puis proposer une position qui devrait être acceptable. Deux possibilités :
- Focus le danger et comment la source peut gérer sa source
- Focus sur le risque et régulation de la peur
Risques :
- Appel modéré = efficace
- Appel violent = effet boomerang
Sur quoi le message persuasif doit agir afin de fonctionner ?
- Raison
- Cognition
- Comportemental
Vrai ou faux : la persuasion sur un traitement heuristique > la persuasion sur un traitement systématique
Faux.
Les deux traitements permettent un changement d’attitude mais le plus efficace reste le traitement systématique. Il fera un changement durable rationnel et complexe. Le traitement heuristique aboutit à un changement instable, il est global et superficiel.
Quel est le résultat de l’étude de Petty, Gleicher et Jarvis 1993 : étude des réactions des personnes à une campagne publicitaire menée par une personnalité décrivant les dangers du SIDA et les moyens de s’en prémuni.
Dans seulement un des 5 cas le comportement va changer. Cet échec amène une grosse remise en question des études sur la communication persuasive.
Pas de changement de comportement ni d’attitude :
- « Ce message ne me concerne pas, je suis en bonne santé »
- « Ce message ne me concerne pas »
Pas de changement de comportement mais changement d’attitude :
- « J’aime le risque »
- « J’aime sa personnalité »
Changement de comportement et changement d’attitude :
- « Je n’aime pas le risque »
Le changement d’attitude peut se produire en l’absence de connaissances sur le SIDA. Une connaissance ne conduit pas nécessairement à une conduite adéquate. Une même connaissance peut aboutir à un changement radicalement opposé selon notre relation au risque.
Quel est le résultat de l’étude de Falomir, Mugny et Pérez : mesure de l’intention d’arrêter de fumer avant et après la lecture du plaidoyer persuasif.
- Un groupe de militants peut obtenir davantage de changements qu’un expert, mais seulement si l’on renforce le sentiment d’interdit.
- Le problème de l’expert est justement qu’il menace la liberté de penser des fumeurs, dans son cas, c’est en accentuant le sentiment de liberté qu’il peut obtenir de l’influence.
Vrai ou faux : il y a plus d’effets persuasifs si on active la rationalité et le vécu (émotion, engagement, expérience) de la personne.
Vrai.
En plus de ces trois aspects : récepteurs, message, source, il faut aussi prendre en compte le contexte, qui modifie l’attitude voire le comportement.
Quel est le principe de la communication engageante ?
Consiste à faire précéder la diffusion d’un message persuasif de la réalisation d’un acte préparatoire (engageant). En situation de communication engageante, les participants sont acteurs (réalisation d’actes préparatoires) et pas seulement passifs comme ils peuvent l’être dans certaines situations de communication persuasive.
Que nécessite l’engagement (Kiesler, 1971) ? (8 items)
- D’obtenir un acte dans un contexte de liberté
- Que l’acte soit public
- Qu’il soit explicite
- Qu’il soit irrévocable
- Qu’il soit répété dans le temps
- Qu’il ait des conséquences pour celui ou celle qui l’émet
- Qu’il soit coûteux/difficile
- Qu’il soit explicable uniquement à partir du choix de la personne (étiquetage psychologique
Pas besoin d’avoir les 8, juste 2 ou 3 c’est suffisamment engageant.
Donner un exemple d’escalade d’engagement.
Attendre le bus, scroller sur les réseaux…
Commence petit et puis engage de plus en plus, être engagé dans une décision irrévocable et finalement se faire engager de plus en plus.
Joule, Bernard, Laganne et Girandola (2007) ont testé l’efficacité de deux démarches de communication, lesquelles sont-elles et laquelle est-elle la plus efficace ?
Condition de persuasion < Communication engageante
Expliquer le modèle AEA : Apprentissage, Expérience, Action (Abdellaoui & al., 2008). (3 items à définir)
Ce modèle est supposé rendre compte des modifications profondes et durables du comportement et développer des actions de changement.
Pour initier un changement, le modèle AEA propose les 3 axes de pratiques suivants :
- Apprentissage : permet à l’individu de s’approprier de la connaissance, du savoir-faire et du savoir-être en rapport à un but.
- Expérience : permet à l’individu de prendre conscience de ce qu’implique le changement.
- Action : permet à l’individu de s’engager dans le temps, à travers la réalisation d’une action concrète.
Qu’est-ce que la communication sociale ?
Ensemble d’actes communicatifs dont l’objectif est de modifier certaines représentations ou comportements. La communication reflète et répète l’organisation des rapports sociaux.
Quels sont les objectifs de la communication sociale ? (4 items > mémo : TIRC)
- Transmettre des valeurs pour créer et renforcer plus de liens de solidarité
- Pouvoir informer sur des problèmes de caractère social pour ensuite faire prendre conscience (ex. politique/élection)
- Redonner une voix et des pouvoirs aux personnes (ex. ONG)
- Changer des idées ou des attitudes qui pourraient être mauvaises pour les personnes aussi bien au niveau individuel que collectif (ex. campagne de prévention)
Comment se crée l’opinion ?
Trois dimensions expliquent la diversité individuelle vis-à-vis de chaque objet de notre univers social.
- Valorisation : différents niveaux d’importance sont associés à chaque thème.
- Identification : toute information est associée à une catégorie de personne et permet de construire une pensée dialectique.
- Possibilité d’action perçue : on croit en une possibilité d’agir plus ou moins grande vis-à-vis de chaque thème.