Psychologie sociale Flashcards

1
Q

Par quoi se fait l’étude du langage ? (2 items)

A
  • La phonologie (appréhension des sons)
  • La syntaxe (structure du langage)
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2
Q

Quelles sont les fonctions de la communication selon Doury (2003) ?

A
  • Elaborer des opinions et élargir l’étendue de sa propre position (fonction cognitive)
  • Elaborer une identité sur laquelle s’ancre la position défendue (fonction identitaire)
  • Elaborer un lien de connivence ou d’antagonisme avec son interlocuteur (fonction relationnelle)
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3
Q

Vrai ou faux : le langage est le reflet de la pensée.

A

Faux.
Il y a un croisement entre le social et l’individuel, la pensée et le langage sont deux sphères de fonctionnement psychologique distinctes, ils agissent totalement indépendamment.

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4
Q

Quelle est la vision d’Halpern (2003) sur le rapport entre le langage et la pensée ?

A

Il dit que le rapport entre le langage et la pensée est conçu comme une relation linéaire entre une structure profonde (pensée) et le discours (structure de la surface), ces deux éléments étant médiatisées par le langage.

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5
Q

Qui est responsable du modèle techniciste de la communication ? Quel perspective suit-il ? Quelles sont ses limites ?

A

Shannon & Weawer

Perspective : la communication est conçue comme la transmission d’un message d’un endroit à un autre.
Source > Emetteur > Canal > Récepteur > Destinataire (soit message-signal-signal-message)

Limites : Il ne suffit pas que le canal fonctionne bien pour que le contact passe. Sinon, comment expliquer qu’un message transparent échoue à être compris par l’interlocuteur ? Tout message est lourd d’implications, de résonances affectives.

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6
Q

Quelles distorsions une rumeur peut-elle subir ? Les expliquer.
De quel processus parle -t-on ?

A
  • Réduction = plus l’information circule, plus elle devient courte
  • Accentuation = perception, rétention et la reproduction sélective d’un nombre limité de détails provenant d’un contexte plus large
  • Assimilation = processus par lesquels certains détails sont éliminés et d’autre grossis (transpositions, emprunt, falsification), ce processus transformant certaines informations pour devenir conformes aux attentes ou aux croyances initiales

C’est le processus de subjectivisation, chaque individu à travers son histoire, son expérience va participer à la transformation de la rumeur.

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7
Q

Quelles sont les fonctions sociales de la rumeur ?

A
  • Donnent du sens et offrent une explication à un évènement
  • Rationalisent les croyances sociales
  • Accentuent la cohésion sociale en renforçant la similitude entre interlocuteurs
  • Rôle de contre-pouvoir
  • Placent celui qui transmet au centre de l’attention
  • Apaise des tensions internes

Les rumeurs ont pour fonction psychologique d’atténuer le stress et d’expliquer et soulager les tensions émotionnelles.

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8
Q

Vrai ou faux : il n’est pas nécessaire de croire en la véracité d’une rumeur pour qu’elle soit l’objet d’une diffusion.

A

Vrai.

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9
Q

Qu’est-ce que la Structure de Communication (SC) ? Et le Réseau de Communication (RC) ?

A

La Structure de Communication (SC) dans les groupes correspond à l’organisation des échanges effectivement réalisés dans le groupe (qui parle à qui en vrai ?) = concret

Le Réseau de Communication (RC) correspond à l’ensemble des possibilités matérielles de communication existant à l’intérieur d’un groupe donné (je peux parler avec qui ?) = théorique.

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10
Q

Qu’a fait Leavitt (1951) pour étudier la centralité et de la performance ? Que montre-t-il ? Quelle est la controverse ?

A

Compare différent réseaux de communication qui diffèrent selon leur centralité.
- Réseau en chaine = centralisé à C mais peut pas parler à A ou E
- Réseau centralisé (en étoile) = tout doit passer par C pour pouvoir fonctionner
- Réseau complet = idéal, tout le monde peut parler avec tout le monde

Plus le réseau est centralisé, moins la satisfaction est élevée.

D’autres recherches ont mis en évidence des résultats inverse lorsque la tâche est complexe (ex: anagramme).

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11
Q

Vrai ou faux : les Réseaux de Communication centralisés sont pertinents pour les tâches simples alors que les Réseaux de Communication homogènes le sont pour les tâches complexes.

A

Vrai.

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12
Q

Qu’étudie le modèle cybernétique ? Préciser.

A

Il étudie la communication persuasive, soit, la source, le message et le destinataire.

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13
Q

De quoi dépend la crédibilité ? (2 items) Donner deux, trois exemples.

A

De la compétence et de la confiance.
- Caractéristiques de la source
- Sympathie, attractivité, similarité
- Plus crédible si ce qui est promut par la personne est contraire à ses habitudes

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14
Q

Expliquer la théorie de l’inoculation (inoculer = transmettre).

A

Il est possible de stimuler les défenses attitudinales en lui transmettant une forme atténuée des arguments contre-attitudinaux.
Expliquer le contre-argument pour montrer en quoi il est faux ensuite.

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15
Q

Expliquer la stratégie de soutien supplémentaire vue en lien avec la théorie de l’inoculation.

A

Fournir des arguments qui résistent à une contre propagande. Immunisation, prise de conscience de la position propre afin de mieux résister.

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16
Q

Expliquer l’appel à la peur (Janis) et ses risques.

A

Associer une action à une conséquence négative puis proposer une position qui devrait être acceptable. Deux possibilités :
- Focus le danger et comment la source peut gérer sa source
- Focus sur le risque et régulation de la peur

Risques :
- Appel modéré = efficace
- Appel violent = effet boomerang

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17
Q

Sur quoi le message persuasif doit agir afin de fonctionner ?

A
  • Raison
  • Cognition
  • Comportemental
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18
Q

Vrai ou faux : la persuasion sur un traitement heuristique > la persuasion sur un traitement systématique

A

Faux.
Les deux traitements permettent un changement d’attitude mais le plus efficace reste le traitement systématique. Il fera un changement durable rationnel et complexe. Le traitement heuristique aboutit à un changement instable, il est global et superficiel.

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19
Q

Quel est le résultat de l’étude de Petty, Gleicher et Jarvis 1993 : étude des réactions des personnes à une campagne publicitaire menée par une personnalité décrivant les dangers du SIDA et les moyens de s’en prémuni.

A

Dans seulement un des 5 cas le comportement va changer. Cet échec amène une grosse remise en question des études sur la communication persuasive.

Pas de changement de comportement ni d’attitude :
- « Ce message ne me concerne pas, je suis en bonne santé »
- « Ce message ne me concerne pas »

Pas de changement de comportement mais changement d’attitude :
- « J’aime le risque »
- « J’aime sa personnalité »

Changement de comportement et changement d’attitude :
- « Je n’aime pas le risque »

Le changement d’attitude peut se produire en l’absence de connaissances sur le SIDA. Une connaissance ne conduit pas nécessairement à une conduite adéquate. Une même connaissance peut aboutir à un changement radicalement opposé selon notre relation au risque.

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20
Q

Quel est le résultat de l’étude de Falomir, Mugny et Pérez : mesure de l’intention d’arrêter de fumer avant et après la lecture du plaidoyer persuasif.

A
  • Un groupe de militants peut obtenir davantage de changements qu’un expert, mais seulement si l’on renforce le sentiment d’interdit.
  • Le problème de l’expert est justement qu’il menace la liberté de penser des fumeurs, dans son cas, c’est en accentuant le sentiment de liberté qu’il peut obtenir de l’influence.
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21
Q

Vrai ou faux : il y a plus d’effets persuasifs si on active la rationalité et le vécu (émotion, engagement, expérience) de la personne.

A

Vrai.
En plus de ces trois aspects : récepteurs, message, source, il faut aussi prendre en compte le contexte, qui modifie l’attitude voire le comportement.

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22
Q

Quel est le principe de la communication engageante ?

A

Consiste à faire précéder la diffusion d’un message persuasif de la réalisation d’un acte préparatoire (engageant). En situation de communication engageante, les participants sont acteurs (réalisation d’actes préparatoires) et pas seulement passifs comme ils peuvent l’être dans certaines situations de communication persuasive.

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23
Q

Que nécessite l’engagement (Kiesler, 1971) ? (8 items)

A
  • D’obtenir un acte dans un contexte de liberté
  • Que l’acte soit public
  • Qu’il soit explicite
  • Qu’il soit irrévocable
  • Qu’il soit répété dans le temps
  • Qu’il ait des conséquences pour celui ou celle qui l’émet
  • Qu’il soit coûteux/difficile
  • Qu’il soit explicable uniquement à partir du choix de la personne (étiquetage psychologique

Pas besoin d’avoir les 8, juste 2 ou 3 c’est suffisamment engageant.

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24
Q

Donner un exemple d’escalade d’engagement.

A

Attendre le bus, scroller sur les réseaux…

Commence petit et puis engage de plus en plus, être engagé dans une décision irrévocable et finalement se faire engager de plus en plus.

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25
Q

Joule, Bernard, Laganne et Girandola (2007) ont testé l’efficacité de deux démarches de communication, lesquelles sont-elles et laquelle est-elle la plus efficace ?

A

Condition de persuasion < Communication engageante

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26
Q

Expliquer le modèle AEA : Apprentissage, Expérience, Action (Abdellaoui & al., 2008). (3 items à définir)

A

Ce modèle est supposé rendre compte des modifications profondes et durables du comportement et développer des actions de changement.

Pour initier un changement, le modèle AEA propose les 3 axes de pratiques suivants :
- Apprentissage : permet à l’individu de s’approprier de la connaissance, du savoir-faire et du savoir-être en rapport à un but.
- Expérience : permet à l’individu de prendre conscience de ce qu’implique le changement.
- Action : permet à l’individu de s’engager dans le temps, à travers la réalisation d’une action concrète.

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27
Q

Qu’est-ce que la communication sociale ?

A

Ensemble d’actes communicatifs dont l’objectif est de modifier certaines représentations ou comportements. La communication reflète et répète l’organisation des rapports sociaux.

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28
Q

Quels sont les objectifs de la communication sociale ? (4 items > mémo : TIRC)

A
  • Transmettre des valeurs pour créer et renforcer plus de liens de solidarité
  • Pouvoir informer sur des problèmes de caractère social pour ensuite faire prendre conscience (ex. politique/élection)
  • Redonner une voix et des pouvoirs aux personnes (ex. ONG)
  • Changer des idées ou des attitudes qui pourraient être mauvaises pour les personnes aussi bien au niveau individuel que collectif (ex. campagne de prévention)
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29
Q

Comment se crée l’opinion ?

A

Trois dimensions expliquent la diversité individuelle vis-à-vis de chaque objet de notre univers social.

  • Valorisation : différents niveaux d’importance sont associés à chaque thème.
  • Identification : toute information est associée à une catégorie de personne et permet de construire une pensée dialectique.
  • Possibilité d’action perçue : on croit en une possibilité d’agir plus ou moins grande vis-à-vis de chaque thème.
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30
Q

Donner les processus de pénétration d’un message et les expliquer. (4 items > mémo : ERTI)

A
  • Exposition : plusieurs individus sont exposés en même temps à une information (on parle d’un public).
  • Réception : le message se caractérise par un contenu et une forme
    Il se diffuse par :
    • Appropriation – pour avoir un impact le message doit être adapté
    • Assimilation – trois processus décrivent l’assimilation : ce qui est conservé, ce qui a disparu, ce qui a été ajouté.
  • Traitement : il y a un travail cognitif d’interprétation, de classification, d’intégration, et de rétention.
  • Interaction : cette activité est relayée par des interactions.
31
Q

Il existe trois grands systèmes de communication de masse, lesquels sont-ils ?

A
  • La diffusion : vise à transmettre et répandre le plus largement possible un contenu général.
  • La propagation : s’adresse à un groupe particulier et vise à harmoniser les positions au sein du groupe, et éviter les crises de conscience ou des oppositions.
  • La propagande : moyen de destruction du système de valeur de l’adversaire quand celui-ci ne peut être détruit. Elle a pour principes de construire l’identité de soi et de l’autre selon une logique de différentiation sociale.
32
Q

Quels sont les constats découlant du modèle techniciste de communication ? Les expliquer.

A
  • Fonctionnaliste : les processus de communication sont fondamentalement des outils sociaux.
  • Déterministe : les structures de communication déterminent le sens.
  • Behavioriste : les effets de communication suivent un schéma S-R.
33
Q

A quoi renvoie le modèle psycholinguistique de Jakobson ? Que montre-t-il ?

A

Dans son modèle psycholinguistique, Jakobson renvoie à l’attitude, comportement et méta-langage.

Il montre que la communication fait autre chose que de transmettre une vision du monde (ce sur quoi se base le modèle techniciste) mais aussi faire agir ou donner une version de soi.

34
Q

A SAVOIR ! Dans son modèle, Jakobson distingue 6 fonctions de la communication, lesquelles ? (6 items > mémo : EPCMRP)

A
  • Fonction expressive (émetteur)
    Elle est centrée sur le destinataire, sur l’émetteur et lui permet d’exprimer son attitude, son émotion, et son affectivité par rapport à ce dont il parle.
    → Problème d’attention vis-à-vis de l’attitude qui accompagne message
  • Fonction poétique (message)
    Elle se rapporte à la forme du message dans a mesure où elle a une valeur expressive propre, effet expressif du message lui-même au-delà de la volonté du communiquant.
    → Problème de niveau de langage, de niveau de sens, second degré, humour par exemple et/ou ponctuation, les silences, les effets de rythme, la forme du propos qui donne un supplément de sens par rapport à la forme que prend le message
  • Fonction conative (destinataire)
    Elle incite le destinataire à agir dans le sens souhaité par l’émetteur, elle renvoie à la fonction intentionnelle du langage.
    → Problème de l’interrelation entre la fonction référentielle et la fonction conative
  • Fonction métalinguistique (code) – elle intervient lorsque les partenaires vérifient qu’ils utilisent bien le même code, volonté de se faire comprendre.
    → Problème de grammaire ou de langue
  • Fonction référentielle (contexte)
    Elle oriente le message en fonction du contexte qui influence ce message, elle informe sur l’état du monde dont on parle, elle oriente le message en fonction du contexte qui influence ce message.
    → Problème de cadre de référence non partagé (culture, stéréotype)
  • Fonction phatique (contact)
    Elle permet de provoquer et de maintenir le contact entre les partenaires, permet d’instaurer ou de s’assurer que le contact entre les deux personnes est établi.
    → Problème de canal (écrit pour aveugle, vision pour sourd, confiance pour établir un lien psychosocial), le « allo ? » au téléphone pour être certain d’établir le lien
35
Q

A SAVOIR ! Porter traite la question de la notion d’attitude en communication, il déduit que 5 attitudes qui peuvent transparaitre lors d’une communication, lesquelles ? (5 items > mémo : IECCQ)

A
  • A PROSCRIRE - Attitude d’interprétation :
    Consiste à verbaliser à l’autre les raisons cachées qui sous-tendent ce qu’il vient de dire ou de faire que l’on vient d’interpréter.
    Renforce une hiérarchie au bénéfice de celui qui interprète.
  • A PROSCRIRE - Attitude d’évaluation :
    Consiste à formuler un jugement.
    Renforce une différence de statut.
  • A PROSCRIRE - Attitude de conseil :
    Consiste à proposer à l’autre, compte tenu de ce qu’il a exprimé, des solutions ou des éléments de solutions.
    Renforce une différence de statut.
  • A PROSCRIRE - Attitude de questionnement :
    Consiste, pour permettre à l’autre de s’exprimer, à lui poser des questions.
    Renforce une différence de statuts.
  • A DEVELOPPER - Attitude de compréhension :
    Consiste à manifester à l’autre que l’on s’intéresse à ce qu’il dit et qu’on l’écoute pour essayer de le comprendre et non pas de le juger.
    Place l’autre au centre de l’attention : c’est lui qui sait, effet miroir.
36
Q

Qu’est-ce que l’écoute active ?

A

On qualifie d’écoute active une communication basée sur la non-évaluation, non-interprétation, non-conseil, non-questionnement systématique et de compréhension. C’est l’attitude générale qu’il faut développer pour aider à parler.

37
Q

Quand on exprime la compréhension, on exprime quatre grandes valeurs, lesquelles ? (4 items > mémo : ANAE)

A
  • L’acceptation inconditionnelle de l’autre : refus de tout jugement, acceptation de son silence, de la façon dont il exprime son vécu.
  • La neutralité bienveillante : engagement positif sans jugement (intérêt désintéressé) ≠ être d’accord avec ce que la personne dit.
  • L’authenticité : disponibilité, expression des sentiments propres de part et d’autre.
  • L’empathie : exprimer le fait d’accueillir sa façon de penser comme une façon légitime de penser, disponibilité pour l’autre ≠ se mettre à la place de l’autre.
38
Q

Qu’est-ce que l’effet Julien Lepers ?

A

Sensation que celui qui pose les questions sait de quoi il parle puisque c’est lui qui oriente le débat.

39
Q

Qu’est-ce que la proxémie ? Qui a mis ce terme en évidence ?

A

Edward T. Hall a mis en évidence la proxémie. C’est la relation que les individus entretiennent avec la distance sous tous ses aspects.

40
Q

Dans le modèle psycholinguistique de la communication, Hall s’est appuyé sur les 3 notions suivantes : le territoire, la hiérarchie et la distance. Les expliquer.

A
  • Le territoire :
    Espace délimité et réservé à un individu, un couple, ou un groupe. Aucun étranger ne peut y accéder sans entraîner des conduites défensives de la part du chef. Le territoire détermine les rapports sociaux.
  • La hiérarchie :
    L’organisation de l’espace est soumise à une hiérarchie qui distribue à chaque membre un statut défini. Un supérieur peut facilement pénétrer dans le territoire d’un subordonné. Par contre, ce dernier devra attendre l’autorisation d’entrer ou de s’approcher.
  • La distance :
    Ici on communique sans les mots, en fonction de la position dans l’espace physique et dans le temps on communique quelque chose de différent.
41
Q

Hall parle de la distance au sein des comportements quotidiens. Préciser les types de distances observés. (4 items > mémo : FCPS)

A
  • La distance de fuite : en terrain neutre c’est celle qui ne peut être dépassée sans entraîner la fuite.
  • La distance critique : C’est la distance limite qui provoque l’attaque si elle est franchie, à ce seuil l’animal ne se sent plus la possibilité de fuir.
  • La distance personnelle : celle qui est habituellement respectée par les individus entre eux, on peut observer des variations en fonction du statut.
  • La distance sociale : éloignement qu’un individu se permet de prendre par rapport à son groupe, à son espèce.

→ Bulle intime, personnelle, sociale, publique.

42
Q

Quels sont les deux modèles culturels de rapport au temps ? (2 items > mémo : LC)

A

Modèle linéaire et modèle cyclique.

Dans un système monochrome : un évènement, temps linéaire, chaque chose en son temps.
Dans un système polychrome : plusieurs temporalités en même temps, temps cyclique.

43
Q

Quels sont les quatre principes d’une structure de communication ? (4 items > mémo : PRCI)

A
  • Principe de pertinence : permet aux intralocuteurs de se reconnaitre comme interlocuteurs potentiels.
  • Principe de réciprocité : une fois cette reconnaissance effective on accorde à l’autre le statut d’interlocuteur.
  • Principe de contractualisation : quel type d’échange doit-il se produire, selon quelles règles ?
  • Principe d’influence : il y a toujours une tentative d’imposer un monde possible qui permet de maitriser les enjeux.
44
Q

Toute communication contractuelle obéit à un principe entre deux. Quels sont-ils ? (2 items)

A
  • La coopération (s’ajuster à l’autre, tenir compte de l’autre)
  • La compétition (gain lié à l’enjeu : imposer le sens, imposer/proposer son propre monde)
45
Q

Quelle est la différence entre intra-locuteur et inter-locuteur ?

A

Intra-locuteurs = ce que l’on sait de soit et des autres par rapport au passé (passé).

Inter-locuteur = c’est ce que l’on va construire pour soi et pour autrui dans la communication à venir (futur).

46
Q

Quelle stratégie les intra-locuteurs développent-ils afin d’installer un espace d’interlocution ?

A

Ils bâtissent une stratégie cognitivo-discursive.

47
Q

De quoi dépend la communication ? (5 items)

A

Dans la communication nous dépendons tous d’un interlocuteur.
La communication nécessite une co-action et un ajustement réciproque.
Elle dépend aussi :
- du cadre immédiat : statut, règles, place…
- du cadre élargis : appartenances sociale, culturelle…

48
Q

Qu’est-ce que la synchronie interactionnelle ?

A

Adaptation des individus les uns aux autres, comme le montrent les travaux sur les interactions mère-enfant.

49
Q

Quand se joue la délimitation de l’espace du conseil, qu’elle est ma finalité du conseil ?

A

Elle est de répondre à la demande (qui renvoie aux modalités de la démarche, ce serait le “comment du pourquoi”.).

50
Q

Quand se joue la délimitation de l’espace du conseil, quel est le soucis avec la demande ?

A

Parfois elle suppose qu’un motif explicite n’est pas toujours en parfaite concordance avec une demande sous-jacente, et c’est dans ce rapport motif/demande que se joue la délimitation de l’espace du conseil où l’intervention pourra se réaliser.

51
Q

Quand se joue la délimitation de l’espace du conseil, à quoi correspond l’appel ?

A

Il correspond à une attente vague qui ne s’explicite pas verbalement. L’appel est une modalité d’expression non verbalisée et non verbalisable qui se profère faute de pouvoir se structurer, cerner sa propre démarche.

52
Q

Quelles sont les différentes natures du réel ? Les expliquer. (3 items > mémo : PII)

A

Physicaliste : considère la réalité physique ou matérielle comme seule réelle.

Idéaliste : considère que tout est mental, la conscience du monde étant la seule réalité.

Intersubjectiviste : considère que c’est l’accord langagier sur ce qui est réel qui est la seule réalité.

53
Q

Quel est le principe du constructionnisme social ?

A

Tout ce que nous considérons comme réel est construit socialement. Ou plus directement, rien n’est réel avant que les hommes ne s’accordent à dire qu’il en est ainsi.

54
Q

Quelles sont les stratégies de défense afin de d’obtenir le réel ?

A
  • L’expression de la colère : s’exprimer pour avoir des aveux
  • L’oubli : on interroge comme si on avait oublié et si réponse favorable, la personne doit répondre aux autres questions
  • Le jeu rhétorique sur le langage : qualifier une relation / un propos inapproprié
55
Q

Que permet le dialogue interne entre logos et anti-logos selon Doury, 2003 ? (3 items > mémo : Fc,Fr,Fi)

A
  • Fonction cognitive
    Elaborer des opinions et d’élargir l’étendue de sa propre
    position
  • Fonction relationnelle
    Elaborer un lien de connivence ou d’antagonisme avec son interlocuteur
  • Fonction identitaire
    Elaborer une identité sur laquelle s’ancre la position défendue

Exemple : “Les gars, encore un truc inutile de la direction. Ils veulent que nous portions nos casques pour travailler dans l’atelier”
Fc : La direction veut modifier le comportement des salariés
Fr : Le chef d’équipe établit un lien de connivence
Fi : Je suis un ouvrier comme vous

56
Q

Vrai ou faux : Le langage est le PRINCIPAL système symbolique à partir duquel les gens construisent leur réalité sociale.

A

Vrai.

57
Q

Pourquoi le langage est défini comme une pratique discursive ?

A

Discursive - dans le sens où il crée de la signification
Pratique - dans le sens où il est un comportement

58
Q

Vrai ou faux : la psychologie rhétorique interprète les processus de pensée comme étant essentiellement dialogiques

A

Vrai.

59
Q

Quels sont, selon Billig, les deux processus complémentaires comme étant à la base de l’appréhension du réel ? (2 items > mémo : CP)

A
  • La catégorisation : sert à l’identification d’un stimulus comme membre d’une même catégorie.
  • La particularisation : le sujet fait abstraction de la catégorie en lui opposant un contre-exemple particulier qui dévie de la règle.
60
Q

Vrai ou faux : une attitude est davantage un déterminant des conduites pour agir qu’une justification.

A

Faux.
Une attitude est davantage une justification pour agir qu’un déterminant des conduites.

61
Q

Quels sont les différents énoncés que Justin (1970) a distingué ? (2 items > mémo : EcEp)

A

Les énoncés constatifs : l’affirmation classique conçue comme une description vraie ou
fausse des faits

Les énoncés performatifs : ceux qui nous permettent de faire quelque chose par la parole elle-même).

62
Q

Quels sont les trois éléments de tous discours (actes) ? (3 items > mémo : LIP)

A
  • Acte locutoire :
    Une phrase locutoire est l’acte de dire quelque
    chose. On lui attribue généralement un sens et on la met en relation avec un référent.
    ⟶ Exemple : il a dit que, s’il y a un acte, c’est
    seulement l’acte de dire, et rien d’autre.
    « Alors aujourd’hui nous sommes
    quel jour » - effectue un acte locutoire dans la mesure où il combine des sons et des mots, auxquels vient s’associer un certain contenu sémantique.
    = Je veux savoir quel jour nous sommes car je suis un peu fatigué et je ne m’y retrouve plus
  • Acte illocutoire :
    Est effectué en disant quelque chose.
    ⟶ Exemple : inventer, commander, avertir ou entreprendre sont des actes illocutoires.
    « Alors aujourd’hui nous sommes
    quel jour » - Il effectue aussi un acte illocutoire dans la mesure où cette question a pour but avoué d’obtenir du destinataire une certaine information.
    = Je ne demande pas en l’air, j’attend une réponse
  • Acte perlocutoire :
    Il arrive qu’en disant quelque chose, on
    produise sur les pensées ou les actes d’autres personnes de véritables conséquences.
    ⟶ Exemple : il m’a convaincu que (ou encore
    persuadé, empêché), à la suite de cela j’ai changé, je ne suis plus le même.
    = Je vous rappelle que nous sommes à quelques semaines des examens par exemple
63
Q

Donner un exemple de qui détiendrait la dimension illocutoire du langage et qui détiendrait la dimension du langage locutoire.

A

La langue des gens cultivés, de ceux qui ont pu capitaliser par leurs études, dans leur contexte familial, amical, professionnel, un capital en mots, l’aptitude à savoir s’exprimer “ comme il faut ” (classe dominante, école, administration, politique) : ils détiennent la dimension illocutoire du langage.

La langue de ceux qui sont en marge du fonctionnement social (illettrés, exclus, sortie prématurée du système scolaire, etc.). Leur
langage est au mieux locutoire.

64
Q

Donner un exemple d’implicite de l’énoncé et un exemple d’implicite de l’énonciation.

A
  • Implicite de l’énoncé : ici ce qui est dit explicitement induit un implicite
    “Untel est venu me voir, c’est qu’il a des ennuis”
    ⟶ Ici on veut faire entendre que le « untel » ne vient que par intérêt
  • Implicite de l’énonciation :
    « Pourquoi dis tu cela » ou « de quel droit dis tu cela » ou « si tu crois que cela m’intéresse »
    ⟶ Ici on conteste le contrat de communication
65
Q

Expliquer la métaphore du télégraphe de Shannon & Weawer

A

La communication est conçue comme la transmission d’un message d’un endroit à un autre. Elle concerne la communication des machines même si elle a servi de cadre d’interprétation de la communication humaine.

66
Q

Quels sont les trois buts d’une structure de communication ? (3 items > mémo : UrUrRi)

A
  • Construire un univers de référence (univers de référence)
  • Construire un univers de relations aux autres et au monde (univers de relation)
  • Se situer dans ces jeux de communication (relation interpersonnelle)
67
Q

Qu’‘affirme la théorie du contrat de communication ?

A

Par le jeu des validations interlocutoires il s’agit de passer d’une situation potentiellement communicante à un contrat de communication qu’il faudra faire respecter.

68
Q

A SAVOIR ! Quelle est la conception de la communication selon les travaux de Rodolphe Ghiglione (1986) ?

A

Un espace interlocutoire où se meuvent un ego/alter et un alter/ego liés par des enjeux qui circonscrivent cet espace et co-construisent un monde possible, dans un enjeu interlocutoire de négociation contractualisée.

69
Q

Qu’est-ce qu’une rumeur ?

A

C’est une affirmation générale que l’on présente comme vraie, sans qu’aucune donnée concrète permette de vérifier son exactitude.

70
Q

A SAVOIR ! Vrai ou faux : le message de la propagande se propage de la même manière, selon le même mécanisme que les rumeurs.

A

Vrai.
Les deux se propagent par des personnes signifiantes/significatives. Ce sont les relais qui sont à prendre en compte.

71
Q

Quels sont les trois différents “moi” ?

A

Le moi tel que je suis.
Le moi tel que je me représente.
Le moi tel que l’autre se représente.

72
Q

Il existe une catégorie spécifique d’implicite qualifié d’implicites pragmatiques, donner des exemples d’implicites pragmatiques.

A
  • Illocutoires (appelés
    également actes indirects)
  • Implicitation
  • Insinuation
  • Sous-entendus
  • Savoirs partagés

Exemple d’implicite illocutoires :
« J’aimerai que vous me laissiez lire tranquillement », ce n’est pas une requête mais un ordre).

73
Q

Que permet l’implicite ?

A

L’implicite permet également de créer le réel (par présupposition).